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Ce village n'est considérable que par la collégiale fondée par Giles de Sorcy, évêque de Toul en 1261, sous le titre de saint Nicolas (1). Ce chapitre fut d'abord fondé

que le marquisât du Pont-à-Mousson, environ à six lieues de la ville de Toul, au et ses appartenances et dépendances (1), nord, sur la rivière de Meuse, dont l'évêcomme aussi les châteaux et forteresses que de Toul est seigneur temporel, sous d'Amance, Briey, Clermont-en-Bassigny, la souveraineté de la France, dépendant Conflans, Châtillon, La Marche et leurs du présidial de Toul et du parlement de appartenances, étaient de son fief, comme Metz. duc de Bourgogne ; et le duc René II s'obligea par serment de lui en faire hommage un mois après que le duc de Bourgogne lui ferait apparaître par bons titres que ces places sont du fief de son comté de Bour-pour un doyen, un chantre, treize chagogne. noines et quatorze vicaires. Giles de Sorcy En 1475 (2), le duc Charles de Bour-leur donna le revenu de huit paroisses; ce gogne faisant la guerre au jeune duc René revenu est réduît aujourd'hui à deux milles II tomba d'abord sur Briey, qui se trouva livres. L'évêque est patron des prébendes, la première sur sa route en venant de Lu- mais M. l'évêque Thiard de Bissy se déxembourg. L'écuyer Gérard qui la défen- porta du droit de pâtronage des prébendait ayant eu le bras emporté d'un coup des, et les fit unir à son séminaire de de serpentine, les bourgeois se rendirent, Toul, qui donna pension aux chanoines, et le duc, en considération du vieux roi et après leurs morts, le chapitre a été supRené Ir, à qui Briey appartenait, donna primé. grâces à tous les gentils-hommes qui s'y trouvèrent, et leur permit de se retirer où ils voudraient, mais il fit pendre quatrevingts allemands qui se rencontrèrent dans la ville.

En 1489, le duc René Ier fit don à Jean Bâtard de Calabre, des comtés, terres et seigneuries de Briey, Sancy et Perpont, au rachat de trente mille florins du Rhin. René reconnaît que Jean Bâtard de Calabre lui a rendu de grands services dans son expédition pour la conquête du royaume d'Arragon.

On croit qu'il y avait autrefois à Brixey une communauté de prémontrés (2), dé pendante de l'abbaye de Muraux, qui obtint des évêques de Toul la permission de chanter, faire l'office, et administrer les sacremens dans la chapelle de sainte Catherine de Brixey.

La paroisse de ce lieu est dédiée sous l'invocation de sainte Marie Madeleine; le chapitre de Brixey est collateur de la cure, et en tire la moitié de la grosse dime. Cette cure était autrefois régulière, mais elle fut unie au chapitre de Brixey en 1540, par un échange fait de ladite cure, contre celle de Praye-sous-la-Fauche, entre le révérend père Claude d'Anglure, abbé de Mu

Nous donnerons ailleurs la généalogie de la maison de Briey, qui portait d'or à trois pals de geules, avec une bordure de sable. Cimier, un casque ouvert, surmontéraux, et le chapitre de Brixey. d'un chapeau de gueules et deux aigrettes Il y avait autrefois un château ou une ou palmes vertes. La maison de Landres, forteresse à Brixey qui était à l'évêque de qui vient de la même souche de Briey, Toul (3), et nous lisons que Henry de porte à-peu-près les mêmes armes, c'est-Ville, évêque de Toul, qui a siégé depuis à-dire d'or à trois pals de gueules. l'an 1599 jusqu'en 1409, répara le châBRIXEY - AUX - CHANOINES. teau de Brixey. Louis d'Haraucourt, son Brixey, en latin Brixcium, village situé (1) Hist. de Lorraine, t. 5, nouvellle édi– tion, p. 48.

(2) Histoire de Lorraiue, t. 2, p. 1017 et tom. 3, p. Ivij.

(1) Benoit, Pouillé de Toul, t. 1, p. 419. (2) Idem. (3) Hist. de Lorraine, t. 1, preuv. p. 187, 188, 1 édition.

