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leur plaisir, et s'imaginant être de bons acteurs, s'avisèrent de tirer du profit de leurs représentations. Ils pensèrent bien sérieusement aux moyens d'exécuter leur dessein; et, après avoir pris toutes leurs mesures, ils s'établirent dans le jeu de paume de la CroixBlanche, au faubourg Saint-Germain'. Ce fut alors que Molière prit le nom, qu'il a toujours porté depuis. Mais lorsqu'on lui a demandé ce qui l'avoit engagé à prendre celui-là plutôt qu'un autre, jamais il n'en a voulu dire la raison, même à ses meilleurs amis 2.

L'établissement de cette nouvelle troupe de comédiens n'eut point de succès, parcequ'ils ne voulurent pas suivre les avis de Molière, qui avoit le discernement et les vues beaucoup plus justes que des gens qui n'avoient pas été cultivés avec autant de soins que lui.

3

Un auteur grave nous fait un conte au sujet du parti que Molière avoit pris de jouer la comédie. Il avance que sa famille, alarmée de ce dangereux dessein, lui envoya un ecclésiastique 3 pour lui représenter qu'il perdoit entièrement l'honneur de sa famille; qu'il plongeoit ses parents dans de douloureux déplaisirs, et qu'enfin il risquoit son salut d'embrasser une profession contre les bonnes mœurs, et condamnée par l'Église; mais qu'après avoir écouté tranquillement l'ecclésiastique, Molière parla à son tour avec tant de force en faveur du théâtre, qu'il séduisit l'esprit de celui qui le vouloit convertir, et l'emmena avec lui pour jouer la comédie. Ce fait est absolument inventé par les personnes de qui M. Perrault peut l'avoir pris pour nous le donner; et quand je n'en aurois pas de certitude, le lecteur, à la première réflexion, présumera avec moi que ce fait n'a aucune vraisemblance. Il est vrai que les parents de Molière essayèrent, par toutes sortes de voies, de le détourner de sa réMolière étoit appelé à succéder à la charge de valet de chambre exercée par son père. L'assertion vague de Tallemant ne mérite donc aucune confiance.

'Cette troupe, connue sous le nom d'illustre théâtre, étoit dirigée par les Béjart (1645). Elle débuta sur les fossés de la porte de Nesle, aujourd'hui la rue Mazarine. N'ayant obtenu aucun succès, elle traversa la Seine, et ouvrit un théâtre au port SaintPaul. De là elle reviat au faubourg Saint-Germain, et c'est alors seulement qu'elle s'établit au jeu de paume de la Croix-Blanche.

2 Ce silence n'a rien de fort merveilleux peut-être que le souvenir de la Polyxène, roman qui avoit alors quelque réputation, et dont l'auteur, qui se nommoit Molière, avoit long-temps joué la comédie, eut quelque part à ce choix. (Ce passage est extrait d'une vie de Molière, peu connue, écrite en 1724. Nous aurons plusieurs fois occasion de citer cet ouvrage, dont le rédacteur avoit recueilli de la bouche des contemporains plusieurs anecdotes fort piquantes.)

3 Perrault, qui raconte cette anec lote, parle d'un maître de pension, et non d'un ecclésiastique. Le fait ainsi rétabli n'a rien d'invraisemblable. On peut croire au contraire que Molière composa le Maître d'école, le Docteur amoureux, les trois Docteurs rivaux, et le rôle de Metaphraste, pour son maître de pension: on sait avec quel soin il approprioit ses rôles au caractère de ses acteurs.

solution; mais ce fut inutilement: sa passion pour la comédie l'emportoit sur toutes leurs raisons!.

Quoique la troupe de Molière n'eût point réussi, cependant, pour -peu qu'elle avoit paru, elle lui avoit donné occasion suffisamment de faire valoir dans le monde les dispositions extraordinaires qu'il -avoit pour le théâtre; et M. le prince de Conti, qui l'avoit fait venir plusieurs fois jouer dans son hôtel, l'encouragea; et, voulant bien l'honorer de sa protection, il lui ordonna de le venir trouver en Languedoc avec sa troupe, pour y jouer la comédie 2.

