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état souverain, en assurant au duc Nicolas mari, dont elle n'eut que deux filles: François son frère et à ses enfans, la suc-Barbe et Magdeleine; Barbé épousa Nicession au duché de Lorraine; étant un colas, comte de Moërs et de Sarverden, démembrement considérable des états de et peut-être en secondes noces Jean IV, Lorraine, ne fut pas apparemment du goût comte de Salm; Magdeleine fut femme de du prince Charles V, qui était alors à Vien- Ferdinand de Neubourg et de Neu-chatel, ne, ni des autres princes de la maison de seigneur de Merney, selon le titre de la Lorraine : : car cette cession ne fut ratifiée fondation de Fénétranges; mais selon les par eux, qu'en l'année 1675, après la mort généalogistes, elle épousa Ferdinand de de Charles IV. Neu-chatel, seigneur de Montagu, qui Depuis le retour du duc Léopold, le est apparemment le même que Ferdinand prince Henri de Vaudémont a renoncé à de Neubourg, seigneur de Merney, comtoutes ces terres, en faveur de la maison me il est dénommé dans la fondation de la régnante, depuis la mort du prince Tho-susdite collégiale. mas de Vaudémont, son fils et son héritier. Ferdinand de Neuf-chatel eut une fille Au reste, la ville de Fénétranges en nommée Marguerite, qui épousa en 1478, elle-même est assez peu considérable, et Henri fils aîné d'Osvalde de Thierstein. ne relève plus aujourd'hui des évêques de Le bon duc Antoine avait donné FéréMetz, qui ont négligé de soutenir le droit tranges, à Jean comte de Salm, pour lui d'hommage qu'ils y avaient exercé pen- et pour ses hoirs, tant mâles que femelles, dant long-temps, comme nous l'avons vu. excepté la souveraineté, le ressort, l'homDans le titre de la fondation de la collé- mage et la fidélité, l'ouverture et entrée giale de Fénétranges, Béatrix dit expressé-issue et saillie, forte et faible ; par traité ment que messire Jean de Fénétranges, du quinze mars 1534. Quatre-vingt-dix ans maréchal de Lorraine et du Barrois, après, Charles-Alexandre de Croy, étant était son beau-père; mais elle ne dit pas venu demander au bon duc Henri la granom de son mari. tification de ses réserves, Henri la lui accorda pour lui, Ernest de Croy son frère, et leurs descendans mâles et femelles, par lettres du 1er mai 1619, et cela sans considérer les suites de cette donation, qui dérogeaient aux principaux articles de celle faite par le duc Antoine.

le

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Nous connaissons un Jean de Fénétranges, maréchal de Lorraine et du Barrois vivant en 1456 ou 1465 (1), qui avait deux filles, Barbe et Magdeleine. Il maria Barbe au comte de Sarverden, qui se nommait le duc de Palfegroffen, ou comte de Palatinat; c'est ce que dit la chroni- Avant le traité d'échange conclu le 2 que de Lorraine sous l'an 1463. Elle ne décembre 1751, par lequel le roi est denous dit pas à qui Magdeleine de Féné-meuré seul maître de Fénétranges et de ses tranges fut mariée; mais Béatrix sa mère dépendances, et S. A. S. monseigneur le dit qu'elle épousa Ferdinand de Neubourg seigneur de Mernay.

