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mains de l'évêque de Verdun et du comte de Salm on ignore à propos de quoi se fit cet accord.

livres.

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en

Ademare de Montil, évêque de Metz, engagea à Edouard comte de Bar 1328 (1), le château de Condé avec Conflans en Jarnisi, pour la somme de vingtdeux mille livres, à faculté de rachat perpétuel. Les ducs de Bar donnèrent aux évêques de Metz, plusieurs reconnaissances de cet engagement, et de la faculté de rachat qu'avaient lesdits évêques

devable envers le comte de Bar, de quinze mille livres de petits tournois, pour lesquels Ademare, évêque de Metz, engagea Un historien du pays (1), dans l'histoire audit comte de Bar en 1328, le château du duc Thiebaut II, raconte que Renaud de Conflans pour dix-neuf mille livres, de Bar, évêque de Metz, frère d'Edouard la même année 1328, il lui mit en main comte de Bar, avait accusé le duc Thie- | le château de Condé pour dix-neuf mille baut d'avoir détourné à son profit, des deniers qu'il avait tirés des églises de ses états, sous prétexte de les employer au secours de l'île de Rhodes, que le pape lui avait recommandée; Thiebaut pour tirer vengeance de cette calomnie avancée par l'évêque de Metz, leva des troupes, entra dans les terres de l'évêque de Metz, et y commit de grands dégats. Renaud appela à son secours son frère Edouard, comte de Bar, et d'autres seigneurs ses En 1390, Robert, comte de Bar, céda feudataires, et vint avec eux assiéger le à Edouard son fils, la seigneurie et prochâteau de Frouart, appartenant à Thie-priété du pont avec le châtel et châtellenie baut; mais ce prince les repoussa vivement, de Mousson.. les villes et châtellenies les battit, les tailla en pièces, fit prisonnier de Condé-sur-Moselle et Conflans en Jarle comte de Bar et d'autres seigneurs ; pour nisi, comme choses à lui engagées par les rançon desquels, l'évêque de Metz enga- évêques de Metz, et qu'il tient en engagegea à son frère Edouard quelques terres ment. de son évêché, entr'autres, Conflans en Ils unirent ensuite le château et châtelJarnisi et Condé-sur-Moselle, pour la lenie de Condé, au bailliage de Saint-Misomme de soixante-dix mille livres tour-hiel; et il y était uni, lorsque Louis nois: laquelle somme n'ayant pas été payée, cardinal de Bar, donna son duché à son ces deux places sont demeurées en la puis-neveu René d'Anjou.

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sance du comte de Bar. Ceci doit être ar- Ce n'est proprement depuis cette cesrivé vers l'an 1307 ou 1308. Comparez ce sion, que les ducs de Lorraine sont deque j'ai raconté de cette guerre, tome 2, venus vrais propriétaires de Condé-surpage 434 de l'Histoire de Lorraine. Moselle.

En 1323, en avril le jour de saint Valentin, Henri Dauphin, évêque de Metz, engagea le château de Condé en forme de vouerie, à Edouard comte de Bar, pour la somme de six mille livres, qu'il devait et pour laquelle il avait donné pour garant, Jean comte de Sarbruche, Guillaume d'Euviller, Guillaume d'Haraucourt et Henri de Gorcey, lesquels répondans, devaient se constituer prisonniers au Pont-à-Mousson vers la saint Remi. Cette dette avait été contractée par Renaud de Bar, évêque de Metz. De plus, Henri Dauphin était re

(1) Le R. P. Donat Tiercelin, manuscrits de Lorraine.

Le 14 décembre 1458, le duc René II emprunta de Conrade, évêque de Metz, la somme de six mille vieux florins d'or du Rhin, pour payer les officiers qu'il avait eu à son service dans la guerre contre Antoine comte de Vaudémont, laquelle somme il promet payer à la saint JeanBaptiste ; et pour sureté, il met entre les mains de Ferri de Savigni, maréchal de Lorraine et de Bar, le château de Condé consentant qu'au défaut de payement, il le délivre à l'évêque de Metz. Archiv. de Lorr., Layette, Condé. N° 36.

