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pagna dans la seigneurie, Henri de Blà- le lieu, trente-deux ou trente-trois habimont, seigneur de Deneuvre en 1293. Les tans, et un château qui dépend de la comdimes de ce lieu appartenaient originaire- manderie. ment au prieuré du Moniet proche Baccarat, fondé par Etienne de Bar évêque de Metz, en 1127.

DOMTAILLE près Rosières aux Salines. Domtaille près Bayon, à deux lieues de Rosières aux Salines, répondant à Rosières; patron, l'Invention saint Etienne; collateur, le chapitre de Haussonville; décimateur, le même chapitre pour un tiers, le prieur de Flavigny pour un autre et l'abbé de Moyenmoutier pour le troisième. Seigneur, M. le comte de Haussonville pour trois quarts, et M. le marquis de Lenoncourt pour l'autre quart. Cour souveraine de Lorraine.

Il y a dans l'église, 1° la chapelle de Ste. Catherine; collateur, le curé. 2o La chapelle de l'Annonciation de Notre-Dame, fondée le 23 novembre 1541, par N. Babel

curé du lieu.

3° La chapelle de saint Sébastien et de saint Nicolas, fondée en 1551, par Didier Jacques.

Annexe, Haussonville, ancienne baronnie qui a donné son nom à une illustre maison de Lorraine, laquelle est éteinte; j'en ai donné la généalogie. La maison de Safre possède aujourd'hui la terre d'Haussonville pour les trois quarts, et celle de Lenoncourt l'autre quart. Voyez ci-après l'art. d'Haussonville.

DONCOURT-AUX-TEMPLIERS.

Doncourt-aux-Templiers, village du diocèse de Verdun, annexe de Voëlle. On lui donne le surnom aux Templiers, pour le distinguer des autres Doncourt qui sont dans ce pays, et qui tirent apparemment leur nom de Domni-curia, la cour du seigneur. Doncourt dont nous parlons ici, a pour seigneur haut justicier, moyen et bas, un commandeur de saint Jean de Rhodes, aujourd'hui de Malthe. L'église paroissiale est consacrée sous le nom de saint Maurice. Le commandeur perçoit les dimes conjointement avec les jésuites du Pont-à-Mousson: cour souveraine de Nancy. Il y a dans

Doncourt, du diocèse de Toul. La paroisse a pour patron S. Maurice. Décimateur, le seigneur du lieu pour la moitié des grosses et menues dimes, et le curé pour l'autre moitié. Bailliage de Bourmont, cour souveraine de Lorraine.

Doncourt, village du diocèse de Trèves; office et prévôté de Viller-la-Montagne; recette et bailliage d'Etain, cour souveraine de Nancy. Le roi en est seul seigneur et nomme à la cure; il y a 42 ou 43 habitans.

Doncourt, village de Conflans en Jarnisi; il y a un hermitage de saint Nicolas. Diocèse de Metz.

Doncourt, village ruiné, entre Fossieux et Craincourt, pas loin de Nomeny, appartient à l'abbaye de saint Léopold de Nancy, provenant de l'abbaye de Longe

ville. Il en est fait mention dans un titre de l'an 1121 (1), pour l'abbaye de Longeville, par Etienne de Bar, évêque de Metz. Il est joint à Craincourt, Aulnoy, Vaconcourt et Longeville.

DONJEUX. — Donjeux ou Dontjeu, village du diocèse de Metz, de la baronnie de Viviers, à droite de la route de Metz à Strasbourg. Le ruisseau du Moulinet passe par ce village, et se jette dans celui de Delme, et ensuite dans la Seille à Aulnoy ; à cinq lieues de Pont-à-Mousson et de Nancy, à trois lieues de Vic.

En 1729, on découvrit vis-à-vis le village de Donjeux, en un lieu nommé Brucourt, où l'on dit qu'il y avait autrefois une ville ou un château; on découvrit, dis-je, en terre un édifice, composé de quatre chambres, dont le plan était de seize pieds en carré, et de quatre pieds au dessous du rez-de-chaussée. Ces chambres étaient séparées par des murailles de deux pieds d'épaisseur.

