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en 1346, sans laisser d'enfans de Mathilde de Voerne sa femme.

en obtint l'investiture de l'empereur Charles IV. Cependant le fils de Guillaume, duc de Juliers, forma encore sur cela des difficultés qui ne furent terminées que par une grande somme d'argent, au moyen de laquelle, la terre de Fauquemont et les appartenances demeurèrent au duc de Brabant.

Je ne veux pas contester la vérité de cette généalogie; mais je suis persuadé qu'elle ne regarde pas la terre de Fauquemont en Lorraine, dont nous parlons ici; mais un autre Fauquemont, petite, ille des Pays-Bas, du duché de Limbourg, sur la rivière de Geul, appartenant aujourd'hui aux états des ProvincesUnies, aussi bien que le quartier de Fauquemont, qui leur fut cédé par les Espagnols dans le traité de Munster.

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Le cadet appelé Jean recueillit la succession, dont il ne profita pas long-temps, étant mort en 1352; ainsi l'hérédité fut dévolue à leur sœur aînée nommée Philip. pette, qui se maria âgée de plus de quarante ans, à Henri de Flandre, Sire de Ninhoven. Ils vendirent la terre de Fauquemont et de Mont-Joie à Renaud de Schonworst, qui en reçut l'investiture de l'empereur Charles IV, en 1354. Mais Valeran de Fauquemont, frère de Renaud de Fauquemont, s'opposa à cette vente prétendant que cette terre était un fief masculin qui ne pouvait être possédé que par des mâles; Renaud de Schonworst voyant les suites de cette opposition, rétrocéda ses droits à Guillaume duc de Juliers, qui se fit reconnaître seigneur de Fauquemont; et l'em- La terre de Fauquemont en Lorraine, pereur Charles IV, étant à Metz en 1357, appartint d'abord à l'église de Metz, érigea Fauquemont en Comté, pour lui et suite aux ducs de Lorraine, après aux pour ses successeurs. seigneurs de Bayer de Boppart, à qui Valeran arma pour revendiquer Fau-René Ier la céda. En 1406, Henri, sire quemont. Des amis s'entremirent pour faire de Blàmont, était en guerre avec Jean de la paix, ou du moins une armistice en at- Fénétranges, an sujet de Fénétranges tendant que l'empereur décidât à qui la et de Fauquemont. Enfin cette seigneurie terre devait appartenir. Il l'adjugea à Va- est entrée dans la maison d'Haraucourt, leran et le condamna à payer à Philippette par le mariage de Marguerite de Fénéune grande somme d'argent, par forme tranges, dame de Fauquemont, Bould'achat ou d'indemnité. landorf, Esche, baronne de Brandebourg Refalkenstein, etc., fille unique et héritière de Simon de Fénétranges, laquelle épousa André d'Haraucourt, qui fut reçu chevalier de l'ordre du Croissant en l'an 1462. Il eut apparemment un fils nommé comme lui André d'Haraucourt qui vivait en 1491. On peut voir la suite de ses descendans dans la généalogie de la maison d'Haraucourt, imprimée dans notre histoire de Lorraine.

Ce jugement ne termina pas les difficultés; Philippette fit une nouvelle protestation et une nouvelle vente de sa terre au duc de Brabant, ou plutôt lui céda l'action qu'elle avait contre Valeran de Born, qui ne lui avait pas payé les sommes auxquelles il avait été condamné. Valeran était présent à l'acte qui en fut passé, et à son retour il déclara la guerre au duc de Brabant. Les amis s'étant entremis, en gagèrent les parties à s'en remettre au jugement des députés sur la paix publique.

On voit dans les archives de Lorraine, en 1512, un départ de court, en faveur Philippette n'y consentit pas ; elle ven- de Frideric de Luxembourg, capitaine dit de nouveau en 1364, ses prétentions à de Sarbourg, contre les comtes de LiVenceslas duc de Luxembourg, qui moyen- nange et d'Apremont, au sujet de Faunant une rente annuelle de neuf cents vieux quemont. La même année une damé de écus d'or, qu'il donna aux parties intéres- Fénétranges, veuve d'André d'Harausées, demeura maître de Fauquemont, et court, donna à Marguerite, sa fille, ce

quí lui était échu à Fauquemont, Fau-14, la première année du règne du roi Locon-Pierre et autres lieux.

