Images de page
PDF
ePub

bach,

de Craon ou Cran en Anjou, en latin į ce que je trouve de la généalogie de cette Credo ou Credonium, située vers les li- maison. mites de la Bretagne et du Maine, sur la 1. Jean I, seigneur de Créhanges, petite rivière de London. Cette seigneurie épousa la fille de Jean, seigneur de Forfut autrefois possédée par les ancêtres de M. de Beauvau; elle est remarquable par une bataille qui s'y donna du temps des guerres avec les anglais, et par un prieuré conventuel de saint Benoit. Elle est à dix lieues d'Angers; son territoire s'appelle le Craonnois.

2. Jean II, épousa Hermengarde, fille d'Arnoû seigneur de Putelange, et c'est · par ce mariage que la seigneurie de Putelange vint à la maison de Créhanges.

3. Jean III, mort à la guerre en 1432, épousa Élisabeth fille de Philippe de Daun de Falkestein, mort en 1484,

4. Jean IV, du nom, né posthume, baron de Créhanges et de Putelange, épousa Marguerite fille de Fréderic, baron

5. Jean V, épousa Hermengarde, fille de Jean, Baron de Raville.

Quant à Craon en Lorraine, anciennement Hadonviller, c'est un village assez. connu dans l'histoire de ce pays; il est si tué sur la Vezouze à une lieue de Lunéville, avec une fort belle maison ou châ-de Beaucourt. teau, bâti par M. le prince de Craon, et cédé à Mme sa fille, en considération de son mariage en 1721, avec M. le prince de Lixin. L'église de ce lieu est dédiée à saint Léger. Collateur, le seigneur du lieu, décimateur, le curé pour le tout. Cour souveraine de Lorraine, bailliage de Lunéville. Seigneur, M. le prince de Craon.

Le duc René II, arrivant d'Allemagne avec les Suisses qui venaient à son secours, arriva à Hadonviller le jeudi 3 de janvier 1475, et le lendemain il se saisit de saint Nicolas, et en chassa les Bourguignons de l'armée du duc Charles le Hardi.

Ily a à Craon la chapelle de saint Claude, fondée vers 1545, le 9 avril, par le sieur Claude Thiriet, curé du lieu. Collateurs ses héritiers; charge, une messe par semaine, et une messe haute le jour du pa

tron.

[ocr errors]

6. Varic épousa Antoinette, fille de Thomas Rhingrave.

7. Christophe qui a servi le duc de Lorraine, épousa Antoinette de la maison de Bayer de Poppart.

8. Lothaire épousa Anne-Madelaine, fille de Jean Renard, comte de Hanau, 1625.

en

9. François Ernest, épousa Marie-Elisabeth fille de Hugues, comte de MontFort.

10. Maximilien-Philippe Ernest, dit Villaume, qui est le dernier de sa maison mort au mois de septembre 1697.

On voit par-là les alliances de la maison de Créhanges, avec les maisons de Putelange, de Daun, des Rhingraves et de Hanau.

CREHANGES. Crehanges en alle- La maison de Créhanges était autrefois mand Chrichengen (1), est une petite ville fort puissante; elle avait, dit-on, jusqu'à avec un château, qui a été long-temps une dix-sept châteaux forts, avec ponts-levis; seigneurie ou baronnie libre, dont les sei-on lui comptait jusqu'à quarante seigneugneurs avaient pour armes d'argent à la ries. Mais cette maison s'étant partagée, face, écartelé de gueules à la croix ancrée et la branche aînée, qui était celle de Créd'or.

L'origine de ces seigneurs est peu connue, et la maison de Créhanges, ou du moins la ligne directe, est éteinte : Voici

(1) Longuerue, description de la France partie 2, p. 166.

cette

hanges, ayant embrassé le calvinisme, et la branche cadette, qui est celle de château Brehain, étant demeurée catholique, désunion a causé la distraction des grands biens de cette maison, et par conséquent, son affaiblissement.

