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Rhin: y fit venir ses filles et quelques au- EPINAL ou ESPINAL. La ville tres religieuses qui s'étaient jointes à elles, d'Epinal ou d'Espinal (1), en latin Spiet les y établit le 1er février en 1262, du nallum, située sur la Moselle dans le Chauconsentement du seigneur Elmeric et de ses montois, dans les montagnes de Vôges, deux fils, Philippe et Elmeric, gentilshom- doit son origine à Thierri Ier du nom, mes et avoués de Fankel. évêque de Metz, qui a gouverné cette église depuis l'an 964 jusqu'en l'an 984. Ce prélat ayant remarqué dans le Chaumontois, en un canton qui relevait du temporel de son évêché, entre la Moselle et la montagne, un endroit commode pour

Ces filles professèrent d'abord la règle de saint Dominique ; mais l'ordre n'ayant pas jugé à propos de les admettre, elles embrassèrent celui de prémontré, et se soumirent à l'abbé de Steinfeld; et le jour de saint Augustin 1272, firent profession y construire un monastère, y bâtit une solemnelle de la règle de saint Augustin, église, dans laquelle il transféra le corps entre les mains de Corvin, abbé de Stein- de saint Goëric, un de ses prédécesseurs, feld; quelque temps après, Thierri arche- évêque de Metz. Il semble que dès lors, il vêque de Trêves, au retour de son voyage y avait sur le penchant de la montagne, de Rome, confia la conduite de ce monas- une espèce de chateau (1), et que le lieu tère, dans le spirituel et le temporel, à où est aujourd'hui la ville, se nommait Conrade abbé de Sayne, du même ordre, Spinal, en langage du pays, apparemment ́en 1272. à cause des épines dont il était environné. Cette maison est située entre Cocheim et Adalberon, II du nom, évêque de Trèves (1), dans un vallon fertile et agréa- Metz, qui succéda immédiatement à Thierble, arrosé de deux ruisseaux. Il subsiste ri Ier, établit d'abord des clercs, dans l'éencore aujourd'hui dans un état florissant. glise bâtie par son prédécesseur, puis des Les premières supérieures de la Porte-An-religieuses, à qui il donna la règle de saint gélique, ne portèrent au commencement, Benoît. que le titre de prieures; elles ne prirent le nom de maîtresses, qu'après l'an 1450, durant les troubles que les dernières héré-i sies causèrent dans ce pays là. Les dames de ce monastère s'étaient mises sous la discipline de l'abbaye de Romelsdorf; mais en 1672, le chapitre général de Prémontré, les restitua à l'abbé de Sayne. On remarque qu'en 1255, le chapitre général de prémontré, défendit de recevoir plus de vingt religieuses au monastère de la PorteAngélique, apparemment de peur que le trop grand nombre de filles qui s'y présentaient, n'y causât quelque dérangement dans le spirituel ou dans le temporel.

ENGRESHIN (L'), ruisseau. L'Engreshin est un ruisseau qui prend sa source dans le Val-de-Passey, aux environs de l'endroit où était anciennement Savonnières-les-Toul; il joint la Moselle à Toul.

et

En 1094, Poppon évêque de Metz, entreprit la visite de l'abbaye d'Epinal, d'y rétablir l'observance de la règle, que l'évêque Adalberon, un de ses prédécesseurs, y avait établie. Il y avait alors dans cette abbaye, une religieuse nommée Cécile, qu'on disait avoir le don de prophétie et qui avait porté ses plaintes à l'évêque Poppon, sur le relâchement qu'elle voyait dans ce monastère. Elle prédit alors ce que nous voyons aujourd'hui, que le temps viendrait qu'on n'y observerait plus la règle de saint Benoit, et qu'on y vivrait d'une manière toute séculière. Tandis qu'on y vivait conformément à la règle, les papes les évêques et les princes séculiers, le comblèrent de grâces et de priviléges. On remarque en particulier, les papes Grégoire VII et Ho

(1) Hist. de Lorr., t. 1, p. 1170.

