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celles de Luxembourg, en 1230. Voyez droite à gauche, s'avançant presque insenHistoire de Luxembourg, tome 5, pages siblement vers l'église de la paroisse, qui 64 et 65. est située sur une monticule, où l'on

Le jour de la Pentecôte on voit arri-monte au moins par quarante degrés. Ils ver de la paroisse de Vexweiller, distante les montent toujours en dansant, et font d'Epternach d'environ huit à neuf lieues, trois fois le tour de cette église; ils se les habitans qui se sont autrefois obligés rendent après à l'église de l'abbaye, où par vœu à visiter le tombeau de saint ils font aussi trois tours devant le portail; Villibrod, patron de l'abbaye. Ces bonnes puis ils entrent dans l'église, font le tour gens arrivent sur le soir à la ville en pro-du grand autel, reviennent au milieu cession, et en chantant des hymnes, le de la nef, se jettent à genoux, cessent de clergé en latin, et le peuple en allemand, danser, entonnent le Regina Cæli. On à l'alternative. Ils entrent ainsi dans la abaisse insensiblement une grande couville, visitent les églises, et y font leurs offran des.

ronne de cuivre doré, chargée de cierges; ils battent des mains, et ainsi finit la procession, qui dure plus de deux heures.

Le lendemain, à sept heures du matin, ils se rassemblent hors de la ville, et au- L'abbaye leur doit distribuer une assez delà du pont de la petite rivière de Soure grande quantité de pain et de vin ; et réciou Sure, où leur curé leur fait un discours proquement les habitans de -ces villages pour les exhorter à pratiquer en esprit de doivent au monastère, un certain nombre piété et avec zèle et dévotion ce pénible de mesures de grains. Toute cette cérémoexercice, voué par leurs pères, et usité nie se fait avec une gravité et une dévotion parmi eux depuis tant de siècles. Puis très-édifiantes. On a vu des personnes trèsles hommes (car les femmes n'ont point peu dévotes, qui étant allées à ce spectacle, de part à cette procession) se rangent seulement pour en railler et s'en divertir, trois à trois, ou quatre à quatre, comme en ont été touchées jusqu'aux larmes, tant des soldats qui sont en marche. Il sont la foi et la ferveur de ces peuples se fait ainsi divisés par troupes de douze ou sentir dans ce pieux exercice. La même quinze. Entre chaque bande il y a quel-chose se pratique par les mêmes peuples ques joueurs d'instrumens, assemblés de dans l'abbaye de Prum, le vendredi, lentous les environs, pour les animer et demain de l'ascension de notre Sauveur. les soutenir. Les paysans sont d'ordinaire On ignore l'époque de l'origine de au nombre de quatre ou cinq cents, et les cette prcession (1); mais il est certain joueurs d'instrumens assemblés de tous qu'elle est très-ancienne. Henri de_Fisting les environs, au nombre d'environ ou Vinstingen, archevêque de Trèves, soixante ou quatre-vingts. Ils jouent cer- étant à Epternach au mois de novembre tains branles ou chants graves et anti-1272, accorda quarante jours d'indulgenques, qu'ils répètent toujours sans va ce à tous ceux qui feraient leur pélerinage rier depuis tant d'années, et continuent à S. Villibrod le lendemain de la Pentecôte pendant tout le temps que dure la pro-et pendant toute l'octave.

cession.

de Bikendorff et de Zephren, distantes de cinq à six lieues d'Epternach, se rendent dans la ville en procession et en chantant,

On voit encore à Epternach, la seconde Aussitôt que les joueurs d'instrumens fête de la pentecôte, une autre cérémonie ont commencé, on voit ces bonnes gens remarquable. Les habitans des paroisses se mettre en mouvement, et danser avec un air de simplicité, de dévotion et de zèle, qui touche les plus insensibles. Ils tiennent leurs chapeaux et leurs chapelets à deux mains, et se remuent, non en rond, mais de gauche à droite et de 161 et 162.

