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court, reprend du duc de Lorraine, moitié en la seigneurie de Corny.

lament de Paris. La paroisse a pour patron sainte Agathe; collateurs, les religieux de l'Isle en Barrois, qui sont aussi décimateurs avec l'abbaye de saint Paul de Verdun. Il y a vingt-neuf ou trente habitans dans Courcelle.sur-Aire.

En 1411, Jean de Ragecourt vend au duc de Lorraine, deux parts en la moitié de Corny.

En 1533, Philippe de Ragecourt reprend du duc de Lorraine, la moitié en la seigneurie de Corny.

En 1573, Nicolas de Ragecourt fait les même reprises; item en 1614.

M. Héré, directeur général des bâtimens du roi Stanislas, est actuellement seigneur de Corny.

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Courcelle-les-Chaussy, village du haut

chemin.

Courcelles-sur-Niède, village duSaulnoy. Courcelles aux-Bois, village situé dans les bois, entre Sampigni, au couchant, et Kœurs à l'orient; au couchant de saint Mihiel, dont il est distant d'environ trois LE COSNÉ, rivière. La petite ri-lieues. Courcelles-aux-Bois est du diocèse vière du Cosné commence au village de de Toul, office, recette et bailliage de saint Cosne, ban d'Uxegney, à trois lieues de Mihiel, cour souveraine de Nancy. Le roi Mirecourt. Elle passe à la manufacture de en est seul seigneur haut justicier; la paBains, reçoit le Baignerot, coule ensuite roisse a pour patron sainte Simplice, ou entre Fontenoy-le-Château et Fontenoy-saint Sulpice; le provincial des Minimes la-Côte, et se jette dans la Saône, deux nomme à la cure. Il y a vingt-quatre ou lieues au-dessous de Châtillon. vingt-cinq habitans.

COURCELLES-AUX-BOIS, et au- La cure de Courcelles fut unie au coutres Courcelles.-Il y a en Lorraine et vent de sainte Lucie, par le ailleurs plusieurs villages du nom de Cour-Auparavant sainte Lucie était un oratoire, pape Léon X. celles; ce nom vient de Curtis, cour, ou une espèce de prieuré, desservi par curticula, petite cour, courcelle. Nous quatre chapelains. connaissons Courcelle, village à deux lieues de Neuf-château, diocèse de Toul.

Courcelle, du comté de Vaudémont, diocèse de Toul, cour souveraine de Nancy; patron saint Nicolas ; collateur l'abbé de saint Mihiel; décimateurs les religieux de saint Mihiel pour les deux tiers, et le curé pour l'autre tiers. Il y a dans la paroisse trois chapelles, 1o celle de la sainte Trinité, fondée en 1509, par Nicolas Caloué, curé du lieu, à la collation de la famille des Pelletier de Fécocourt.

Depuis l'introduction des minimes, ils sont chargés de la desserte de cet oratoire, et les dimes de la cure de Courcelles-auxBois, sont partagés entre le curé du lieu, les bénédictins de saint Mihiel, et les chapelains des chapelles de saint Éloy de saint Mihiel. Les seigneurs de Sampigni et de Kœurs, y ont la moyenne et basse justice. COURCELLES-LES-CHAUSSY.

Courcelles-les-Chaussy, village du diocèse de Metz, traversé par la route de Metz à S. Avold. C'est un lieu d'étape pour les 2o. La chapelle de Notre-Dame de Pi-troupes; à quatre lieues de Metz, deux de tié, dite des sept coups; 3° de Notre-Raville et cinq de S. Avold. La Nied passe Dame, fondée par Nicolas Mathieu, prê-sur le ban de ce village.

tre, en 1547.

a

Blémerey, dépend de Courcelles ; il y une chapelle fondée en 1593, par Jean et François Thomas.

