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Martini una cum villa. Ce lieu est du Le S. Sacrement ayant été exposé so~ présidial de Toul, parlement de Metz, lemnellement dans un reliquaire d'argent, souveraineté de France. On voit dans ce le feu prit à l'autel, brûla tous les linges, lieu une belle maison avec une galerie ou et le S. Sacrement demeura suspendu en colonnade, ornée de figures de pierres en l'air au-dessus de l'autel : plusieurs persculpture, bâtie par messire Pierre Gau-sonnes passèrent des épées tout autour, tier, doyen de la cathédrale de Toul, le- pour voir s'il ne tenait à rien; tout le quel a légué cette maison pour en faire un hôpital général, pour les pauvres de Toul, qui le possèdent aujourd'hui. Il y a une chapelle sous l'invocation de Saint Pierre, patron du fondateur.

voisinage y accourut, on y vint en procession de toutes parts; on en dressa des procès-verbaux; enfin, comme un bon prêtre, curé de Menou, village voisin, disait la messe sur le même autel, on vit Herbert, archevêque de Sardaigne (1), descendre le S. Sacrement tout doucement disciple de saint Bernard, qui composa et de lui-même, se poser sur le corporal en 1178, le recueil de plusieurs de ses qui était au-dessous sur l'autel. On conmiracles, en raconte un remarquable, ar-serve encore l'hostie miraculeuse à Faverrivé dans l'église de Dommartin une veille ney, et une autre à Dole; car il y en avait de Pâques. Comme on manquait d'huile deux d'exposées dans la même Junette qui pour l'entretien de la lampe, on alluma se trouvait un peu trop large. Ceci arriva un cierge qui devait brûler toute la nuit en 1608, le 24 de mai. J'ai soigneusedevant l'autel. Ce cierge ayant été placé ment recueilli les actes de ce miracle sur un escabeau, tomba sur le pavé, rou- dont on a donné au public la relation, et la jusqu'au pied de l'autel, et mit le feu toutes les circonstances imprimées et réà la nappe, et de suite à tous les linges pandues dans toute la Bourgogne ; lesdits qui couvraient l'autel, et qui l'or- procès-verbaux attestés par cinquantenaient, comme dans un jour de grande deux témoins irréprochables; et le S. Sasolemnité. crement demeura ainsi suspendu en l'air, sans soutien, pendant environ trente-trois heures.

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Le matin, le curé et les ministres entrant dans l'église, virent le dégat que le feu avait fait, et que tout était réduit en DOMMARTIN, village de Chatenoi, situé cendres, mais n'avait rien fait ni à la boîte sur la rivière de Vraine, ayant titre de de bois sur laquelle le corps du seigneur baronnie, diocèse de Toul; patron, S. était placé, ni dans les linges sur lequel Martin; collateur, le seigneur du lieu il était posé, en sorte que le voile de soie M. Dupaquier; décimateurs le curé pour qui couvrait le corps du seigneur, était un quart de la grosse et menue dîme; le dans son entier; et comme le prêtre ba- reste se partage entre le seigneur et plulayaitet ramassait les cendres de ce qui avait sieurs ecclésiastiques. été brûlé, il trouva le sacré corporal aussi La terre de Dommartin a été tenue deblanc et aussi entier, que s'il eût été soi-puis plusieurs siècles, par des seigneurs gneusement serré dans une armoire. Her- de nom et d'armes, qui ont possédé les bert assurait avoir appris ce miracle du premières charges dans la Lorraine, et neveu du curé, qui avait lui-même allumé les premières dignités dans l'état eccléle cierge et qui avait été témoin de tout siastique. Cette seigneurie fut portée par mariage dans la maison de Croy, et le sieur Dupaquier l'a achetée des ducs de Croy et d'Havré. La maison de Dommartin portait de sable à la croix d'argent. Voyez le grand nobiliaire (1).

cela.

On a vu une merveille encore plus admirable dans l'abbaye de Faverney en Franche Comté en 1608.

(1) Lib. 1, c. 19.

(1) An 1030, de S. Martin.

