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chanoine de Nostre-Dame et administrateur spirituel de St Antoine, au lieu de M Nicolas Boucheux, les administrateurs temporels sont condamnés de paier audit S Chassecuillier, chacun an, 12 livres 10 sols, comme elles avoient esté paiées audit Boucheux; et, sur le différend des bougies, ordonne que ledit administrateur spirituel auroit celles que l'on offriroit à l'autel et pilliers d'alentour, et les administrateurs temporels celles que l'on offriroit hors le chœur..... Nota ... qu'il y avoit autrefois dans la chappelle, au lieu où est le balustre, une haute cloison, qui faisoit la séparation du choeur, dans lequel estoient deux pilliers aux coings du marchepied de l'autel, qui servoient à porter des rideaux.....; que ... l'acte de mise en possession du collège et de la chapelle... sert à faire voir que lesdits Sr maire et eschevins ont ceddé aux PP. Barnabites tout le droit qu'ils avoient sur ledit hospital St Antoine; en quoy ils ont esté confirmés par Mer l'archevesque de Sens, qui les en mit en possession, en laquelle quelque temps après ils furent troublés par Messieurs du chapitre de Notre-Dame, soy disans seigneurs spirituels et temporels..... .» — - Arrêt du Parlement qui condamne les Barnabites à exécuter les engagements pris par eux dans une transaction faite le 30 mars 1634 avec le chapitre de Notre-Dame. Biens de Saint-Antoine.

Cens et rentes de Saint-Antoine.-Plusieurs cahiers de déclarations de censives, 1605-1622.

Maison rue de la Triperie et rente y relative. Contrat aux termes duquel les Barnabites, pour empêcher un procès entre la veuve Pichon et les héritiers Legendre, reçoivent de ceux-ci, au lieu de la maison de la rue de la Triperie, une autre maison située dans la grande rue Saint-Jacques, en face de ladite rue de la Triperie et tenant d'un bout aux remparts de la ville, 18 février 1654. - «Nota que la maison qui fut à Jean Bourdon, faisant partie de celle cy-dessus..... est tenüe en censive des Célestins de Marcoussis, auxquels nous en avons passé déclaration et de tout ce que nous tenons d'eux en censive, à Estampes. >>

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Saclas. Moulin et rente. Bail emphytéotique du moulin de Grenet, sis à Saclas, sur la Juine, et appartenant à l'hôpital Saint-Antoine, fait par M. Jean Charpy, prêtre, administrateur, à Guillot Guenier, dit Petit, meunier, 2 février 1463. Autres baux concernant le même moulin, 1560-1572.-Plusieurs sentences du bailliage d'Étampes s'y rapportant, 1560-1665. — Titre nouvel passé au profit des Barnabites par Paul de Poilloue, écuyer, seigneur de Saclas, et Guy de Poilloue, écuyer, seigneur de Bonnevau et de Jubert, qui s'engagent à payer la rente emphytéotique de 28 livres, 15 mai 1652. P. 57-70. << TILTRES DES CHOSES QUI ONT ESTÉ DONNÉES AUX PP. BARNABITES EN FAVEUR DE LEUR ESTABLISSEMENT A ESTAMPES. >> Donation Fleureau.

« Maistre Claude Fleureau, procureur ès sièges roiaux d'Estampes, comme il avoit beaucoup contribué de son conseil et de ses soins pour l'establissement des Pères Barnabites à Estampes, il contribua aussy de ses biens et promit de leur donner une rente de 18 livres 15 sols tournois par an, racheptable de 300 livres, laquelle il leur a paiée pendant sa vie; et, après sa mort, dame Marie Duquesnel et Noël Jolly, comme aiant espousé dame Marie-Élizabeth Fleureau, fille et unicque héritière dudit sieur Fleureau, ont amorty ladite rente, et les deniers de l'amortissement ont esté emploiés aux bastimens de la sacristie et des chambres qui sont au-dessus à St Antoine. »>

Rente foncière de 12 livres donnée aux Barnabiles par Isaac Guisenet, bourgeois d'Étampes. Contrat par lequel le Sr Guisenet cède à Étienne Scarin, vigneron à « d'Huillet », paroisse d'Ormoy-laRivière, une maison et des terres moyennant 4 écus d'or de rente foncière, 6 septembre 1590.- Contrats concernant les possesseurs successifs de cette rente, 1598-1650.