La paroisse de la Brogue est dédiée sous l'invocation de Ste. Libaire; l'abbé de Senones en est prélat ordinaire, collateur et décimateur; le curé a le tiers aux dimes, ou sa portion congrue. Il y a pour annêxe Framont, et pour dépendances Albet, Les Cuvelles, Fuancon-rup, Grand-Fontaine, Vaquenou et les fermes du château de Salm; car pour la ville de Salm, marquée sur les cartes géographiques, elle ne subsiste pas, et n'a apparemment jamais subsisté.

successeur (1), mort en 1456, le répara de St. Gondebert, fondateur de cette de même; Jean de Heu, évêque de Toul, abbaye. Vicpodus y fonda une celle ou un mort en 1372, racheta le château de Bri-prieuré qui y a subsisté pendant quelques xey, dont Vautrin de Laveline s'était em- siècles, et est suprimé depuis très longparé (2). Le duc Ferry III, en 1257, fut temps. Quant au village de la Broque, prié par Giles de Sorcy, évêque de Toul, son nom lui vient de la rivière de Brusque de venir à son secours, et de réprimer des ou Brusche, qui coule dans ce vallon, et aventuriers qui ravageaient les terres de se dégorge dans l'lle à Strasbourg; et le son évêché, et auxquels il n'avait pas assez nom de Bruk ou Brok signifie bourbier. de force pour résister. Ferry les attaqua Bruxella dérive de même des marais qui comme ils assiégeaient le château de Bri- étaient aux environs de ce lieu. xey, les défit, leur tua deux cents hommes, de reste se sauva vers la Bourgogne. (5) Pendant la guerre du duc de Bourgogne Charles le Hardy, contre le duc René II, en 1467 et 1468, les troupes lorraines prirent et abattirent les châteaux de Chaligny et de Bainville (4); ils prirent de même le château et la tour de Brixey, et ruinèrent toutes les places qui apparte naient à Antoine de Neuf-Châtel, évêque de Toul, dont le père était maréchal de Bourgogne, et avait garnison dans ledit château; mais quelques années après, le même Antoine de Neuf-Châtel rétablit ce château (5). La forteresse de Brixey, de même que les autres de ce pays, sont au-val de Brusch, à quatre lieues de Badonjourd'hui ou ruinées ou hors de défense. BROQUE (LA) et le château de Salm. La Broque, village en Alsace, souve raineté mi-parti entre la Lorraine et la principauté de Salm, situé sur la Brusche, à cinq lieues de Senones vers l'orient, dans les montagnes de Vôge, près de Schirmek, dont il n'est séparé que par la rivière de Brusche.

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(1) Quant au château de Salm, il fut fondé sur le territoire de l'abbaye de Senones, avant l'an 1190, dans le Bruschtal ou le

viller et à deux de Framont, sous la redevance de deux sous Strasbourgis par an envers cette abbaye. J'ai parlé de Framont et des antiquités qui se voient sur le Donnon, dans un article séparé. Voyez Framont.

L'Hermitage de la Mer peut être regardé comme dépendant de la paroisse de la Broque ou de celle de Louvigny. Cet hermitage fut fondé par Berchere, abbé de Senones vers l'an 1070, et l'église en fut dédiée par Pibon, évêque de Toul, le jour de la Sainte Trinité ou le jour de l'Octave de la Pentecôte, auquel jour il y a en cet hermitage un fort grand concours de peuples, tant d'Alsace que de Lorraine. Il s'y trouve quelques religieux de Senones pour entendre les confessions et y faire l'office. L'hermitage tire son nom d'une mer ou étang, auprès duquel il est bâti ; il y a

(1) Histoire de Lorraine, t. 2, p. 383.

ordinairement deux hermites nommés par l'abbé de Senones.

ment de Bruscia, ou Broscia, ou Brucia, qui, dans la basse latinité, signifie Broussailles, Buissons. Voyez M. du Cange. Bruscia.

BROUSSEY- EN - VOIVRE. ROLECOURT. Rolecourt, village et prieuré. Cellam quæ vocatur Rooldi Curtis, dénommé dans le titre de Pascal II, de l'an 1106 (1), dans lequel il confirme les biens de l'abbaye de St.-Mihiel. Rolecourt est situé à la source du Rup de Maid et sur la lisière des bois de la Reine. Il est de l'évêché de Toul, mais on n'y connaît plus de prieuré. Il est annexe de Broussey-enVoivre, qui en est proche.