Vari de Dommartin, quatrevingt-huitième évêque de Verdun, était second fils du seigneur de Dommartin (1). Son frère aîné fut seigneur de Dommartin et bailli d'Epinal et maître d'hôtel du duc René II. On peut voir la vie de Vari de Dommartin dans l'histoire de Verdun, page 406. Il y a lieu de croire que c'est de ce château de Dommartin, dont il est parlé dans la vie d'Herman, évêque de Toul, mort en 1026 (1). Ipse Domini Martini Castellum à fundamentis construxit firmum, custodia circumvicinorum prædiorum utilissimum.

Il y a dans l'église paroissiale une chapelle de Notre-Dame et de saint Claude, fondée le 16 juin 1513, par Erard de Dommartin, bailli de Vôge, et Jaquette d'Haraucourt son épouse, érigée en titre de bénéfice le 4 juin 1539.

La chapelle de Notre-Dame de Pitié et de saint Nicolas, fondée dans le château par les seigneurs du lieu, qui en sont patrons. Elle était autrefois desservie par deux chapelains. Elle a depuis été donnée aux tiercelins de Bayon.

La chapelle de saint Fiacre et de saint Hubert, fondée au milieu du village pour servir de chapelle à l'hôpital.

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L'hôpital de Dommartin fut fondé au quatorzième siècle, par les seigneurs du lieu, pour y recevoir les pauvres de la baronnie, et y loger les passans.

Dépend l'hermitage de saint Jean de Rouvey.

On connaît encore Dommartin, à une lieue et demie de Nancy.

Dommartin-aux-Bois, ban de Giraucourt, répondant à Dompaire.

Dommartin-la-Chaussée, village de Thiaucourt, diocèse de Metz.

Dommartin-la-Montagne; village de Thiaucourt, diocèse de Verdun. Dommartin-les-Valois, village de

Darney.

Dommartin, village, ban de Lonchamp, répondant à Arches. DOMPAIRE.-Dompaire, ville située entre Epinal et Mirecourt, sur un ruisseau qui se jette dans le Madon au-dessous de Mirecourt: prevôté royale, annexe de la Viéville. L'église de Dompaire fut bâtie seulement en 1524. Patron, saint Nicolas; bailliage de Vôge. Dompaire étant aussi récent que nous le venons de dire, on ne doit pas être surpris de n'en rien trouver dans les anciens.

On y voit la chapelle de saint Nicolas et de saint Claude, fondée en 1585, par Claude Sauveur; patrons, les héritiers du fondateur; charge, une messe chaque dimanche. La chapelle de sainte Anne et de sainte Catherine; patron, le sieur JeanBaptiste Bunois de la Nureau; charges, une messe tous les mois.

La chapelle de saint Christophe; patrons, les héritiers du sieur Guillaume d'Esli; son revenu, trois paires de resaux, froment et avoine.

La chapelle de tous les Saints fondée en 1634, par Jean André, vicaire de Varengéville.

La chapelle de sainte Catherine, fondée en 1602, par Louis Gérard, curé du lieu; revenu, dix paires; charges, une messe par semaine.

De Dompaire dépend Madonne, où il y a une église sous l'invocation de saint Etienne; seigneur, le roi, pour la haute justice, et le chapitre de Remiremont pour la moyenne et basse.

la

Dépendent aussi Néglancourt, Lamerey, Bétegney, S. Brice, Chemiran, Rue, et enfin l'hermitage de Viéville.

En 1475, Charles-le-Hardi, duc de Bourgogne, étant entré en Lorraine, après avoir pris la plupart des villes du pays, vint se présenter devant Dompaire (1).

La ville voulut se mettre en défense, Dommartin-les-Ville-sur-Illon, vil-mais voyant toute l'armée de Bourgogne lage de Dompaire.

(1) Histoire, de Lorraine, t. 1, page 407. Hist. de Lorr., t. 1, p. 166.

devant ses murs, elle se rendit. Les habi

(1) Hist. de Lorr., t. 2, p. 1018.