(1) Hist. de Lorr., t. 2, p. 605.

la part du maréchal de Bourgogne, con-
duite le sire Dufeys, gendre du maré-
par
chal, attaqua et brûla Condé, pour se
venger de ce que le duc de Calabre avait
accepté Epinal, qui lui avait été offert par
le roi Louis XI.

En 1468, la garnison de Liverdun, de minées qu'en 1561 (1). François de Beaucaire, évêque de Metz, céda audit duc par contrat, la châtellenie de Condé et autres seigneuries déchargées de tous droits de rachat et d'autres, que les évêques de Metz y pourraient prétendre, à quoile cardinal de Lorraine comme administrateur du temporel dudit évêché, donna son consentement.

Conrade Bayer de Boppart, évêque de Metz, fut choisi par la duchesse Isabelle de Lorraine, épouse du duc René Ier pen- Le roi Henri II, étant venu à Nancy dant la prison de ce prince, pour un des en 1552 (2), pour aller prendre possesrégens de Lorraiue, avec nombre d'autres sion de la ville de Metz, y demeura quelseigneurs de la première noblesse du pays.ques jours, puis en partit et alla coucher à Après quelques années, c'est-à-dire en Condé, qui n'en est éloigné que de deux 1439, le 15 d'octobre, Conrade Bayer, lieues; c'était alors un lieu considérable sous diverses prétextes, fut arrêté à par son commerce; c'était une espèce Amance, et conduit pendant la nuit au d'entrepôt pour les marchandises de Luxemchâteau de Condé, tout nud, sans che-bourg, du pays Messin et de Nancy; le roi mise, sans culotte et sans chaussure. Il y partit de Condé le dimanche dix-sept avril, demeura dix semaines entières, pendant jour de Pâques, et vint coucher au Pontlesquelles on l'obligea à passer le 13 dé-à-Mousson à trois lieues de là. cembre de la même année, un traité dé– Le bon duc Henri affectionnait particusavantageux, contre lequel il fit ses protestations dès qu'il fut mis en liberté. Le roi Louis XI ayant donné la ville d'Epinal au duc de Lorraine Jean de Calabre, l'évêque de Metz, George de Bade piqué au vif de ce qu'on lui eût ainsi enlevé cette belle châtellenie, prit le parti de Charles-le-Hardi, duc de Bourgogne, et le favorisa de tout son pouvoir, pendant la guerre qu'il fit au duc René IÍ.

Le comte de Campobasse mécontent du duc de Bourgogne, prévoyant que ce prince serait défait devant Nancy, avait envoyé du monde à Condé, et s'était saisi du pont de Bouxières-aux-Dames, par où il fallait que le duc de Bourgogne passât pour se retirer sur les terres de Metz, afin de l'arrêter en cet endroit, au cas qu'il s'y prèsentât; mais Charles fut tué devant Nancy, et les précautions de Campobasse ne servirent que contre les gens du duc de Bourgogne, qui y furent arrêtés.

Lèrement le château de Condé, et il avait près de là, une vigne dont il faisait un cas particulier, envoyant de son vin de Condé aux princes étrangers, comme un vin exquis. Aujourd'hui le château de Condé est détruit, et la vigne fameuse qui est aujourd'hui passée en proverbe dans le pays, pour marquer une chose rare et précieuse, est réduite en terre labourable.

Le duc Léopold a changé le nom de Condé en celui de Custine, en faveur de la maison de Custine, et l'a érigé en marquisat, le 10 juin 1719. Condé a titre de prévôté et on y connaît deux maisons franches, et trois fiefs, dont l'un s'appelle le fief des Prés, le deuxième Mercy, le troisième le fief du Bois. Condé dépend de l'évêché de Metz, pour le spirituel, et de la Lorraine, pour le témporel.

La maison de Custine est originaire du pays de Liége, où les filles ont droit de primogéniture au défaut de mâles. Custine Après la mort de ce duc, il y eut de est un château situé à deux lieues de grands démêlés entre le duc de Lorraine et Charlemont; il est la première pairie du et les évêques de Metz, au sujet de la cha-comté de Rochefort. Le premier de cette tellenie de Condé et d'autres seigneuries.

