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et de M. de Bethune, évêque de Verdun, d'Apremont; car Etienue de Bar, évêque dans la paroisse de Saint-Mihiel, de même de Metz, vers l'an 1140, réduisit à l'obéisque le chapitre de Hatton-Chatel, où ils sance les rebelles de Deneuvre et d'Apresont aujourd'hui, sous la dénomination mont, ayant bâti devant leurs châteaux du chapitre de Saint Léopold. Le doyen des forteresses pour les tenir en bride. Sous est curé de la paroisse de Saint Mi-l'épiscopat de Richard, évêque de Verdun, vers l'an 1170. Gobert, seigneur d'Apremont, reconnaît tenir de l'évêque de Metz le territoire sur lequel est bàti le prieuré d'Apremont. Voyez l'Histoire de Verdun, p. 264.

hiel.

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Au lieu des chanoines d'Apremont, le duc Léopold a placé dans le château une communauté de religieux recollets, qui y ont bâti une belle maison, et où ils entretiennent une nombreuse communauté.

Geoffroy II du nom, sire d'Apremont, ayant épousé Lorette de Sarbruck, fille La chapelle, ou l'église collégiale du aînée de Simon de Sarbruck, Jean château d'Apremont, était aussi la paroisse d'Apremont, évêque de Metz, en considé du bourg; mais depuis la translation du ration de ce mariage de Lorette avec chapitre de ce lieu à Saint-Mihiel, ainsi Geoffroy son neveu, lui donna le comté qu'on l'a dit, et depuis l'établissement des de Sarbruck, qui relevait de sa crosse : pères récollets daus le château et dans Et en 1243, le même Geoffroy, ou Godel'église des chanoines d'Apremont, on a froy d'Apremont, comte de Sarbruck, bâti dans le bourg une église paroissiale, du chef de Lorette sa femme, rendit ses dont la cure est à la nomination du cha- hommages et ses devoirs de Vassal à Jacpitre de Saint-Mihiel, et on lui a conservé ques de Lorraine, évêque de Metz (1). Il son ancien titre de Saint-Nicolas. Les grottes y avait dans ce temps-là un Gobert d'Aprede l'église collégiale d'Apremont, sont re-mont, qui accompagna saint Louis dans marquables pour leur structure.

la terre sainte : Il est certain qu'en 1249, au mois de janvier, un Geoffroy, ou Gobert d'Apremont, fit son testament étant en Egypte.

ou

La terre d'Apremont, au moins en partie, vint à la maison d'Autel par le mariage de Jean d'Autel, fils de Huët, Hüart d'Autel, avec Jeanne d'Apremont, fille de Geoffroy d'Apremont. Ce mariage fut célébré l'an 1387, et ledit Jean d'Autel fit ses reprises pour la terre d'Apre mont auprès de l'évêque de Metz.

Ceux qui ont ci-devant travaillé à la généalogie de la maison d'Apremont, en ont fait remonter l'origine à une antiquité excessive; ils ont prétendu que Sigrefride, ou Sigebert, fils de Valdesus, comte de Verdun, et de Valdrade, fille de Carloman, duc de Bavière, fut gratifié de la seigneurie d'Apremont par Charles Martel en 660. Que Sigefride se trouva dans l'expédition de Pépin d'Heristal contre les Frisons; qu'il épousa la sœur de Herivis, duc de Metz, père de Garin le Lorrain; On dit que cet hommage se fit en 1301, ils veulent qu'au lieu de Aspremont, à Gérard de Relange, mort en cette année: Asper-Mons, on dérive le nom d'Apri- Mais la chose est impossible, si le mariage mont, d'Apri-Mons, la montagne du de Jean d'Autel avec Jeanne d'Apremont sanglier. Mais il est inutile de rapporter et ne se fit qu'en 1387. Il vaut mieux dire de réfuter de pareilles rêveries; on peut qu'il fit cet hommage en 1390, auprès de consulter notre histoire de Lorraine, où Raoul de Coucy, évêque de Metz. Geof nous rapportons la vraie généalogie de froy d'Apremont, en 1346, reconnut cette illustre maison. Ademare de Montil, évêque de Metz,