LE PRIEURE DE ST.-SAUVEUR D'EN-HAUT. Le prieuré de Saint Sauveur de la cour d'En-haut , pour le distinguer d'un autre prieuré de Saint Sauveur situé dans la cour de l'Abbaye, dont on ne connaît plus que le nom. Ce prieuré de la cour d'En-haut était situé au-dessus de Vipucelle et de la Broque; il fut établi par l'abbé de Vicpodus dont on a parlé ci-devant. Le prieur de Vipucelle était Seigneur du ban de la Broque et de Vipucelle, et l'on a encore la chartre qui renferme les droits dont il jouissait non-seulement à la Broque et à Vipucelle, mais aussi dans tout le ban de Or, Broussey-en-Voivre est un village Salm, à Framont et à Grand-Fontaine, dont le patron est saint Gengoût; l'abbé de dont toutes les maisons lui doivent des St.-Vanne de Verdun nomme à la cure; corvées et certains cens annuels. On voit les religieux de cette abbaye sont décimaencore la place où était cet ancien prieuré, | teurs pour les deux tiers de la dîme, contre dont il ne reste que peu de vestiges; il est le curé pour l'autre tiers. Prévôté de Mansupprimé depuis un long temps. On croit dre-aux-quatre-Tours. Cour souveraine de que l'église paroissiale de la Broque ou de Nancy. Seigneur, le Roi, haut-justicier, Vipucelle, était l'église du prieuré ; le peu moyen et bas pour moitié; l'autre moitié de biens qui reste de ce prieuré est uni à est partagée entre Messieurs Renaud, préla Manse Abbatiale de Senones. vôt de St.-Mihiel, George, avocat à Nancy, BROUSSEY-EN-BLOIS. Pâton de Viller, et Gervaise. Il y a envien-Blois, village du diocèse de Toul, par-ron 35 à 40 habitans dans le lieu. tagé en trois seigneuries, l'une du comté de Ligny, qui appartient au Roi ; les deux autres à madame de Fligny et à ses enfans; l'une de ces dernières est de la dépendance de Vaucouleur; l'autre de la prévôté de Gondrecourt.

Broussey

La paroisse a pour patrone la sainte Vierge en sa nativité. L'abbé de St.-Evre de Toul nomme à la cure. La dîme se partage en neuf parts; trois pour le curé, outre les novales; quatre pour le prieur de Gondrecourt, une pour les bénédictins de St.Evre de Toul, une pour madame de Fligny, qui réside dans le lieu. On peut voir le Pouillé du diocèse de Toul, qui est assez différent de ce que M. Maillet en dit dans ses mémoires sur le Pouillé du Barrois. Broussey a des habitans qui répondent à Ligny, d'autres à Gondrecourt, d'autres à Vaucouleur, et tous au parlement de Paris.

Le nom de Broussey dérive apparem

BROUVELOTTE. Brouvelotte était anciennement un petit village, qui dépendait de Brouville. On n'y voit à présent que des masures dans lesquelles les habitans de Brouville ont formé des chenevières. Ce lieu était du diocèse de Toul, ainsi que Brouville, et du bailliage de Vic.

(2) Brouvelotte est ordinairement nommé dans les anciens titres Brovilette ou Browilotte. Il a été long-temps possédé par des seigneurs du même nom. Dès l'an 1292, Melina, fille de Bernard, seigneur de Brovilette, chevalier, vendit à Henri, sire de Blâmont, les bois et les haies qu'elle avait à Ancerviller et à Couvay. L'acte est scellé des sceaux de Henri, abbé de Haute-Seille, et de Baudoin, abbé de St.-Sauveur. La même année, Alizon, veuve de Henrion, dit Longy, de Deneuvre, sœur de Lietard

(1) Hist. de Lorr., t. 1, Preuves, p. 522. (2) Archiv. de Lorr. Layette, Blâmont.

