Almanach des muses

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Chez Delalain, 1771
 

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Page 192 - Soyez béni, mon Dieu, vous qui daignez me rendre L'innocence et son noble orgueil; Vous qui, pour protéger le repos de ma cendre, Veillerez près de mon cercueil. Au banquet de la vie, infortuné convive, J'apparus un jour, et je meurs; Je meurs, et sur ma tombe, où lentement j'arrive Nul ne viendra verser des pleurs.
Page 191 - Tout trompe ta simplicité: Celui que tu nourris court vendre ton image, Noire de sa méchanceté. Mais Dieu t'entend gémir, Dieu vers qui te ramène Un vrai remords né des douleurs; Dieu qui pardonne enfin à la nature humaine D'être faible dans les malheurs. J'éveillerai pour toi la pitié, la justice De l'incorruptible avenir: Eux-même épureront, par leur long artifice, Ton honneur qu'ils pensent ternir.
Page 310 - Salency, pastorale en trois actes, mêlée d'ariettes ; représentée pour la première fois, par les comédiens Italiens ordinaires du Roi, le lundi 28 février 1774, précédée Je réflexions sur cette pièce, mêlée de quelques observations sur les spectacles.
Page 118 - Craignons quelque fâcheux retour ; •fuyons la douce fympathie : quand l'amitié devient amour, adieu le repos de la vie ! Quand l'amour devient amitié , adieu le charme de la vie...
Page 245 - Peuple hargneux , complots à prévenir , Travaux en paix, dangers en guerre, Ma foi , je crois qu'on ne s'amuse guère Quand on est roi. Roi tout de bon ; car d'un roi , pauvre hère Comme il en est, j'aime assez le métier; J'en ai tâté pendant un jour entier. Ce jour-là je fis grande chère ; Je ris , je bus , tout alla bien ; Car il est un Dieu tutélaire Par lequel on fait tout sans se douter...
Page 48 - Je suis fée, et veux vous conter Une grande nouvelle : .. -. , ., Un fils de roi vient d'enchanter Tout un peuple fidèle. ^ Ce Dauphin , que l'on va fêter, Au trône doit prétendre: Qu'il soit tardif pour y monter.... Tardif pour en descendre.
Page 235 - Ils regretteront leur village, Et la fraîcheur de son bocage, Et son ruisseau limpide et ses riches vallons! Qu'ils ont maudit le jour où, loin de leur patrie, Ils fuyaient sous un nouveau ciel!
Page 156 - L'ami des mœurs. Vous qui n'aimez que l'impofture , Fuyez ces lieux ; Le fentiment & la nature Furent fes dieux.
Page 177 - Pimmortalité couronne les talens. Du Ciel tu reçus en partage Cette facilité, don funefte & charmant, Qui trop fouvent hélas ! d'un poè'te volage , Fait le plaifir & le tourment , Crains cette perfide Sirène , Vers des écueils cachés tôt ou tard elle entraîne} Les pleurs & les regrets font alors ïuperflus. Polis tes vêt* long-temps : des vers faits avec peine,' Avec plaîiir font toujours lus.
Page 200 - Illustre et divine inconnue, Mes vers sont embellis par vous : Je porte mon front dans la nue ; Vous m'avez fait mille jaloux. Recevez mon hymne ; elle est due A des talents si précieux.

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