Les généalogistes donnent pour mari à Barbe de Fénétranges, Jean IV du nom, comte de Salm, auquel elle apporta la moitié de la terre de Fénétranges.

prince de Salm, du Val de Senones et du Val de Celles, et de ce qui est en deça de la petite rivière de Plaine : avant ce traité dis-je, l'ancien bailliage de Fénétranges était composé d'officiers du roi et du prince de Salm; les appels se relevaient au buffet Pour concilier tout ceci, il faut recon- ou tribunal supérieur, composé de quatre naître deux Jean de Fénétranges, tous commissaires, trois du roi et un du prince deux maréchaux de Lorraine, l'un beau- de Salm, et de la partie publique pour les père de Béatrix d'Ogéviller, et l'autre son deux. Il fut établi à Nancy, après que le (1) Chronique de Lorr, t, 2, hist. de Lor-prince de Vaudémont, à qui Charles IV avait donné cette terre, en eut fait la ces

raine xxv.

moins en possession, qu'à la mort du prince de Vaudémont.

sion au duc Léopold, qui n'entra néan-! En 1382, Olry, seigneur de Fénétranges et de Fauquemont, fait son testament où il rappelle son cher fils damoiseau de Fénétranges, décédé et enterré à Villers près Boulay, et sa fille Claire, non mariée, et Valburge de Fénétranges, épouse de Henri de Blâmont.

Quant au val de Senones et aux autres lieux cédés à M. le prince de Salm, par le traité du 21 décembre 1751, les causes étaient portées en première instance, à Badonviller, par-devant les juges de commune juridiction, et allaient par appel aux deux juges communs, souverains et de dernier ressort, lesquels étaient nommés, l'un par le duc de Lorraine et l'autre par le prince de Salm.

Seigneurs de la maison de Fénétranges, recueillis de différens titres, tirés des archives de Lorraine.

En 1297, Jean de Fénétranges. En 1313, Arnoù, seigneur de Fénétranges.

En 1324, Jean de Fénétranges, mari d'Adelaïde de Lichtemberg.

En 1327, 1328, 1330, 1334 et 1336 Henri de Fénétranges, neveu de Godefroi de Linange.

En 1338, Jean de Fénétranges.

En 1387, 1390, 1396, 1397, 1399, Jean de Fénétranges.

En 1414, 1417, 1420, 1427, Jean de Fénétranges.

En 1424. Marguerite de Fénétranges, veuve de Harman, comte de Deux-Ponts, seigneur de Bitche; Simon de Fénétranges son neveu, fils cadet de Fénétranges son frère.

En 1427, 1428, 1429, 1432, Burkard de Fénétranges, Simon, Jean et ses deux fils Burkard et Simon.

En 1432, Mathieu de Fénétranges. En 1440, 1441, Simon de Fénétranges. En 1449, Arnoult de Fénétranges. En 1468, Jean de Fénétranges, époux de Béatrix d'Ogeviller.

En 1472, Pierre, bâtard de Fénétran

En 1340, Jean Burkard et Olry de Fé-ges, Arnoû de Fénétranges, frère de Jean nétranges, qui épousa en 1315, Marie fille de Fénétranges.

de Geofroi d'Apremont.

En 1344, Hugues et Frideric.

En 1347, Hugues, fils de Jean de Fénétranges.

En 1351, Jean de Fénétranges. En 1355, Henry-le-Vieux, seigneur de Fénétranges.

En 1353, 1358, 1360, 1365, Burkard, frère d'Olry de Fénétranges, sa femme est Marguerite de Lonec ou de Fauquemont.

En 1473, Simon de Fénétranges.

En 1474, Jean de Fénétranges. En 1479, Madeleine, femme de Ferdinand de Neufchâteau et fille de Jean de Fénétranges.

En 1480, Jacob de Fénétranges, Simon Guillaume, Renaud et Michel, bâtards. En 1482, Jeanne de Sierk, veuve de Fénétranges.

En 1481, 1482, 1485, Jean de Fénétranges, père de Marguerite et de Ma

En 1361, Hugelman de Fénétranges. En 1362, Valburge, dame de Féné-deleine. trange, mère de .... Sarverden et ayeule d'Agnès, fille de Henri de Sarverden.

En 1370, Hugues de Fénétranges, abbé de Gorze.

En 1370, Olry de Fénétranges, et de Fauquemont. Il était en guerre avec Pierre de Bar en 1370, 1377, 1381; il est voué d'Alsace et fait son testament en 1382. En 1373, 1574, 1382, Blanchefleur de Fénétranges.

