Discours populairesCharpentier, 1869 - 378 pages |
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Fréquemment cités
Page 288 - L'homme n'est qu'un roseau le plus faible de la nature, mais c'est un roseau pensant. Il ne faut pas que l'univers entier s'arme pour l'écraser. Une vapeur, une goutte d'eau, suffit pour le tuer. Mais quand l'univers l'écraserait, l'homme serait encore plus noble que ce qui le tue, parce qu'il sait qu'il meurt; et l'avantage que l'univers a sur lui, l'univers n'en sait rien.
Page 157 - Et cependant on voit tomber derrière soi tout ce qu'on avait passé ; fracas effroyable, inévitable ruine ! On se console parce qu'on emporte quelques fleurs cueillies en passant, qu'on voit se faner entre ses mains du matin au soir, quelques fruits qu'on perd en les goûtant.
Page 157 - Un poids invincible, une force invincible nous entraîne ; il faut sans cesse avancer vers le précipice. Mille traverses, mille peines nous fatiguent et nous inquiètent dans la route ; encore si je pouvais éviter ce précipice affreux. Non, non , il faut marcher , il faut courir ; telle est la rapidité des années.
Page 312 - Renaud de la guerre revint, — II en revint triste et chagrin; — « Bonjour, ma mère. — Bonjour, mon fils ! — Ta femme esl accouchée d'un petit. » «Allez, ma mère, allez devant, — Faites-moi dresser un beau lit blanc; — Mais faites-le dresser si bas — Que ma femme ne l'entende pas I » Et quand ce fut vers le minuit, — Jean Renaud a rendu l'esprit.
Page 363 - Je veux que les choses surmontent et qu'elles remplissent de façon l'imagination de celuy qui escoute, qu'il n'aye aucune souvenance des mots.
Page 157 - ... l'ombre de la mort [se présente; ] on commence à sentir l'approche du gouffre fatal. Mais il faut aller sur le bord ; encore un pas. Déjà l'horreur trouble les sens, la tête tourne, les yeux [s'égarent; ] il faut marcher. [On voudroit retourner] en arrière ; plus de moyen : tout est tombé, tout est évanoui, tout est échappé. Je n'ai pas besoin de vous dire que ce chemin, c'est la vie ; que ce gouffre, c'est la mort.
Page 363 - Le parler que j'aime, c'est un parler simple et naïf, tel sur le papier qu'à la bouche ; un parler succulent et nerveux, court et serré, non tant délicat et peigné comme véhément et brusque...
Page 362 - Ce que l'on conçoit bien s'énonce clairement , Et les mots pour le dire arrivent aisément.
Page 313 - Ah! dites, ma mère, ma mie, — Ce que j'entends chanter ici ? — Ma fille, c'est la procession — Qui fait le tour de la maison ! » « Mais dites, ma mère, ma mie, — Pourquoi donc pleurez-vous ainsi?
Page 157 - LA vie humaine est semblable à un chemin , dont l'issue est un précipice affreux : on nous en avertit dès le premier pas, mais la loi est prononcée, il faut avancer toujours. Je voudrais retourner sur mes -pas ; marche , marche.