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En 1524, il y eut un départ de court en faveur d'Anne d'Haraucourt, comtesse de Dalhem, et Marguerite, sa sœur contre les comtes Emich et Hesse de Li1 nanges, pour restitution de la moitié de Fauquemont, dont lesdits de Linanges s'étaient emparés.

En 1541, Anne d'Haraucourt répétait contre ces seigueurs la moitié de la seigneurie de Fauquemont, qui lui appartenait, à cause de Marguerite de Fénéttranges sa mère.

thaire, et la cinquième année de l'épiscopat de l'évêque Etienne de Bar. Ce prélat y expose que Bertrand abbé de saint Arnoù, lui a demandé un lieu nommé Falt, situé dans une forêt du domaine de son évéché, près Rumilly, où un bon religieux de saint Arnoù, avait par ci-devant bâti une chapelle en l'honneur de la SainteVierge, et où le même abbé Bertrand avait dessein de construire un petit monastère, et d'y envoyer quelques-uns de ses religieux pour y servir Dieu.

L'évêque Etienne voulant favoriser un En 1606, fut fait partage de la terre si pieux dessin, lui accorda non-seulement de Fauquemont, entre François de Lor-la permission qu'il demandait; mais il y raine, comte de Vaudémont, Elisée ajouta la liberté d'y construire un monas→ d'Haraucourt et Pierre - Ernest de Varns-tère, avec des jardins, un moulin, des perg. granges et écuries pour les bestiaux. Il lui En 1626, Elisée d'Haraucourt ne pre-permit de plus de défricher dans cette forêt, nait que le titre de baron de Fauquemont, jusqu'à cent journaux de terre pour chaque et seigneur d'Acraigne. saison, et des prés à proportion, sans auEn 1629, la terre de Fauquemont cune dépendance, ni aucune redevance de fut érigée en marquisat en sa faveur, par qui que ce fut. Cette donation fut faite par le duc Charles IV, le 4 décembre : l'évêque Etienne, par Conrade avoué de depuis ce temps les seigneurs de la mai-Rumilly, entre les mains de Folmarc comte son d'Haraucourt ont pris le titre de mar- de Metz, lequel en déposa l'acte sur l'autel quis de Fauquemont. de saint Arnoù, et entre les mains de l'abbé Enfin Bonne-Marguerite d'Haraucourt, et des religieux de ce monastère. chanoinesse de Remiremont, épousa Jac- L'évêque Etienne prie les évêques ses ques de Thyard, marquis de Bissy, la-successeurs d'agréer et de ratifier cette doquelle mourut en couche d'un fils, qui a nation, et il la fait signer par Folmare hérité du marquis d'Haraucourt, son comte de Metz, Frideric comte de Sarbruch, oncle, mort en 1743. Ce fils était Anne-Godefroi comte de Castres, Folmare de Claude de Thyard, dernier marquis de Wiffe, Thierri et Odelric son frère d'AFauquemont, mort en 1748.

La prévôté bailliagère de Fauquemont fut créée le 11 janvier 1728. Les appels de ce siége se relèvent directement à la cour souveraine de Nancy.

FAUX OU FALT, prieuré. Et FAULX EN FAUST, hameau de la chátellenie de Rumilly. Le prieuré de Faux, ou Falt, ou Fault, fut donné à Bertrand abbé de saint Arnoû de Metz, par Etienne de Bar évêque de cette église. La charte de donation est datée de l'an 1126 (1). Indiction

(1) Meurisse, p. 402.

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mance, et par les grands officiers de l'évêché, l'échanson, l'écuyer tranchant, le grand maréchal; et les principales dignités de sa cathédrale, le princier, le doyen, le grand archidiacre, le chantre, le chapelain.

FAY.-On connaît plusieurs lieux du nom de Fay, en latin Fagetum, un lieu plein de hêtres ou de fougs. Si la maison du Fay est originaire de Bourgogne comme on le croit communément, il faut chercher le village ou le château de Bonfay en Bourgogne et non en Lorraine, où l'on trouve quelques lieux de ce nom.