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Depuis long-temps les évêques de Metz sont considérés comme premiers seigneurs

(1) Arrêt de réunion du 12 juin 1680.

mont.

pour seigneur dominant, et obtint son con- Mais dans le même temps je remarque sentement pour l'aliénation de quelques des hommages rendus à Jean d'Autel, terres dépendantes de sa baronnie d'Apre- comme seigneur d'Apremont, ez-années 1419, et suivantes, jusqu'en 1430, et Ce fut le même Geoffroy, qui, en 1354, depuis 1433, 1434, 1436, on les rend obtint de l'empereur Charles IV, les lettres à Huët d'Autel, apparemment fils de Jean. qui érigeaient Apremont en fief masculin Tout cela prouve que la baronnie d'Apreet baronnie souveraine, sujette immédiate-mont était alors partagée entre les deux ment à l'empire. Mais M. l'abbé de Lon-maisons de Linange et d'Autel. gueruë dit, que ce privilège eut si peu de Jean Henri, comte de Linange et de lieu, que Venceslas, frère de l'empereur Dasbourg, en 1561, jouissait d'un quart et duc de Luxembourg, prétendant que du château et du bourg d'Apremont, dont l'empereur n'avait pas droit d'établir ces il fit hommage à Charles, cardinal de privilèges dans Apremont, qui est un Lorraine, administrateur de l'évêché de fief de l'évêché de Metz, qu'il acheta la Metz. baronnie d'Apremont, et en fit hommage à l'évêque Thierri Bayer du Boppart en différends qui étaient survenus entre lui et le duc de Lorraine Charles III, à l'occaD'autres soutiennent que Venceslas,sion de certaines terres contentieuses, lui sous prétexte de quelques dettes, s'empara d'Apremont, et pour s'y maintenir, en fit hommage en 1377, à l'évêque de Metz, et peu après en fit cession à Huët d'Autel, sénéchal de Luxembourg.

1377.

Ces traverses dégoûtèrent du monde le baron Geoffroi d'Apremont, et le portèrent à abandonner ses terres à Gobert son fils, par acte passé le 16 janvier 1380. Pour lui, il se retira dans une maison religieuse, ou se fit hermite, mais sans faire profession. Il mourut en 1390 ou 1391.

Gobert d'Apremont, cessionnaire de Geoffroi, fit son accommodement avec Huët d'Autel en 1387, par le mariage de Jeanne d'Apremont sa fille, avec Jean d'Autel, fils de Huët. Gobert donna à sa fille le 15 décembre 1390, le château et donjon d'Apremont seulement; car il avait donné précédemment à Gobert son fils aîné, la terre et seigneurie de Busancy, en dédommagement de la terre d'Apremont, qu'il cédait à sa fille.

De la maison d'Autel, cette seigneurie d'Apremont passa dans celle de Linange; et dès l'an 1407, 1419, 1436, nous trouvous des hommages rendus à Anne de Linange, veuve d'Amé d'Apremont. Ils vivaient ensemble en 1489. Amic, ou Amé, mourut en 1495.

Le même cardinal, pour assoupir les

céda en 1574, tous les droits, fiefs et arrière-fiefs, régales, juridictions et ressorts qui lui pouvaient appartenir à cause de son évêché de Metz, en la baronnic, terre et seigneurie d'Apremont, à charge que ledit duc acquitterait le cardinal des devoirs dûs à cause d'Apremont, et qu'il en ferait hommage à l'empereur, tels que lui, cardinal, comme évêque de Metz, y était obligé.

Le 5 juin 1565, Louis Fretel, chevalier, baron, seigneur d'Apremont, reconnaît que dès le 27 juin 1561, il a repris en fief et hommage de main et de bouche de Charles, cardinal de Lorraine, administrateur de l'évêché de Metz, ladite baronnie et seigneurie d'Apremont, de même que ses prédécesseurs les avaient reprises.