Ces murs et ceux de tout l'édifice étaient bâties de pierres de paremens, posées par

(1) Hist. de Lorr., t. 2, p. cclxvi.

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assises réglées, qui n'avaient que quatre à profonde. Cette eau sortait de la chaudière, cinq pouces cubes en carré, toutes tail-d'où elle se distribuait quand elle était lées au ciseau; les paremens antérieurs chaude, dans les chambres, par les tuyaux étaient revêtus et enduits d'un ciment ex- de plomb dont on a parlé. On trouva dans trêmement fin et uni comme une glace; au ces bains plusieurs médailles romaines. lieu de carrelage, c'était un enduit de semblable ciment. Au pied de l'intérieur de ces murs régnait une banquette,élevéeau-dessus du sol de l'enduit d'un pouce, qui se terminait par une gorge, et cette saillie n'avait que quatre pouces de large; l'enduit était si ferme, qu'il paraissait d'une seule pièce ou

un seul carreau.

Le village de Donjeux est du parlement de Metz, subdélégation de Vic. Il faisait cidevant partie du marquisat de Nomeny. Il fut cédé à la France en 1661.

DORDHALL. Dordhald, seigneurie du diocèse de Metz, avec haute justice, à une lieue et demie au nord de Dieuze, à pareille distance de Morhange, à une lieue Le ciment qui tenait lieu de carreau avait de Vergaville, une demi-lieue de Guébling, quatre pouces d'épaisseur et le grain très-plus près de Bénestroff et de Burgalstroff, fin: au-dessous de celui-là, il y avait une villages de l'évêché de Metz, et du domaine autre couche de six pouces d'épaisseur, de de la France. eiment de grosseur commune; au-dessous de cette couche il y en avait une troisième de douze pouces d'épaisseur, à gros grain; et au-dessous étaient trois lits de pierres de camp, et inclinés en sens contraire, formant un zig-zag.

Dordhall a été possédé successivement par l'électeur palatin, par le prince Jacques de Deux Ponts, et par Marguerite de Deux Ponts, comtesse d'Hanau. Cette terre est composée de la maison seigneuriale, d'une cense considérable dans la basse cour, au milieu de laquelle est une petite église, avec un cimetière clos, dans lequel il y a d'anciens tombeaux.

Cette chapelle fut fondée le premier octobre 1593, avec permission du cardinal de Lorraine évêque de Metz, par N. Collet, et Marie Mengin son épouse, alors seigneurs du lieu. On a fait bâtir à un quart

Chacune de ces chambres était percée dans le mur de refend, d'une fenêtre carrée de deux pieds de hauteur, sur dix-huit pouces de largeur. Celle de la première chambre était à trois pieds au-dessus du sol de la chambre; celle de la seconde chambre, à trois pieds et demi au-dessus du sol; celle de la troisième, à quatre pieds au-dessus du sol. Il y a apparance de lieue, en 1751, la cense de Frienque cet édifice était un bain, et que l'eau se communiquait d'une chambre à l'autre par des tuyaux de plomb qu'on y a encore trouvés.

A huit pieds de la chambre la plus basse des quatre, à un pied de distance du mur du bout, il y avait une rangée de sept siéges, distans l'un de l'autre d'un pied, et d'inégale grandeur par gradation. A huit pieds au bout de la chambre la plus élevée, était une espèce, de four comme nos fours ordinaires, avec une naissance de voûte tout autour, où l'on peut présumer qu'il y avait une chaudière encastrée dans cette maçonnerie. Il y avait au côté un petit aqueduc, sortant du côté de la bouche du four, qui allait joindre la fenêtre la moins

d'hall, déclarée par arrêt du conseil de sa Majesté Polonaise, du 8 janvier 1752, fief dépendant de Dordhall, Cette seigneurie est remarquable par de belles eaux, et par une carrière d'assez beaux marbre; mais on manque d'ouvriers pour le travailler.

DROITE-VAL. Voyez ATTIGNI.