Rente foncière de 3 livres à Saint-Martind'Étampes. Contrats relatifs à cette rente due, en dernier lieu, par Jean Blain et Jeanne Pezart, sa femme, demeurant au Petit-Saint-Mard, paroisse SaintMartin, 1608-1653.

Don de Me Jacques Provensal, élu. - Promesse faite par Me Jacques Provensal, « vivant esleu à Estampes », de donner aux Barnabites, lorsqu'ils seront établis au collège d'Étampes, 6 livres 15 sols tournois de rente, « dont il ne reste aujourd'huy que 18 sols de rente, d'une part, et 6 quartiers de terre que l'on donne à loier, d'autre, les autres rentes aiant esté remboursées », 31 août 1629.

Rente foncière à Brières-lès-Scellés.

Terre au chantier de l'Espinant. - Règlement de compte et baux relatifs à 6 quartiers de terre, passés entre les Barnabites et divers particuliers, 1648-1666. Diverses rentes.

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P. 71-81. TITRE DES FONDATIONS DE MESSES. Copie authentique du testament de Pierre Goussard, << vivant commissaire contrôleur provincial des régimens de gens de guerre à pied françois au département d'Orléans, Blaisois, Vendosmois et pays Chartrain », qui lègue aux Barnabites de la maison SaintAntoine d'Étampes 9 livres 7 sols 6 deniers tournois de rente pour la fondation d'une messe basse à perpétuité en l'église Saint-Antoine, à dire le jour anniversaire de son décès [22 décembre], 22 décembre 1637. — Copie authentique du testament de dame Perrine Guereton, veuve du précédent, laquelle lègue aux Barnabites 8 livres 10 sols tournois de rente pour la fondation d'une messe basse à perpétuité, à dire le jour anniversaire de son décès [19 janvier], 15 janvier 1649. - Contrat par lequel Pierre Hesmes, vigneron au faubourg Saint-Pierre, et Françoise Forest, sa femme, constituent à Gabrielle Paulmier 4 livres 3 sols 4 deniers tournois de rente, à prendre sur une maison. et ses appartenances sise « audit fauxbourg, près l'orme », 9 avril 1567; donation sous-seing privé de la rente ci-dessus, faite par Denise Goussard pour la fondation d'une messe basse à dire chaque année, en l'église Saint-Antoine, le jour anniversaire de son décès, 1er mars 1650. Partage fait entre Louis Crézieux et Marguerite Périer, sa femme, d'où il appert que la maison de la Fleur de Lys, située à Paris, rue Saint-Antoine, est échue à Marie Périer, à charge de payer le cens et 4 livres 7 sols 6 deniers tournois de rente à l'hôpital du S' Esprit en Grève », 28 mai 1614; donation entre vifs par laquelle Marie Périer cède à Louis Crézieux et à sa femme « tous ses biens meubles et propres qui luy appartenoient », 17 février 1615; déclaration, baux, etc., relatifs à la maison de la Fleur de Lys, 1623-1666.

P. 83-103. TITRES DES ACQUISITIONS FAITES PAR LES BARNABITES DANS LA VILLE D'ÉTAMPES.

Maisons et jardins sur les rues des Groisonneries, à Étampes. Constitution par les Barnabites au profit des Célestins de Marcoussis d'une rente de 9 livres tournois pour les droits d'indemnité qu'ils leur devaient à cause des maisons et jardins acquis en leur censive, 9 janvier 1664; quittance d'amortissement de cette rente, qui avait été réduite à 7 livres tournois, 10 décembre 1666.

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Maison tenant à la chapelle Saint-Antoine.

P. 103-105. ACQUISITIONS FAITES PAR LES BARNABITES DE RENTES ET HÉRITAGES HORS DE LA VILLE D'ÉTAMPES. - Obterre. Contrat par lequel Jérôme Baudouyn, marchand bourgeois d'Étampes, vend aux Barnabites deux rentes foncières, l'une de 4 boisseaux de << bled métail, mesure moutisse», payable à la Toussaint, due par les héritiers de Jean Gouvet, en son vivant tailleur d'habits à Obterre, paroisse de ChalôSaint-Mars, l'autre de 55 sols tournois, payable à la même époque, due par Jean Grongnet, demeurant aussi à Obterre, 19 juillet 1640. Bail à rente d'un septier de terre labourable, sise au terroir de Saint-Mars, « proche le Bois-Tellier », fait par Jérôme Baudouyn à Jean Grongnet, moyennant les 4 boisseaux de méteil chaque année à la Toussaint, 26 septembre 1632. Contrats de titre nouvel relatifs à la même rente, 1649 et 1653.