(1) On lit dans la vie d'Adalberon II, évêque de Metz, que ce prélat demeurait volon(1) Annal, prémontré, t. 1, p. 171, et dans lontier au château d'Epinal, sedes est episco

la preuv., p. cii et ciii,

palis.

norẻ II, ét les évêques de Toul, Ricuin, [Metz, après son élection à cette prélature Pierre de Brixei, et Henri de Lorraine; faite en 1171. Etienne de Bar et Bertrand évêque de Metz, Hillin archevêque de Trèves, etc., dont nous avons fait imprimer les titres à la fin du tome premier de l'histoire de Lorraine.

La vouerie d'Epinal fut librement donnée dans la suite par les évêques de Metz, à des seigneurs du pays, et en particulier aux seigneurs d'Anglure, qui la possédaient en 1486. Liébaut d'Anglure, en jouissait On ignore le temps auquel les dames en cette année, et la vendit au duc Antoine; d'Epinal ont quitté l'observance de la règle il en fit hommage à Henri de Lorraine évêde saint Benoît, mais nous voyons que dès que de Metz, en la même année 1486. Il l'an 1294, Conrade évêque de Toul, paraît qu'elle était contestée à Nicolas ayant entrepris de les réformer, ces dames d'Anglure, qui fit cession de ses droits, lui firent signifier qu'encore qu'elles vê-moyennant certaine somme cussent religieusement dans leur monastère, toine, en 1510.

au duc An

Cette vouerie lui était venue par Margue

qu'elles célébrassent louablement l'office divin, et que quelques-uns les qualifias-rite de Ville, femme de Guillaume Oudinet, sent de l'ordre de saint Benoît; néanmoins épouse en premières noces de Jean d'Anni elles ni celles qui les ont précédées n'ont glure. Nicolas d'Anglure en reçut le dernier porté l'habit de cet ordre, et n'ont fait payement en 1510. profession ni de la règle de saint Benoit, ni d'aucune autre; mais que dès le temps de la fondation de leur monastère, elles ont possédé des prébendes et y ont joui de

leur

propre.

y

Depuis ce temps, les évêques de Metz en disposèrent toujours librement, de même de toutes les charges et dépendances que d'Epinal, qui fut une de leurs principales chatellenies. En 1223, Guillaume évêque de Metz, donna à messire Foulque de CaEn 1097, Gilbert de Ville s'engagea de miex, le droit de copel à Epinal. Ce titre servir l'abbesse d'Epinal, contre certains a été suspecté de faux, parce qu'en 1223, aventuriers qui pillaient ses terres, à con-il n'y avait point de Guillaume évêque de dition qu'on lui accorderait l'avocatie de la terre de S. Ferreol, et qu'il porterait la qualité de chevalier de saint Goëric; ce traité fut conclu d'un commun consentement

l'an 1092.

Metz; en effet, nous ne connaissons cet évêque que par ce seul titre d'Epinal; mais cette lettre ayant tous les caractères de vérité, je n'ai pas fait difficulté de ranger ce prélat sous cette année, au nombre des Epinal est aujourd'hui une ville considé- évêques de Metz ; et nous savons par l'hisrable, située à une distance à peu près toire, que souvent le siége de cette église égale de Remiremont et de Châtel-sur- a été disputé par deux ou trois prélats, Moselle; son commerce consiste principa- qui se qualifiaient tous évêques de Metz, lement en grains, en vins de Bourgogne et l'un élu par le chapitre, un autre nomde Comté, en planches de sapin, en fil et mé par le pape, et un troisième par l'em

ment abandonné.

pereur.

en bétail. Le château qui passait autrefois pour une place de résistance, et qui a souJacques de Lorraine qui fut évêque de tenu quelques siéges, est à présent entière-Metz, depuis l'an 1238 jusqu'en 1260 (1), fit fortifier la ville d'Epinal; et Gérard de' Lorraine, comte de Vaudémont, vers l'an 1173 (2), insulta les châteaux d'Epinal et de Deneuvre. Le duc Thierri son frère, qui (1) Histoire de Lorraine, tome 1, page 66. Preuves.

Etienne de Bar, évêque de Metz, dans le douzième siècle, donna l'avocatie ou la vouerie d'Epinal, à Mathieu I, duc de Lorraine ; mais elle ne passa pas à ses successeurs; le même duc Mathieu la remit à son fils Thierri, IV du nom, évêque de

(2) Ibidem, page 1157.