DORMOIS, DONNEVOUX.- Dormois, contrée de France, nommée en latin Dulminsis (1), dans le partage entre le roi Louis et Charles le chauve en 870. Cette contrée s'étendait dans le diocèse de Reims et dans celui de Verdun. Elle est quelquefois nommée Dulcumensis, ou Dolomen(1) Histoire de Lorraine, tome 1, p. 311, Preuves.

sis, ou Dulmensis. On connait Cernay en de Droitaumont. En 1534 (1), Gérard de Dormois, et Aumont, Altus mons, dans Gouxy ou Gourcy, sieur de Ville sur Iron, le pays Dulcumensis. Dun et Montfaucon rend au duc de Lorraine, ses foi et hométaient dans la même contrée; ainsi elle mages pour la même seigneurie. La même j'étendait au-delà de l'Aire et de l'Aisne, année, Didier Pillard écuyer、 sieur de susqu'à la Meuse. M. Adrien de Valois, Sorcy-saint-Martin, en fait de même pour dans sa notice des Gaules, dérive le nom le quart de la tour de Droitaumont et ses Dulcomensis, du petit village de Dulcon, dépendances qu'il possède, à cause de qui en était, dit-il, autrefois le chef-lieu.demoiselle Martelle de Gouxy sa femme. On trouve sur la Meuse, entre Dun et On trouve d'autres dénombremens de la Forges, à l'orient de Montfaucon, un gros mème seigneurie; comme de François de bourg ou village nommé Donnevoux, au Gourcy en 1573, de Jean de Pouilly, de diocèse de Verdun, qui pourrait bien avoir 1536, pour un huitième en ladite seigneu donné son nom au Dormois, Dolminsis rie de la tour de Droitaumont, contre pagus. Donnevoux avait autrefois des sei-Christophe de Gondreville, qui en a trois gneurs particuliers, assez puissans, qui huitièmes, et Gérard de Gouxy pour la moleslaient les citoyens de Verdun. Un moitié; de Louise Collignon, veuve de seigneur en particulier, nommé de Vil-Philippe de Brun écuyer, seigneur de liers, en 1407 (1), usait de grandes me- Mons en Guercy, Brusley, Marvoisin et naces contre les citoyens de Verdun, qui autres lieux, en son nom et comme tutrice avaient fait mourir un espion, qu'il avait envoyé autour de leur ville.

de Christophe et Philippe Lebrun ses enfans, de l'an 1612; d'Antoine de Gouxy seigneur de la Ville au Preys, en 1666, DROITE-VAL, prieuré.- DroiteVal, Recta-Vallis, prieuré sur la Saône,

Jean d'Apremont, évêque de Verdun, vers l'an 1220 (2), donna à l'abbaye des chanoines réguliers de saint Nicolas des Prés, les églises de Donnevoux et de Mes-une lieuc au midi de Darney. C'était aucrin.

DOUNAN. Voyez FRAMONT.

DROITAUMONT.- Droitaumont, ou Droitemont ou Droitalmont, petit village du diocèse de Metz, annexe de Jarnisy, situé sur l'Iron, à trois lieues de Briey. Le roi en est seul seigneur : l'abbé de Gorze y est seul gros décimateur; le chapitre de Gorze prend la menue dîme; bailliage de Briey, cour souveraine de Lorraine. Il y a environ 13 habitans.

Il y a eu anciennement, des seigneurs du nom de Droitaumont (3). Je trouve qu'en 1332, Huignon de Droittamont, écuyer, reprit du comte de Bar ce qu'il avait audit lieu le sceau porte une croix comperlée et échiquetée, brisée d'une bande. En 1446, Jean de Rombay, reprit de Jean fils du roi de Jérusalem et de Sicile, la tour

:

(1) Hist. de Verdun, p. 400. (2) Ibidem. p. lxxvi. (3) Archives de Lorraine, Layette, Conflans en Jarnisy.

trefois une abbaye de filles, de l'ordre de cîteaux ; à présent c'est un prieuré du même ordre, diocèse de Toul, à une demilieue d'Attigny, sur un ruisseau, dans une prairie environnée de bois et de montagnes. Il fait partie de la communauté des verreries et Granges; bailliage de Darney, cour souveraine de Nancy. Ce prieuré est possédé en règle.