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Thionville. Procuration générale donnée par Charles de Colas, écuyer, « seigneur de Cintre», à damoiselle Julienne Provensal, sa femme, 5 juin 1660; — transport fait par ladite « demoiselle de Cintre >> aux Barnabites d'une rente foncière de 7 livres 10 sols tournois, à elle due, chaque année, à la Saint-Martin d'hiver, par André Puys, marchand à Thionville, << pour demeurer quitte envers lesdits PP. Barnabites de l'aumosne des messes qu'ils ont célébrées pour feu Claude Hémart, son précédent mary », 28 décembre 1661; titre nouvel de la rente ci-dessus, passé au profit des Barnabites par Judith Haussepied, veuve d'André Puys, 8 juillet 1663.

P. 107-123.

DONATIONS GRATUITES ET AUTRES. Legs universel de M. Crézieux. Maison du Bas d'argent à Paris, rue Gallande. Inventaire des biens laissés par Louis Crézieux, 19 octobre, et jours suivants, 1647. Pièces de procédure concernant les difficultés entre les Barnabites, légataires universels, et « le sieur d'Amonneville », exécuteur testamentaire. Comptes, quittances, etc., servant de pièces justificatives de l'exécution du testament de Louis. Crézieux.

Legs testamentaire de M. Petau, lieutenant général à Elampes. - Legs fait au collège d'une somme de 8.000 livres tournois, aux charges énoncées dans le testament.

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1629-1638.-TITRES CONCERNANT L'ÉTABLISSEMENT DES BARNABITES A ÉTAMPES. Acte constatant que le << mardi quatreiesme jour de septembre 1629, heure de deux après midi, en la maison commune de la ville d'Estampes, suivant les publicquations cy-devant faictes à son de trompe et cri publicq par les carrefours d'icelle », se sont présentés devant Jacques Petau, conseiller du Roi, lieutenant général civil et criminel, commissaire enquêteur et examinateur au bailliage et gouvernement d'Étampes, les maire et échevins, le procureur et l'avocat du Roi, les manants et habitants de la ville, à savoir « les gens d'église [comparaissant ] par Maistre....., grand vicquaire de Sens, qui a dict estre venu par le commandement de Monseigneur l'Archevesque, estant à présent en ceste ville à sa visite; le chapistre Nostre-Dame, par Me Guillaume Chasseculier, chantre d'icelle; le chapistre Saincte-Croix, par Me Jehan Bredet, doien; M Jehan Hochereau, curé Nostre-Dame; Me Nicolas Thirouin, curé Sainct-Bazile; Me Claude de La Porte, curé Sainct-Gilles la prévosté, par M Michel Égal, prévost a Estampes, qui a donner advis estant conseiller en nostre bailliage et n'estant venu que pour l'honneur de l'assemblée; les officiers de l'Eslection, par Me Jehan Dubois, Pierre Sevin, Jacques Provensal, François Lebrun et Joseph Guisenet, esleus; les officiers de la gabelle, par Maistres François Rousse, contrerolleur, et Jehan Guiot, procureur du Roi; les antiens habitants et conseillers de ville» et autres en grand nombre; auxquels Jacques Petau a fait savoir que l'objet de la présente assemblée était de leur demander « l'advis pour contracter avec les Pères Barnabites au collège de ceste ville pour l'instruction de la jeunesse aux sciences ». A quoi il a été répondu par «< tous les habitans suscomparans, l'un après l'aultre », que « leur advis est et consentent l'establissement desdits Barnabites audict collège pour l'instruction de la jeunesse aux sciences et que de ce il en soict contracté par les maire et eschevins ainsy qu'ils adviseront. Et ont lesdicts chapitre Nostre-Dame et Saincte-Croix protesté que l'establissement audict collège desdicts Barnabites ne puisse préjudicier aux droictz qu'ils ont sur ledict collège ainsy qu'ont aussy faict les dicts curez ». Après cet avis, « le procureur du Roy, présent, et par l'advo