Et le 28 avril 1561, Henri, comte de Linange et de Dasbourg, seigneur d'Apremont (1), fit ses reprises au cardinal Charles de Lorraine, du quart du château et bourg d'Apremont, avec le village assis au-dessous. En 1590, je lis que la baronnie d'Apremont fut donnée au marquis de Baden.

Le duc Charles III s'étant mis en pos

(1) Arrêt de réunion le 12 juin 1680.

session de la terre d'Apremont, en fit foi | Phaltzbourg, la terre et baronnie d'Apreet hommage en 1599, non à l'empereur, mont, à condition que si ce prince venait mais à son fils Charles, cardinal, évêque à mourir sans enfans, le tout retournerait de Metz. Après la mort du duc Charles III, et serait réuni au domaine du duc. Le duc Henri II, son fils, rendit les mêmes de-se réserva seulement les fiefs de ladite bavoirs encore au cardinal de Givri, succes-ronnie, le ressort en la cour des grands seur de Charles dans l'évêché de Metz. jours de Saint-Mihiel, les aides et impôts Cependant les descendans mâles de Gobert généraux, et tout droit de régale et de d'Apremont établis dans le Rhételois, où souveraineté. Le prince de Phaltzbourg en ils avaient des terres, prenaient toujours donna ses lettres de reprises le 20 octobre le titre de comtes d'Apremont. On peut 1610. voir cela dans un plus grand détail dans la généalogie de la maison d'Apre

mont.

Charles d'Apremont, fils d'Absalon d'Apremont et de Claude d'Y, épousa Marie-Françoise de Coucy, dont il eut Marie-Louise d'Apremont, qui devint à femme du duc Charles IV, en 1664, et après la mort de ce prince, elle prit une secondé alliance avec le comte de Mansfeld, en 1679. Elle mourut le 12 octobre 1699.

Le duc Charles IV, étant rentré dans ses états, donna au comte d'Apremont, son beau-père, dequoi subsister honnêtement; mais le même duc ayant été obligé de nouveau de sortir de Lorraine en 1670, le comte Charles d'Apremont se trouva dénué de tout. Charles IV mourut le 17 septembre 1675, et le comte d'Apremont étant mort quelque temps après, ses plus proches parens cédèrent leur droit l'an 1676, au comte d'Apremont de Rekein, près Mastricht.

Le village qui porte aujourd'hui le nom d'Apremont, situé au bás du château d'Apremont, s'appelait autrefois Tigeville. Voyez l'article Tigeville.

AR (le rue d').-Le ru d'Ar, qui passe Germiny, village du diocèse de Toul, à deux lieues de Vezelize, au nord-ouest du Mont-d'Anon, se perd en terre avec bruit près de Thuilley-aux-Groseilles, et ne paraît plus.

ou

ARC-SUR-MEURTHE.-Arc-surMeurthe, ainsi nommé parce qu'apparemment il y avait autrefois un pont, une arcade sur la rivière de Meurthe en cet endroit. Il est nommé simplement Arc, dans des titres de l'abbaye de Senones des années 1147 et 1152, et Arcus en 1215. Il paraît qu'alors il y avait une vanne au même lieu dans la rivière.

Arc-sur-Meurthe est situé à distance à peu près égale de Nancy et de Saint-Nicolas; l'église paroissiale est dédiée à St. Anian, ou St. Agnan; collateur, l'abbé Le roi Louis XIV, ayant joui de la de Senones, ou celui de St.-Léopold de terre et seigneurie d'Apremont depuis l'an Nancy, depuis la cession qui a été faite en 1670, l'a restituée au duc de Lorraine 1701, de la seigneurie d'Arc-sur-Meurthe Léopold, comme faisant partie des terres à l'abbaye de St.-Léopold, décimateur et des états, dont son grand - oncle l'abbé de Saint-Léopold de Nancy, qui Charles IV était en possession avant l'an prend six gerbes; la primatiale de Nancy 1670. La prévôté d'Apremont n'est com-trois: le curé en prend quatre de treize; posée que de neuf ou dix villages. Bail-il a aussi un tiers dans la menue dime, liage de Saint-Mihiel. l'abbé un tiers et un sixième, la primaEn 1610, le bon duc Henri donna au tiale un sixième. Bailliage de Nancy, cour prince Louis de Guise, baron d'Ancer-souveraine de Lorraine. ville (1), connu sous le nom de prince de

(1) Archives de Lorr. Layette Apremont.