Cette troupe étoit composée de la Béjart, de ses deux frères; de Duparc, dit Gros-Réné; de sa femme; d'un pâtissier de la rue -Saint-Honoré, père de la demoiselle de La Grange, femme de chambre de la de Brie3; celle-ci étoit aussi de la troupe avec son mari, et quelques autres ".

A cette époque, c'est-à-dire en 1645, Molière quitta Paris, et parcourut la province avec sa troupe. Il y resta quatre ou cinq ans pour se perfectionner dans son art. Dans ce long intervalle, on le retrouve une seule fois à Bordeaux, favorablement accueilli par le duc d'Épernon, si fameux sous les règnes de Henri III et de Henri IV. En 1650, il revint à Paris; et c'est seulement alors que le prince de Conti, son ancien condisciple, le fit “jouer à son hôtel (aujourd'hui la Monnoie).

2 Nouvelle confusion dans les époques. Ce ne fut qu'en 1653 ou 46354, un peu avant la convocation des états du Languedoc, que le prince de Conti ordonna à Molière d'a'ler le rejoindre à Beziers. Ainsi voilà huit années de la vie de Molière dont tous les détails nous sont inconnus. Molière passa à Lyon toute l'année de 4653.

Ce pâtissier se nommoit Ragueneau; il fut longtemps aimé des comédiens et chéri ́des poëtes, qui se régaloient à ses dépens. L'un de ces derniers, nommé Beys, lui ayant inspiré l'idée de faire des vers, le pauvre Ragueneau négligea son four, et, de bon påtissier, il devint d'abord méchant poëte, puis méchant comédien. D'Assoucy, qui nous a conservé son histoire, dit qu'à force de faire crédit à ses confrères du Parnasse, il se ruina, et qu'un beau matin, sans aucun respect pour les muses, des huissiers le jetèrent - dans une prison. Il en sortit après un an de captivité, et voulut donner au monde les vers qu'il avoit composés ; mais, dit plaisamment d'Assoucy, il ne trouva dans Paris aucun

D

« poëte qui le voulût nourrir à son tour, et aucun pâtissier qui, sur un de ses sonnets, « lui voulût faire crédit seulement d'un pâté. Il sortit donc de Paris avec sa femme et « ses enfants, lui cinquième, en comptant un petit âne tout chargé de ses œuvres, pour aller chercher fortune en Langue loc, où il fut reçu dans une troupe de comédiens qui avoit besoin d'un homme pour faire un personnage de Suisse, où, quoique son « rôle fût tout au plus de quatre vers, il s'en acquitta si bien, qu'en moins d'un an il ac« quit la réputation du plus méchant comédien du monde; de sorte que les comédiens, ne sachant à quoi l'employer, le voulurent faire moucheur de chandelles; mais il ne voulut point accepter cette condition, comme répugnante à l'honneur et à la qualité de « poëte: depuis, ne pouvant résister à la force de ses destins, je l'ai vu avec une autre *ra troupe, mouchant les chandelles fort proprement. Voilà le destin des fous quand ils se font poëtes, et le destin des poëtes quand ils deviennent fous. » (D'Assoucy, Aventures d'Italie, page 284.)