cat a dict qu'il consent et demande que le contract soit faict avecq eux et leur en soict communicqué ». 4 septembre 1629. - Articles et conventions accordés entre les maire et échevins d'Étampes, d'une part, les R. P. dom Candide Postcolonne et dom Anselme Chardon, «< clercs, relligieulx de la Congrégation de S'-Paul, comme procureurs et dellégués par le Révérandissime Père général de leur ordre ». Les maire et échevins cèdent aux Barnabites « tout et tel droict de propriété qu'ils ont en ladicte quallité en la maison et collège de ladicte ville, leurs appartenances et dépendances assis en la rue S'-Anthoine, pour en jouir par les dicts Pères, et y faire leur résidence actuelle aux charges et conditions de leur bailler ladicte maison et collège en bon et suffisant estat et de le faire repparer»; une somme de 300 livres « de longtemps conceddée par le feu roy Henri troisième audict collège pour l'entretenement d'un princippal et régent » à prendre chaque année sur le relliqua des comptes du revenu de la malladerye St-Lazarre dudict Estampes »; une somme de 100 livres à prendre annuellement sur les deniers communs ou patrimoniaux de la ville; tout et tel droit adjugé à la ville par arrêt du Grand Conseil sur des terres et possessions dépendant « de l'hospital SainctJacques de l'Espée, assises proche la ville de S'-Quentin, avecq la maison et ses appartenances assize au faulxCL its revenuz y

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appartenans de quelque charge de par lesdicts Pères entretenir ladicte maison et lieux bien et deuement, et spéciallement de loger les pauvres en ladicte maison, les pellerins qui passent pour aller à St-Jacques, leur fournir de lictz garniz et de chandelles comme l'on a faict jusques à présent..... et de payer les trente livres à la Chambre de la généralle refformation et d'en acquiter l'administrateur de ladicte maison et cense St-Jacques de l'Espée........... ». De leur côté, les Barnabites s'engagent « à faire résidence actuelle dans ledict collège et prendre le soing de l'instruction de la Jeunesse ès lettres, piété et bonnes mœurs, et à cest effect entretenir dans ledict college deux régens séculliers ou aultres, de suffisance et probité requise, pour régenter et faire leçon en icelluy tant en grammaire grecque que latine et aultres sciences humaines ». L'un des Pères prendra la direction des régents et des enfants. Ils « tiendront économie et prendront pensionnaires dans ledict collège et aultres lieulx contigus et adjacens icelluy, au cas que le nombre des escolliers feust sy grand que ne peussent les loger en ce qu'il y a à présent de logement audict collège ». Ils promettent « dans le jour de Toussainctz

prochain de venir en ceste ville pour y faire leur establissement et instruire la jeunesse ». Et comme «< dans ledict collège il n'y a aulcune chappelle, consentent lesdicts maire et eschevins, en tend qu'à eulx est, que. lesdicts Pères puissent entrer en la possession et jouissance de la maison et chappelle S-Anthoine scituée vis-à-vis dudict collège pour y faire les fonctions ecclésiastiques et charges dudict ordre ». 5 septembre 1629. Ratification des articles cidessus par le Rme Père Général des Barnabites. Milan, 21 mars 1631. - Pièces diverses concernant les Barnabites copie de lettres patentes du roi Louis XIII, de mars 1622 : « Comme ainsy soit que le feu Roy nostre très honoré seigneur et père, que Dieu absolve, estant meu de zèle et affection envers nos bien amez orateurs les Pères religieux de la Congrégation de St-Paul décollé autrement appelez Barnabites, pour la bonne doctrine et probité de vie qui est en eux et le grand fruict et utilité que ledict ordre apporte et contribue au bien de l'église catholicque, apostolicque et Romaine, et qu'en cette considération il les eust appellez et introduicts és terres de son obéissance, nous, à son exemple et imitation, les aurions aussy appelez et faict venir en cettuy nostre Royaume... », aux termes desquelles il permet aux Barnabites de s'établir tant dans la ville de Montargis que dans les autres villes, bourgs et lieux du Royaume où ils pourront être appelés, d'y faire bâtir des églises, collèges et maisons pour y vivre selon l'ordre de leur institution, d'accepter les legs, dons et aumônes qui leur seront faits, etc; copie des lettres du Roi confirmant l'établissement des Barnabites à Étampes, 1633; supplication des maire et échevins de la ville d'Etampes à Mgr le Grand Aumônier de France, pour le prier de « donner sa nomination au Roy, nostre sire, des maladerye S-Lazare et hospital de S'-Anthoine » en faveur des Barnabites, « ausquelz avons donné nostre collège avecq peu de revenu », 1634; copie authentique de la requête présentée à « Nosseigneurs de la Chambre de de la généralle réformation des hospitaux et maladeryes de France » pour obtenir l'homologation du traité entre la ville d'Étampes et les Barnabites, 17 mars 1636;

