Français et wallon: parallèle linguistiqueJ.H. Truchy, 1857 - 223 pages |
Autres éditions - Tout afficher
Expressions et termes fréquents
adjectifs adverbes allem angl aphérésé arienne awoei bein çais change chante classe composé conjonctions conjugue consonne contracté courber d'où demi-consonne démonstratif dérivé désidérative devint DHWR diphthongue dire estoz étymologiquement éviter l'hiatus explosives femelle féminin flexions fœumme forme organique forme secondaire fran française et wallonne franco-wallons fus's'e génitif germaniques grec habebam habere iessre Imparf individualisations indo-européenne interjections ital j'ai l'adjectif l'idée l'infinitif l'orthographe labiale langues romanes langues sœurs latin Lexiol Lexiologie mâle ment mots Namurois neutre nom substantif paire palatale participe passé personne du pluriel préfixe première conjugaison préposition prés pronom pronominale prononce proposition circonstancielle proposition complétive proposition principale racine remplace renforcé reproduit romanes sanskr schoûte seule sifflante signifie song'i Subj subjonctif substantif substitut syllabe syntaxe terminaison thongues tion tudesque verbe simple vieux franç vocal voyelle buccale voyelle nasale wall wallon n'a
Fréquemment cités
Page 52 - ... la place occupée par l'objet dont il s'agit. Ce dérivé par soustraction reçoit le nom d'article. L'article n'est donc qu'un demi-pronom, un pronom dépossédé de la moitié de sa valeur logique, une individualisation de son idée première, enfin. Le latin, le vrai latin, le latin des beaux siècles ne vit pas s'opérer en son organisme cet étrange dédoublement du pronom : il n'eut pas ce monstrueux parasite si familier aux Grecs. Mais toutes les formes du latin vieillissant et se gâtant,...
Page 175 - Une même pensée n'est pas exprimée de la même manière en des langues diverses, ni , dans la même langue , par des écrivains divers. La raison en est que chaque peuple a, comme chaque écrivain, sa forme intellectuelle , que le premier empreint dans sa langue , le second dans son style. Cette empreinte personnelle en fait le caractère, et le caractère du style révèle immédiatement celui de l'esprit.
Page 50 - C'est le pronom simple. Le geste visible de la main, de la tête et des yeux semble avoir dû être son accompagnement naturel, inséparable, surtout chez les premiers hommes. C'est de ces indications syllabiques de l'individu, conçu dans la notion générale de substance, que sont sortis les articles, les prépositions, les adverbes et les conjonctions. Par son union avec les syllabes pronominales...
Page 50 - J'entends par action un mouvement perçu par les sens et conçu dans sa cause par par l'esprit. Point de langage sans l'esprit métaphysique, et l'homme ne parle que parce qu'il voit quelque chose à travers le voile transparent des phénomènes.
Page 124 - STIcH, du verbe primitif STI (1), presses sur, s'individualisa d'abord en faire une empreinte, imprimer, laisser trace ou veSTlge (idée accessoire de l'effet visible) et en piquer, STImuler, par l'idée accessoire de la terminaison en pointe chez la chose pressant sur, appelée alors...
Page 8 - ... couples que nous possédons déjà s'ajoute encore la paire œû-e (sœur, seul). « Cette paire est une moyenne en< tre deux voyelles secondaires tenant le milieu entre o « et è. Le son mâle de cette paire est très commun dans la < langue française et sous le nom menteur d'e muet (l'Aca...
Page 151 - La préposition, qu'on nomme préfixe qunnd elle s'attache au verbe, n'est qu'un demi-pronom, car elle n'indique jamais que des positions dans l'espace, et, par suite, des directions de mouvement. Le pronom déterminatif A est celui qui a donné le plus de formes prépositionnelles. Le neutre même de ce pronom, AT ou AD, joue le rôle de préfixe et de préposition dans...
Page i - ... ou des états antérieurs traversés déjà par le même organisme». Pour Chavée (1857: I), les langues sont des entités vivantes qui traversent le cycle de la vie96: «Les langues sont des organismes vivants où s'incarne la pensée. Elles naissent, se développent et dépérissent d'après les lois physiologiques et pathologiques, dont le code, étudié dans ses causes, constitue la branche la plus élevée de l'histoire des races humaines».
Page 22 - En premier lieu, nousnom nierons celles qui semblent justifier le principe général de la corruption des langues, principe que M. Chavée a fort bien exposé en ces termes : « Chercher toujours le plus bref, le plus fort et le plus aisé i; » ce sont : la syncope ou contraction, avec ses variantes la synérèse et la synthèse; l'aphérèse, ou retranchement de lettres au commencement du mot; l'apocope, ou raccourcissement du mot à la fin. Viennent ensuite , et aussi nombreuses , les figures...
Page v - La phonographie étant ici inséparable de la phonologie, force me fut de poser des principes d'orthographe wallonne. Or, l'orthographe n'a pas seulement pour objet de peindre aux yeux le 'mot parlé, il faut encore qu'elle reproduise autant que possible les contours de la forme étymologique du vocable dégénéré. Tel fut, ce me semble, le double point de vue auquel se placèrent tous les maîtres de l'orthographe française aux xvie et xvne siècles.