Collection complète de ses oeuvres, Volume 21757 |
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Page 183
... Sire , ce matin au Soleil votre confrère , qui eft auffi l'ame d'une partie de ce Monde . Je lui en dirais bien davantage fur le compte de Votre M 4 Majel Majefté , fi j'avais cette facilité de faire des vers ( 183 )
... Sire , ce matin au Soleil votre confrère , qui eft auffi l'ame d'une partie de ce Monde . Je lui en dirais bien davantage fur le compte de Votre M 4 Majel Majefté , fi j'avais cette facilité de faire des vers ( 183 )
Page 184
... Sire , à Salomon & à vous , ou bien à vous & à Salomon , il ne laiffe pas d'y avoir quelque réalité dans ce Monde . Conquérir cette Silésie , Revenir couvert de lauriers , Dans les bras de la poëfie ; Donner aux belles , aux guerriers ...
... Sire , à Salomon & à vous , ou bien à vous & à Salomon , il ne laiffe pas d'y avoir quelque réalité dans ce Monde . Conquérir cette Silésie , Revenir couvert de lauriers , Dans les bras de la poëfie ; Donner aux belles , aux guerriers ...
Page 186
... Sire , que je pren- ne la liberté de faire auffi ma démonftration . N'est - il pas vrai , qu'on ne peut pas s'empêcher d'aimer pour lui - mê- me un homme d'un efprit fupérieur , qui a bien des ta- lens , & qui joint à tous ces talens ...
... Sire , que je pren- ne la liberté de faire auffi ma démonftration . N'est - il pas vrai , qu'on ne peut pas s'empêcher d'aimer pour lui - mê- me un homme d'un efprit fupérieur , qui a bien des ta- lens , & qui joint à tous ces talens ...
Page 193
... elle : Accordez - moi votre pardon Pour cette longue rapfodie ; Je l'écrivis avec faillie , Mais peu maître de ma raifon , Car j'étais auprès d'Emilie . Mélanges , & c . N. Á U P A U R. DE P ..... SIRE , * DE Mr DE VOLTAIRE . 193.
... elle : Accordez - moi votre pardon Pour cette longue rapfodie ; Je l'écrivis avec faillie , Mais peu maître de ma raifon , Car j'étais auprès d'Emilie . Mélanges , & c . N. Á U P A U R. DE P ..... SIRE , * DE Mr DE VOLTAIRE . 193.
Page 194
... Sire , je n'ai point écrit , parce que j'étais dans mon lit quand Votre Majefté courait à cheval au milieu des neiges & des fuccès . D'Efculape les favoris Semblaient même me faire accroire Que j'irais dans le feul pays Où n'arrive ...
... Sire , je n'ai point écrit , parce que j'étais dans mon lit quand Votre Majefté courait à cheval au milieu des neiges & des fuccès . D'Efculape les favoris Semblaient même me faire accroire Que j'irais dans le feul pays Où n'arrive ...
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Expressions et termes fréquents
Abbé de Chaulieu affez aimable aime ainfi amour Apollon Arts auffi avez bataille de Dettingen Bayle beau befoin c'eft C'eſt Cardinal de Fleury chants charmant cher chofes Ciel Cirey cœur compofé Confervez daigne défirs deftin Dieu du Goût Dieux difait doux efprit enfans eſpèce eſt êtes fage fageffe faibleffe faifait fang fans favant fecours fecret fein femble fens fentiment fera fervir feul fiécle foit font fouffrir fous fouvent fuis furtout gloire grace guerriers Héros heureux homme humain immortelle j'ai jamais jeuneffe jour jufte l'ame l'amour l'efprit l'homme laiffa Leibnitz lettre Lisbonne loix longtems Lorfque Louis main Maître Majefté Meffieurs Mélanges &c mifère Miniftre Monde Monfeigneur MONSIEUR mortels Mufe n'eft n'eſt Nature néceffaire ouvrage paffer paffion pèfe penfe perfonne peuple Philofophie plaifir plaifirs Poëme Pope préfent Prince puiffe raifon refpect rien Rois Sire Temple tems Throne trifte vois VOLTAIRE دو
Fréquemment cités
Page 161 - Que les agréments de ton âge, Un cœur tendre, un esprit volage, Un sein d'albâtre, et de beaux yeux. Avec tant d'attraits précieux, Hélas! qui n'eût été friponne? Tu le fus, objet gracieux, Et, que l'amour me le pardonne, Tu sais que je t'en aimais mieux.
Page 375 - Au sein de l'infini nous élançons notre être, Sans pouvoir un moment nous voir et nous connaître. Ce monde, ce théâtre et d'orgueil et d'erreur, Est plein d'infortunés qui parlent de bonheur.
Page 3 - Que le chantre flatteur du tyran des Romains, L'auteur harmonieux des douces Géorgiques, Ne vante plus ces lacs et leurs bords magnifiques, Ces lacs que la nature a creusés de ses mains Dans les campagnes italiques ! Mon lac est le premier : c'est sur ses bords...
Page 26 - II joignit l'art de plaire au malheur de médire : Le miel que cette abeille avait tiré des fleurs Pouvait de sa piqûre adoucir les douleurs; Mais pour un lourd frelon méchamment imbécile ', Qui vit du mal qu'il fait, et nuit sans être utile, On écrase à plaisir cet insecte orgueilleux, Qui fatigue l'oreille et qui choque les yeux.
Page 69 - Connaissez-vous; et, dans votre prochain, Ne blâmez plus ce que votre indolence Souffre chez vous avec tant d'indulgence.
Page 4 - J'ai vu cette déesse altière, Avec égalité répandant tous les biens, Descendre de Morat en habit de guerrière, Les mains teintes du sang des fiers Autrichiens Et de Charles le Téméraire. Devant...
Page 32 - N'offrez pas à vos fens de molleife accablés Tous les parfums de Flore à la fois exhalés. Il ne faut point tout voir , tout fentir , tout entendre.
Page 69 - L'herbe est séchée, et la fleur se flétrit. Ainsi l'on voit en Angleterre, en France, Par cent canaux circuler l'abondance. Le goût du luxe entre dans tous les rangs : Le pauvre y vit des vanités des grands; Et le travail, gagé par la mollesse, S'ouvre à pas lents la route à la richesse.
Page 34 - ... Compagne de mes pas dans toutes mes demeures , Dans toutes les saisons, et dans toutes les heures : Sans toi tout homme est seul; il peut par ton appui Multiplier son être , et vivre dans autrui. Idole d'un cœur juste , et passion du sage , Amitié, que ton nom couronne cet ouvrage! Qu'il préside à mes vers comme il règne en mon cœur ! Tu m'appris à connaître , à chanter le bonheur.
Page 27 - Résiste, en se touchant, aux coups de la tempête ; Ils vivent l'un par l'autre, ils triomphent du temps : Tandis que sous leur ombre on voit de vils serpents Se livrer, en sifflant, des guerres intestines, Et de leur sang impur arroser leurs racines».