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cour souveraine de Nancy. (1) Il y a dans le château une chapelle sous l'invocation de saint Gérard et de sainte Barbe, à la nomination des messieurs de Saintignon, chargée de deux messes par semaine. La paroisse du lieu, dont les habitans du château sont paroissiens, a pour Patron saint Etienne; collateur, le chapitre de la cathédrale de Metz, et décimateur pour les deux tiers des grosses et menues dimes, contre le curé pour l'autre tiers.

Le Pouillé du diocèse de Toul par le R. P. Benoit Picart, dit que Belle-Ville est prevôté de Dieulewart, parlement de Metz. L'auteur qui a continué la chronique de Verdun, dit que l'évêque Bérenger, qui est mort en 959 (2), donna Belle-Ville aux frères de Notre-Dame, c'est-à-dire aux chanoines de la cathédrale de Verdun,

Le château de Belle-Ville a été assiégée plus d'une fois par les Messins (3). En 1369, le duc de Lorraine et les Messins mirent le siége devant cette forteresse; le siége dura trois semaines, le château fut pris, pillé et démoli. On pendit devant le château vingt de ceux qui le défendaient, dont plusieurs étaient écuyers; on en conserva cinq pour les échanger contre le seigneur Olry, qui était entre les mains de Pierre de Bar. Les noms de ces gentilshommes sont: Geoffroy de Serrière, Perrein de Deuilly, le bâtard de Tilley, Henzelin de Fontoy et Vautrin Paillardel du Pont. Ceci arriva la veille de saint Laurent,

La paix fut faite l'année suivante 1370. On voit par le traité de paix un grand nombre de gentilshommes qui avaient eu part dans cette guerre, et on y parle en particulier des siéges des Gondrecourt (5), Belle-Ville et Pierre Fort, et du combat donné devant Ligni au mois d'avril 1368. Le duc de Lorraine n'y intervint pas, mais seulement le duc de Bar et les Messins.

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Le château de Belle-ville n'est nullement de défense; l'on s'étonne qu'un lieu comme celui-là, ait seulement pu être assiégé et soutenir un siége de 15 jours: il faut qu'alors les armées aient été bien faibles et la manière d'assiéger bien imparfaite, ou que le château ait été bien différent de ce qu'il est aujourd'hui. Il y avait dans la place plusieurs seigneurs. On remarque qu'on en emmena cinq écuyers à Metz pour otages, et qu'on en pendit vingt devant Belle-Ville. Voyez le Doyen de saint Thiébaut sous l'an 1369.

BELLEVILLE, près Ferdun.Belle-Ville est un village situé au bas de la côte saint Michel, près la ville de Verdun au nord, L'évêque Bertalame avait bâti en 711 sur le sommet de la montagne, nommée aujourd'hui de saint Michel, une chapelle sous l'invocation de ce saint archange, dans laquelle on devait célébrer la messe certains jours de l'année. Cette chapelle est aujourd'hui un simple hermitage, et son revenu est uni à l'église paroissiale de Belle-Ville, établie en 1712 au pied de ladite montagne.

Sous l'évêque de Verdun, Nicolas Bousmard intervint une sentence arbitrale par laquelle le duc de Lorraine adjugeait à l'évêque ou au chapitre de Verdun (1), tous droits de' souveraineté, propriété et justices féodales dans le village de Belle-Ville, excepté le fief de la Maison-Forte et ses dépendances, qui fut réservé au duc.

Cette terre avait été donnée long-temps auparavant, en 1082, à la cathédrale de Verdun, et elle dépend encore aujourd'hui du temporel du chapitre; mais pour le spirituel elle dépend de la paroisse de saint Médard de la même ville. Les habitans de Belle-Ville firent bâtir dans leur village une église qui fut dédiée en 1513 sous l'invocation de saint Sébastien. M. de la Maisonnière, chanoine de la Magdelaine de Verdun, y a légué une somme de trois le curé de saint Médard de Verdun n'y a mille livres pour l'ériger en paroisse; mais

(1) Histoire de Verdun, p. 470 et cxxj.

pas acquiesce, et l'érection n'ayant pas été Il y a sur le finage un hermitage avec sa faite avec les formalités ordinaires, elle chapelle, sous l'invocation de sainte Gén'est pas censée paroisse encore aujour-neviève. d'hui.