Ces acteurs ne faisoient pas partie de la troupe au moment de son départ pour Paris; mais Molière s'étant arrêté à Lyon, où il donna l'Étourdi, il obtint un tel succès, qu'il fit tomber deux autres troupes dont les premiers acteurs s'empressèrent de se joindre à lui. De ce nombre étoient La Grange, du Creisy, Duparc, et les demoiselles de

Molière, en formant sa troupe, lia une forte amitié avec la Béjart, qui, avant qu'elle le connût, avoit eu une petite fille de M. de Modène, gentilhomme d'Avignon, avec qui j'ai su, par des témoignages très assurés, que la mère avoit contracté un mariage caché, Cette petite fille, accoutumée avec Molière, qu'elle voyoit continuellement, l'appela son mari dès qu'elle sut parler'; et à mesure qu'elle croissoit, ce nom déplaisoit moins à Molière; mais cela ne paroissoit à personne tirer à aucune conséquence. La mère 2 ne pensoit à rien moins qu'à ce qui arriva dans la suite; et, occupée seulement de l'amitié qu'elle avoit pour son prétendu gendre, elle ne voyoit rien qui dût lui faire faire des réflexions.

Molière partit avec sa troupe, qui eut bien de l'applaudissement en passant à Lyon en 1653, où il donna au public l'Étourdi, la première de ses pièces, qui eut autant de succès qu'il en pouvoit espérer. La troupe passa en Languedoc, où Molière fut reçu très favorablement de M. le prince de Conti 3, qui eut la bonté de donner des appointements à ses comédiens ".

Brie et Duparc. C'est pour Duparc que Molière fit le rôle de Gros-René du Dépit amou

reux.

4 Molière ne se lia avec les Béjart qu'en 1645. La jeune Armande étoit peut-être alors auprès de sa sœur. Elle avoit quatorze ou quinze ans en 1653, au moment de son départ pour Lyon. Molière l'ayant épousée dans la suite, on osa répandre le bruit qu'il s'étoit uni à la fille de sa maîtresse, et inême à sa propre fille : imputations infâmes auxquelles Molière ne daigna jamais répondre. Cependant on avoit ignoré jusqu'à ce jour qu'Armande Béjart (femme de Molière) étoit la sœur et non la fille de cette Madeleine Béjart que Raymond, seigneur de Modène, épousa secrètement. Cette découverte précieuse est due à M. Beffara, qui a publié l'acte de mariage de Molière, acte qu'il ne sera point inutile de rapporter ici :

Jean-Baptiste Poquelin, fils de sieur Jean Poquelin et de feue Marie Cressé, d'une part; et Armande Gresinde Béjart, fille de feu Joseph Béjart et de Marie Hervé, d'autre < part; tous deux de cette paroisse vis-à-vis le Palais-Royal, fiancés et mariés, tout ensemble, par permission de M. Comtes, doyen de Notre-Dame, et grand-vicaire de monseigneur le cardinal de Retz, archevêque de Paris, en présence dudit Jean Po⚫ quelin, père du marié, et de André Boudet, beau-frère du marié, de ladite Marie ◄ Hervé, mère de la mariée, Louis Béjart et Madeleine Béjart, frère et sœur de ladite <mariée. Cet acte est signé J.-B. Poquelin (c'est Molière), J. Poquelin (c'est son père), Boudet (c'est son beau-frère), Marie Hervé (c'est la mère d'Armande Béjart), Armande Gresinde Béjart, Louis Béjart, et Béjart (Madeleine, sœur d'Armande Béjart).

Lisez, la sœur.

Armand de Bourbon, prince de Conti, frère du grand Condé, né le 11 octobre 1629, épousa, en 4654, Martinozzi, nièce de Mazarin, ce qui le fit nommer gouverneur de Guienne. Il aimoit passionnément la comédie, et se plaisoit même à imaginer des sujets propres à la scène; depuis il a écrit contre les spectacles. Il mourut à Pézenas, le 21 février 1666. Son ouvrage est intitulé Traité de la comédie et des spectacles, selon la tradition de l'Eglise, par le prince de Conti, Paris, 1667, in-8°.