Ces difficultés ne furent entièrement ter

(1) Longuerue, description de la France. (2) Hist. de Lorr., t. 2, p. 1301.

maison qui vint s'établir en Lorraine sous le duc René Ier, fut Geoffroy de Custine, qui avait épousé Floride de Crouy.

:

Il y a plusieurs branches de la maison de Custine Custine de Guermange, Custine de Villy d'Offlance, Pouligny, Marsilly. La maison de Custine porte d'argent à la bande coticée de sable, écartelée de même, semé de lys d'argent.

CONFLANS EN BASSIGNI.- Conflans en Bassigni, ainsi nommé à cause de sa situation sur le confluent de deux rivières, le Plané et la Lanterne qui coulent au tour de ce lieu, et viennent de Fougeroles et de Plombières; il est fort différent de Conflans en Jarnisy.

Celui dont nous parlons ici, est un bourg à trois lieues de Luxeuil, et à douze de Bourmont; prevôté royale enclavée en la comté de Bourgogne, chef-lieu des prevôtés et offices de ce nom; recette de Bourmont, bailliage de la Marche, présidial de Langres, parlement de Paris. Le roi en est seul seigneur; diocèse de Besançon; l'abbé de Luxeuil nomme à la cure, et est seul décimateur. Il y a dans l'église paroissiale deux chapelles.

Conflans était anciennement entouré de murailles, et fortifié d'un château et de plusieurs tours. Mais le bourg et le château furent brûlés dans les guerres du dernier siècle; le reste de ce château et ses fossés sont ascencés à plusieurs particuliers, qui y ont bâti. La situation de Conflans est fort agréable, dans une belle prairie.

Il y a des Recolets depuis environ quatre-vingts ans, et une maison de religieuses de la Congrégation de Nôtre-Dame, fondée en 1727, par M. Barthelemy Lombard, curé du lieu. Il y a à Conflans environ cent cinquante habitans.

Dans le traité de Bruges, passé à Bruges en 1501, entre le roi Philippe le Bel, et Henri III, comte de Bar. Il est porté expressément, que le comte Henri cède et abandonne au roi Philippe, les châteaux, et chatellenies de Conflans, Chatillon et la Marche, qui furent unis au domaine de la France. M. Chifflet a prétendu que cette

cession était nulle, parce que le comté de Bar, relevant de l'empire, le comte Henri n'était pas en pouvoir de faire cette aliénation de son autorité; mais il est malaisé de bien prouver que le Barrois eût alors relevé de l'empire.

Edouard, comte de Bar, fils de Henri III, ayant épousé Marie, sœur de Jeanne femme du roi Philippe le Bel; ce prince en considération de ce mariage, rendit à Edouard, les prevôtés de la Marche, Conflans et Chatillon, qui avaient été ôtées au comte Henri III, et unies à la couronne, comme nous l'avons dit.

Le duc Charles IV, permet aux habitans de Conflans en Bassigni, de faire l'exercice et jeu d'arquebuse (1), et octroye à celui qui aura gagné et abattu le Papegai dressé à cet effet à chaque premier dimanche du mois de may, au lieu désigné; par trois années consécutives, tant par arquebuse 2 mousquet, que par autres armes, de la somme de trente francs barrois, assignés à prendre sur les deniers de la recette dudit Conflans, payable par chacun an au premier jour de May, à celui qui sera établi maître, et capitaine de ladite compagnie, et sur sa seule quittance; lesdites lettres données à Nancy, les dix-neuvième jour de février 1629.

De Conflans en Bassigni, dépend la cense-fief de Champonet,

11

CONFLANS EN JARNISY. Conflans en Jarnisi, bourg où l'Orne reçoit l'Iron, bailliage de Briey à trois lieues d'Étain, à deux de Briey, et a cinq de Metz, appartenait autrefois à des seigneurs particuliers, qui portaient d'azure semé de billettes d'or, à un lion de même, cotice de gueule, brochant sur le tout. Aujourd'hui Conflans est chef-lieu des prevôtés et office de ce nom, diocèse de Verdun, recette de Briey, bailliage de saint Mihiel, cour souveraine de Nancy.

à une

En 1156, Robert de Conflans fut témoin avec plusieurs seigneurs en l'acte de fondation de l'abbaye de Chatillon.

(1) 1630

signa à Ermengarde, sa mère, certaine rente sur les moulins de Conflans.

