Répertoire général du Théâtre Français: composé des tragédies, comédies et drames des auteurs du premier et du second ordre, restés au Théâtre Français; avec une table générale ...Mme veuve Dabo, 1822 |
Expressions et termes fréquents
ACTE affaire affreux aime Alcippe amant amour ARISTE assez auroit avez BALIVEAU beau belle bonheur capitoul charmant Chloé chose CLÉON cœur comédie connoissez connoître crains CRISPIN crois croyez croyois DAMIS déja diable dire dites-vous DORANTE DORISE enfin époux esprit êtes étoit fille FLORISE FRANCALEU FRONTIN gens GÉRONTE goût grace Gresset heureux homme hymen j'ai J'aime j'aurois j'avois j'en jamais jeune l'aime l'air l'amour l'esprit là-dessus laisse LÉANDRE LEANDRE FILS LEANDRE PÈRE libertin LISETTE long-temps LUCILE m'en madame maître maîtresse malheur mariage MARINE méchant mérite MÉTROMANIE mieux MONDOR Monsieur de l'Empyrée n'ai oncle ORGON parbleu parler paroître pense plaire plaisir plaisirs poëte pourroit qu'à qu'un Quimper raison rien rire rival s'il vous plaît sais SCÈNE IV SCÈNE VII secret sera seroit seul Songez sort soupçon sûre talents tendresse Théâtre vais VALÈRE veut veux vieillard voilà vois voudrois voulez vous-même vrai yeux
Fréquemment cités
Page 72 - Rentre dans le néant dont je t'avais tiré. Mais ne crois pas que, prêt à remplir ma vengeance, Ton châtiment se borne à la seule indigence. Cette soif de briller, où se fixent tes vœux, S'éteindra, mais trop tard, dans des dégoûts affreux. Va subir du public les jugements fantasques...
Page 165 - Cela m'est fort égal : on me craint, on m'estime; C'est tout ce que je veux; et je tiens pour maxime Que la plate amitié , dont on fait tant de cas , Ne vaut pas les plaisirs des gens qu'on n'aime pas...
Page 25 - Aussi, ne vous déplaise, Vous en parlez, monsieur, un peu trop à votre aise. Vous avez les plaisirs ; et moi, tout l'embarras. Vous et vos créanciers, je vous ai sur les bras. C'est moi qui les écoute, et qui les congédie. Je suis las de jouer pour vous la comédie , De vous celer, d'oser remettre au lendemain, Pour emprunter encore, avec un front d'airain.
Page 70 - Parnasse anoblir ma mémoire, Et primer dans un art plus au-dessus du droit, Plus grave, plus sensé, plus noble qu'on ne croit. La fraude impunément, dans le siècle où nous sommes, Foule aux pieds l'équité, si précieuse aux hommes : Est-il, pour un esprit solide et généreux, Une cause plus belle à plaider devant eux ? Que la fortune donc me soit mère ou marâtre...
Page 239 - Quoiqu'elle garde encor des airs sur la vertu, De grands mots sur le cœur, qui n'at-elle pas eu ? Elle a perdu les noms, elle a peu de mémoire...
Page 49 - L'illusion nous frappe autant que l'existence, Et par le sentiment suffisamment heureux De l'amour seulement nous sommes amoureux. Ainsi le fantastique a droit sur notre hommage, Et nos feux pour objet ne veulent qu'une image.
Page 239 - L'air de dénigrement, l'aigreur, la jalousie, Ce ton mystérieux, ces petits mots sans fin, Toujours avec un air qui voudroit être fin ; Ces indiscrétions, ces rapports infidèles, Ces basses faussetés, ces trahisons cruelles ; Tout cela n'est-il pas, à le bien définir, L'image de la haine, et la mort du plaisir ? Aussi ne voit-on plus où sont ces caractères, L'aisance, la franchise, et les plaisirs sincères.
Page 50 - Oui, je l'aimais avec autant de volupté Que le vulgaire en trouve à la réalité. La réalité même est moins satisfaisante. Sous une même forme elle se représente ; Mais une Iris en l'air en prend mille en un jour. La mienne...
Page 243 - Ne réussiroit pas sur l'esprit de mon frère; Cléon plus que jamais a le don de lui plaire ; Ils ne se quittent plus , et Géronte prétend Qu'il doit à sa prudence un service important. Enfin , vous le voyez , vous avez eu beau dire Qu'on...
Page 117 - Je le suis en effet, Vous êtes un ami bien rare et bien parfait ! Un procédé si noble est-il imaginable ? Ne me trouvez donc pas, au fond, si condamnable. Nous perçons l'avenir ainsi que nous pouvons, Et sur le train des mœurs du siècle où nous vivons. Quand, à faire des vers," un jeune esprit s'adonne, Même en l'applaudissant, je vois qu'on l'abandonne.