(1) Brouver. Annal. Trevir., tome II, pages

comme les danseurs dont on vient de parler. | dit la vie à Crecy, en 1346 (1). Le roi Ils visitent les églises, font leurs prières Charles de Luxembourg, son fils, résolut et leurs offrandes. Le lendemain ils se ras- d'accomplir le pieux dessein de son père, semblent dans l'église de l'abbaye, et y et donna ses lettres à Prague, en date du commencent leur procession de très-grand vingt-un avril 1348, par lesquelles il matin. Elle se fait, non en dansant, mais déclare qu'étant informé que le roi son en chantant de toutes leurs forces. Ils s'ar- père avait eu dessein de fonder à Epterrêtent à chaque pas, et font leurs prières nach un monastère sous l'invocation de la en chantant, en sorte qu'ils sont plus de sainte Vierge, de sainte Claire et de saint trois heures pour faire le chemin de l'église Jean-Baptiste, pour une abbesse et treniede l'abbaye à celle de la paroisse, qui n'en deux religieuses, il confirme et approuve est pas bien éloignée. la dotation et construction de ce nouveau monastère, et ordonne qu'à l'avenir les Il y a dans l'abbaye d'Epternach, plu- religieuses y aient la libre élection d'une sieus beaux et anciens manuscrits, entre abbesse, et qu'elle puissent y établir les autres, un très-ancien calendrier ou marty- officiers capables d'en remplir les charges; rologe, qui a été apporté d'Angleterre par avec la permission de recevoir les donasaint Villibrod, fondateur de cette abbaye, tions qu'on y pourra faire, et d'admettre décédé en 741. Dans ce manuscrit j'ai lu à profession celles qui désireront s'y conces mots, que je crois écrits de la main de sacrer à Dieu. Il donna pour dote à ce ce saint: In nomine Domini, Clemens Villibrodus, anno DCXC, ab incarna-d'Osveiller, d'Erentzen, de Bollendorff, nouveau monastère, les quatre mairies tione Christi, veniebat ultrà mare in Frand'Irzel; avec tous leurs domaines et déciam ; et in Dei nomine anno DCXCV, ab incarnatione Domini, quamvis indignus pour leurs usages, moulins, censes et mépendances, avec pouvoir d'y faire bâtir fuit ordinatus in Roma ab apostolico viro tairies, d'acquérir à titre de vente, D. Sergio papa, nunc verò in Dei nomi- d'échanges, d'engagères, de loyer et de ne, agens annum DCCXXVIII, ab incarnatione D. N. J. C. in Dei nomine dépendans de son royaume de Bohême, toutes autres manières, des biens féodaux feliciter. C'est ce même manuscrit qui est et de son comté de Luxembourg, pour cité par les Bollandistes, sous le nom du les posséder en toute propriété. Enfin il martyrologe d'Epternach, et qui est appa- accorde audit monastère, aux abbesses et remment le martyrologe connu sous le nom de St. Jerome. Saint Villibrod reçut lesionnaires, et à tout ce qui leur appar religieuses, domestiques, fermiers et mannom de Clément au lieu de celui de Villi

brod, au jour de son ordination par le pape Serge, en 691.

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immunités, graces, faveurs et exceptions, tient, les mêmes libertés, priviléges et que les empereurs et les rois, ses prédéClaristes d'Epternach. Le monastère cesseurs, ont accordés aux ecclésiastiques, des religieuses Claristes vulgairement aux monastères, aux lieux saints et aux nommées Urbanistes, de la ville d'Ep-personnes du même ordre; de plus, il ternach, dans le Luxembourg, fut fondé exempte les abbesse et religieuses et leurs en 1348, par Charles de Luxembourg, serviteurs, de toutes exactions, voitures, roi de Bohême et des Romains, et comte tailles, tonlieux, péages, chevauchées, de Luxembourg. Jean-l'Aveugle, comte indictions, corvées, pensions ordinaires de Luxembourg, tué dans la bataille de et extraordinaires servitudes, etc., Crécy, avait formé le dessein de fonder exempte même le procureur dudit moun monastère à Epternach; il en avait même jeté quelques fondemeus, et commencé quelques bâtimens, lorsqu'il per- vantes.