Courcelle-sur-Aire, village sur la rivière d'Aire, diocèse de Verdun; ban de Chaumont, office, recette, prevôté, bailliage de Bar, présidial de Châlons, parle

Le roi Charles IX, étant à Metz, donna un édit le mercredi saint, 6 avril 1569 (1) par lequel il défendait dans cette ville tout autre exercice de religion que celui de la catholique. Les protestans se donnèrent de grands mouvemens pour faire ré

de l'hérésie, t. II, pag. 334.
(1) Meurisse, hist. de la naissance et décad.

voquer, ou du moins modérer cet édit; parlons ici (1). Elle était environnée de mais tout ce qu'ils purent obtenir, fut bâtimens pour loger les soldats qui la ded'avoir la permission de faire leurs baptê- vaient défendre, et d'une muraille, qui en mes et leurs mariages au village de Cour-empêchait les approches; on n'y pouvait celles-les-Chaussy, permettant Sa Majesté entrer que par une seule porte, élevée auau ministre du lieu, nommé Nicole, d'y dessus du rez-de-chaussée, où l'on montait demeurer, et d'y faire les baptêmes, et ma- par une échelle, elle était fermée d'une riages seulement; avec défense, sous peine porte de fer qui se fermait d'elle-même en de la vie, d'y prêcher, d'y faire la cène, ou dedans. La tour étant achevée, la garniaucun autre exercice de la religion préten- son commença à piller les maisons des due réformée, et que même pour les maria-chanoines et des bourgeois qui ne vouluges et les baptêmes, on ne se trouverait rent pas leur accorder tout ce qu'ils dejamais ensemble plus de dix personnes. mandaient.

Les protestans de Metz se remuèrent en- Le comte de Bar forma même le dessein core en 1570 et 1571 (1), et à force de de se saisir de la personne de l'évêque Ursollicitations, ils obtinrent un décret le 25 sion (2), lorsqu'il retournerait à Verdun. avril 1571 qui leur accordait sans limita-Il mit pour cela de ses gens en embuscade tion le libre exercice de leur religion au sur le chemin. Ursion en étant informé se village de Courcelles. Mais le cardinal de sauva, et se retira à Reims, d'où il ne reGuise, évêque de Metz et les trois états de vint pas à Verdun. la ville, ayant de leur côté envoyé une députatatiou en cour, ce décret fut révoqué par une lettre du roi, datée du 10 mai 1571.

COURLOUVE.-Courlouve, lieu fa meux dans l'histoire de Verdun; c'était une tour d'une grosseur, d'une hauteur et d'une force extraordinaire, qui fut bâtie dans l'endroit le plus élevé de la ville de Verdun, par Renaud, comte de Bar, vers l'an 1129.

Alberon de Chiny, qui lui succéda dáns l'évêché, résolut de s'affranchir de la tyrannie du comte de Bar. Il employa d'abord les prières, les sollicitations et ce que la religion a de plus sacré pour le fléchir; il fit agir Mathieu, légat du saint siége, pour forcer le comte à rendre la liberté à son église; tout cela fut inutile; Renaud demeura inflexible. Il ne restait à Alberon que la voie de se rendre maître de la tour par force ou par artifice: il concerta la Ursion, élu évêque de Verdun en cette chose avec Albert de Mercy, princier de même année, étant alié à la cour de Lo-son église; ils firent venir secrètement à thaire II (2), pour obtenir la confirmation l'évêché un soldat de la garnison de la tour, de son élection, Renaud, comte de Bar, à qui ils promirent une somme d'argent, profita de son absence, pour construire la s'il voulait faire ce qu'ils lui diraient. tour dont nous parlons, et qui fut nom- Il le promit, et le jour de la Pentecôte, mée Courlouve, comme l'on dirait la Tour-ce soldat engagea tous ses camarades à deslou-voué, la tour du Voué, parce que le cendre dans la basse cour, pour s'y divercomte de Bar, étoit voué ou défenseur de tir et y jouer. Lorsqu'il les vit échauffés la ville et comté de Verdun, et qu'il avait au jeu, tout d'un coup il feignit d'être fàformé le dessein par le moyen de cette tour ché d'un mauvais coup de dez qu'il avait de s'en rendre maître absolu. fait, et remontant précipitamment porte de fer, qui était la seule par où l'on pouvait entrer et sortir, il la ferma de manière qu'il était impossible de l'ouvrir par dehors. Il monta aussitôt au haut de la

Il fit entrer dans la ville grand nombre de maçons et d'autres ouvriers, fit abattre tous les arbres du jardin de l'évêché, et commença à bâtir cette tour dont nous pag. 348.

(1) Ibidem,

Histoire de Verdun, pag. 377.