copie collationnée de l'arrêt de vérification des lettres du Roi donné en Parlement le 9 mai 1636 : « Suivant l'arrest du 22° mai 1635 les impétrans fourniront à l'Université, dans trois mois, sy fait n'a esté, la ratiffication faicte par leur Général des déclarations et promesses par eux faictes de ne tenir collèges ou escoles et de n'enseigner par eux ny par autres ny faire le cours de quelque science que ce soit à autres qu'à

ceux de leur ordre soit en cette ville de Paris ou ailleurs, et outre à la charge qu'ils n'auront autres maisons dans le ressort de laditte cour que celle qu'ils ont en cette ville et à Montargis, où ils pourront continuer d'enseigner comme ils font à présent, qu'ils n'auront en cette ville aucun vicaire ou supérieur que François, qu'ils ne pourront mendier, mettront leurs statutz au greffe de ladicte cour signés d'eux, et se soubzmettront à la jurisdiction ordinaire »; — acte passé en l'hostel commun» de la ville d'Étampes, d'où il appert que, le jeudi 16 décembre 1632, le R. P. dom Candide Postcolomne a dit aux maire et échevins qu'il rapportoit le pouvoir qu'il dict avoir du Roy d'establir leur ordre en ce Roiaume et par toutes les villes d'iceluy, mesme la procuration du R. Père Général de leur dict ordre pour l'approbation desdites conventions et articles, ensemble la permission et concession de Monseigneur l'Illme archevesque de Sens, lesquelles pièces il leur a présentement exhibées », demandant qu'il lui en fût donné acte, «< comme aussi a requis lettre et acte luy estre délivré de ce que, en conséquence desdites conventions, ils sont à présent et depuis quinze jours en ça deux Pères actuellement résidens dans ledit collège, sçavoir ledit Père Candide et le R. P. dom Alexandre Rive, à ce présent»; jugement rendu en la Chambre de la générale réformation des hôpitaux et maladreries de France confirmatif du délaissement fait par les maire et échevins d'Etampes aux Barnabites du revenu de l'hôpital de Saint-Jacques de l'Épée en cette ville, à la charge « d'y exercer par eulx l'hospitalité envers les pellerins allans à Saint-Jacques en Galice et de payer et continuer par chacun an à la recepte généralle des hospitaulx et maladeries de France les 30 livres que lesdits maire et eschevins estoient tenuz de payer; comme aussy jouiront lesdits Barnabites de 300 livres par chacun an accordées par Sa Majesté pour l'entretenement dudit collège à prendre sur la maladerie d'icelle », 19 janvier 1638.

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præfecti cærimoniarum, et chori, apud clericos regulares S. Pauli decollati. » [Imprimé.] — Bref du pape Innocent X en faveur des Réguliers touchant les confessions de la quinzaine de Pâques, 1645. — « Extraict des Reiglements faicts par Mgr l'illustrissime et révérendissime Octave de Bellegarde, archevesque de Sens, prima des Gaules et de Germanie, pour son diocèse en l'année 1645 »; copie authentique, «< en présence de Jean Roatin et Pierre Barat, escoliers estudians au collège d'Estampes », 1646.« Ordini per il monte della Congregatione instituito principalmente per lo stabilimento di Collegii minori dal Capitolo generale l'anno 1650. » — Ordonnance pour les confessions de Pâques : « Charles d'Haniqué de Benjamin, prestre, docteur en droictz, vicaire général de Mgr l'illustrissime et révérendissime père en Dieu Mre LouisHenry de Gondrin, par la grâce de Dieu et du S1-Siège apostolicque archevesque de Sens, et official de la cour métropolitaine et jurisdiction dudict archevesché,.... sçavoir faisons que..... nous faisons tres expresse inhibition et deffense à tous réguliers exems et non exems d'entendre les confessions des fidelles de l'un et l'autre sexe pendant la quinzaine de la feste de Pasque prochaine sans la permission des curez, qui se donnera par escript..... Donné à Paris, où de présent sommes pour affaires, soubz nostre seing et cachet de mondict seigneur, le mercredy 29° du mois de mars 1651. »

D. 5. (Liasse.)

11 pièces, papier; 8 cachets.

