Le travail à perpétuité : de la galère au journalisme

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FeniXX réédition numérique - 312 pages
Maurice Rajsfus n’est pas un paresseux contrarié, il serait plutôt du genre stakhanoviste ludique. Seulement voilà, cet homme de caractère, qui peut se flatter de n’avoir jamais exploité que lui-même, a difficilement supporté la condition de salarié corvéable à merci. Il y a toujours eu une certaine incompatibilité d’humeur entre lui et ses employeurs. Le moins que l’on puisse dire, à la lecture du second volume de ses souvenirs (après Une enfance laïque et républicaine, Manya, 1991), c’est que ses patrons successifs ont eu à souffrir de son humour revendicatif. Il n’y a peut-être aucune leçon définitive à tirer de l’histoire, mais, depuis l’été 1942, Maurice Rajsfus a décidé qu’il ne serait jamais passif face à des événements, quelle que soit la gravité de ceux-ci. La guerre d’Algérie, mai 1968, le militantisme politique, les joies de la répression au temps des Marcellinades imprègnent ces pages tout autant que les portraits ou les anecdotes grinçantes sur une carrière de journaliste riche en péripéties drolatiques.

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