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(1) Hist. de Luxemb., t. 6, p. 192 et sui

l'embouchure du ruisseau dans la rivière d'Aire.

nastère, de tous les droits et services que les autres habitans du comté de Luxembourg sont obligés de payer. Tel est le Erize-la-Grande, est annexe de Chauprivilége que l'empereur Charles de Luxem-mont-sur-Aire, diocèse de Verdun, ofbourg, accorda à ce nouvel établissement, fice, recette et bailliage de Bar, présien 1548.

Et comme l'étendue extraordinaire de ces priviléges, donna lieu de douter aux abbé et religieux de l'ancienne abbaye d'Epternach, que les religieuses ne voulussent dans la suite s'arroger des droits contraires à ceux de l'abbaye, comme il arriva en effet, dans plus d'une occasion; les mêmes abbé et religieux, eurent re cours au même empereur Charles IV, pour le prier d'expliquer ses intentions, et de daigner les maintenir dans leurs anciens priviléges. Ce prince se rendit à leurs prières, par un acte signé de Colegne, le treize des calendes de mars 1549, par lequel il déclare que son intention n'a pas été de donner aucune atteinte à leurs biens, droits et priviléges, et qu'il entend que leurs procureurs,

tirent les tailles comme d'ancienneté sur

leurs sujets, et qu'ils jouissent de leurs

droits anciens et accoutumés.

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dial de Châlons, parlement de Paris. L'église est dédiée à St. Martin; l'abbé de saint Paul de Verdun, est décimateur pour deux tiers, et le curé pour l'autre tiers. Il y a encore d'autres décimateurs par ticuliers pour certaines contrées. Il y a dans le lieu environ cinquante habide M. le chevalier de Bouvet, celle de et trois maisons de distinction, celle M. de Saillet, et celle de madame Jobart.

tans,

ERI ZE-LA-PETITE.- Erize-la-Petite est aussi annexe et ban de Chaumont

sur-Aire, office, recette et bailliage de Bar, présidial de Châlons, parlement de Paris, diocèse de Verdun ; l'église du lieu est absolument abandonnée. L'abbé de saint Paul de Verdun y est décimateur l'autre. Il y a dans ce lieu environ trente pour les deux tiers, et le curé pour habitans, une maison à M. de Burnecourt, dans laquelle il y a unè chapelle.

ERIZE-SAINT-DIZIER, ou FRANQUEMONT.-Erize-Saint-Dizier, village du diocèse de Toul, prévôté de FranErize-la-quemont, office, recette et bailliage de Bar, présidial de Châlons, parlement de Paris. La paroisse a pour patron, St. Didier, ou St. Dizier, évêque de Cahors. L'archidiacre de Rinel, nomme à la cure. Les décimateurs sont les bénédictins de saint Mihiel, pour cinq douzièmes, le curé pour un tiers, et divers autres décimateurs qu'on peut voir dans le pouillé de Toul, pour le reste. Il y a dans ce lieu environ quarante habitans.

ERIVAL, voyez REMIREMONT. ERIZE-LA- GRANDE. Grande, en latin Ericia; je crois que c'est Erize qui est nommée Ervia, dans l'imprimé de la bulle de Pascal II, de l'an 1106, qui confirme les biens de l'abbaye de saint Mihiel, et qu'au lieu d'Ervia, qui ne signifie rien, il faut lire Ericia, que les quatre villages du nom d'Erize, dont nous allons parler, tirent 'leurs noms du . ruisseau sur lequel ils sont situés, et que le nom ancien de ce ruisseau, était Aricius, ou Ericius, ou Ericia, aujourd'hui Esruile, comme qui dirait petit Esri, ou Ezruse, qui se jette dans la rivière d'Aire, un peu plus bas que la quatrième Erize.