Alberic ad ann. 1129.
(2) Id. p. 241, et sequentes.

la

tour,

et montra un linge blanc, qui était le signal dont il était convenu avec l'évêque Alberon.

Pago Barrense, dénommée dans la chartre du comte Vulfoade pour la fondation de Saint-Mihiel en 709 (1). Le pape PasCelui-ci aussitôt fait sonner le tocsin, et cal II, en 1106, la nomme Custiviacum assemble son clergé et son peuple en armes, ou Custiniacum. Il y a deux villages de les ayant prévenus auparavant; ils atta- Cousances dans le Barrois, le premier quent la garnison désarmée, et la forcent nommé Cousances au diocèse de Châlons, de se rendre prisonnière à la discrétion de avec titre de comté et de prévôté. Office, l'évêque, qui se vit par ce moyen maître recette et bailliage de Bar. L'église est déde la redoutable tour. Le comte de Bar en diée sous l'invocation de saint Mémie; fut bientôt informé; il rassembla prompte-patron, l'abbé de Saint-Urbain. Il y a un ment ses troupes et marcha contre la ville ficf nommé l'Isle sous Cousances. de Verdun. Mais l'évêque ne jugea pas à propos de se commettre à un combat avec ses troupes. Il se renferma dans la ville, et le comte cantonna ses troupes dans trois châteaux du voisinage; il se posta à Ambly, Hugues son fils à Vatronville, et Hély son principal capitaine, à Rosat, d'où ils commencèrent à faire des courses dans tout le pays Verdunois.

Le second village du nom de Cousances est nommé Cousances-aux-Bois, annexe de Triconville, diocèse de Toul. Office, recette et bailliage de Bar, présidial de Châlons, parlement de Paris. L'église a pour patrone, la Sainte-Vierge; les dames deSt.-Maur partagent les dîmes avec le curé.

Cousancelles est annexe de Cousancesaux-Bois, diocèse de Châlons, recette et

L'évêque Alberon attaqua d'abord Ro-bailliage de Bar sat, s'en rendit maître, le brûla, prit les Cousances-les-Cousancelles, village du soldats prisonniers, et les fit conduire à Barrois mouvant, diocèse de Châlons, à Verdun dans la tour de Courlouve, dont quatre lieues de Bar, deux de St.-Dizier ; Hely avait été le principal auteur. Le comte érigé en baronnie les 2 juin 1712 et 21 de Bar rassembla ses troupes et celles de janvier 1713, et en comté, le premier ses alliés, et marcha contre la ville de Ver-mars 1715. Il y a auprès de ce lieu la maidun. Mais ils furent saisis d'une terreur son forte et seigneurie de l'Isle-sous-Coudivine en approchant de la ville, voyant, ou croyant voir une lumière extraordinaire sur la toiture de la cathédrale, et déclarèrent au comte, qu'ils ne voulaient pas combattre contre la mère de Dieu, qui protégeait si visiblement cette église.

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sances. Bailliage de Bar, présidial de Châlons, parlement de Paris. La paroisse a pour patron saint Mémie. L'abbé de St. Urbain nomme à la cure, et est décimateur avec le seigneur. Il y a environ cent cinquante habitans, un château à M. Vyard, èt une maison-fief aux héritiers de M. de Saint-Vincent.

En même temps l'évêque fit abattre la tour de Courlouve, qui était la première cause de la guerre. La chose fut exécutée La terre de Cousances (2) a été autrefois avec une diligence et une ardeur extraor- possédée par une maison de même nom, dinaire; après quoi le comte de Bar ne aujourd'hui éteinte, qui avait pour armoisongea plus qu'à faire la paix avec l'évê-ries un cœur surmonté d'un lîon passant. que de Verdun. Elle se fit par la médiation Miles Goignonce de Cousances reprit en d'Etienne de Bar, évêque de Metz, frère 1277, la seigneurie de Cousances de Thiedu comte de Bar, qui renonça à ses pré-baut comte de Bar. Errard de Cousances, tentions sur la seigneurie de la ville et du chevalier en fit de même en 1332. Il nomcomté de Verdun, se contentant de la me dans l'acte de reprise ses vassaux qui seule qualité de voué, ou de défenseur. COUSANCES-LES-COUSANCELLES. - Cousances-les-Cousancelles, village de Bar, peut-être Curtis Custiliaca sita in

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(1) Histoire de Lorraine, t. 2, p. 266. (2) Archiv. de Lorr., Layette, Bar, Nicey, S. Hilaire, etc.