1

était en guerre avec Hériman évêque de Metz, en usa de même.

pour le secourir; mais le secours arriva
trop tard (1), et l'avoué, les chevaliers, le
prévôt, les barons et toute la communauté
d'Epinal, firent un traité avec le comte de
Bar, par lequel ils remirent la ville et le
donjon entre ses mains, à condition de les
leur rendre, quand ils auraient mis fin à
la guerre qu'ils avaient avec Laurent évê~ 1
que de Metz. Le traité est du lundi avant
Noël 1272; ils firent tout cela sous pré-
texte que l'évêque de Metz, leur seigneur,
n'était pas en pouvoir, ou à portée de les
secourir contre leurs ennemis; car de quelle
autorité auraient-ils pû traiter ainsi en leur
propre nom avec un prince étranger qui
était entré en guerre contre l'évêque leur
seigneur.

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La ville d'Epinal (1) n'était pas encore fortifiée, elle ne le fut qu'environ quatre ving's ans après, comme nous l'avons dit, par Jacques de Lorraine évêque de Metz. Nous lisons dans un privilége accordé à l'église d'Epinal, par Ricuin évêque de Toul, en 1128, que la première église d'Epinal, bâtie par Thierri d'Hameland, évêque de Metz, fut consacrée par saint Gérard évêque de Toul, par ce qu'elle était dans son diocèse; et que comme dans la suite elle se trouva trop petite, par le grand concours de pélerins qui y venaient implorer le secours de saint Goëric, contre le mal qu'ils appelaient des ardens, on en bâtit une nouvelle plus grande, Long-temps après, ils reconnaissaient qui fut consacrée par le pape S. Léon IX. encore les évêques de Metz pour leurs souLes avoués d'Epinal (2), comme ceux verains, comme il paraît par les lettres qu'ils des autres églises, ont souvent abusé de en ont données en 1413, à Raoul de Coucy, leur pouvoir contre les évêques de Metz, évêque de Metz, qu'ils qualifient notre leurs bienfaiteurs, qui leur avaient confié très-redouté seigneur; et par lesquelles ils la garde de ce poste important. Le voué promettent de lui envoyer et à ses succesd'Epinal s'étant enfermé dans le château seurs évêques de Metz, les lettres de la haut de la ville d'Epinal, refusait de re- paix qui fut faite entr'eux et Jean de Neufconnaître Etienne de Bar, évêque de Metz, Châtel, seigneur de Montagu et de Fonpour son premier seigneur. Ce prélat em-tenoy-en-Vôges, pour s'aider desdites letploya le secours du duc Mathieu I, pour tres de paix, autant de fois que lesdits assiéger ce château et obliger l'avoué à évêques ou élus de Metz, le jugeraient à rentrer dans le devoir; ce qui arriva vers propos. l'an 1139.

En 1289, Burchard ou Bouchard d'AEn 1271, on trouve une lettre datée vesne, évêque de Metz, ayant appris que du samedi avant la Nativité de Notre-Da- l'on avait gagé quelques bourgeois d'Epime, ladite lettre écrite en français, et scel-nal, trafiquans aux foires de Bar-sur-Aube lée de dix-huit petits sceaux; c'est un en Champagne, sous prétexte qu'étant sutraité de paix fait entre Laurent évêque de Metz, les bourgeois d'Epinal, et quelques seigneurs du pays, qui étaient entrés en guerre contre la ville d'Epinal. On ignore les circonstances de cette guerre.

En 1272, le duc Ferri III qui fut si souvent en guerre avec Laurent évêque de Metz, se ligua avec Thiébaut comte de Bar, et alla assiéger le château d'Epinal. Laurent assembla promptement une armée

Hist. de Lorr., preuv., p. 567.
Hist de Lorr., t. 2, p. 74.

jets de l'évêché de Metz, ils étaient réputés gageables pour les dettes dudit évêque. Ce prélat par ses lettres du mois d'avril 1289, déclare aux seigneurs, gardes des foires de Champagne, que les bourgeois d'Epinal, ne sont mis tant ses sujets, que l'on puisse les arrêter, ni leurs corps, ni leurs biens, pour occasion qu'ils ayent ou qu'ils puissent avoir contre ledit évéque, et ne prennent les bourgeois d'Epinaulx, nul droit en l'hôtel de l'évéque de Metz; mais jus