Ce ne fut qu'en 4654 que Molière se rendit auprès du prince de Conti. Cette date est établie par la première représentation du Dépit amoureux, et par les Mémoires de d'As

Molière s'acquit beaucoup de réputation dans cette province, par les deux premières pièces de sa façon qu'il fit paroître, l'Étourdi et le Dépit amoureux; ce qui engagea d'autant plus M. le prince de Conti à l'honorer de sa bienveillance et de ses bienfaits: ce prince lui confia la conduite des plaisirs et des spectacles qu'il donnoit à la province, pendant qu'il en tint les états; et ayant remarqué en peu de temps toutes les bonnes qualités de Molière, son estime pour lui alla si loin qu'il voulut le faire son secrétaire : mais Molière aimoit l'indépendance, et il étoit si rempli du desir de faire valoir le talent qu'il se connoissoit, qu'il pria M. le prince de Conti de le laisser continuer la comédie; et la place qu'il auroit remplie fut donnée à M. de Simoni. Ses amis le blâmèrent de n'avoir point accepté un emploi si avantageux. « Eh! messieurs, leur dit-il, ne

soucy. Ce dernier ouvrage nous fournit quelques détails pleins d'intérêt sur cette épo que de la vie de Molière, sur son ouvrage, et sur la générosité de son caractère. D'Assoucy étoit une espèce de troubadour, bon musicien, poëte agréable, qui couroit joyeusement de ville en ville, son luth à la main, et suivi de deux jeunes pages qui ont beaucoup trop occupé la muse de Chapelle. Arrivé à Lyon, il trouva, dit-il, ses poésies dans tous les couvents de religieuses; mais, « ce qui me charma plus, ce fut la rencontre ⚫ de Molière et de MM. les Béjart. Comme la comédie a des charmes, je ne pus si tôt ⚫ quitter ces charmants amis : je demeurai trois mois à Lyon parmi les jeux, la comé<die, et les festins, quoique j'eusse bien mieux fait de ne m'y pas arrêter un jour; car, <au milieu de tant de caresses, je ne laissai pas d'y essuyer de mauvaises rencontres. » (Il perdit son argent au jeu, et un de ses pages l'abandonna). « Ayant ouï dire qu'il y avoit ‹ à Avignon une excellente voix de dessus dont je pourrois facilement disposer, je m'embarquai avec Molière sur le Rhône, qui mène en Avignon, où, étant arrivé avec qua⚫rante pistoles de reste du débris de mon naufrage, comme un joueur ne sauroit vivre sans cartes, non p'us qu'un matelot sars tabac, la première chose que je fis, ce fut « d'aller à l'académie; j'avois déja ouï parler du mérite de ce lieu, et de la capacité de plusieurs galants hommes qui divertissoient galamment les bienheureux passants qui aiment à jouer à trois dés. J'en fus encore averti charitablement par un fort honnête ⚫ marchand de linge, qui, voyant ma bourse assez bien garnie, que j'avois ouverte pour ⚫ lui payer quelques rabats, me dit : Monsieur, tandis que vous avez la main au gousset, « vous feriez bien de faire votre provision de linge, car je vous vois souvent entrer dans cette porte (me montrant la porte de l'académie), où j'ai bien vu entrer des étrangers « aussi lestes que vous; mais je vous puis assurer, par la part que je prétends en paradis, que je n'en ai vu jamais aucun qui, au bout de quinze jours, en soit sorti mieux vêtu que notre premier père Adam sortit du paradis terrestre. Comme cette maison est un petit quartier de la Judée, et que les Juifs sont amoureux des nippes, ils joueront sur tout; et bien que vous ayez le visage d'un fébricitant (il avoit la fièvre), ne croyez pas « que ce peuple mosaïque, qui ne pardonne pas à la peau, pardonne à la chemise. Après avoir gagné votre argent, ils vous dépouillerent comme au coin d'un bois, et vous gagneront votre habit : c'est pourquoi je vous conseille d'acheter au moins une paire de caleçons..... J'étois trop amoureux de mon foible pour écouter un conseil si contraire « à ma passion dominante; et jour pour jour je me trouvai, au bout du mois, au même < état que mon marchand de linge m'avoit prédit... Un grand Juif, qui avoit le nez long « et le visage pâle, me gagna mon argent; Moïse me gagna ma bague; et Simon le lé⚫ preux mon manteau. Pierrotiu, qui faisoit gloire de m'imiter, rafla son baudrier con«tre Abraham. Je laissai donc tout à ce peuple circoncis, jusqu'à ma fièvre quarte, que