Le prieuré, ou la chapelle de SaintFlin, ou Saint-Félix, dépendait anciennement de l'abbaye de Saint-Félix, ou de

Saint-Clément de Metz; elle est aujour et des autres terres voisines, en souveraid'hui à la Primatiale de Nanéy, ensuite de neté. Léopold, duc de Lorraine, après certains échanges faits entre la Primatiale la mort du dernier duc de Mantouë, dont il était héritier naturel, fit prendre possessión de Charleville, et de la principauté d'Arches. Mais malgré les oppositions du duc, le roi Louis XIV a maintenu en possession la princesse douairière de Condé, qui lui en a fait hommage.

et l'abbaye de Saint-Clément de Metz. La partie de la rivière qui coule au couchant d'Arc-sur-Meurthe, appartenait ci-devant aux religieux de Senones, qui l'ont cédée aux chartreux de Bocerville en échange d'un étang nommé de la Rappé, situé audessus de l'étang de Bademenil, appartenant par indivis à l'abbé et auxdits religieux de Senones.

Dépendaient ci-devant d'Arc-sur-Meur the le village et la paroisse de Bocerville, supprimée le 21 août 1684, par sentence de l'officialité de Toul. Les damés de Bouxières-aux-Dames avaient le patronage de cette paroisse, en la place de laquelle on a bâti la Chartreuse de Bocerville, dont nous donnerons l'histoire ci-après dans un article séparé.

ou

Il y a encore une autre Arches, | Arques, située sur les côtes de Normandie: Voyez M. Adrien Valois, Notit. Galliar. Area Caletorum. Elle était près de Dieppe, et donnait son nom à la forêt d'Arques située in Pago Tollogia, dans le pays de Talou, ou de Tellau.

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ARCHES-SUR-MOSELLE.-Arches. La ville d'Arches située à deux lieues audessous de Remiremont, et à deux audessus d'Epinal, pas loin de la Moselle chef d'une prévôté considérable, baillage ARCHES-SUR-MEUSE, principauté. de Remiremont, est réduite en village, — Arches-sur-Meuse est une petite ville, ayant été ruinée pendant les dernières avec titre de principauté: Elle était située guerres de Lorraine. Le duc de Lorraine sur les confins des royaumes de Neustrie et Thierri, fils de Gérard d'Alsace, avait d'Austrasie, sur la Meuse, dans le terri-fait bâtir le château d'Arches vers l'an toire de Mézières. C'est là où l'on bâtit 1080, pour réprimer les courses de la dans la suite, en 1606, Charleville, et garnison d'Epinal, qui obéissait à l'évêque d'où les princes de la maison de Gonzague de Metz. (2) L'abbesse de Remiremont prennent le titre de princes d'Arches. On eut avec le duc Thierri quelques difficultés peut voir sur Charleville, M. l'abbé de à l'occasion de ce château, mais le duc en Longuerue, et la Martinière, qui en parlent demeura en possession. fort au long.