1648-1759. Lettre du Rme P. Provincial, signée a Don J. Augustin Gallice, Provincial », au R. P. Supérieur des religieux de la Congrégation de Saint-Paul à Étampes, portant permission de tenir dans le collège des pensionnaires en vertu de l'autorisation Rme P. Général ainsi conçue : « Al R. P. Provinciale della Congregatione di S. Paolo in Francia. Pax vobis. Per le ragioni che V. R. scrive s'accontentiamo che li Padri di Estampes possano dar in affito a qualche maestro l'habitatione del Collegio da essi abbandonata: essendosi i nostri transferiti ad habitare l'hospitio di S. Antonio, affine possi accettare in dozina scolari che vi vorranno andare; con gueste conditioni pero che li nostri non habbino ad impedirsi de cosa alcuna di detti scolari et que non vi si introduchi donne alla cura di essi. » « V. R. pourra se servir de cette permission..... De Paris ce 26 may 1648. » Au bas:

« D. Basile Fleureau, chancelier. » — « Ordinationes et monita»: avertissements donnés aux Barnabites d'Étampes lors de la visite faite par les RR. PP. visiteurs dom Maurice Marin et dom Albert « Ballii » ou « Bally », le 16 novembre 1654. Autres aux mêmes au cours des visites faites par le R. P. dom « Mauritius Girbaldi », provincial, et le R. P. dom Basile Fleureau «præposito collegii Sancti Ludovici MontisArgi, socio electo in visitatione facta die 2a aprilis 1658; des RR. PP. visiteurs « D. Eusebius Burontius » et « D. Mauritius Giribaldus », janvier 1660; des RR. PP. dom Claude Pillé, provincial, et dom Charles-Louis Longhin, prévôt de Saint-Éloi de Paris, 25 juillet 1662.- Copie d'une lettre du Rme Père Général dom Santel au R. P. dom Dominique Delamotte, provincial de France, lui enjoignant de << tenir la main à l'exécution de cet avertissement, pour lequel vous recommanderez à tous les prévosts et supérieurs qu'absolument tant eux que les Pères et Frères choisissent le temps le moins occupé chaque année pour vaquer aux exercices spirituels au moins pendant dix jours... » et déclarant que, « pour suivre l'intention du chapitre général,... aucun de ceux qui n'auront pas fait les exercices spirituels... seront privés de toute récréation dans les vacances... De Rome, ce 21 novembre 1674 ». Rapport de visite de dom Barthélemy Cazalong, provincial, accompagné du P. de La Ferrière, constatant des irrégularités dans les comptes du Collège et prescrivant différentes mesures propres à les faire cesser, défendant, en outre, expressément « qu'on soupe dehors de la maison, si ce n'est dans quelque cas extraordinaire et unique et jamais sans une permission expresse du R. P. Supérieur, que nous exhortons de n'accorder que sur des raisons indispensables, et qu'en conséquence la porte de la maison soit tous les jours fermée en hiver entre six et sept heures du soir, et, en esté, entre huit et neuf, et que les clefs soient entre les mains du R. P. Supérieur. Fait à Estampes, le le jour de juin 1744. » Copie d'une ordonnance du R. P. Provincial des Clercs réguliers de la Congrégation de Saint-Paul en la province de France «< dom Séverin Casaubon »: « Instruits de l'état extrêmement fâcheux où se trouve notre collège de Montargis, l'un des principaux de notre province, pour en prévenir la perte totale et inévitable sans un prompt secours,.. nous avons statué et ordonné que chacun des collèges de notre dite province concourra à son soulagement en la manière qui suit; sçavoir qu'en cette année 1759 et les suivantes, tant que la nécessité l'exigera, il sera donné et payé audit collège

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