Poésies diverses, Volumes 3 à 4

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Page 112 - Quoi! pour toujours vous me fuyez, Tendresse, illusion, folie, Dons du ciel, qui me consoliez Des amertumes de la vie! On meurt deux fois, je le vois bien : Cesser d'aimer et d'être aimable, C'est une mort insupportable; Cesser de vivre, ce n'est rien.
Page 139 - AUTEUR solide, ingénieux , Qui du théâtre êtes le maître , Vous qui fîtes le Glorieux , II ne tiendrait qu'à vous de l'être : Je le serai , j'en suis tenté , Si mardi ma table s'honore D'un convive si souhaité; Mais je sentirai plus encore De plaisir que de vanité.
Page 129 - Sincère et tendre Pompadour (Car je peux vous donner d'avance Ce nom qui rime avec l'amour, Et qui sera bientôt le plus beau nom de France), Ce tokai dont votre excellence Dans Étiolles me régala N'at-il pas quelque ressemblance Avec le roi qui le donna?
Page 319 - Adieu, je vais dans ce pays D'où ne revint point feu mon père : Pour jamais, adieu mes amis, Qui ne me regretterez guère. Vous en rirez, mes ennemis, C'est le requiem ordinaire. Vous en tâterez quelque jour; Et lorsqu'au ténébreux rivages Vous irez trouver vos ouvrages, Vous ferez rire à votre tour.
Page 253 - Vos doux appas auront la gloire De finir l'amoureuse histoire De ce volage Richelieu ! Ne vous aimez pas trop, c'est moi qui vous en prie; C'est le plus sûr moyen de vous aimer toujours : II vaut mieux être amis tout le temps de sa vie, Que d'être amants pour quelques jours.
Page 111 - SI vous voulez que j'aime encore, Rendez-moi l'âge des amours; Au crépuscule de mes jours Rejoignez, s'il se peut, l'aurore. Des beaux lieux où le dieu du vin Avec l'Amour tient son empire, Le Temps, qui me prend par la main, M'avertit que je me retire. De son inflexible rigueur Tirons au moins quelque avantage. Qui n'a pas l'esprit de son âge De son âge a tout le malheur.
Page 270 - Vos yeux sont beaux, mais votre âme est plus belle. Vous êtes simple et naturelle, Et sans prétendre à rien, vous triomphez de tous. Si vous eussiez vécu du temps de Gabrielle, Je ne sais pas ce qu'on eût dit de vous, Mais l'on n'aurait point parlé d'elle.
Page 163 - ... mon zèle : Des oracles sacrés que Dieu daigna nous rendre, Son travail assidu perça l'obscurité ; II fit plus : il les crut avec simplicité, Et fut, par ses vertus, digne de les entendre.
Page 261 - Charmante Issé, vous nous faites entendre Dans ces beaux lieux les sons les plus flatteurs; Ils vont droit à nos cœurs : Leibnitz n'a point de monade plus tendre, Newton n'a point d'xx plus enchanteurs, A vos attraits on les eût...
Page 273 - Ainsi donc vous réunissez Tous les arts , tous les goûts , tous les talents de plaire : Pompadour, vous embellissez La cour, le Parnasse et Cythère. Charme de tous les cœurs , trésor d'un seul mortel , Qu'un sort si beau soit éternel...

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