La guerre et les fortifications du Haut-Dauphiné

Couverture
Presses universitaires de Provence, 2005 - 377 pages

Loin des régions où se déroulent les principaux épisodes de la guerre de Cent Ans, Nathalie Nicolas, docteur en archéologie médiévale, a étudié les conséquences des principaux combats en Dauphiné. Dans cette province relativement épargnée, le passage récurrent des bandes de routiers - d'abord les Provençaux en 1368, puis les hommes de Raymond de Turenne et du comte Jean d'Armagnac - perturbe le quotidien des habitants. S'ajoutent à ces incursions, des guerres privées qui accentuent le sentiment d'insécurité et fragilisent l'économie comme la société. Entre Provence et Piémont, toutes les autorités - principalement le dauphin, l'évêque de Gap et l'archevêque d'Embrun - organisent alors, avec, plus ou moins de rapidité et de rigueur, la défense des villes. Les fortifications, leurs commanditaires et leurs constructeurs, forment le sujet de cet ouvrage. En plus de l'inventaire des coûts des aménagements défensifs et des installations domestiques des châteaux, la variété des textes - comptes de construction, rapports des maîtres d'oeuvre, inventaires d'armes et de mobilier... rend compte des techniques de constructions utilisées. Les sources écrites mettent également en évidence ce que fut le quotidien des chantiers (matériaux, main-d’oeuvre, modes de construction...) dans les châteaux et les villes de montagne à la fin du Moyen Âge.

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