En 1170, Thierri évêque de Metz, qui avait succédé en 1163, à Etienne de Bar, son oncle, fit bâtir le château de Conflans. En 1277, Henri comte de Luxembourg, Jacques de Lorraine, évêque de Metz (1), accompagna son frère Thiébaut, comte de répara ce château, et l'environna de bons Bar, en tout ce qu'il a à Conflans. Et en fossés. 1278, Thiébaut de Bar, fils de Thiébaut Robert, voué de Conflans, donna à l'é- comte de Bar, se plaint des entreprises de glise de saint Nicolas-des-Prez, nouvelle-l'évêque de Metz, sur Conflans. ment fondée à Verdun, le droit de patronage de l'église de Conflans; et le même Robert, en 1229, donna aux Lépreux de saint Lazare, l'hôpital de Conflans, qui lui venait de succession.

nom,

On produit des lettres qui prouvent que Conflans en Jarnisi relevait de l'évêque de Metz, en 1285 (1).

En 1285, Henri comte de Luxembourg, fit ses reprises de Bouchard, élu évêque de Metz, pour ce qu'il tenait à Conflans en Jarnisi, qu'il reconnaît être mouvant de l'évêché de Metz.

Le treize avril 1200, Hugues II du comte de Vaudémont, ayant bâti la ville de Conflans en Jarnisi, appelée alors Ville-Neuve, ou Pont-saint-Vincent, lui Renaud de Bar (2), évêque de Metz, et accorda les privilèges et franchises de la Edouard comte de Bar, son neveu, étant Loi de Beaumont, laquelle lui fut confir- entrés en guerre contre le duc Thiébaut II, mée par Henri I, comte de Vaudémont, du nom, le comte de Bar fut fait prisonfils aîné dudit comte Hugues, le 28 août, nier, en la bataille qui se donna entre 1362. Je ne sais pas qu'elle raison Hu- Frouart et Nancy; l'évêque de Metz, pour gues II, comte de Vaudémont, pouvait satisfaire à la rançon de son neveu Edouard, avoir de bâtir Conflans en Jarnisi, au mi- fut obligé d'engager au comte de Bar, les lieu des terres du comte de Bar. Mais dès chatellenies de Conflans et de Condé, et l'an 1216, Hugues II, fait hommage lige d'autres seigneuries rachetables de cent à Henri comte de Bar, de qui apparem- soixante-sept mille ou cent soixante et dix ment il tenait en fief et hommage, la terre mille livres. On peut voir l'Histoire de Lorde Conflans en Jarnisi. raine, tome II, livre 25, pages 434, Cette terre en peu de temps devint très-435, et ci-devant, Condé-sur-Moselle. considérable; on la ferma de murailles, et En 1317, Robert, duc de Bar, donnè on y fonda une collégiale. Dès l'an 1208, Conflans à Hues d'Autel : depuis ce temps Gobert, seigneur d'Apremont, reçoit en la terre de Conflans a toujours été reconfief la terre de Conflans, des mains de l'é-nue comme dépendante des ducs de Bar, vêque de Metz, et en 1209, il y est con- et par eux après 1421, des ducs de Lorfirmé par le roi de France. raine.

En 1224, Agnès, dame de Conflans, veuve de Henri, seigneur de Fontenu, se reconnait femme lige du comte de Bar.

En 1234, Gerard, fils de feu Henri de Romans, transporte à Henri comte de Bar, le château de Conflans, qu'il tenait dudit comte eu homme lige.

En 1243, l'évêque de Metz, ordonna d'achever les fossés de Conflans, qui étaient commencés.

En 1271, Geofroi, fils de Robert, as(1) Chronique de Metz; Histoire de Lorraine, t. 1. page 69, 71. Preuves.

Ademare de Montil (3), évêque de Metz, engagea à Edouard, comte de Bar, son château et chatellenie de Conflans en Jarnisi, pour payement de la somme de vingtdeux mille livres qu'il lui devait. Lesdites vingt-deux mille livres rachetables à perpétuité.

En 1535, Geoffroi d'Apremont et Jean d'Apremont, son frère, firent leur partage de ce qui leur était échu de la succession

(1) Seguier, vol. 6, pag. 153.