Le comte Urit Ronkel, calviniste, ré

sidant aujourd'hui à Direndorf, environ à de Metz; que Louis de Créhanges (1), resix lieues de Coblens, ayant épousé la fille connaîtrait l'évêque pour seigneur de fief, héritière de la comtesse Dorothée de Cré-et le roi pour souverain; mais cet arrêt de hanges, issue de la maison d'Ostfrise, Metz, a été cassé, comme tous les autres, jouit actuellement du comté de Chréhanges. par le quatrième article du traité de Risvic, On connaît trois lieux du nom de Cré- confirmé par ceux de Rastat et de Bade. hanges. Io Le comté de Créhanges, dont le chef-lieu est situé près de Fauquemont, à peu près à distance égale de Putelange, de Morhange et de saint Avold.

II Dans le pays de Luxembourg, un Putelange - Créhanges, qui appartenait autrefois aux comtes de Créhanges.

III Un Créhanges-Putelange, vers Sare-Louis et Sarbruck.

Les seigneurs de Créhanges ont été mis au nombre des comtes d'empire du BasRhin, l'an 1617, par l'empereur Mathias, n'étant auparavant que barons, et ils ont été établis dans leurs anciens états par les traités de paix.

En 1677 (2), le maréchal de Crequi, le château de Créhanges, soixante homen se retirant vers Metz, avait laissé dans mes en garnison; le duc de Lorraine, Charles V, les fit attaquer, et ils se rendi

Mais la maison de Créhanges n'a rien du tout à Putelange sur la route de Sar-rent prisonniers de guemines.

tres,

guerre.

CREFEI ET GERMINI. - Crepei Crepiacum, est la mère église de Germini, Germiniacus, ou Grimaldi Vicus, ou Grimaldi Vicinum.

Les seigneurs de la maison de Créhanges en 1680, reconnurent devant la chambre royale de Metz, qu'eux et leurs ancêavaient tenu les seigneuries de Beau- Crepei, village de Lorraine, diocèse de court, Putelange, Raville, Helfedange, Toul, situé à quatre lieues de Nancy; l'éTettingen et Tallingen, en fief de l'église glise est dédiée à la nativité de Notrede Metz; mais que pour leur baronnie, au-Dame. Collateur, l'abbé de saint Evre; jourd'hui comté de Créhanges, elle ne décimateur, le curé pour un tiers dans les relevait que de l'empire.

En effet les seigneurs de Créhanges furent mis sous le cercle du Haut-Rhin, dès la première institution de ce cercle, et ils furent reconnus comme immédiats par le duc de Lorraine, et même par le roi Henri IV, comme protecteur de l'évêché de

Metz.

grosses et menues dîmes, l'abbé de St.Evre pour les deux autres tiers. Seigneur, l'abbé de St.-Evre, bailliage et cour souveraine de Nancy.

Quelques-uns avaient soupçonné que Crepei pouvait-être Stirpiacum, Estrepi, maison royale connue dans les anciens monumens du pays, aujourd'hui entièrement inconnue, mais le nom de Crepei, Crepiacum, se trouve dans de très-ancienle nom de Stirpiacum. Voyez ce que je dis nes chartres, et jamais n'est désigné sous sur Estrepi, Stirpiacus.

Louis XIV, ne voulut point au commencement approuver les entreprises du parlement de Metz ; et même les officiers de la cour de l'évéché à Vic, où présidait le chancelier de l'évêque, y donnèrent un certificat le vingt-sept octobre 1651, por-de saint Jean l'Evangéliste, fondées dans Les chapelles de Saint Jean-Baptiste et tant que Créhanges était terre d'empire, l'église de Crepei, sont unies; le revenu du cercle du Haut-Rhin, et qu'il n'était ni fief, ni franc-aleu de l'évêché, mais qu'il en était indépendant.

Ce qui n'empêcha pas qu'en 1680, la chambre de Metz, ne jugeât que Créhanges serait réuni comme franc-aleu de l'évêché

est de douze écus.

la dernier de sa race; il était fils de Louis Phi(1) Apparemment Jean Louis mort en 1681, lippe Rhingrave.

(2) Histoire de Lorraine, t. 3, p. 823.

On voit sur le ban de Crepei, l'hermi-son dénombrement pour ce qu'il tient à tage de sainte Lucie.