(1) Histoire de Lorraine, tome 2, p. 39o, preuves p. dii.

et

ticient par leurs mayeurs, par les jurés et | dèrent en différens temps les droits de mœu par les échevins d'Espinaulx; et s'ils et tonneu, ou telonium, pour subvenir aux avaient défaut d'aucun jugement pour dépenses de l'entretien des murs, des portes meuble ou héritage, ou pour cas de saisine, ils sont tenus de penre leur jugement au maitre échevin de Més, et sont cil d'Epinaulx, si francs que ils ne nous doient taille ne prise, et mettent et ostent portiers et touriers en la ville d'Epinaulx, et on chatel toutes les fois qu'ils veulent, sans parler de rien à nous, et pour de tout à leurs missions et coútanges, et pour les raisons dessusdites, ne sont-ils pas gagea-1362, et par l'évêque Thierri, qui ne se bles pour nos dettes, ne pour nos plegeoirs, ne pour occasion, ne pour forfaits que nous ayens, ou pouriens avoir et devoir. Le tout reconnu et affirmé par Jean abbé de Gorze, et Renier abbé de saint Vincent de Metz.

et des portiers. Le mau était apparemment ce qui se prenait sur chaque muid de blé, modius, et tonneu ce qui se levait sur chaque tonneau de vin; en général, tout impôt sur marchandise, telonium. Tout cela est bien distinctement marqué dans les lettres d'Admare de Montil, évêque de Metz, de l'an 1332, et par le même en 1346, et par l'évêque Jean de Vienne, en

trouve pas dans les listes ordinaires des évêques de Metz, en 1362 et 1365. Ces droits de mœu et de tonneu, ne se levaient pas seulement sur les grains et sur les vins, mais sur les autres sortes de marchandises et denrées quelles qu'elles fussent.

En 1380, Henri seigneur de Blȧmont, Et en 1324, le 20 octobre, Conrade Henri seigneur de Lancy, Henri Chenel-Bayer de Boppart, évêque de Metz, ayant lard, chevalier, et André de Barbaix, fait emprisonner quelques bourgeois d'Epiécuyer, certifièrent la même chose au duc nal, ceux-ci firent lever un compulsoire de Brabant et de Luxembourg, et reconnu- contre lui, pour montrer qu'ils ne pourent que les bourgeois d'Epinal ne sont ni vaient être emprisonnés que pour crime; gageables ni punissables pour l'évêque de que dans tout autre cas on ne pouvait les Metz, à moins que lesdits bourgeois n'ayent condamner qu'à une légère amende; ce voulu s'y soumettre et obliger. qui a continué jusqu'en 1565, quarante ans avant la rédaction de la coutume mu

En 1545, Raoul de Couci, évêque de Metz, engagea au duc Charles II la moitié du ban d'Epinal.

En 1387, le vingt-deux décembre, Raoul de Coucy, évêque de Metz, pro-nicipale. met en parole d'évêque, de maintenir et garder ses bourgeois de sa ville d'Epinal, dans leurs franchises et libertés anciennes, et veut que celles qu'ils ont ont obtenues de ses prédécesseurs, demeurent dans leur

valeur.

gneur,

On peut remarquer ici l'ancienne manière de se faire justice par voie de fait, en faisant saisir et arrêter les sujets d'un seileurs effets et marchandises, pour se faire payer du seigneur ou du maître à qui ces personnes appartenaient; mais cela ne devait avoir lieu que quand les personnes étaient serfs, ou gens de main-morte envers leurs seigneurs.

En 1551, le 5 mai, Conrade, évêque de Metz, obtint un compulsoire contre les bourgeois d'Epinal, touchant la guerre qui était alors entre la ville d'Epinal et la duchesse de Lorraine (Marie de Blois, régente de Lorraine, après la mort du duć Raoul).

