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là que la seigneurie de Blâmont entra dans mort arrivée en 1561, Thiébaut sire de la maison de Salm, par le mariage de la Blâmont fut nommé Lieutenant général du fille unique et héritière des anciens sei-même évêché, et Général des troupes de gneurs de Blâmont et de Turkestein, avec l'évêque et fit son serment entre les mains Herman de Salm, lequel étant décédé sans du doyen, le 5 juin 1361; il prit occasion enfans, Blamont revint à Henri comte de de cet emploi pour faire fortifier sa ville de Salm son frère, qui épousa Judith ou Joate Blâmont et celle de Deneuvre, fiefs de l'éde Lorraine. En lui furent réunis les comtés vêché de Metz, de Blamont et de Salm.

On peut voir la généalogie des comtes de Blâmont et celles des comtes de Salm, que nous avons données dans l'histoire de Lorraine. Ferri comte de Blâmont, fils de Henri II comte de Salm, mort vers l'an 1255, fut obligé par le mauvais état de ses affaires, d'inféoder la terre de Blâmont à Jacques de Lorraine évêque de Metz, moyennant une certaine somme que ce prélat lui donna, comme nous l'avons déjà remarqué.

Comme il avait fait de grandes avances de ses propres deniers pour soutenir les intérêts de l'évêché, il en demanda le payement à Jean de Vienne nommé évêque de Metz par le pape Urbain V. Il était du à Thiébaut de Blâmont, douze mille trois cent soixante-trois florins, mais comme il avait fait recette de deux mille trois cent soixante-trois florins, on ne lui tint compte que de dix mille florins, et encore ne furent ils payés que par partie : cette dette occasionna bien des hostilités de la part Au mois d'avril 1269 (1), le duc Ferri des comtes de Blâmont contre les évêques obligea par un traité, Henri sire de Blade Metz. mont à dédommager l'abbaye de Senones, En 1562, après la fête de saint Luc, dont il avait pillé les biens situés à Seno- la paix fut faite par l'entremise du duc nes, Buriville, Hablainville et Pétonville. Archives de Lorraine.

Henri sire sire de Blâmont et de Deneuvre, fonda avec Cunegonde sa femme, la collégiale de Deneuvre en 1301, sous l'invocation de saint George; cette collé giale devait être desservie par sept prêtres, ou même plus si les biens s'en augmentaient, à charge d'y dire tous les jours deux dont l'une devait être chantée à Notes. Les chanoines devaient suivre les règles des autres collégiales, et entr'autres celles de la collégiale de Ligny, qni passait apparemment pour la mieux réglée

messes,

Jean, entre Robert duc de Bar et Thiébaut de Blâmont. Le même Thiébaut comte de Blâmont fut établi en 1366 le 6 décembre, par le duc Jean Ier, lieutenant de son duché avec promesse de lui rembourser tous les frais qu'il pourrait faire à l'occasion de cet emploi.

En 1591 (1), Valeran de Luxembourg comte de Ligny et de Saint-Pol, étant en guerre contre la ville de Metz, engagea Henri comte de Blàmont d'entrer dans sa querelle, et celui-ci promit de défier dans quinze jours la ville de Metz et de lui faire le plus de dommage qu'il pourrait cette En 1310, 1515 et 1514, il y avait guerre ne fut point heureuse pour le comte guerre entre le sire de Blâmont, Henri son de Blâmont, il fut battu par ceux de Metz fils et le duc Ferri, contre Renaud évêque près le village de Cirey. La paix fut enfin de Metz; l'accommodement se fit en juil-conclue par la médiation de l'évêque de Metz, dont Henri était feudataire, e, et par celle du duc de Lorraine et des arbitres nommés de part et d'autre.

let 1314.

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L'évêque de Metz Ademare, de Montil affectionnait Henri comte de Blâmont son feudataire, et lui avait donné le gouvernement du temporel de son évêché, après sa

(1) 1269.