CREPEI, au pays Messin. Il y a un autre Crepei ou Crepi près la ville de Metz (1), dont il est parlé dans la chronique du doyen de saint Thiebaut, sous l'an 1428, où il dit que le duc Charles II, de Lorraine, le duc de Bar, le marquis de Bade et le duc de Bavière, à la tête de dix mille chevaux, vinrent dans le pays Messin, dans l'espérance de se rendre maîtres de la ville de Metz. Ils prirent Goin et Pargni, mais ne purent prendre Vignei. Le onze juillet ils vinrent coucher à Crepei, et le douze du même mois ils attaquèrent la forteresse de Crepei, et la prirent.

Germini.

En 1543, Nicolas de Lucebourg, seigneur de Germini, fut fait capitaine de Nancy.

En 1551, Perrin d'Haraucourt fait la même reprise que Philippe.

En 1555, Catherine d'Haraucourt, Dame de Cermini, femme d'Africain d'Haus sonville, Item.

En 1574, Louis de Scharkenberg, fait ses seprises pour Germini.

En 1585, Jean de Varsperg, écuyer à cause d'Ursule de Scharkenberg sa femme, fait ses reprises.

En 1626, Gabrielle d'Ardre, baronne, née de Fricamp, veuve de Charles d'HaLe treize, ils fauchèrent les blés qui raucourt, baron de Chambley, tant en son étaient en plus de mille journaux (2), à nom, qu'en celui de ses enfans, de même. Pertes, à Crepei et à Magney. En 1624, dénombrement de Viant-PisEn 1444, les Messeins attaquèrent Cre-tor le Begue, conseiller d'état du duc de pei avec douze cents hommes, et après avoir été cinq jours devant la place, ils levèrent le siége.

Germini. Germini est annexe de Crepei: l'église du lieu est dédiée à saint Evre, évêque de Toul. Décimateur, l'abbé de saint Evre pour les deux tiers des dîmes, et le curé pour l'autre tiers; seigneurs, les héritiers de M. le Begue; prevôté de Foug; bailliage de saint Mihiel. Il ya dans l'église deux chapelles, l'une dédiée à saint Christophe. Patron, le seigneur du licu; revenus, trois paires sur le moulin, trois jours de terre et une fauchée de pré.

La seconde chapelle est dédiée à saint Jacques; patron, le seigneur, revenus sept paires; charges, deux messes par semaine, Il y a à Germini ciuquante ou cinquantedeux habitans. Office de Toul, recette d'Etain, bailliage de saint Mihiel, cour souveraine de Nancy.

En 1349, Henri de Germini fut élu évêque de Verdun.

En 1522, Philippe d'Haraucourt donne

(1) Hist. de Lor. t. I, page cxcVHI. (2) Ibid.

Lorraine, de ce qu'il a en la seigneurie de Germini, joint les copies des titres d'acquisition desdites portions, et les lettres patentes du duc Henri II, qui confirme lesdites acquisitions, et les reprises faites en conséquence.

Les anciens titres de l'abbaye de saint Evre de Toul, nomment toujours Germini Grimaldi vicus, ou Grimaldi vicinum.

La maison de Germini, de nom et d'armes, a produit plusieurs branches. Elle portait d'azur à l'écu d'argent mis en cœur.

CREUE. Creue, village à une lieue d'Hatton-Chatel, et deux et demie de saint Mihiel, diocèse de Verdun, office et marquisat d'Hatton-Chatel, recette et bailliage de saint Mihiel, cour souveraine de Nancy. La paroisse a pour patrons St.-Pierre et St.-Paul; le seigneur du lieu, qui est M. Duplessis, y est haut, moyen et bas justicier et nomme à la cure; la justice y est exercée par son juge-garde; il y a un hermitage, un moulin et une tuilerie.

Le 15 mai 1485, Regnier de Creuë, chevalier, reconnaissant que ses hommes et femmes étant de morte-main, sa terre se dépeuplait et diminuait tous les jours,

il les affranchit et exempte de toute main-même Regnier possédait à Hadonville, morte, tant personnelle que réelle, de mouvant du seigneur d'Aixe et que tenaient meubles et héritages, moyennant qu'outre ci-devant Alexandre de l'Isle et Marie sa les droitures qu'ils lui doivent, ils lui femme. Cet échange fut ratifié ensuite par payeront tous les ans, savoir: chaque la- Henri, comte de Luxembourg. boureur ayant bêtes tirantes deux bichets de bled, moitié froment, moitié avoine, et un gros d'assise, monnaye du pays, au jour de saint George, pour chaque bête tirante, etc.