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sont Guiot de Settainville, Husson de' avait au ban et finage de Coussey, du conCousances frère dudit Errard, Jean de sentement de sa femme et de ses héritiers; Neuville, dame Agnès de Manheron, etc. il reconnait aussi avoir reçu dudit duc, en En 1339, Husson de Cousances, reprend foi et hommage, la moitié du péage et la de Henri comte de Bar, le quart du moulin moitié de la pêche dudit Coussey, et le de Cousances, qu'il a acquis d'Oudard de droit d'y bâtir fours et moulins, et s'en reCousances chanoine de Bar. Henri comte connait son homme-lige (1). Le même de Bar, confirme en 1342, l'acquisition Mathieu de Lorraine, seigneur de Coussey faite par Jacquemin de Cousances, de plu- en 1276, reconnait qu'il ne peut reprensieurs héritages sis au dit lieu, d'Oudard dre la maison de saint Remi, que du duc de Cousances. Jean de Cousances fils de de Lorraine. Husson, reprend du comte de Bar, ce qu'il a à Cousances en 1364.

Cousancelles, village annexe de Cousances, à une lieue d'Ancerville. Il y a dans ce lieu une église sous l'invocation de la Sainte-Vierge en son assomption. Les décimateurs sont le chapitre de Joinville et le curé de Cousances. Il y a environ quarante habitans.

En 1266, Maheu de Coussey, chevalier, reconnait que ni lui ni ses hoirs, ne peuvent reprendre la maison qu'on dit 'de saint Remi, d'aucun autre du duc de Lorraine ; et que s'il la reprenait d'autre seigneur, il l'abandonnerait pour toujours audit duc de Lorraine.

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Quelques années après, et en 1277, Ferri, clerc de Coussey, c'est-à-dire, COUSSEY. Coussey, village ou destiné à l'état ecclésiastique, de la fabourg avec titre de baronnie, situé sur la mille des seigneurs de Coussey, et fils de Meuse, à une lieue de la ville de Neuf- Renard ou Renaud de Coussey reconChâteau, et à distance à peu près égale de nait avoir vendu au prieur de SaintBrixei-aux-Chanoines; du diocèse de Jacques-au-Mont, prieuré près Chatenoy, Toul, doyenné de Neuf-Château, en latin pour telle rente de blé et de gerbes qu'il Coxeium ou Cosseium. L'église paroissiale avait sur les prés dudit prieuré, qui tient est dédiée à Notre-Dame en son assomp-au finage de Coussey, en l'ère qu'on dit à tion; l'abbé de saint Mansuy est patron de la Voivre, moyennant la somme de 60 qui est sujette au concours; bail-sols de fort, sous la garantie de Ferri, sire liage de Neuf-Château cour souveraine du châtelet, au mois de décembre 1277. de Nancy. Le plus ancien monument de Il parait que tous ces seigneurs étaient ce pays qui soit venu à ma connaissance, où il soit parlé de Coussey (1), est une bulle du pape Pascal II, de l'an 1106, où il confirme les biens de l'abbaye de Saint-Mihiel : il y nomme, in Cussiaco

la cure,

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alodium cum servis et ancillis.

Mais depuis le 13° siècle, Coussey est devenu plus célèbre par la demeure de quelques princes de la maison de Lorraine, ou du moins par leur possession de Coussey; car le prince Mathieu de Lorraine, fils du duc Mathieu Ier, mort en 1176, fut père de Renaud ou de Renard de Coussey. Celui-ci en 1258, reconnait avoir vendu à Mathieu II duc de Lorraine, tout ce qu'il

(1) Histoire de Lorraine, t. 1, p. 522.

princes de la maison de Lorraine, de même que Vautier de Coussey, qui accompagne Ferri de Lorraine et ses hoirs, en ce qu'il peut avoir à Coussey, et reconnait qu'il ne peut rien acquérir, que le duc et ses hoirs n'y ayent la moitié desdits acquets. Fait en 1278.

En 1288, Maheu de Coussey, chevalier, reconnait qu'il est homme-lige du duc de Lorraine, et a repris de lui tout ce qu'il possède au ban d'Epinal.