1308.

1328.

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de leurs père et mère, et Jean d'Apremont MM. Ozelay, demi-an pour Conflans, et

eut pour son partage, le château de Conflans et toutes ses appartenances, mouvant en fief de la comté de Luxembourg et d'autres seigneurs.

le ban de Jarnisi; Messires Nicolas de Dun, et Gerard Lemperois, l'an et jour pour Ville-sur-Aron; messire Beaudouin de Maseris, demi-an pour sa terre de Jarnisi, et trois mois pour Hadonville; Jean La Brie, demi-an pour le centaire de Jarnisi, etc. J'omets les autres en grand nombre, qui devaient de pareilles servitudes à Conflans.

En 1344, l'évêque Ademare, et ses frères, s'obligent de poursuivre en cour de Rome, la confirmation des engagemens faits des chatellenies de Conflans en Jarnisi et de Condé-sur-Moselle, pour assurer à Henri, comte de Bar, les sommes prêtées Ceux qui doivent la garde à Conflans, par lui, audit Ademare. sont les trois messieurs Robert de VatronEn 1354, les Messins se rendirent mai-tronville et Jean de Briey. Idem la dame tres du château de Conflans. Chronique de de Noroy; messire Anceau de Briey, messaint Thiebaut, page CLXXI. Hist. de sire Henri de Flavigni, messire Vautier de Lorraine. Preuves. Jeandelise Erard son frère, messire Alexandre de l'Isle, messire Ferri de Chambeley, madame Agnès d'Avillon, messire Philippe de Cannes, messire Raoul de Hannonville.

Le duc Jean de Calabre étant à Barcelonne, le 12 Janvier 1467 (1), donna à son fils, Jean Bâtard d'Anjou, et à ses hoirs, nés en légitime mariage, la terre et seigneurie de Conflans en Jarnisi, avec toutes ses dépendances, à condition de foi et hommage-lige, qu'il doit faire entre les mains de Jacques d'Haraucourt chevalier bailli de Nancy. Il était dès lors seigneur de l'avant-garde.

En 1473, George de Bade, évêque de Metz, céda à Charles duc de Bourgogne, la faculté de rachat réservée aux évêques de Metz, sur les châtellenies de Condé et Conflans, pour la somme de vingt mille florins du Rhin, se réservant le quart du revenu de la châtellenie de Conflans, et abandonnant audit duc de Bourgogne, les trois autres quarts dudit revenu.

Voici les noms de ceux qui doivent garde au château de Conflans: M. Robert de Raville, doit quatre mois pour ses trois maisons; Jean de Raffey, demi-an, pour sa maison de Conflans; de Rouvroy et de Bousseville, la garde et le charroi; Jean de Raffey demi-an pour sa maison de Conflans, etc.

Dans la ville de Jarnisi, le sire d'Apremont a le tiers, en le service des hommes, et l'évêque de Metz a ses deux parts. En tous les autres services, le sire d'Apremont a le tout sans partage; fait son doyen et son maire des hommes de l'évêque, tel qu'il lui plaît; le maire lui doit un porc de quinze messins, et le portier, de Conflans, autant. Les amendes des terres de l'évêque, appartiennent au sire d'Apremont. Cela suffit pour faire voir les mœurs de ce temps-là.

Pendant la guerre du duc Charles de Bourgogne (1), contre le duc René II, Gratian d'Aguerre fut assiégée dans Conflans, par six mille hommes des gens du duc de Bourgogne; le duc René marcha pour faire lever le siége, et invita à son secours M. de Cran, qui commandait un corps de Troupes pour le roi Louis XI. Ce seigneur ne jugea pas à propos de joindre ses troupes à celles du duc René, disant qu'il n'en avait point d'ordre du roi. Mais Messire Aubri de Monthéron, et Ram-il fit dire aux assiégeans de lever le siége, bald de Genmey, deux ans, pour Jodre ce qu'ils firent. Chronique de Lorraine, ville de Bui; André La Brie, demi-an, tome II, Histoire de Lorraine, preuves. pour Bouseville et sa maison de Conflans; Au mois de mai (2), le Bâtard de Chamily (1) 1476. (2) 1516.

(1) 1467.

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