On dit que le premier seigneur du Fay La Sarre traverse le pays de Fénétranges, qui s'établit sur la frontière de Lorraine, et y reçoit l'Isch. Le bailliage de Fénéfut Godemar, qui épousa Marie de Choi tranges s'étend de la petite Pierre jusseul et en eut Pierre, qui épousa Julienne qu'au bailliage de Dieuze, de l'orient à de Poitiers, et en eut Godemar, qui l'occident; le Sarbourg et la principauté épousa Anne d'Estouteville. On peut de Lixheim sont ses bornes au midi, et voir les généalogistes. Cette maison ne au septentrion les terres de Nassau et la subsiste plus en Lorraine. chatellenie d'Alberstroff.

Elle portait d'or au chef de gueules à 3 pals de vaire: d'autres disent à 3 pals de vaire au chef d'or.

M. du Fay, gouverneur de Philisbourg de la part de la France, soutint le siége de cette place en 1676, contre Charles V, duc de Lorraine, avec une valeur extraordinaire; le siége dura depuis le 26 de juin jusqu'au 10 de septembre (1). Le duc de Lorraine combla de louanges M. du Fay et lui fit présent d'un beau sabre. Les autres officiers généraux lui marquèrent aussi toute sorte d'estime pour sa brave résistance.

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seul village de Bust, qui est de celui de Il est du diocèse de Metz, excepté le bitans sont luthériens. On suit encore le Strasbourg, et dont presque tous les hadroit écrit, qui a régi de tout temps la baronie de Fénétranges.

Il y avait anciennement le prieuré de saint Léonard fondé pour des bénédic tins, par deux frères seigneurs de Fénétranges, à la collation de l'abbé de S. Mihiel. Il y a aussi un hôpital.

Fénétranges est une terre de nom et d'armes, qui portait d'azur à une face d'argent; ce sont encore les armes et le

FENCHE (LA), rivière. -La Fenche est une rivière, dont la source est à Au- sceau de la ville. dun-le-Raman, auprès de Saulcy, passe à Boulange, village du bailliage de Bou-tranges des seigneurs particuliers (1). En Il y eût pendant long-temps à Fénéley, et rentre en évêché: elle passe sous 1312, nous trouvons Béatrix d'Ogéviller, terre, et en ressort plusieurs fois. FENETRANGES, Saint Léonard, Jean de Fénétranges, maréchal de Lordame de Fénétranges, bru de prieuré, collégiale à Fénétranges.raine, qui fonda à Fénétranges un chaFénétranges, en allemand Finstingen pitre dont nous parlerons ci-après. ou Vinstingen, petite ville dans la Lor

veuve,

raine allemande, située sur la Sarre, entre Michel, au mois de septembre, Henri En 1519, le vendredi avant la saint Sarbourg au midi, et Sarverden au nord, Dauphin, évêque de Metz, promet au à distance à peu près égale de ces deux duc Ferri III, de l'indemniser de tout villes. Elle est à gauche de la Sarre, à trois lieues de Bouquenom, elle a encore Henri de Fénétranges, seigneur de Fauce qu'il pourrait sonffrir de la part de ses anciens murs, et un vieux château, un faubourg bâti depuis environ vingt du pleige pour lui. Vignier, p. 156: quemont, envers lequel Ferri s'était ren

ans.

La baronie de Fénétranges était ancien- En 1357, Jean Brouquart et Olri de nement une des archi-maréchaussées de Fénétranges, frères, sont témoins de la Pempire: elle fut d'abord à un seul sei- paix faite entre Ademare, évêque de Metz, gneur, et se divisa ensuite entre plusieurs, Iolande, comtesse de Bar, et Marie de d'où sont venus les noms différens des Blois, duchesse de Lorraine. seigneuries qui la composent.

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En 1406, Henri, sire de Blàmont, était en guerre contre Jean de Féné

(1) Hist. de Lorr., t. 2, p. 854.

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tranges au sujet de Fénétranges et de Fauquemont.