En 1355 (2), au mois d'octobre, Philippe de Valois, roi de France, sur les remontrances du duc Raoul, et sur le rap

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port du bailli de Chaumont, révoque le droit de protection et de sauve-garde qu'il avait établi à Foriville, Mont, Rave, Brancourt, Coussey, Sauxures, Outrecourt, Dombrot, Senonges, Martinville, etc.

fenses d'argent. Au second de même, au lion de gueules, armé, lampassé et couronné d'or. Au troisième à la croix ancrée d'or.

CRAINCOURT.- Craincourt, village sur la rivière de Seille, fief dépendant auDepuis plusieurs siècles, la seigneurie trefois du marquisat de Nomeny, dont il de Coussey est passée à des seigneurs par- n'est distant que d'un quart de lieue; dioticuliers; elle appartient aujourd'hui à la cèse de Metz; cour souveraine de Nancy; maison de MM. l'Abbé, et fut érigée en office, recette, prévôté et bailliage de comté, le 17 août 1725 en faveur de Pont-à-Mousson. Le roi en est seul seiM. Simon Melchior l'Abbé, maitre aux gneur, haut, moyen et bas justicier. Les requêtes, dont les enfans la possèdent au- chanoines de Saint-Dié sont collateurs de jourd'hui.

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COUVONGE. Couvonge, Cupedonia, cette terre fut acquise à l'église de Toul, par l'évêque Garibalde, qu'on croit être fils de Vulfoade, fondateur de l'abbaye de Saint-Mihiel, lequel vivait en 706 et est mort vers l'an 735.

Couvonge est situé sur la rivière de Saulx, diocèse de Toul. Seigneur, M. le marquis de Casteja, maréchal des camps et armées du roi, gouverneur de Toul et de Saint-Dizier. La justice est exercée par son juge-garde. Office, recette et bailliage de Bar, présidial de Châlons, parlement de Paris. La paroisse a pour patron saint Brice.

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la cure, et décimateurs. Il y a une maison forte, qui est du Barrois non-mouvant.

La maison de Craincourt ancienne chevalerie de nom et d'armes, est à présent éteinte; elle portait d'argent à deux lions de gueules, armés, lampassés et couronnés d'or.

George de Craincourt, écuyer, fit la guerre aux Messins en 1436 (1): ce seigneur avait sa retraite au châtelet, près de Neuf-Château en Lorraine. Ceux de Metz envoyèrent du monde jusqu'à La Mothe, pour tâcher d'enlever Craincourt, mais leur tentative fut inutile. Ils conclurent la paix aux mois d'octobre suivant 1437, et Craincourt promit de remettre en liberté tous les prisonniers qui étaient entre ses mains.

Le chapitre de Ligni nomme à la cure. Décimateur, le seigneur du lieu pour les deux tiers, le curé pour l'autre, et seul Robert de Craincourt qui fut le dernier pour la dime de vin et les novales. Il y a mâle de cette maison, épousa en 1546, cinquante-neuf ou soixante habitans. Marguerite de Jussy én Bourgogne, dont Il y a aussi un château magnifique ap-il n'eut que deux filles; la première fut partenant aux seigneurs, et dans le cha- dame à Craincourt, et épousa Claude de teau, une chapelle dédiée à la Sainte-Rosière, la seconde épousa N. de MonVierge en sa nativité. Le seigneur en est treuil, et en secondes noces, Jean Perul collateur. Revenu, deux muids de blé, un Basque, capitaine de la garde. Craincourt muid d'avoine et vingt francs barrois; elle est aujourd'hui possédé par N. Desarest chargée par la fondation de trois messes moises. par semaine.

CRAON. Craon, village à une lieue La terre de Couvonge fut érigée en de Lunéville vers l'orient, sur la petite ricomté en faveur d'Eugène de Rouerke et vière de Vezouze, nommé ci-devant Hade Catherine de Beauvau, veuve de Char-donviller, érigé en marquisat en 1712, en les de Stainville, comte de Couvonge, par faveur de M. le prince de Craon, autrement patentes du 15 avril 1727. Elle porte Marc de Beauvau, en mémoire de la ville tiercé en face, au premier de gueules au (2) Histoire de Lorraine, tome 2, p. 939 et sanglier passant d'or armé d'azur, les dé

ccxxii.

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