Harol sont en contestation entre les offi→ ciers du bailliage de Darney et ceux de la prévôté commune de Dompaire.

tans furent faits prisonniers de guerre, leurs biens confisqués, et la ville brûlée. Cette ville n'est plus aujourd'hui qu'un bourg. L'édit de juin 1751, y a conservé Ferri, duc de Lorraine, ne pouvant une prévôté royale sur ce qui en appar- payer les dix mille livres de douaire, tient au roi; les appels se portent au que le duc Thiébaut, son père, avait donbailliage de Darney. La déclaration du 22 nées en mariage à sa tante Isabelle de novembre de la même année y a conservé Lorraine, lorsqu'elle épousa Henri, comte aussi la prévôté commune, composée du de Vaudémont, il lui engagea la ville prévôt royal et de l'officier du chapitre de et le château de Dompaire, jusqu'à rachat Remiremont, qui exercent la justice sur les de ladite somme (1). Les lettres sont de sujets communs au roi et au chapitre, ré- l'an 1313. pandus dans différens bans et villages de Le duc Jean engagea la même seigneu→ l'ancienne prévôté de Dompaire. Les ap-rie de Dompaire, en 1378, à Brun, pels de cette prévôté commune se portent seigneur de Ribaupierre, pour une somme à la justice commune de Remiremont. Il de deux mille deux cens petits florins y a à Dompaire une église presque ruinée, d'or, payable à une fois dans la fortebâtie en 1524. Elle est annexe de celle de resse de Magnères, ou dans celle de Rola Viéville. mont; laquelle somme le duc remboursa

entre l'Ornain et le ru de Longeau, bailliage d'Etain, à trois lieues de cette ville, diocèse de Verdun ; M. le comte de Vezels en est seigneur haut justicier.

Des communautés qui composaient en 1378. l'ancienne prévôté de Dompaire, celles DOMPIERRE EN VOIVRE.- Domde Dompaire, des Ablevenettes, Abon-pierre en Voivre, Domnus-Petrus, village court, Begnécourt, Bettegney-devant Dompaire, Bocquegney, Fomerey, Bouzemont et Bazegney, Chaumouzey et l'abbaye, Damas - devant - Dompaire, Darnieule, Derbamont et Circourt, Fré- La seigneurie de Dompierre et celle nois, Gelvécourt et Adompt, Gigney, d'Allamont (2) au commencement du quapartie de Gorhey, Pont-les-Bonfaï, Hen- torzième siècle, passèrent de la maison de necourt, Hoffelize, Jorxey, Légéville et Mailly en celle d'Apremont, par la vente l'abbaye de Bonfai, Madécourt, partie qu'en fit en 1515, Guerard de Mailly, fils de Madonne, Lamerey, Naglaincourt et de Jean de Mailly, à Gobert seigneur d'ACraincourt, Mazeley, Oncourt, Pierre- premont, pour une somme de quarantefitte, Racecourt, Rancourt, Saint-Vallier, deux livres de Messins forts doubles, mon→ Valfroicourt, Valleroy-aux-Saules, Var-naie courante.

monzey, Vaubexy, Velotte, Viéville- Livier de Roucels sieur de Varneville derrière-Dompaire, Ville-sur-Illon et citoyen de Metz, vendit au duc Charles III, Dommartin-les-Ville, et partie de Vo- en 1556, la moitié de la terre de Dom mécourt sont de la juridiction du bail-pierre, l'autre moitié appartenant audit liage de Darney. duc, pour la somme de mille francs BarCelles d'Ahéville, Aviller, Bouxières-rois. Il est dit dans les lettres d'acquêt, que aux-Bois, Regney et Madegney, partie cette terre est mouvante d'un évêque et de Gorhey, Hagécourt et Maroncourt, le comte de Verdun. En 1588, le même due ban de Harol, partie de Madonne, La- Charles III engagea la terre de Dompierre mercy, Naglaincourt et Craincourt, Ta- à Jean le Pougnant, conseiller en la cour tignécourt, partie de Vomécourt et le souveraine de S.-Mihiel, pour quatre mille ban d'Uxegney sont de la prévôté com(1) Archives de Lorr. Layette Dompaire. mune de Dompaire. (2) Archives de Lorraine, Layette, Conflans en Jarnisy,