Ce lieu est aussi célèbre par sa forteLE BELLIARD oỪ BULLIA. Le resse anciennement considérable. Il a donné Belliard, vulgairement appelé Bullia, est le nom à un Doyenné de l'évêché de Toul ; un gros ruisseau qui tire sa source de plu- Archidiaconé de Ligni. Ce doyenné a ensieurs montagnes à portée de la Vologne viron cinq lieues de longueur du midi au et du lac de Gérardmer, entr'autres de la nord, et quatre de largeur. Dans cette Large-Pierre. Il arrose un grand vallon étendue il y a quatorze cures, trois anné des Vosges, passe près de saint Joseph, xes, un prieuré, une chapelle, un hermi= église paroissiale du Toly, qu'il traverse, tage et un oratoire de Malthe. et vient se joindre à la Moselle une lieue au-dessus de Remiremont.

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La terre de Belrain, anciennement Beaurain (1), a appartenu à la maison de BELMONT. Il y a plusieurs villages ce nom, aujourd'hui éteinte. En 1277 où hameaux en Lorraine du nom de Bel-Guillaume de Belrain, écuyer, reconnaît mont, comme 1° (1) Belmont, village de tenir de Thiebaut, comte de Bar, tout ce Darney: 2o Belmont, village de Bruyères, qu'il a à Beaurain, à Rosne et à Nicey, chef-lien du ban du même nom, sur le et devoir garde au château de Bar pendant ban duquel on voit cinq moulins, six demi-an et demi-jour. En 1335. Geofroi scieries et un martinet à battre le fer: 3° de Belrain, fils de Savary de Belrain, reBelmont, village de Châtenoy. 4° Bet-prit ladite seigneurie d'Edouard, comte de mont, hameau près d'Arches, du ban dé Wagny. 1 Je ne décide pas duquel de ces quatre lieux la maison de Belmont tirait son nom.prendre du même comte la maison de feu Elle portait d'or à deux faces d'azur.

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La maison de Bémont, ancienne che valerie, portait de gueule à la croix d'árgent, cantonnée de quatre billettes de même, et tirait son nom apparemment de Bémont, village de Châtenoy.

Belmont et Bémont, étaient apparemment deux maisons différentes.

Bar. Il dit dans son àveu que feu son père avait acquis la terré de Belrain de Vauthier de Bauzée; il reconnaît en outre re

Guillaume de Belrain, écuyer, proche le château de Belrain. Geofroi de Belrain, chevalier, donna en 1417 son dénombrement pour la même terre au cardinal Louis de Bar.

Savary de Belrain, fils de Geofroi de Belrain, engagea en 1577, á Raulin de Bar, clerc et receveur du duché de Bar BELRAIN, en Barrois. — Belrain, ce qu'il avait à Ville-devant-Belrain penBellus-Ramus, village du Barrois, Dio- dant trois ans, pour une rente de douze cèse de Toul; l'église a pour patronne la francs par an. En 1597, M. Joachim de Nativité de Notre-Dame; collateur, l'abbé Dinteville, lieutenant au gouvernement de de saint Léon de Toul; la dime est parta-Champagne et Brie, fit ses reprises en gée entre plusieurs décimateurs, que l'on qualité d'héritier universel de dame Gapeut voir dans le Pouillé de Toul. Sei-brielle de Stainville, sa mère, gouvernante gneur temporel, madame Léchicaut ; juri- des personnes et état de mesdames les prindiction du juge-garde de la même dame; cesses, de Lorraine, des terres de Sommeoffice, recette et baillage de Bar, présidial lonne, Monplone, Belrain et Ville. L'acte de Chalons, parlement de Paris. Il y a est du 2 décembre. environ quatre vingts habitans dans Belrain, et un château à madame Léchicaut. P: ccccliv.