On trouve beaucoup d'anciens titres qui font mention des seigneurs de Creue. En 1239, Roger, évêque de Toul, déclare qu'en sa présence Pierre de Gorze, chelier, reconnaît tenir de l'évêque de Verdun Le comte Vulfoade, fondateur de l'ab- sa maison de pierre, sise à Châillon, près baye de Saint-Mihiel, en 709 (1), parle du pont, qu'il tenait aussi d'Olry de en deux endroits de la petite rivière de Creue, chevalier. En 1266, Robert de Creue, super fluviolo qui vocatur Creuva. Grand-Pré, évêque de Verdun fit un traité C'est sur cette petite rivière, ou sar ce ruis- avec Regnier, Perrignon, Marguerite et seau qu'est situé le village de Creuë, et le Agnès, enfans de feu Gervais de Creuë, comte dont on vient de parler, dit qu'il y a par lequel lesdits de Creuë cèdent à l'éacheté une terre, avec toute ses apparte-vêque et à ses successeurs tous les hommes nances, qu'il a donnée à son nouveau mo- et femmes qu'ils prétendent avoir en cernastère dédié à saint Michel. tains lieux, et l'évêque reconnaît ne pouvoir retenir à Hatton-Chatel aucun des hommes de Creuë.

La maison de Creuë était de nom et d'armes, et une des quatre pairies de l'évêché de Verdun (2); elle portait d'or à la croix de sable. Cette maison est éteinte depuis long-temps. Alain, seigneur de Creue, en 1208, soutint le peuple de Verdun, soulevé contre son évêque. Pierre et Guillaume de Creuë furent les derniers seigneurs de cette maison. La croix qu'elle portait dans ses armes venait du nom du village de Creux ou Croix : car en Lorrain nous disons une creuë au lieu d'une croix. Il y a un village du nom de Croix, au diocèse de Verdun, sur la rivière de Meuse et sur le chemin de St.-Mihiel à Verdun, fort différent de Creuë dont nous venons de parler.

On parle encore d'une ancienne maison de Creuë, qui portait d'azur à une croix d'argent, le franc quartier vairé d'or et de sable; mais je crois que c'était la même maison, ou une branche de la première.

En 1276 (3), Thiebaut comte de Bar, échangea avec Regnier de CREUE chevalier, tout ce qu'il avait au lieu de Creue, qui était de son domaine, contre ce que le

(1) Hist. de Lorr., t. 1 p. 265. Preuves. (2) Hist. de Verdun, p. 275.

(3) Archives de Lorr., Layette Apremont, 2.

Dans l'histoire des évêques de Verdun il est parlé d'Alain de Creuë (1), qui joignit ses troupes à celles des autres seigneurs qui s'étaient déclarés pour Robert de Grand-Pré, compétiteur d'Albert de Hirgis, évêque de Verdun, pour cet évêché. En 1208, dans une sortie que ces seigneurs firent contre les troupes de l'évêque Albert, les deux neveux d'Alain de Creuë, Robert et Thieri, furent tués.

En 1318, Henri d'Apremont, évêque de Verdun, donna à Alexandre de Creuë, chevalier, tout ce qu'il avait à Creuë, en considération de ses services. Je trouve encore Pierre de Creuë, seigneur dudit lieu en partie, rappelé dans une sentence de Nicolas, évêque de Panéade, administrateur de l'évêché de Verdun, du 18 février 1509.

il

En 1485, Regnier de Creuë, considérant que sa terre de Creuë étant de mortemain, elle se dépeuplait et diminuait, l'affranchit et exempte de toute main-morte, moyennant certaines redevances énoncées dans l'acte d'affranchissement. Gérard d'A

[blocks in formation]

viller, baillif de St.-Mihiel, acheta la moitié de la seigneurie de Creuë, du même Regnier, et ensuite l'autre moitié de ses fils, Pierre et Guillaume de Creuë. Après la mort de Gérard d'Aviller, la terre de Creue fut cédée en vertu d'un traité de partage fait en 1561, entre les héritiers dudit M. d'Aviller, à M. François de Choiseuil, sieur de Montigny-le-Comte, baron de Clémont. Jean du Châtelet, seigneur de Châtillon en Vosge, fit, en 1583, ses reprises de la terre de Creuë, à cause de dame de Choiseuil, sa femme. Il est dit dans les lettres de reprise que de la seigneurie de Creuë est mouvante en plein fief la terre de Neuville en Verdunois.