En 1372, les bourgeois d'Epinal rappelèrent pardevant l'officialité de Toul d'un monitoire exécuté contre eux et leur prévôt, pour raison d'un statut qu'ils avaient fait, portant que les habitans d'Epinal étaient Remarquez aussi que, comme les bour-exempts de la juridiction des notaires ecgeois d'Épinal étaient attenus de mettre les clésiastiques. gardes et portiers à la ville et au château à En 1580, le mercredi avant la Saintleurs frais, les évêques de Metz leur accor- Martin d'hiver, il y a des lettres sur les

guerres excitées et les traités de paix passés entre les habitans d'Epinal et les évêques de Metz, portant que lesdits habitans ne sont pas gageables pour ledit évêque,

En 1382, Raoul de Couci, évêque de Metz, permet aux gouverneurs d'Epinal de lever un denier tournois sur chaque quarte de vin qui se vendait à Epinal; ces gouverneurs étaient quatre (c'est ce qu'on appelle en d'autres endroits officiers de l'hôtel-de-ville).

Le 22 décembre 1387, le même Raoul promet de maintenir les habitans d'Epinal dans leurs droits et priviléges.

Et en 1390 (1), il engage à Enguerrand de Coucy, comte de Soissons, les villes et ban d'Epinal, de Remberviller, Baccarat, la Garde, l'abbaye d'Autrey, la Cour de St.-Benay, la mairie de Sercœur de Paudoux, de Nossoncourt et Thiaville.

En 1592, plusieurs seigneurs certifient que les habitans d'Epinal ne sont prenables ni gagcables pour les dettes de l'évêque de Metz, ni de son évêché. En 1401, les citains de Metz certifient la même chose.

En 1393, lettres de Marguerite, duchesse de Bourgogne et comtesse de Flandre, qui certifient la même chose.

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En 1403, ou 1404, avant Pâques, il y avait guerre entre Raoul de Couci, évêque de Metz, pour lui et la ville d'Epinal d'une part, et Jean de Neufchâtel, seigneur de Montagu et de Fontenoy-en-Vôges, et ses frères Jean de Rougemont, chevalier, et Jean de Cusance, écuyer, d'autre part (1), comme aidans et servans de Messir Gauthier de Tresnel, chevalier. Cetté guerre, qui avait occasionné prise de gens et de bétes, meurtrcs d'hommes, incendies, églises brûlées et détruites, murs de ville et forteresses abattus, de femmes forcées et ravies, et d'autres dommages causés de part et d'autre, cette guerre, dis-je, fut enfin terminée, par traité passé le mardi d'après la purification de Notre-Dame, cinquième jour de février 1403, ou 1404, avant Pâques; et paix finale fut faite entre ledit Raoul de Couci, évêque de Metz, d'une part, par la médiation de Jean de Vienne, seigneur de Pagny, chevalier, et Jean de Blamont, sieur de Bellefont et de En 1395 (2), Raoul de Couci, évêque Barre, écuyer; sous ces conditions que ni de Metz, racheta la moitié des domaines ledit évêque de Metz, ni les habitans d'Ed'Epinal, excepté la ville, le château et pinal, ses sujets, aidans, receptans et les jardins des habitans, qui n'étaient pas complices, ne pourront rien demander aucompris dans l'engagement fait en 1345, dit Jean de Neufchâtel, ni à Jean de au duc Charles II, et encore un quart de Vienne, Jean de Rougemont, Jean de la moitié qui lui restait, et qu'il avait de Cusance, ni à leurs hommes sujets, aidans, même engagée au duc Charles II, pour receptans et complices, de tous les domquatre mille francs d'or, à condition que mages faits audit évêque et à son évêché, ledit évêque jouirait des revenus de ladite à ses terres, sujets et seigneuries; et réciquatrième partie jusqu'au jour de la nati-proquement lesdits seigneurs ne répéteront vité de saint Jean-Baptiste prochaine; au- rien des dommages qu'ils pourront avoir quel jour ledit évêque paierait la somme soufferts à l'occasion de cette guerre, stipulée par ledit engagement; ainsi cette on ne connaît ni la cause ni les circon

La même année, le 9 avril, elle permit aux habitans d'Epinal d'aller trafiquer en toute sûreté dans le comté de Bourgogne et le pays de Flandre.

(1) Archives de Lorr.

(2) Hist. de Lorr., t. 2, p. 673 et 674.

stances.

dont

(1) Mémoires mss. tirés des Archives d'Epinal, communiqués.

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