Dans un traité de paix fait entre Ademare, évêque de Metz, et la ville de Vic, on met pour témoins plusieurs grands seigneurs, et en particulier Hugleman et Olri, seigneurs de Fénétranges (1).

En 1387, Olri de Fénétranges accompagna les seigneurs de Metz auprès du roi Venceslas de Luxembourg.

En 1444, Jean de Fénétranges était au siége de Commercy, avec les Messins, et en 1452, Jean de Fénétranges, chevalier, maréchal de Lorraine, est créé chevalier de l'ordre du Croissant par le roi René Ier; le même Jean de Fénétranges accompagna le duc Jean à son entrée Nancy en l'année 1453.

Le même duc Jean de Lorraine ayant pris la résolution en 1463, de faire une troisième tentative sur le royaume de Naples, établit pour lieutenant-général en Lorraine, le prince Nicolas son fils, à qui il donna pour gouverneur Jean de Fénétranges, maréchal de Lorraine, et quelques autres seigneurs. Jean de Fénétranges fit le siége de Liverdun en 1467, prit la ville, en rasa le château, et mourut au mois de novembre de la même année, fort regretté des bons Lorrains.

En 1484, Henri d'Haraucourt était seigneur de Fénétranges, et son frère Valeran, seigneur de Bitche.

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Jean IV du nom, Rhingrave, à qui elle apporta en dot la moitié de la seigneurie de Fénétranges, Ogéviller, Neuviller et Dimedgen.

2o Madelaine de Fénétranges épousa Ferdinand de Neufchatel, seigneur de Montagu, à qui elle apporta en mariage l'autre moitié de Fénétranges et des autres terres dont nous venons de parler.

Du mariage de Madelaine et de Ferdinand, sortit Anne qui épousa Guillaume, seigneur de Dommartin, dont elle n'eut qu'une fille nommée Diane, qui porta cette succession à Charles-Philippe de Croy, marquis d'Havré en Hainaut.

La branche masculine du marquis d'Havré a été éteinte au dernier siècle par la mort de Charles-Alexandre de Croy, qui ne laissa qu'une fille nommée MarieClaire, qui épousa Philippe-François de Croy, de la branche des comtes de Zollern, et porta à son mari Havré, érigé en duché par Philippe IV, roi d'Espagne. Il eut aussi la partie de la seigneurie de Fénétranges que possédait la maison de Croy; de sorte que depuis ce temps ils ont pris le titre de souverains de Fénétranges.

L'autre partie de cette seigneurie de Fénétranges, est au prince de Salm et au duc de Lorraine, qui ont été souverains par indivis jusqu'au partage fait en 1751.

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M. l'abbé de Longuerue (1) dit que Fénétranges est une terre libre de l'empire qui a été possédée par une famille qui en En 1486, André d'Haraucourt et sa portait le nom, et qui possédait plusieurs femme engagèrent à Barbe de Féné-fiefs, pour lesquels seulement ces seigneurs tranges, comtesse de Saverden, deux étaient vassaux de l'évêque de Metz, et non étangs proche de Remelfingen. pour Fénétranges, dont ils étaient souveJean de Fénétranges, dont on a parlé rains. D'autres soutiennent que Fénétransous le nom de Jean, laissa un fils nom-ges est un ancien fief de l'évêché de Metz. mé comme lui Jean de Fénétranges, Meurisse rapporte que Henri de Fénéqui avait épousé Beatrix d'Ogéviller, tranges, renouvela ses foi et hommages celle-ci était veuve en 1475; de son ma-pour le fief de Fénétranges, le dimanche riage il n'eut que deux filles Barbe et Madelaine.

1° Barbe de Fénétranges fut mariée à

(1) Hist. de Lorr., t. 2, p. dcviii.

d'après la Purification 1404, auprès de Raoul de Coucy évêque de Metz, nonobstant l'engagement qu'il en avait fait à son (1) Longuerue, description de la France, 1. 12, p. 1672.

beau-frère, du consentement du même pré-lin et Ebrequin, et apparemment encore

lat; ce qui détruit ce qui est avancé par M. l'abbé de Longuerue, que Fénétranges ne relevait pas de l'évêque de Metz ; et Henri de Fénétranges vivait 50 ans avant Jean de Fénétranges, maréchal de Lorraine, que M. l'abbé de Longuerue nomme Nicolas, mais son vrai nom est Jean.