de Brouvelotte, son frère, vendit au même religieux de sa communauté, par an, 36 sire de Blamont sa part des mêmes bois. [francs barrois pour reconnaissance de l'aEn 1500, Vamequins ou Vinnequin de bandonnement que ses religieux lui ont fait Brovilotte donna ses lettres de reprises pour de leur droit à cetté nomination, qui apsa maison de Brovilotte, et ce qu'il avait à partient à présent au seul abbé de SeOgeviller, Gélacourt et autres lieux, à nones. Le tout sans préjudice aux autres Henri, seigneur de Blamont. La même an- droits que lesdites parties peuvent avoir et née, Ferri de Brouvelotte, fils de Jaque-prétendre dans la paroisse de Brouville. min, écuyer, se reconnaît homme-lige de Les dimes se partagent entre l'abbé de Henri, sire de Blamont, et devoir six mois Senones, les religieux de sa communauté de garde à Deneuvre. Bernard de Brouve et le curé, chacun pour un tiers. En 1729, lotte fait en même temps une semblable dé-intervint une transaction entre l'abbé de claration; et en conséquence Henri de Bla-Senones et le curé de Brouville, au sujet mont assigne audit Bernard 34 livres de des dîmes novales, et des rapportages des Toulois, à prendre sur sa recette de De- termines de Merviller, et des menues dimes de Brouville et de ses annexes.

neuvre.

En 1485, Vari de Luxembourg reprend de Ferri, comte de Blamont, la terre et seigneurie de Brouville et Brouvelotte; ce qu'il fit encore en 1513, envers le duc de Calabre. En 1581, les habitans de Brouville, Brouvelotte, Merviller, Recheré et Hadomey, ban de la rivière, présentèrent une supplique à la duchesse Christine de Dannemarck, pour avoir diminution de la taille. Depuis ce temps-là nous ne trouvons plus rien de Brouvelotte; ce qui nous persuade que ce village fut détruit peu de temps après.

Seigneur, monseigneur l'évêqué de Metz. Bailliage de Vic; parlement de Metz.

Annexe, Merviller. Patron, saint Barthelemy. Décimateur, l'abbé de Senones pour les deux tiers des grosses dimes et la moitié des menues, et le curé pour le reste. Il est à remarquer que ce qu'on appelle les Termines de Merviller, sont certaines terres dont le finage n'est point déterminé, et dont les dimes se partagent entre l'abbé de Senones et les curés de Brouville et de Vaqueville. Ces terres se nomment les Termines, parce qu'elles sont siBROUVILLE, REHERAY, MERVILLER tuées aux extrémités des bans de ces trois et HADOMEY.—Brouville, Berovilla, vil-villages, dont les limites ne sont point lage du diocèse de Toul; parlement de fixées en particulier.

Metz pas loin de Baccarat : Brouville est Autre annexe, Reheray. L'église a pour un très ancien fond de l'abbaye de Senones, patrone la sainte Vierge en son assomption. rappelé dans des titres de l'an 1152 et Décimateurs, l'abbé de Senonés et les re1297. L'Eglise a pour patron saint Remy ; | ligieux pour les deux tiers de la grosse et la collation de la cure a été autrefois con-menue dime, et le curé pour l'autre partie. téstée entre le chapitre de St.-Dié et l'ab- Dépend la cense d'Hadomey. baye de Senones. Ledit chapitre prétendant BRULEY.-Bruley, village à une lieue que cette cure était une à leur manse ca- de Toul vers le nord, situé dans un pays pitulaire, et les religieux de Senones pré- de vignoble, dépend de la prévôté de Vautendant la même chose pour leur manse couleur; intendance de Champagne; parconventuelle. En 1518, le chapitre céda à lement de Paris (1). Si Bruley est nommé l'abbé de Senones cette nomination, moyen- Brueriacum dans l'histoire de Toul, comme nant la redevance de 30 francs barrois, il y a beaucoup d'apparence, c'est un très payables chaque année au jour de Saint- ancien fond de l'église de Toul, puisqu'il Martin; et en 1686, ledit chapitre renonça

(1) Hist. de Lor., t. 1, Preuves, p. 126

à cette nomination en faveur de l'abbé de
Senones, qui est obligé de donner aux et 169.