Les bans d'Ecle, de Giraucourt et de

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deux cent vingt-cinq francs de Lorraine; il DOMP REMI LA PUCELLE.en excepte seulement la vouerie, déjà appar- Domp-Remi-la-Pucelle, village situé sur tenante audit Pougnant, par lui acquettée du la Meuse, entre Vaucouleurs et Neufchâsieur de Lussey, le ressort et la souverai-teau, prévôté de Ruppes, diocèse de neté, Toul, célèbre par la naissance de la Pu

La paroisse de Dompierre a pour patron celle d'Orléans, Jeanne d'Arc. C'est le saint Pierre. Le seigneur nomme à la cure. nom de cette pucelle, si connue dans Le chantre de la collégiale de la Magde- toutes les histoires; qui fut inspirée de leine de Verdun, perçoit la dîme de Dom-Dieu vers l'an 1429, d'aller au secours pierre, sur laquelle il est chargé de payer du roi Charles VII, qui était alors réduit un rez-froment à la mense du chapitre. On dans son propre royaume, à un petit trouve un titre de Thierri, évêque de Ver- nombre de provinces et de places, qui lui dun, de l'an 1046 (1), et une bulle du obéissaient, de sorte qu'on lui donnait pape saint Léon IX, de l'an 1049, qui par une espèce d'insulte le nom de Roi donnent l'église de Dompierre à l'abbaye de Bourges.

de saint Maur de Verdun. M. Husson, Jeanne d'Arc s'adressa d'abord à Rodans son histoire de Verdun, dit que Dom-bert de Baudricourt, gouverneur de Vaupierre était autrefois une paroisse, mais qu'elle n'est plus qu'une annexe de la cure d'Allamont.

couleurs, qui lui donna un habit d'homme, et la fit mener au roi, qui était alors à Chinon en Touraine. Charles VII ayant appris d'elle des choses qu'elle ne pouvait savoir que par des voies extraordinaires, lui donna un équipage, et la fit conduire

Dompierre-aux-Bois, autre village du diocèse de Verdun, à deux lieues de SaintMihiel, bailliage de cette ville, cour souveraine de Nancy. Le roi en est seul sei-à Blois, où ses troupes s'assemblaient gneur. La cure est à la nomination de l'évêque de Verdun. L'église a pour patron S. Pierre. Suzey qui est annexe, a pour patron S. Marcel.

Dompierre, village chef-lieu d'un ban sur l'Urbion, bailliage de Bruyères, cour souveraine de Lorraine. L'église a pour patron saint Etienne. Ea cure qui est régulière, possédée par un chanoine régulier, est à la nomination de l'abbé de Chaumouzey. Décimateurs, le chapitre d'Epinal pour la moitié des grosses dimes, le curé pour l'autre moitié et la totalité des me nues. La sonrière de Remiremont est dame dù lieu. La seigneurie foncière appartient pour la moitié à MM. le marquis de Lénoncourt et le comte de Baye, l'autre moitié à Mme la sonrière. Dompierre est à deux lieues et demie de Bruyères.

Le ban de Dompierre est composé de Dompierre, Mesménil, Viménil et de partie de Fontenoy et d'Aydoille.

!

pour faire lever le siège de la ville d'Orléans, assiégée par les Anglais. Elle entra dans Orléans le 28 avril 1429 et les Anglais levèrent le siège le huitième jour de mai même année. Après cela les villes du royaume rentrèrent en foule sous l'obéissance du roi Charles VII, qui fut conduit à Reims par la même Pucelle, pour y être sacré, comme il le fut le 17 juillet 1429.

Sur la fin d'août le roi s'approcha de Paris: mais il ne put alors s'en rendre maître. Sur la fin de la campagne, il annoblit la Pucelle et toute sa famille ; c'està-dire, son père, sa mère, ses trois frères et toute leur postérité légitime, tant en ligne masculine que féminine. L'acte de leur annoblissement fut fait à Meun sur Yeuse en Berri, au mois de décembre 1429, et enregistré en la chambre des comptes qui était alors à Bourges, le 6 janvier suivant. Le roi leur donna pour armes un écu d'azur à deux fleurs de lys

(1) Histoire de Verdun, page 8 et 9 dans les d'or, et une épée d'argent à la garde dorée, la pointe en hant ferrue à une cou

preuves.