Erize-Saint-Dizier est à la source de ce ruisseau ; Erize-la-Brûlée, un peu au-dessous, Erize-la-Grande, au-dessous, et Erize-la-Petite, près

encore

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la dépendance de la châtellenie de Pierre- du sceau de Guy, évêque de Châlonsfitte, office de Pierrefitte, recette et bail-sur-Marne, qui fut élu en 1142, ou liage de Bar, parlement de Paris. La pa-1143, et mourut en 1147, ainsi on ne roisse a pour patron, saint Mansuy. peut reculer cette fondation, au-delà de L'archidiacre de Rinel nomme à la cure; l'an 1147 (1). Il est certain qu'elle suble chapitre de la Magdeleine de Verdun, sistait dès l'an 1150, puisqu'en cette est décimateur pour le tout. Le curé a année, Henri, évêque de Toul, dans le un préciput considérable sur la dime. Il diocèse duquel elle est située, nomme y a environ soixante-cinq habitans dans ce Pierre Vénérable, abbé d'Escurey, et confirme à son abbaye les dimes que lui cédait Hugues de Gondrecourt.

lieu.

En 1155, le même Henri, évêque de Toul, confirme à l'abbé Simon, le lieu de la fontaine, au ban de saint Martin, finage de Buzey; cette donation faite par Gui de Joinville, et Rousse sa femme, fille d'Else de Montfort.

Nicolas Psaume, évêque de Verdun, comme vice- légat et député de Charles de Lorraine, cardinal légat du pape, approuva la vente et cession faite par le chapitre de la Magdeleine de Verdun, de tout ce qu'ils avaient à Erize-la-Brûlée, et au ban de Fremaiville, diocèse de Verdun, appartenances et dépendances, En 1159, le même Henri, évêque de moyennant la somme de sept mille cinq Toul, agrée la donation que Hugues cents francs, monnaie de Bar, que les sieurs de Ligni avait faite à l'église d'Escurey, doyen et chanoines, reconnaissent avoir de ce qu'il possédait à Montier-surreçue outre cela, le duc de Lorraine Saulx.

leur a cédé tout ce qu'il avait dans la En 1188, Simon de Commercy donne moitié des grosses et menues dimes de à l'abbaye d'Escurey la terre de FrosGifecourt, et la somme de quatre mille ley. livres, pour acheter héritages au profit de ladite église.

En 1292, le roi Philippe-le-Bel agréa et confirma les biens de l'abbaye.

et

Les seigneurs temporels, sont M. le En 1315, Ancel de Joinville et sa chevalier du Chatelet, pour un quart et femme, firent bâtir une chapelle dans un quarante-huitième; M. le comte de leur château de Montier-sur-Saulx, Franquemont l'est pour le sur-plus. La en donnèrent la desserte à l'abbaye, avec justice y est rendue au nom de l'un et un petit terrage qui rapporte cent trentede l'autre, divisément, pendant un temps neuf livres de Lorraine, s'obligèrent aussi proportionné à ce que chacun d'eux, a de donner à dîner au religieux qui y irait dans la seigneurie. Il y a dans la paroisse, dire la messe; cette dernière charge de la chapelle de Notre-Dame, fondée par la part des seigneurs, ne s'acquitte pas, Pierre Pillot, prébendier de la maison et les religieux disent les trois messes, Dieu de Toul. La collation en appartient dont la fondation est chargée, dans leur aux Pillot de Trondes; revenus, cent église. francs; charges, deux messes par semaine.

Il y a une ancienne tradition, qui veut que l'abbaye d'Escurey, fut d'abord établie

ne

ESCUREY, ou ECUREY. Abbaye. à Joinville. -L'abbaye d'Escurey ou Ecurey, située L'expression du nom de l'évêque de sur la rivière de Saulx-en-Barrois, fut Châlons, dans le charte de fondation, fondée par Geoffroi III, seigneur de Join-l'insinuerait-elle pas? n'en trouverait-on ville, avec le consentement de Geoffroi, pas encore une sorte de preuve, dans le son fils; la chartre de fondation n'est point datée, non plus que quantité d'autres chartres anciennes; mais elle est scellée

(1) Voyez histoire de Lorraine, t. 2, page cccxxiii. V. Galliana Christiana, tome 9, page 880.

grand emplacement que l'abbaye avait, et a que la communauté prétend lui apparteencore audit lieu ? etdans le nom d'Escurey, nir. que retient encore aujourd'hui le faubourg de Joinville, bâti sur le terrain de l'abbaye; et enfin dans les restes d'un ancien et vaste bâtiment, qui se voyent sur ce qui en reste à l'abbaye.

