Théâtre de V. Hugo ...

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Charpentier, 1844

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Fréquemment cités

Page 113 - Regarde. Plus de feux, plus de bruit. Tout se tait. La lune tout à l'heure à l'horizon montait Tandis que tu parlais, sa lumière qui tremble Et ta voix...
Page 91 - Ah ! le peuple! — Océan! — Onde sans cesse émue ! Où l'on ne jette rien sans que tout ne remue ! Vague qui broie un trône et qui berce un tombeau ! Miroir où rarement un roi se voit en beau...
Page 102 - Puisque son front n'est plus au niveau de ton glaive, Puisqu'il faut être grand pour mourir, je me lève. Dieu, qui donne le sceptre et qui te le donna, M'a fait duc de Segorbe et duc de Cardona, Marquis de Monroy, comte Albatera, vicomte De Gor, seigneur de lieux dont j'ignore le compte. Je suis Jean d'Aragon...
Page 310 - J'avais droit d'être par vous traité Comme une Majesté par une Majesté. Vous êtes roi, moi père, et l'âge vaut le trône. Nous avons tous les deux au front une couronne Où nul ne doit lever de regards insolents, Vous, de fleurs de lis d'or, et moi, de cheveux blancs.
Page 197 - ... l'effacer , Étourdir de grelots l'esprit qui veut penser , Traverser, chaque jour, comme un mauvais génie , Des fêtes , qui pour vous ne sont qu'une ironie , Démolir le bonheur des heureux , par ennui , N'avoir d'ambition qu'aux ruines -d'autrui , Et , contre tous , partout où le hasard vous pose , Porter toujours en soi , mêler à toute chose , Et garder , et cacher , sous un rire moqueur , Un fond de vieille haine extravasée au cœur! Oh ! je suis malheureux ! — Se levant du banc de...
Page 21 - Allez où vous voudrez, j'irai. Restez, partez, Je suis à vous. Pourquoi fais-je ainsi? je l'ignore. J'ai besoin de vous voir et de vous voir encore Et de vous voir toujours. Quand le bruit de vos...
Page 182 - Qui me livre à l'objet de mon aversion. Te dirai-je encor plus? va, songe à ta défense, Pour forcer mon devoir, pour m'imposer silence ; Et si tu sens pour moi ton cœur encore épris, Sors vainqueur d'un combat dont Chimène est le prix. Adieu. Ce mot lâché me fait rougir de honte.
Page 179 - Ma cité, mon pays, ma famille, Mon épouse, ma mère, et ma sœur, et ma fille, Mon bonheur, ma richesse, et mon culte, et ma loi, .Mon univers, c'est toi, toujours toi, rien que toi ! De tout autre côté ma pauvre âme est froissée. Oh! si je te perdais !... Non, c'est une pensée Que je ne pourrais pas supporter un moment ! Souris-moi donc un peu. Ton sourire est charmant ! Oui,' c'est toute ta mère ! Elle était aussi belle.
Page 8 - Les ultras de tout genre, classiques ou monarchiques , auront beau se prêter secours pour refaire l'ancien régime de toutes pièces, société et littérature, chaque progrès du pays, chaque développement des intelligences, chaque pas de la liberté fera crouler tout ce qu'ils auront échafaudé.
Page 64 - D'un souffle impétueux, d'un destin insensé. Je descends, je descends, et jamais ne m'arrête. Si parfois, haletant, j'ose tourner la tête, Une voix me dit : Marche! et l'abîme est profond, Et de flamme ou de sang je le vois rouge au fond! Cependant, à l'entour de ma course farouche, Tout se brise, tout meurt. Malheur à qui me touche! Oh! fuis! détourne-toi de mon chemin fatal. Hélas! sans le vouloir, je te ferais du mal.

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