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fut donné par l'évêque Eutulanus, succes-lieues de St.-Dié; elle n'a ni murs ni fossés. seur d'Autmond, qui vivaient tous deux Bruyères est dans une situation assez dans le sixième siècle. L'église paroissiale peu avantageuse, environnée presque de est dédiée à saint Martin. Patron le cha-toutes parts de montagnes stériles et chaupitre de la cathédrale de Toul; cette cure ves; elle n'est pas mal bâtie, elle est peufut donnée au chapitre en 1202, par Pierre, plée de quantité d'honnêtes gens. Le bailsire de Bourlémont. Décimateurs, le cha-liage de Bruyères est composé d'environ pitre de Toul pour les deux tiers, le curé quatre-vingts tant villages que hameaux. La pour l'autre tiers. La dîme de vin se par-paroisse était autrefois annexe de Champs; tage entre le curé et l'abbé de Muraux. elle fut érigée en cure le 15 juillet 1612, Le village de Bruley fut donné à l'église par M. de Poreellets de Maillane, évêque de Toul par une dame nommée Prætoria, de Toul. Le chapitre de Remiremont au commencement du septième siècle. Dans nomme à la cure pendant les mois de Mars, la suite il fut vendu à la maison de Joinville, Juin, Septembre et Décembre; la commud'où il passa en celle d'Haraucourt. Le R. P. ¡nauté nomme dans les autres mois. Le chaBenoit Picard, capucin, a donné la suite pitre de Remiremont a les deux tiers aux des seigneurs de la maison de Joinville, dîmes, la communauté l'autre tiers, charqui ont porté le nom de Bruley (1). gée de la portion congrue du curé. Les caDans le district de la paroisse de Bruley,pucins furent reçus dans Bruyères le 29 se voyent les ruines d'une ancienne abbaye mai 1663. Il y a à Bruyères un hôtel de de religieuses de l'ordre des Prémontrés, ville; la rivière de Vologne qui passe à une en la place de laquelle on a bâti un hermi-lieu de la ville, produit des perles. Voyez tage, qu'on a nommé le Val des Nones où Docelle. demeurent ensemble quelques hermites. Outre le bailliage royal, qui renferme Cette abbaye avait été fondée vers le milieu environ quatre-vingts villages ou hameaux, du douzième siècle par les seigneurs du il y a encore à Bruyères un tribunal appelé lieu, qui étaient de la maison de Joinville. la justice commune, établi par la déclaraLa seigneurie de Bruley appartient au tion du Roi de Pologne, du 22 novembre séminaire de Toul. 1751. Il est composé du lieutenant-général du bailliage et d'un officier du chapitre de Remiremont; il connaît des cas ordinaires qui regardent les sujets communs entre le Roi et le chapitre de Remiremont. Les appels de cette justice commune se portent L'annexe de Bruley est, Pargnei der- directement à la cour souveraine; le bailrière Barine. Patron, St. Bricc. Décima- liage a même sur les sujets communs, la teurs, l'abbé de Muraux pour les deux connaissance des causes des nobles, des ectiers, et le curé pour l'autre tiers. Sei-clésiastiques et des communautés, des matiègneur, le Roi. Prévôté de Foug. Barrois non mouvant. Cour souveraine de Lorraine. BRUYÈRES.-Bruyères, est une petite ville de Lorraine du diocèse de Toul, située dans les montagnes de Vôge, à une demi-lieuc de Champs, assez près des sources de la Mortagne et de la Vologne, à quatre lieues d'Épinal, et à peu près à pareille distance de Remberviller, à quatre

La chapelle de Ste.-Anne, dont on ne voit que les ruines, est unie à la Manse abbatialede Riévalle, ordre de Prémontrés. C'était apparemment l'oratoire des religieu ses du Val des Nones, dont on a parlé.

(1) Hist. de Toul, p. 22 et 23.

res domaniales, féodales et des cas royaux.

Il y avait autrefois à Bruyères un châ— teau très-fort par sa situation, sur une émi– nence qui domine sur tous les environs; nous en parlons ci-après.

La ville de Bruyères, en 1265, fut affranchie par le duc Ferri III (1), et soumise aux lois de Beaumont en Argonne; des lors le duc de Lorraine en était seigneur et

(1) Hist. de Lorr., t. 2; p. 314.

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