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Les villages d'Essey, de Maiseray, et de Bouconville, ne font qu'une seule communauté. Maizeray est un hameau, où il y a une chapelle dédiée à Saint Gibrien.

Du temps de Geoffroi, premier sénéchal Etienne de Bar évêque de Metz (1), de Champagne, il n'y avait à Joinville donna aux religieux de saint Remi de que le château sur la hauteur, environ-Reims, la terre de Maizeray, qui est du né de maisons; le terrain donné à l'ab- diocèse de Toul. Ces religieux y transférébaye, était dans le bas sur la rivière ; il a rent le corps de saint Gibrien, qui repopu se faire qu'à l'occasion de la charge de sait dans leur église. La chapelle où ce St.. sénéchal, la ville se serait augmentée et reposait à Maizeray, fut donnée à Philippe rapprochée des religieux, qui auraient de Gueldres, duchesse de Lorraine, et au demandé au seigneur un autre emplace-monastère des Claristes du Pont-à-Mousment, et qu'il les aurait transférés à une son, où elle s'était retirée; cette princesse demi-lieue près de son château de Montier-fit donner le patronage de cette chapelle

sur-Saulx

ESPENCE (1) rivière. La rivière d'Espence prend sa source aux frontières

à l'abbé de sainte Claire du Pont-à-Mousson.

Jeanne d'Ures de Thissières, dame de Commercy, à la persuation de dom Antoide Champagne et de Comté, et va se per-ne de Menna, chartreux, son confesseur dre dans la Saône à Châtillon.

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fonda à perpétuité dans cette chapelle, une ESSEY-EN-VOIVRE et Saint-Gibrien. messe fêtes et dimanches, et chaque ven- Essey-en-Voivre, village du diocèse de dredi de l'année, et le jour du patron, en Toul, office et prévôté de Mandre-aux-reconnaissance de la guérison qu'elle avait Quatre-Tours, recette de Saint-Mihiel, obtenue par l'intercession de ce saint. bailliage de Pont-à-Mousson; cour souve- Elle donna pour cette fondation, cent quaraine de Nancy. La paroisse a pour patron rante francs barrois, à prendre sur l'hôpital saint Martin. L'abbé de Saint Mihiel nom- de Saint Mihiel, et voulut que la nominame à la cure. Lorsqu'on érigea saint Léo- tion de la chapelle appartint au prieur pold de Nancy en abbaye, et que les ab-claustral de Saint Mihiel, ce qui fut conbés de Lorraine démembrèrent, chacun en firmé par M. Maillane, évêque de Toul, particulier, quelque fond de leur mense, en 1616. pour augmenter le revenu de cette nouvelle Saint Gibrien repose donc à Maizeray. abbaye, l'abbé de S. Mihiel lui donna Es-Il y a un grand concours de pélerins et sey-en-Voivre, et depuis ce temps, les bé- de marchands à Saint Gibrien, le jour de nédictins de Nancy, sont décimateurs d'Es- sa fête. Le revenu de la fondation vaut au sey-en-Voivre, et l'abbé de saint Léopold prétend nommer à la cure.

Dans un titre de l'an 944, pour l'abbaye de Saint Mihiel, Essey est nommé Aciarum ou Aciacensis. Il paraît par un titre de l'an 1289, que le curé était seigneur foncier de tout le bourg. Il y a à Essey un château qui appartient à Madanie la marquise du Hautois. Il y a aussi une espèce de fort, autour de l'église,

moins quatre cents livres. Il faut voir le pouillé de Toul, supplément, page 367, où il y a des particularités qui ne sont pas ici. Il y a dans l'église paroissiale d'Essey, une chapelle de Notre-Dame, et de saint Nicolas, fondée par les sieurs de Vidranges.

Item une chapelle de Ste. Catherine; patron, le sieur de St. Baussant. (1) Hist. de Lorr., t. 2. p. 83.

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