En 1569, Frère Africain Gérard, religieux de l'abbaye de Citeaux, fut pourvu du prieuré de Droite-Val, par le vicaire général de l'abbé de citeaux. En 1572, il y eut contestation entre F. Jean de Gosselin et F. Jean Sellier, religieux de Beaupré, au sujet du même prieuré, l'un et l'autre prétendant en être pourvu; mais F. Jean Sellier l'emporta, et fut mis en possession de son bénéfice par ordre du duc de Lorraine. Voyez encore ce qui est dit à l'art. Attigny.

(4) Ibidem. Layette, la Chaussée.

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DUDELDORFF.

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Il y a eu autrefois une maison noble du nom de Dudeldorff, qui portait d'or à trois bandes de gueules, au franc quartier d'azur, chargé d'une étoile d'argent. On trouve des seigneurs de cette maison, dès l'an 1306.

La communauté des verreries et granges, n'a point de chef-lieu fixe. Il varie, et suit la demeure des maire et sydic annuels. Elle est composée des hameaux de Couchaumont, Grange-aux-Bois, Grange rouge, Grange-Velotte ou Brûlée, Griffon, Lépénoux, le Torchon, de la Hutte ma- DUGNY.- Dugny petit bourg (1), nufacture d'acier, d'une forge, plusieurs traversé par un gros ruisseau qui tombe censes verreries et moulins. La plupart dans la Meuse à une demi-lieue de là. Il sont de la paroisse d'Attigny, quelques- est situé à une lieue de Verdun, et à deux uns de celle de Belrupt, à côté et au-des- de Souilly; l'église paroissiale est du diosous de Darney, sur les deux bords de la cèse de Verdun, du doyenné de Souilly Saône. Il y a dans les granges et verreries, dédiée à la Sainte-Vierge; l'abbé de saint environ 180 feux. Vincent de Metz nomme à la cure. En Dudeldorft, ville 1356, le duc de Luxembourg et le duc de dú Luxembourg (1), située sur les frontiè- Bar étant en guerre, Jean de Villemont ref de Trêves, dans la prévôté de Bied-gouverneur de Verdun, pour le duc de bourg, dont elle dépendait originaire- Luxembourg et la cité de Verdun, donnè-, ment. Elle fut érigée en ville, et affranchie rent leurs lettres d'assurement ou de neude la dépendance de Biedbourg, par Jean tralité à Dugny, Landrecourt et autres l'Aveugle, comte de Luxembourg en 1544. lieux dépendans du duc de Bar, à condiCe prince permit aux bourgeois de se choi- tion que ledit duc donnerait pareilles lettres sir chaque année, d'un commun accord, d'assurement à la ville de Haudéville, dédu milieu d'eux, un bourguemestre capa- pendante de Verdun. ble d'administrer la justice, au nom du comte de Luxembourg, pourvu toutefois qu'il fasse sa résidence au milieu d'eux dans la ville de Dudeldorff. Il les soustrait en même temps de la juridiction de Biedbourg, et les exempte de toutes exécutions et services quelconques, défendant à tous ses officiers, prévôts, justiciers, échevins, de les molester et inquiéter

et autres gens, à cet égard.

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et

D. Robert des Gabets bénédictin, était natif de Dugny, d'une famille noble; il est célèbre par ses écrits philosophiques, par la découverte qu'il fit en 1650, de la transfusion du sang, que les anglais s'attribuèrent quelques années après. DUN. Dun, petite ville de France, dans le duché de Bar, au midi de Stenay, sur la Meuse, au diocèse de Reims; elle est située, du moins son château, sur une éminence, qui lui a fait donner le nom de Dunum, qui signifie une hauteur en ancien gaulois. Dun était situé dans le pays anciennement nommé Dormoi ou Doulmois, qui dépendait de la Lorraine mosellane, possédé alors par le duc Fréderic II, duc de Bar et de Lorraine. Vassebourg (2) dit que Dun échut en partage à Frideric, fils du duc Gozelon, lequel Frideric fut pape sous le nom d'Etienne IX, élu en 1057, mort en en 1058. Après son décès, Dun revint à Godefroi le bossu époux de la comtesse Mathilde, qui tenait (1) Hist. de Verdun, p. 24. Preuves. (2) Vassebourg, fol. 243, recte

le parti do pape Grégoire VII, contre l'empereur Henri IV, schismatique.

de Serhant, portant que le sieur d'Apremont a cédé Dun, avec toutes les appartenances au duc de Bar, et la moitié de Monzey et autres pièces qui dépendent de Dun, même le droit de retrait.