On fit annoncer dans la clef du cabinet du mois de décembre 1755, qu'on renouvellerait le 8 janvier de l'année suivante une foire, qui se tenait anciennement à Creue, dans laquelle on trouverait toutes sortes de denrées exposées en vente, et notamment des vins blancs du lieu, qui sont renommés pour leur bonté.

.

leurs il en attribue la fondation aux ancétres de Folmar, comte de Metz, qui vivait au dixième siècle, et qui a fondé l'abbaye de Beaupré, en 1155. Nous connaissons un village nommé Krauf-Thal, entre la Petite-Pierre au nord, et Phalsbourg au midi. Ce pourrait bien être le lieu où était l'abbaye de Crof-Thal.

Je ne trouve aucun monument certain de ce monastère avant le douzième siècle (1), et alors il était possédé par des religieuses de Citeaux. En 1187, je lis Agnès abbesse de Crondal; et en 1487, Gertrude d'Uzenheim, abbesse de Crof-Thal. On remarque que Folmar, comte de Metz, mit cette abbaye sous la conduite de Théogère, son frère, évêque de Metz, abbé de St.George, dans la forêt noire; d'où vient que depuis le douzième siècle les abbesses de Crof-Thal ont toujours reconnu pour leurs supérieurs les abbés de St.-George en la forêt noire, jusqu'à la ruine entière et la suppression de cette abbaye, arrivée il y a environ 160 ans, par les luthériens, qui en prirent les revenus pour fonder le collége de St.-Marc, à Heidelberg.

CROF-THAL ou KRAUF-THAL.Crof-Thal, en latin Claustriacum, abbaye fondée, dit-on, par saint Sigebaud, évê- CROIX-SUR-MEUSE (LA).- La que de Metz, qui a gouverné cette église Croix-sur-Meuse, village du diocèse depuis l'an 707 jusqu'en 742; on ignore de Verdun, à droite de la Meuse, deux jusqu'à la situation de cette fameuse ab- lieues au-dessus de Saint-Mihiel. Seigneurs, baye. On m'a écrit de Morhange que le MM. les comtes de Rosières et de Hanondomaine du roi possède à Morhange et ville pour moitié; bailliage de Saint-Mihiel, dans les environs, quelques fermes et quel-cour souveraine de Lorraine. La paroisse ques dimes, qui appartenaient autrefois a pour patron saint Jean-Baptiste. L'abbé à l'abbaye de Crof-Thal, qui était située à Morhange, et qui est à présent éteinte. Je ne trouve aucun vestige du nom de Crof-Thal, aux environs de Morhange, et j'ai peine à croire qu'elle y ait jamais été.

de Saint-Mihiel nomme à la cure. Il y a environ quatre-vingt-dix habitans, un châ teau à M. de Rosières, une maison seigneuriale à M. de Hanonville.

dont

Voici le détail des droits dont jouissait l'abbesse de sainte Glossinde de Metz à la Le plus ancien monument de la vie de Croix-sur-Meuse, au XVe siècle : chaque Sigebalde, évêque de Metz (1), ne parle nouvelle abbesse avait droit d'élire six que de la fondation de Saint-Avold, ou prud'hommes pour faire un échevin, Hilariacum, et de Neuviller, et ne dit rien elle choisissait celui qui lui plaisait, lequel de Crof-Thal. Meurisse (2) dit dans un en-devait durer tout le temps qu'il lui plaisait: droit que Sigebalde fonda Crof-Thal; ail- l'échevin devait un past ou repas à l'abbesse, de quinze sols, lorsqu'elle allait à la

(1) Hist. de Lorr., t. 1, p. 59. Meurisse, p. 151 et 390,

(3) Hist. de Lorr,', t. 1, p.

4.

« PrécédentContinuer »