ronne d'or, qu'elle supporte; et cette fa- Il y a dans l'église e maison noble du l'une de saint Jean-Baptiste ortait d'or à saint Pierre, toutes deux à la quartier du roi. Il y a dans ce lieu environt. On habitans. Pour la paroisse de Greux on peut voir le pouillé de Toul.

mille prit le nom de du Lys, au lieu de celui d'Arc qu'elle portait auparavant. Elle est nommée Jeanne d'Ay, dans ses lettres d'annoblissement. Le privilège d'annoblir par les femmes fut ôté à cette famille en 1614, sur les requisitions du procureur-général, et restreint à la ligne

masculine.

La Pucelle fut faite prisonnière dans une sortie au camp devant Compiègne assiégée par les Anglais. Elle se rendit à un gentilhomme nommé Jean de Luxembourg, comte de Ligny, qui la vendit aux Anglais. Ils la conduisirent à Rouen où son procès lui ayant été fait par les juges ecclésiastiques, elle fut condamnée comme hérétique et excommuniée, et ensuite livrée au bras séculier, qui la fit brûler dans la place publique de Rouen en

1431.

On voit encore à Domp-Remi la maison de Jeanne d'Arc, sur la porte de laquelle sont ses armes et sa figure; et sur le ban du village les vestiges de la chapelle où elle allait faire sa prière.

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DOMTAILLE près Magnières. Domtaille ou Domstaille, ou Domstene ou Domsterne, Domnus-Stephanus, saint Etienne; village près Magnières et Rembervilller, connu dans les titres de l'abbaye de Senones dès l'an 1059, 1125, 1152, sous le nom de Domnus Stephanus. Je ne sais d'où lui vient cette dénomination, car le patron de l'église n'est pas saint Etienne mais sainte Celine ou Celéne, mère de S. Remi, archevêque de Reims. Celéne en grec signifie la lune. Patron, l'abbé de Senones; décimateurs, l'abbé pour un tiers, les religieux pour un autre, et le curé pour

Les parens de la Pucelle ayant obtenu qu'on ferait la révision de son procès après sa mort, elle fút reconnue innocente de tous les crimes dont on l'avait chargée, et les procédures précédentes furent cas-le troisième ; seigneurs, l'abbé de Seno

sées.

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Les chroniques de Metz et de Lorraine ont révoqué en doute la mort de cette admirable héroïne (1). On prétendit qu'elle avait été vue et reconnue dans les environs de Metz, et qu'un seigneur de Metz, nommé Robert Desarmoises l'épousa, et vint demeurer avec elle dans sa maison dans la ville de Metz, devant la paroisse de sainte Segolene.

Domp-Remi la pucelle est du diocèse de Toul, annexe de Greux, village de Champagne, office et prévôté de Gondrecourt, recette de Bourmont, bailliage de la Marche, présidial de Châlons, parlement de Paris. Le roi en est seul seigneur. L'église du lieu est dédiée sous l'invocation de saint Remi. Les décimateurs sont le curé pour moitié, l'abbé de Muraux pour l'autre.

(1) Histoire de Lorraine, tome 2, pages 701, 702, 703.

nes et M. le Franc d'Anglure, seigneur de Magnières. Domtaille était autrefois un gros lieu, comme il paraît par le grand nombre de maisons ruinées qui s'y voient, et par le rôle des cens qui étaient dus au seigneur sur ces maisons; ces cens sont si petits, qu'ils ne se peuvent estimer sur le pied où est l'argent aujourd'hui. Ce sont des pites, des aillets, des oboles, et quelquefois moins que l'obole; bailliage de Vic, parlement de Metz.

Il y a dans l'église, une chapelle dédiée sous le nom de S. Nicolas; collateurs, les Henri de Magnières.

Annexe, Fontenoy la Joúte; patron, S. Pierre; décimateurs, les religieux de Senones pour la moitié des grosses et menues dimes, le curé pour l'autre moitié, prévôté de Deneuvre, cour souveraine de Lorraine.

Fontenoy est un des plus anciens fonds de l'abbaye de Senones; il lui appartenait dès l'an 1139. L'abbé de Senones y accom

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