(1) Ibidem,

BELVUTE (LE RU DE). Le ru de Belvute a sa source à sainte Barbe, village

(1) Archives de Lorr. Laye. cot. Bar,

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de la paroisse de Nossoncourt, bailliage dissipa l'autre, et fit prisonniers cent gende Lunéville, à une lieue de Raon-l'Etape.' gilshommes qui étaient dans les maisons Il passe à Nossonçourt, Domières, Xaffe-voisines; pendant ce temps, les autres se villers, et tombe dans la montagne au- retirèrent dans la maison où legeait le dessus de Magnières.

marquis de Sablé, leur commandant. BENAMENIL OU BERNARD-MENIL. Dayau les y assiégea et les somma de se renBenamenil, ou Bernard-Menil ou Be dre; sur leur refus, il fit mettre le feu aux nard-Menil, village à trois lieues de Lu- deux maisons voisines; ils furent donc néville, sur la route de Blâmont; patron, obligés de sortir, et l'épée à la main se jetsaint Jean-Baptiste; collateur, l'abbé de tèrent dans l'église. Dayau fit mettre pied Lunéville, à l'alternative avec l'abbé de à terre à sa cavalerie, et voulant sauter par Senones, depuis l'union de la cure de Bé-dessus le mur du cimetière, il fut tué, et naménil avec Fruménil, village dépendant son régiment se retira. de l'abbaye de Senones, annexe de Magné- Sur ces entrefaites, le comte de Mercy ville; ladite union faite par M. Thiard de arriva avec ses gens, rallia ceux de Dayau, Bissy, évêque de Toul en 1696. Le curé qui recommencèrent l'attaque; en même de Bénaménil a desservi Frumenil jus- temps du Puy arriva aussi, et comme on qu'en 1730, puis a résigné sa cure à un se disposait à venir à la sappe du clocher, de ses confrères qui la dessert aujourd'hui. les gentilshommes de l'arrière-garde capiFrumenil a un vicaire particulier, stipen-tulèrent et se rendirent prisonniers de dié par l'abbé de Senones, comme curé guerre. Le marquis de Sablé fut pris avec primitif de Magnéville. Décimateur à Bé les autres. Il y eut sept cens prisonniers, naménil, l'abbé de Lunéville, qui vient d'y bâtir une nouvelle église à ses frais. Bénaménil fut donné à l'abbaye de saint Remi de Lunéville en 1024. Histoire de Lorraine, tome 1, page 412.

y compris les valets. L'on y prit quatre cens chevaux et treize mulets, et du butin pour la valeur d'environ quarante mille livres.

BENOIT EN VOIVRE (ST.). - St. Ce lieu est célèbre dans notre histoire Benoit en Voivre, ou sous Hatton-Chatel, par la défaite de l'arrière-ban de la no-là une lieue de Thi̟aucourt, abbaye de blesse d'Anjou (1). Le duc Charles IV, informé de leur arrivée en Lorraine, détacha quatre régimens de cavalerie avec cent dragons de ses troupes, sous la conduite du colonel du Puy, de Mercy, et du Rhingraf de la Roche, pour enlever cette noblesse sur la route. Elle était déjà arrivée à Bénaménil, village situé entre Lunéville et Blâmont; le détachement Lorrain espérait les surprendre pendant la nuit; mais les détours qu'ils avaient été Cette abbaye est située sur les limites de obligés de prendre furent cause qu'ils n'ar-l'évêché de Verdun (2). On tient qu'elle a rivèrent qu'à neuf heures du matin.

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l'ordre de câteaux, diocèse de Metz. Le village situé dans la basse-cour de l'abbaye est composé de quinze ou seize habitans; office de Thiaucourt, recette de St. Mihiel, bailliage de Thiaucourt, cour souveraine de Nancy. L'abbé de saint Benoit est seigneur, haut, moyen et bas justicier du village composé de fermiers; l'abbaye en reçoit seule toute la dime, et la cure en est administrée par un religieux.

été fondée en 1129 par Aderard ou Airard, fils du comte Hugues de Rinel. Elle fut d'abord de l'ordre de saint Benoit. La forêt dans laquelle elle est fondée se nommait anciennement Richémenil ou Richar

1) Histoire de Lorraine, t. 2. p. 110.