En 1406, le duc Charles II et Henri sire de Blâmont, s'obligent réciproque

(1) Hist. de Lorr. t. 2. p. 94.

ment à s'entre-secourir l'un l'autre, contref neuvre, où ils firent prêter serment aux leurs ennemis, avec qui ils étaient en juges de ne recevoir aucun seigneur qu'il guerre. Mais en 1442, Conrade Bayer évê-n'eut fait préalablement serment au duc de que de Metz, piqué contre Ferri comte de Lorraine. Blamont, lui óta la vouerie de Vic, et re- Olri de Blamont évêque de Toul, defusa de lui payer trois cents florins d'or venu seul héritier de Blâmont, de Deneuqu'il percevait annuellement sur les salines vre et de leurs dépendances, par la mort de l'évêché de Metz. Ces difficultés firent de ses frères et sœurs, fit cession de tout naître une guerre entre Conrade Bayer et ce qu'il y avait en 1499, au duc René II, Henri comte de Blâmont. Après diverses et René en reçut l'investiture de Henri de hostilités de part et d'autre, la reine Isa-Lorraine son oncle évêque de Metz. Le belle duchesse de Lorraine, pendant l'ab-même Olri de Blâmont en 1503, fit donasence du roi René Ier son mari, qui était tion de Deneuvre et de ses dépendances au allé au royaume de Naples, les mit d'ac-même duc René II; la même année, René cord. Elle condamna l'évêque de Metz à en prit possession par Erard d'Haraucourt. payer au comte les trois cents florins d'or, et à lui rendre la vouerie de Vic, et obligea

Ferri comte de Blàmont à restituer à l'évêque de Metz, les places dout il s'était emparé pendant la guerre.

comté de Blamont, faites au duc René II, Depuis les cessions de Deneuvre et du avec l'agrément de Henri évêque de Metz, oncle de René, ce prince en fit hommage à l'évêque Henri: et le duc Antoine fils et successeur de René II, rendit le même de-, voir à Jean son frère évêque de Metz; mais depuis ce temps, le duc de Lorraine ne fit plus ses reprises pour ce, comté, à l'évêque de Met, mais à l'empereur

Il est déjà parlé du comté de Blamont, comme appartenant nuement au duc de l'an 1544, sous le duc Antoine. Lorraine, dans le traité de Nuremberg de

Le 16 mai 1455, le duc Jean dégagca une rente de quatre cent cinquante fforins sur les salines de Dieuze, Ham, Gelacourt, Flin, d'Illonville ou Glonville, Ezerailles et Bademénil, engagées par René Ier en 1432, le 24 novembre à Thiébaut de Blamont et Marguerite de Lorraine sa femme, pour la somme de cinq mille cinq cents florins qu'il lui avaient prêtés. Le 22 décembre 1472, le duc Nicolas En 1546, procès s'étant meu entre les of manda à Lunéville, Ferri et Olri de Blâ- ficiers de l'évêque de Metz et ceux de mont frères, pour y renouveler le serment Christine de Dannemarck, douairière de que leur père Thiébaut et leur mère Mar-Lorraine, dame de Blâmont, au sujet du guerite de Lorraine, avaient fait en 1422 le 26 septembre, de reconnaître pour souverains les ducs de Lorraine, de recevoir leurs ordres dans l'étendue de leur seigneurie, de les servir de leurs personnes et de leurs forteresses, cela en présence de Henri de Ville évêque de Toul, et Thierri d'Ogéviller abbé de Moyenmoutier.

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ressort prétendu par le procureur général de l'évêque de Metz à Vic, pour la Haye Barre, située entre Igny terre de Blamont et Avroncourt, seignenrie de Réchicourt; Nicolas de Lorraine, administrateur perpétuel des évêchés de Metz et de Verdun, s'étant fait informer du droit des parties. contestantes, reconnut que la ville de Blamont n'était ressortissable à son évêché

Ferri et Olry renouvelèrent le serment de leur père et de Marguerite de Lorraine ni au siége de Vic, mais était libre et franleur mère, et à l'instant Robert Morel, conseiller du duc, et Jean de Besange lieutenant général du bailliage de Nancy, passèrent comme commissaires du duc, dans les seigneuries de Blâmont et de De

che envers les évêques de Metz, de tous ressorts, juridictions, redevances et suje tion, et n'était que fief libre de l'évêché de Metz et n'était obligée qu'à ne dresser armes contre lesdits évêques, ez lieux de

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Blámont et dépendances. Ainsi conclu et Feuquière en 1638, brùla le château qui n'a pas été rétabli.

décidé le 10 septembre 1546.

