Histoire des États généraux considérés au point de vue de leur influence sur le gouvernement de la France de 1355 à 1614, Volume 1

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Hachette, 1872 - 575 pages
 

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Fréquemment cités

Page xi - Les lieux destinés à la réunion des seigneurs étaient divisés en deux parties, de telle sorte que les évêques. les abbés et les clercs élevés en dignité pussent se réunir sans aucun mélange de laïques. De même les comtes et les autres principaux de l'État se séparaient, dès le matin, du reste de la multitude, jusqu'à ce que, le roi présent ou absent, ils fussent tous réunis; et alors les seigneurs ci-dessus désignés, les clercs de leur côté, les laïques du leur, se rendaient...
Page 238 - II ne convient pas, avait-il répondu, à une cour établie « pour rendre la justice au nom du roi, de se rendre partie « plaignante pour la demander. Au surplus, le Parlement « est toujours prêt , toutes et quantes fois il plaira au roi « de choisir quelques-uns de ses membres pour s'occuper « des affaires du royaume. L'Université et le corps de la ville « sauront bien ne faire nulle chose qui ne soit à faire '. » Maître Benoît Gentien, religieux de Saint-Denis, et fameux docteur en...
Page xii - ... du royaume ; et ils devaient chercher à le savoir des étrangers comme des nationaux, des ennemis comme des amis, quelquefois en employant des envoyés, et sans s'inquiéter beaucoup de la manière dont étaient acquis les renseignements. Le roi voulait savoir si, dans quelque partie...
Page xi - Pendant que ces affaires se traitaient de la sorte hors de la présence du roi, le prince lui-même, au milieu de la multitude venue à l'assemblée générale, était occupé à recevoir les...
Page xii - La seconde occupation du roi était de demander à chacun ce qu'il avait à lui rapporter ou à lui apprendre sur la partie du royaume dont il venait. Non-seulement...
Page 395 - Pourquoi tremblez-vous de mettre la main à la disposition, à l'arrangement et à la nomination du conseil de la couronne? Vous êtes ici pour dire et pour conseiller librement ce que, par l'inspiration de Dieu et de votre conscience, vous croyez utile au royaume.
Page x - Des messagers du palais, allant et venant, recevaient leurs questions et leur rapportaient les réponses; et aucun étranger n'approchait du lieu de leur réunion jusqu'à ce que le résultat de leurs délibérations pût être mis sous les yeux du grand prince qui alors, avec la sagesse qu'il avait reçue de Dieu, adoptait une résolution à laquelle tous obéissaient.
Page x - Après avoir reçu ces communications, ils en délibéraient un, deux ou trois jours, ou plus, selon l'importance des affaires. Des messagers du palais, allant et venant, recevaient leurs questions et leur rapportaient les réponses...
Page 180 - On y vit naître cet esprit qui a joué un si grand rôle dans notre histoire ; cet esprit peu ambitieux , peu entreprenant , timide même , et n'abordant guère la pensée d'une résistance définitive et violente, mais honnête, ami de l'ordre , de la règle, persévérant, attaché à ses droits , et assez habile à les faire tôt ou tard reconnaître et respecter.
Page xii - Lorsque les seigneurs laïques et ecclésiastiques étaient ainsi séparés de la multitude, il demeurait en leur pouvoir de siéger ensemble ou séparément, selon la nature des affaires qu'ils avaient à traiter, ecclésiastiques, séculières ou mixtes.

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