Histoire de Lorraine, t. 2, p. 315.

ménil(1). Etienne de Bar, évêque de Metz, ¡ sur-Meuse, pour la consécration du sang lui fit de grands biens. Ce prélat gouverna¦ à la sainte messe. Ad consecrandum sanl'église de Metz depuis l'an 1120 jusques guinem Domini. 1163. Il accorda en 1138, à Albert, premier abbé de saint Benoit, la confirmation des fonds que ce monastère possédait alors, et en particulier de ceux qu'il avait reçu de la comtesse, épouse d'Airard, avec le consentement de ce seigneur, de Rodulphe et de Faucon, de Bar-le-Duc.

L'Abbaye de saint Benoit était située dans un endroit mal sain et marécageux, dans les bois et environnée d'étangs. Le défunt abbé M. de la Ruelle, ayant amassé par son économie de grosses sommes pour la bàtir, M. Golné, abbé moderne, son successeur, l'a transférée dans un endroit plus sain et plus commode, et l'a rebâtie tout à neuf.

Gobert, prince et gardien de tout ce qui appartient à Apremont, confirma aux religieux de saint Benoit-en-Voivre BENOITE-VAUX, Abbaye de Citeaux, tout ce qu'ils avaient acquêté depuis l'an et BENOITE-VAUX, Prieuré dépendant de 1129 (1) jusqu'en 1158, et l'évêque l'Etanche, ordre de prémontrés. — Be Etienne de Bar permit à l'abbé Albert [noite-Vaux, Benedicla-Vallis, abbaye d'acquêter dans son diocèse tout ce qui de l'ordre de câteaux, fut fondée an XIII conviendrait à son monastère, et défendit siècle par les seigneurs de Rinel, pour d'en tirer par force ceux qui s'y seraient rendus pour se consacrer à Dien, le titre est de l'an 1134. Alberon, évêque de Verdun, fit aussi quelques biens à cette abbaye en 1143.

des religieuses. Quelques-uns prétendent qu'elle est plus ancienne, et que saint Bernard ayant guéri un boiteux en cet endroit, on y bâtit en mémoire de ce miracle, un monastère de filles, qui n'a jamais été fort grand ni fort considérable, et qui est aujourd'hui en assez mauvais état, faute de revenus; il est situé à Rinel ou au voisinage, et du diocèse de Toul.

Saint Bernard étant venu à Metz en 1157 (1) pour appaiser une guerre qui était allumée entre les Messins et Renaud, comte de Bar, ce saint guérit un jeune garçon nommé Jean, qui était perclus depuis les On connaît un autre monastère de Be reins jusqu'en bas; et dès-lors il y avait noite-Vaux au diocèse de Verdun, dé→ des religieux bénédictins à saint Benoit-pendant de l'abbaye de l'Etanche, ordre en-Voivre, depuis environ vingt-quatre de prémontrés ; c'est un pélerinage fameux, ans (1); mais depuis l'an 1153 on y reçut l'observance et l'institut de Citeaux.

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dont les religieux ne forment qu'une communauté avec celle de l'Etanche, proche saint Mihiel. Nous en avons parlé sous l'article de l'Etanche, on peut consulter aussi la nouvelle histoire de Verdun, titre xj page cj, où l'on parle assez au long de ce prieuré de Benoite Vaux, dependant de l'abbaye de l'Etanche, proche S.-Mihiel. BERAIN OU BEAU-RAIN. Berus, autrement Beau-rain ou Berain, comme il est nommé dans les mémoires de M. Alix, autrefois ville et prevôté, d'où dependaient Remeringue, Breyborn, Barberler, Hollingen, Bellinghem, Ecclesinghen, Leydingen, Vaillingen, Humingen, Gerslingen, Forbeller, Brestein, Betderstroff, Villingen, Vistorf, Oberdorff, Roderdorf, Velfinghen, Lestingen, Oderhoven,

ville depuis l'an 1705, avec les villages
qui répondaient auparavant à Bérus. Ce
lieu est situé sur une montagne à une lieue
de Sarlouis et à deux de Bouzonville.
est du diocèse de Metz, et est desservi par
les religieux prémontrés de Vargatz. I y
a des restes d'un beau et ancien château
occupé par un fermier.