Get empereur ayant condamné le duc Godefroi, comme criminel de lèze-ma jesté, donna Dun à Thierri, évêque de Verdun, qui suivait son parti, par En 1093, il y avait un certain Faltelettres patentes datées de l'an 1066 (1); rus de Duno, qui se disait seigneur de mais j'ai peine à concilier cette date avec Dun-le-Château, en partie, et qui épousa le diplôme de l'empereur Frideric Bar- une dame appelée Anzeline, et fonda avec berousse de l'an 1156, dans lequel il est elle le Prieuré de saint Giles dudit Dun; dit que l'empereur Othon donna à Hei-ils y mirent des bénédictins, auxquels ils mon, évêque de Verdun, et par lui à son donnèrent la moitié des moulins de église de Verdon, les biens dont l'empe- Dun (1). reur Frideric fait le dénombrement, et où il nommé expressément Dunum castrum cum foresto. Or, Heimon, évêque de Verdun, a vécu en 988, et est mort en 4024, ou 1025 (2), ce ne peut donc être que l'empereur Othon IV, qui a régné depuis l'an 982, jusqu'en 1002, ainsi il faut dire que l'empereur Henri IV, ne fit que confirmer à l'évêque de Verdun, en 1066, ce que cette église possédait déjà sous l'évêque Heimon; ce qui fut confirmé en 11,56, par l'empereur Frideric Barherousse, à Albert de Marci, évêque de Verdun.

On dit que Godefroi le bossu allant en Italie (3), laissa le gouvernement de Dun à un nommé Halo, qui fit la guerre à ceux de Verdun, parce qu'ils tenaient le parti des schismatiques.

Les évêques de Verdun jouirent de la seigneurie de Dun (2), jusqu'à l'évêque Henri Ier du nom, lequel étant entré en guerre avec les citoyens de Verdun ses sujets, appela à son secours Renaut, comte de Bar, et ayant par son moyen réduit au devoir les Verdunais, donna ou vendit audit comte de Bar, Dun avec ses dépendances, Malaumont et d'autres terres, que leđit comte unit à son domaine. Henri 1", évêque de Verdun, a siégé de puis 1117 jusqu'en 1129, et Renaut, comte de Bar, a gouverné ce duché, depuis environ l'an 1107 jusqu'à 1149.

En 1319, Gobert d'Apremont et Marie de Bar, son épouse, fondèrent la collégiale d'Apremont (3). Dans le titre de fondation, Gobert se qualifie sire d'Apremont et de Dun, et y nomme Marie de Le comte de Crecy ayant peu aupara- Bar, d'Apremont, sa femme. Il y a vant surpris la ville de Verdun, le vi- lieu de croire que Marie de Bar lui apcomte Halo trouva moyen d'y rentrer, porta la terre et seigneurie de Dun en pendant que l'évêque était auprès de l'em-mariage; elle était fille de Thiébaut II pereur. C'était apparemment l'évêque du nom comte de Bar. Thierri ou Richer.

Cet évêque revint en Lorraine avec une bonne armée que l'empereur lui avait donnée, et prit Dun avec le château, sur le vicomte Halo, auquel toutefois il laissa une partie de cette seigneurie, le reste demeurant à l'évêché de Verdun (4).

Il y a une lettre d'Engagere, avec celle

Longuerue, partie 2, p. 192.
Hist. de Lorr., t. 2, p. cccc.
Mémoires mss. sur Dun.
Vassebourg, t, 6, fol. 434.

Mais la terre et chatellenie de Dun revint aux ducs de Bar, en 1358 (4). Geof froi, sire d'Apremont et de Dun, ayant déclaré la guerre à Robert Ir du nom, duc de Bar, son seigneur dominant, venir à son secours le comte de Luxembourg (Charles IV, empereur) et l'intro

fit

(1) Charte des archives des pères minimes de Dun, sous l'an 1093.

(2) Vassebourg, t. 4, fol. 283, verso.
(3) Hist. de Lorr., t. 1, p. ccxxiii.
(4) Mémoires mss sur Dun.

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