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En 1561 le 25 février, intervint un Le capitaine Klopstein était fils d'un accord entre le duc Charles III et François autre Mathias Klopstein, issu de famille de Beaucaire evêque de Metz, par lequel noble d'Allemagne qui fleurissait au XVI il fut arrêté par la médiation de Charles siècle dans les confins de Hesse et de Thucardinal de Lorraine, que les villes d'Albe, ringe; il abandonna sa patrie et ses biens Sarrebourg, Blâmont, Deneuvre, Conflans pour s'attacher au service du grand duc ́ et Condé, demeureraient nuement au duc de Charles III, et le suivit en Lorraine en Lorraine, et que Hombourg, St.-Avold,qualité de capitaine de cavalerie; il s'y Baccarat et Remberviller, seraient à l'évê- établit et eut pour héritiers de son nom et que de Metz. Ensuite de cet abandonne- de son zèle, Alexandre et Mathias Klopsment le duc Charles III en 1567, reçut de l'empereur Maximilien II (1), l'investiture du comté de Blâmont, par son envoyé le comte Jean de Salm, maréchal de Lorraine. En 1596, le comté de Blâmont fut engagé au sieur Guy de Brunn.

tein.

Alexandre suivit le parti des armes ainsi que ses aïeux, et reçut pour récompense de ses services, la prévôté et capitainerie de Marsal à perpétuité.

Mathias son frère, se distingua sous le La ville de Blamont avait été donnée règne de Charles IV, dont il mérita la pour douaire à la duchesse Christine de confiance dans les emplois honorables qui Dannemarck, mère du duc Charles III, au lui furent confiés, et surtout dans celui de temps de son mariage avec le prince Fran-gouverneur de Blâmont, où il versa son çois fils du duc Antoine. Cette princesse sang pour la gloire de la patrie et l'intérêt s'y retira après la mort du duc son époux de son prince. en 1545, elle s'y retira de nouveau après que le roi Henri III eut emmené à Paris en 1552, le jeune duc Charles III fils de cette princesse ; elle y fit quelques bâtimens au château.

Son neveu François Klopstein, fils d'Alexandre, successeur du zèle et de la fidélité de ses ancêtres, essuya un sort moins tragique mais plus pénible dans sa durée. Chargé qu'il était des intérêts du duc, en Blâmont fut attaqué au commencement sa qualité de capitaine, prévôt, commande septembre 1587, par l'armée des Reïtus dant la bourgeoisie dans Marsal, il sut protestans d'Allemagne, qui étaient sous par sa vigilance, conserver au grand rela conduite du duc de Bouillon. Un jeune gret du gouverneur Français, le dépôt sagentilhomme Lorrain nommé Mathias cré des titres et papiers de la couronne, Klopstein, qui s'y était jeté avec deux qu'il avait en main, et les faire passer avec compagnies, se défendit si bien, qu'après d'autres secours nécessaires à l'armée de leur avoir tué deux cents hommes, il les Charles IV, son légitime souverain. Il obligea de se retirer; mais avant leur retraite soutint même au péril de sa vie, les droits ils brûlèrent Blâmont en tout ou en partie. En du duc dans cette place; sa maison brûlée, 1636, Klopstein gouverneur de Blâmont, ses terres ravagées, ses biens saisis, sa mit le feu à la ville à l'approche du général vie en danger pendant un long-temps, fuBernard duc de Saxe Veimar, et se retirarent les fruits de la persécution des ennemis dans le château; il s'y défendit avec tant de l'état, et les effets tristes, mais glorieux de vigueur, que les assiégeans irrités de sa de son zèle. résistance, le firent pendre devant la porte du château après avoir passé la garnison au fil de l'épée. Depuis ce temps, M. de

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(1) Hist. de Lorr. t. 2, p. 1360.

Enfin, cette famille s'est toujours distinguée par son attachement inviolable aux intérêts des ducs, ce qui lui a mérité les louanges du peuple et la confiance du Souverain.