Béatrix d'Ogéviller (1), veuve, dame de Fénétranges, avec Nicolas comte de Moërs, et Ferdinand de Neubourg, seigneur de Mernay, ses gendres, tous deux seigneurs de Fénétranges, fondèrent en 1474, une collégiale sous l'invocation de saint Pierre, dans la paroisse de Fénétranges, pour treize ecclésiastiques, savoir: neuf chanoines et quatre vicaires. De ces neufs chanoines il devait y en avoir trois en dignité; savoir : le doyen, le coûtre et le chantre.

George de Bade évêque de Metz, que les fondateurs nomment leur seigneur, parce que Fénétranges relève de l'évêché de Metz, confirma cette fondation.

Il est question de savoir quel était cette dame Béatrix, veuve, qui se qualifie dame de Fénétranges, et dont les deux filles avaient épousé, l'une Nicolas comte de Sarverden, et l'autre Ferdinand de Neubourg, seigneur de Mernay, tous deux vivans en 1475, dont les oncles avaient fondé des chapelles dans la paroisse de Fénétranges.

Ferri, et une fille nommée Jeanne, qui épousa Burnik de Riste. Voyez la généalogie de la maison de Blámont (1).

Cette Béatrix dont nous parlons, qui était dame de Fénétranges, et qui avait repris le fief et le château d'Ogéviller, de Ferri de Blâmont, était apparemment bisaïeule de Béatrix de Fénétranges, qui vivait en 1475, et qui fonda cette année le chapitre de Fénétranges. Il paraît certain, que l'une et l'autre étaient de la maison de Fénétranges, et qu'elles avaient pris alliance dans la maison de Blâmont Ogéviller, et que la dernière Béatrix faisait sa demeure à Fénétranges, puisqu'elle y fonda uu chapitre.

Ce chapitre y substista jusqu'au quatre juillet 1565, que les chanoines en furent chassés par les Rhingraves devenus Luthériens; ils se retirèrent dans un village à eux appartenant, nommé Donnely, où ils firent l'office pendant plusieurs années. Le prince Henri de Vaudémont à qui le duc Charles IV son père, avait donné en 1667 la baronie libre de Fénétranges, ordonna la même année 1667, que les chanoines fussent rétablis dans leur église ; mais ses ordres furent mal exécutés jusqu'en 1682, que le roi Louis XIV les y fit rentrer réellement par son autorité.

L'église paroissiale à l'air très-ancienne, elle est vaste et solidement bâtie; on y voit Je ne trouve dans les généalogistes que encore quelques tombeaux et un caveau. très-peu de lumières sur cette dame de Fé-Les chanoines du lieu y font les fonctions nétranges. de curé; l'autel est posé sur une base d'une seule pierre de 14 pieds de long et de 8 de large.

fait

La cession que le duc Charles IV avait faite de la baronie libre de Fénétranges (1), des comtés, de Bitche, de Sarverden et de Falkenstein,au prince Henri de Vaudémont son fils, pour en former en sa faveur un

Dès l'an 1312, Béatrix d'Ogéviller, alors veuve et dame de Fénétranges, hommage à Ferri de Blámont, pour le fief et le château d'Ogéviller: et la même année, elle prend à ferme les dîmes d'Ogé viller, appartenantes à l'abbaye de Senones; mais elle ne dit pas le nom de son mari: ce Ferri de Blâmont dont Béatrix reprend le château d'Ogéviller, était appa(1) Henri de Fénétranges, viyant en 1410. remment un fils de Henri Ier d'Ogéviller, 1489, 1491, 1492. Il était en procés avec André Arnoù de Fénétranges vivait en 1445, 1486, qui eut trois ou quatre fils, Henri, Anse-d'Haraucourt, par-devant l'évêque de Stras(i) Histoire de Lorraine, t. 2, p. 957, et bourg. Olry de Fénétranges vivait en 1484. preuv. t. 3, p. cclxxii. (2) Hist de Lorr., p. 643 et 644.

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