Etdlingen, Morlen, Bullingen, Ticter raucourt, Jean de Wisse, Jacob d'Eisch, cheim ; dans sa dépendance était aussi et Balthazar de Hedesel furent cautions. l'abbaye et le bourg de Bouzonville. L'ancienne maison de Bérus on Bérain Aujourd'hui Bérus est réuni à Bouzon-portait d'azur, deux, trois lions d'argent, couronnés ; armés et lampassés d'or. Dès l'an 1199, Gérard de Belrain signa au traité de paix entre Thébaut, comte de Luxembourg et Philippe, comte de Namur. BERN-CASTEL. Bern-Castel, Taberna-Mosellanica (1), autrefois Saurio ou Brunen, ville du cercle électoral du Rhin en Allemagne. Elle est située dans le diocèse de Trèves sur la Moselle, au pied de trois montagnes, entre la ville de Trèves et la forteresse de Mont-Royal. Bern-Castel a été une ville impériale; elle dépend aujourd'hui de l'électeur de Trèves, et est capitale d'un des vingt-cinq bailliages qui composent ses états.

Dans le territoire de Bérus, à une demie lieue de là, est situé l'hermitage dédié à saint Aurant ou Auran, qui vint, dit-on, d'Ecosse en ces pays-ci, pour y vivre inconnu et en solitude. Son hermitage est fort fréquenté par les peuples des environs. En 1248 (1), le duc Mathieu II donna Bérus et Dalhem à la duchesse Catherine, sa femme, en échange de Guemondes ou Sarguemines, qui était du propre héritage de cette princesse, pour en jouir paisible blement après le décès dudit duc.

En 1198 ou 1199, Folmar, comte de Castel ou de Bliscastel, et Jean Ier (2), du nom, archevêque de Trèves, firent ensemble une convention que nul d'entr'eux, ní par eux-mêmes ni par leurs officiers ou En 1432 le 5 octobre, Antome, comte servans, në bâtirait une forteresse sur les de Vaudémont, maria sa fille aînée Marmontagnes de Barus-Castel ni aux enviguerite à Antoine, sire de Croy et de rons, dans l'avocatie dudit comte ou de Renti, et lui donna en mariage la somme son frère, et pour rendre leur engagement de dix mille vieux florins d'or du Rhin, plus solide et plus inviolable, ils s'engapour une fois, et ledit seigneur de Croy gèrent réciproquement, savoir : l'arche lui donna pour douaire, au cas qu'elle lui į survécut, une rente de mille francs par an, avec le château de Beaurain, ou sa maison séante en la ville de Chiévre.

En 1543, le duc Antoine acquit Châtel-sur-Moselle et Bainville-aux-Miroirs, de Valentin, comté d'Isembourg, en lui cédant en échange Vaudrevange et Belrain, ou Bérus dans la Lorraine Allemande. Ces deux lieux sont rentrés dans le domaine du duc de Lorraine.

En 1463, Jean, comte de Nassau-Sar-¡ bruche, consent que le duc de Lorraine reprenne possession du château et ville de Bérus, engagés audit duc pour sûreté de la prévôté de Commercy, en lui payant encore six cens florins, dont Jacob d'Ha

Histoire de Lorraine, t. 2, p. cccclxiij.

vêque de Trèves s'il contrevient à ces conventions, de donner en fief audit comte tous les fiefs qui se trouveront dans l'étendue de ses terre, autour de Bern-Castel; et ledit comte réciproquement s'engage de remettre en la libre puissance et disposition dudit archevêque et de son église, tous les fiefs qu'il tient d'eux. Enfin, l'archevêque de Trèves promet de soumettre aux censures ecclésiastiques les mêmes montagnes de Bern-Castel, au cas qu'on y érige quelque forteresse.

Mais en 1218, le 1er avril, les mêmes seigneurs renoncèrent réciproquement à ces engagemens à l'égard de Bern-Castel.

En 1037, Adalbert, fondateur de Bou(1) Fretur, commente, in ausorii Mosellam. (2) De honthem hist.. Trevir, t. 1. p.

622.

621 et

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