Il y avait dans Blàmont une collégiale | par la bulle du pape Lucius III, de l'an fondée en 1582 par Henri IV du nom 1181, qui confirme les biens donnés à comte de Blâmont, et son épouse Val-sainte Marie-aux-Bois, que partie de Blanburgé de Fénétrange, pour six chanoines zey fut donnée à cette abbaye par le duc et un prévôt, ayant chacun 25 florins d'or de revenu; mais dans la suite les comtes de Blâmont retirèrent le revenu des cinq prébendes, et n'en laissèrent qu'une, dont le revenu fut partagé en six. Leur chapitre est uni à la paroisse, dont l'église est placée dans le faubourg de Giromeille. Cette collégiale fut brûlée dans l'incendie qui arriva à Blâmont en 1636. Elle fut rebâtie en 1666, et la cure lui fut unie le 10 mai 1707; et en 1710 cette collégiale fut unie à celle de Deneuvre. Les capucins y furent établis en 1627 par Marguerite de Gonzague, du chesse de Lorraine, et les religieuses de la congrégation y entrèrent en 1629.

Blâmont se rétablit assez bien par le grand passage de Nancy et de Lunéville à Strasbourg. La ville est ouverte de tous côtés, il y a un baillage, le château est absolument abandonné.

BLANZEY. Blanzey ou Blanzée prieuré de l'ordre de Prémontré, dédié à sainte Agathe, patrone de l'église ; est une haute justice dépendante de l'abbaye de sainte Marie de Pont-à-Mousson, communauté de Bouxières-aux-Chênes, à deux lieues de Nancy, diocèse de Toul.

Matthieu : Partem allodii de Blanzei, quam dedit vobis Matthæus dux Lotharingiæ, du consentement de Berthe son épouse, de Simon, Ferri et Matthieu ses fils, de Robert son frère, et de Thiéri de Sassures voué de ce lieu (1). La bulle ajoute que l'autre partie avait été donnéè à sainte Marie par Hugues, abbé de saint Evre de Toul, du consentement de son chapitre, sous la redevance d'un sens de six sols Toulois, payable le jour des saints Innocens; en outre que l'église du même lieu avait été cédée par l'abbesse et le chapitre de Bouxières, sous la redevance de six résaux de seigle, et trois de froment. Cette bulle est rapportée toute entière à la fin du deuxième tome des annales de Prémontré. Blanzey est du bailliage et parlement de Nancy.

On connaît un autre Blanzey, village du diocèse de Verdun, situé dans une plaine, avec une tour fortifiée de fossés, à deux lieues de Verdun et d'Etain, juridiction de Verdun, parlement de Metz. Ce lieu est un hameau dépendant de la paroisse de Vatronville. Blanzey avait autrefois des seigneurs particuliers. Dans l'histoire des Le père Benoit Picard, capucin, dans évêques de Verdun il est fait mention d'un son pouillé de Toul, tome 1, page 158, seigneur de Blanzey, qui servit en 1431 dit que ce lieu était autrefois le chinier des Louis de Haraucourt, évêque de Verdun, chiens de chasse des ducs de Lorraine, et dans la guerre qu'il fit cette année à son que Berthe, duchesse de Lorraine, veuve chapitre (2). Dans un titre de l'an 1269, de Mathieu Ier, le donna avec toutes les il est dit que Garnier de Blanzey reconnaît terres qui en dépendaient à l'abbaye de qu'il tient de Thiebaut, comte de Bar sainte Marie, sur la fin du douzième siè- trente livres de terre à forts sur tout ce cle (1). M. l'abbé Hugo, évêque de Ptolé qu'il a à Blanzey, et sur ce qui lui viendra maïde, dans ses annales de l'ordre de Pré-d'Alison sa sœur. Ferri, abbé de saint montré, dit au contraire que Blanzey fut Benoit en Voivre signa cet acte. donné à l'abbaye de sainte Marie par Ferri BLÉNOD, dépend du temporel de l'éII, duc de Lorrine, en 1280, pour l'in-véque de Toul. Et TUMEJUS, château. demniser des torts qu'il avait faits à cette Blénod, bourg situé environ à cinq lieues maison; mais il paraît plus vraisemblable de la ville de Toul, vers le midi, ayant (2) Ibidem. pag. 137. Preuves. (1) Archives de Lorr. Layette la Chaussée.

(1) Annal. Præmonstrat. t. II.

P.

204.

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Il a pour annêxe Buligny, où se voit la chapelle castrale fondée en 1455 par Ferri, comte de Ligniville et la comtesse de Graux sa femme.