Les ducs de Lorraine ont toujours été En 859, le roi Lothaire (1), dont la souverains et propriétaires d'Arches; les Lorraine a tiré son nom, y eut une en-dames de Remiremont y ont aussi leur trevue avec Charles-le-Chauve; (2) ils y confirmèrent entr'eux une alliance contre Louis de Germanie; c'était une maison royale. Elle était située in Pago Porcènse, dans le territoire de Château-Porcien. Flodoart dit, que l'évêque de Langres en 932, ruina le château que le comte Bernard avait bâti ǎ Arches. Les comtes de Rhetel jouissaient d'Arches et de Château-Renaud,

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part dans la seigneurie; elles sont colla-
trices de la cure, et y ont une grande
partie de la dime contre le curé, qui a
l'autre partie. Il y a un hôpital et une
chapelle ducale dans les ruines du château,
sous l'invocation de saint Georges Dans
l'accord fait entre le duc Mathieu fer et
Judithe, abbesse de Remiremont
1152 (2), dans le concile tenu à Tréves
en cette année, il fut arrêté que la foire
que l'on tenait à Arches-sur-Moselle, de-

(1) Hist. de Lorr., t. 1, p. 1121.
(2) 1152.

en

meurera libre et franche comme aupara- les débris d'une ancienne maison-fief, vant, sans fraude et sans exception, et aujourd'hui réduite en masure. C'était la que dans les deux seigneuries de Champs demeure des seigneurs de Cornement, et d'Arches, lorsque l'avoué tiendra les dont la famille éteinte au quatorzième Plaids-Annaux, les églises des lieux ne siècle, a été fondue dans celle de Jussy. recevront que la moitié des Cens, au lieu L'on assure que les armes que l'on voit enque dans les autres seigneuries, les églises core sur la porte, sont celles des Cornetirent le tout. ment, qui sont d'argent à une bande de gueule, accompagnée de six billettes.

En 1263, le duc Ferri III, doana ses lettres d'affranchissement à la ville d'Arches, suivant les lois de Beaumont en Argonne.

Le duc Léopold donna son ordonnance le 5 janvier 1721, pour le rétablissement de la ville d'Arches, confirma ses anciens privilèges, 'et en donna de nouveaux à ceux qui s'y établiraient. Mais cela n'a pas eu son entière exécution. Arches n'est pas fort augmenté.

En 1643, le dernier mars, il y eut une transaction passée entre les habitans de la prévôté et recette d'Arches, d'une part, et les habitans de la sénéchaussée de Remiremont, d'autre part.

La seigneurie dite autrefois de Cornement, ensuite de Jussy,,est obvenue à M. de Raigecourt, baillif d'Epinal, au dernier siècle, et fut aliénée vers 1691.

On nomme à Arches certains habitans, les bons hommes d'Arches, qui composent une mairie, et sont sujets à certaines redevances envers le roi ct le chapitre de Remiremont.

En 1620, il y avait à Arches un pont sur la Moselle. On y payait le droit de passage; et ce droit en cette année était affermé quatre-vingt-huit francs. Les voitures payaient deux carolus monnaie ainsi nommée en ce temps-là, et tout le bétail à quatre pieds, un blanc. Ce pont ne subsiste plus depuis très-long-temps.

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Arches était le siège de l'ancienne prevôté royale; les prisons étaient au château.

En 1426, le duc Charles II, engagea les prévôtés d'Arches, de Bruyères, de Saint-Diez et de Ravon-l'Étape, pour assurance de la somme de quarante mille vieux florins de bon or, qu'il donnait en dot à sa fille Catherine de Lorraine, qui épousait Jacques, marquis de Bade. Ar-voyer les procès criminels de cette prevôté Il était d'usage avant les guerres, d'enchives de Lorr. Layette 4. Mariage et

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1

aux échevins de Nancy, pour en délibérer.

Il y a quantité de villages et de hameaux qui dépendent du ban d'Arches. Laménil, les haute et basse Pouxeux, les Loyes, Géroménil, Annéménil, Dinozey, et la communauté des Cassines, où il y a trois belles papeteries et deux censes considérables; l'une, appelée la cense de Florincourt, près de Dinozey, dans la colline de Ringiméni, et l'autre, nommée les Cassines. Vis-à-vis la maison de la cense de Florincourt il y a une usine et moulin à papier, qui a été bâti en 1759, par la demoiselle Vaudré, veuve du sieur Puis, changeur de S. A. R. à Épinal.

La paroisse d'Arches ne subsiste que depuis environ un siècle. C'est un démem

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