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« nous déplaçons jamais: je suis passable auteur, si j'en crois la « voix publique ; je puis être un fort mauvais secrétaire. Je divertis « le prince par les spectacles que je lui donne ; je le rebuterai par « un travail sérieux et mal conduit. Et pensez-vous d'ailleurs, « ajouta-t-il, qu'un misanthrope comme moi, capricieux si vous « voulez, soit propre auprès d'un grand? Je n'ai pas les sentiments « assez flexibles pour la domesticité : mais plus que tout cela, que « deviendront ces pauvres gens que j'ai amenés si loin ? qui les con« duira? ils ont compté sur moi; et je me reprocherois de les aban« donner. » Cependant j'ai su que la Béjart (Madeleine) lui auroit fait le plus de peine à quitter; et cette femme, qui avoit tout pou-voir sur son esprit, l'empêcha de suivre M. le prince de Conti. De

⚫ je perdis avec mon argent. Mais, comme un homme n'est jamais pauvre tant qu'il a des amis, ayant Molière pour estimateur, et toute la maison des Béjart pour amie, en dépit du diable, de la fortune, et de tout ce peuple hébraïque, je me vis plus « riche et plus content que jamais; car ces généreuses personnes ne se contentèrent pas ◄ de m'assister comme ami, elles me voulurent traiter comme parent. Étant commandés pour aller aux états, ils me menèrent avec eux à Pézenas, où je ne saurois dire combien de graces je reçus ensuite de toute la maison. On dit que le meilleur frère est las, au bout « d'un mois, de donner à manger à son frère; mais ceux-ci, plus généreux que tous les «frères qu'on puisse avoir, ne se lassèrent point de me voir à leur table tout un hiver; ⚫ et je peux dire

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Qu'en cette douce compagnie,

Que je repaissois d'harmonie,

<< Au milieu de sept ou huit plats,

<< Exempt de soin et d'embarras,

« Je passois doucement la vie.

<< Jamais plus gueux ne fut plus gras;

"Et quoi qu'on chante et quoi qu'on die
«De ces beaux messieurs des états,

« Qui tous les jours ont six ducats,

« La musique et la comédie;

« A cette table bien garnie,

« Parmi les plus friands muscats,

« C'est moi qui soufflois la rôtie,
«Et qui buvois plus d'hypocras.

• En effet, quoique je fusse chez eux, je pouvois bien dire que j'étois chez moi. Je ne vis jamais tant de bonté, tant de franchise ni tant d'honnetêté, que parmi ces gens-là, ■ bien dignes de représenter réellement dans le monde les personnages des princes qu'ils ⚫ représentent tous les jours sur le théâtre. Après donc avoir passé six bons mois dans celte cocagne, et avoir reçu de M. le prince de Conti, de Guilleragues, et de plusieurs ▪ personnes de cette cour, des présents considérables, je commençai à regarder du côté ⚫ des monts; mais, comme il me fâchoit fort de retourner en Piémont sans y amener en<core un page de musique, et que je me trouvois tout porté dans la province de France ⚫ qui produit les plus belles voix aussi bien que les plus beaux fruits, je résolus de faire encore une tentative; et, pour cet effet, comme la comédie avoit assez d'appas pour • s'accommoder à mon desir, je suivis encore Molière à Narbonne. » (Aventures de d'Assoucy, tome 1, page 309.) On regrette que 'Assoucy ne soit pas entré dans de plus longs détails sur Molière et sur sa troupe ; cependant ce passage est d'autant plus pré. cieux, qu'il renferme les seuls documents authentiques qui nous soient parvenus sur cette époque de la vie de Molière.

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