Dans la dépendance de Buligny est le château de Tumejus, qui appartenait à la maison de Ligniville.

Vaucouleurs et la Meuse au couchant, et hazards était natif de Blénod et y a choisi Buligny à l'orient (1); Blénod est chef-sa sépulture (1). L'église de Blénod a pour lieu d'une châtellenie dépendante du tem- patron saint Médard, et pour collateur porel de l'Evêque de Toul. On y voit les l'abbé de sain: Mansuy. Il y a dans l'église ruines d'un camp Romain, dont l'on a quatre chapelles fondées; et dans le bourg tiré un grand nombre de Médailles. M. du un hôpital, fondé par le même Hugues DesSaussay, évêque de Toul, dit qu'on y dé-hazards dont on a parlé (2). couvrit de son temps une statue d'Apollon, avec des colonnes et des restes d'un temple. C'est apparemment de ce temple que Blénod a tiré son nom, car Apollon ou le soleil était appellé Bélénus. Ainsi Blénod ou Belenodium sacrum, pourra dire, temple de Belenus ou d'Apollon. Son annexe, Buligny, Beleniacum, confirme cette con- Ce nom de Tumejns en lorrain patois, jecture. Il est certain que Belenus était signifie versé jusqu'à terre. On dit, quand adoré dans les Gaules, et qu'il signifiait chevau tume Thomas, Thomas tume-tʼil? Apollon (2). c'est-à-dire, quand le cheval versa ThoOn tient que Blénod fut donné à l'église mas, Thomas versa-t'il. Le premier des de Toul par le roi Dagobert II. Ce lieu a seigneurs de Ligniville qui ait pris le titre été autrefois plus considérable qu'il ne de seigneur de Tumejus, est Ferri de Lil'est aujourd'hui (3). Ce fut l'évêque Theut-gniville II du nom, seigneur de Tantonfride qui vivait en 651, qui obtint du roi Dagobert II, Blénod, Bladenau, et plusieurs terres qui en dépendaient, et qui montrent que ce lieu était anciennement très-puissant (4).

Henri de Ville, évêque de Toul, qui a gouverné cette église depuis 1400 jusqu'en 1456, répara le château de Blénod qui tombait en ruine, il le fortifia et le rendit comme imprenable.

ville et de Tumejus, qui épousa Isabelle de Blâmont, fille de Jacques et d'Odette de Thuilières, qui vivait en 1473.

Il eut d'Isabelle sa femme entr'autres enfans, Jean IV du nom, seigneur de Tantonville, capitaine d'Arches en 1528. Il épousa Jeanne d'Oiselet, et en eut, 1° Ferri de Ligniville, et 2° Jacques de Ligniville, qui a fait la branche des seigneurs de Tumejus. Jacques, le 27 avril 1553, Antoine de Neuf-Châtel, aussi évêque fut fait maître de l'artillerie de Lorraine de Toul, et décédé en 1495 (5), répara après la mort de Jean de Ludres. Il fut fait de même le château de Blénod. Hugues bailli de Vôge en 1363. Il épousa en 1534 Deshazards, mort en 1517 bâtit en 1509 Sigismonde Hausmunster, dont il eut à Blénod, la belle église qu'on y voit au- Christophe de Ligniville - Tumejus, conjourd'hui, construite sur le modèle de l'é-seiller-d'état et capitaine-général de l'artilglise cathédrale de Toul, mais en racourci; lerie de Lorraine; il fut fait chevalier de il y fit aussi élever dès les fondemens le l'ordre du roi de France. Il épousa en 1550 palais et la forteresse qui s'y faisaient re- Catherine de Sandrecourt. On peut voir marquer, mais qui n'y paraissent aujour-la suite de sa généalogie dans celle de la d'hui que par leurs ruines; Hugues Des-maison de Lenoncourt et Ligniville.

(1) Benoit, histoire de Toul, pag. 23 et 24.
(2) Antiq. expl., tom. 2, pag.419 et 420.
(3) Benoit, Pouille, t. 1, p. 87.

Histoire de Lorraine, t. I, première édi-
tion et preuves, page 126 et 169.
(5) Pag. 189 et 190.

Blénod répond au présidial de Toul et au parlement de Metz, mais Buligny est de l'office de Gondreville, et répond à la cour souveraine de Lorraine.

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