En 1580, 1581, Jacob de Fénétranges.

En 1482, 1494, Jean de Fénétranges, archidiacre de Trèves, frère de Catherine.

En 1469, Guillaume de Fénétranges, frère de Jean de Fénétranges, oncle de Marguerite de Fénétranges.

En 1478, Simon de Fénétranges.

En 1484, Henri d'Haraucourt, seigneur de Fénétranges et de Brandebourg.

En 1469, Béatrix d'Ogeviller, mère de Magdeleine de Fénétranges.

En 1469, Barbe de Fénétranges, femme

à Nicolas, comte de Moërs et de Sar-Nomeny, pour la somme de 5,000 R., de laquelle les receveurs dudit marquisat ont

verden.

En 1495, Marguerite de Fénétranges et toujours depuis payé la rente aux chade Brandebourg.

On peut voir ci-après Ogéviller. Remarques fournies sur la fondation de la collégiale de Saint-Pierre de Fénétranges, l'origine de ses biens et les révolutions arrivées par le luthéranisme à cette fondation.

En 1118, le village de Donnelay, la collation de la cure et les dîmes de ce lieu avec celles de Lay, la seigneurie de Vintrimont, la collation de la cure et les dîmes d'Abaucourt, la collation de la cure de Vintrange et les dîmes du même endroit, avec celle de Vallerange et de Lohr, proche d'Insviller, appartenaient à l'abbaye de Neuviller-en-Alsace.

En 1461, Jean et Béatrix, seigneur et dame de Fénétranges, achetèrent et payèrent comptant tous les susdits biens et droits.

En 1475, ladite dame Béatrix, veuve pour lors, et avec ses deux gendres, Nicolas, comte de Moërs et Sarverden, et Ferdinand de Neubourg fondèrent la collégiale de Fénétranges, et pour cela donnèrent et abandonnèrent tous les biens et droits cidessus nommés, avec la lettre dudit acquêt en original.

Depuis ladite année 1475 jusqu'en 1565, les chanoines de cette collégiale ont joui desdits biens et droits sans aucun trouble, ce qui est vérifié par Wilhelm Enice et Mathis Dreyssen, hauts officiers des seigneurs de Fénétranges.

Mais en ladite année 1565, les chanoines de Fénétranges furent chassés par les seigneurs du lieu, qui avaient embrassé le luthéranisme, comme il est vérifié par une requête à ce sujet, présentée à monseigneur de Dompmartin, cooseigneur de Fénétranges, par les chanoines, le 13 juillet de la même année, et par les réponses y faites.

En 1560, les chanoines vendirent à réachat, à la cour de Vintrimont, les dimes, d'Abaucourt et la collation de la cure de ce lieu, au duc de Vaudémont, marquis de

noines, tant que le chapitre a subsisté.

Les chanoines n'auraient pu vendre lesdits droits et biens, si ils ne leur avaient appartenus et s'ils n'en avaient eu la possession. Car lesdits chanoines n'ont pour cela jamais eu d'autres titres que la bulle d'Alexandre III, la susdite lettre d'acquêt et les lettres de fondation et confirmation de leur collégiale.

En 1567, les chanoines qui s'étaient retirés en leur village de Donnelay, la cure dudit Donnelay étant vacante par la mort du sieur Théodoric Fabric, un de leur confrère qu'ils avaient auparavant nommé comme collateur à ladite cure, parcequ'elle avait été incorporée en leur dite collégiale de Fénétranges par l'acte de fondation, nommèrent le sieur Pierre Bigotius.

En 1571, lé cardinal de Guise assigna le village de Donnelay aux chanoines errans pour y faire leur service et résidence, unit et incorpora de nouveau ladite cure à la collégiale, et érigea même l'église de Donnelay en collégiale (suppresso nomine parochiali), à condition qu'ils y entretiendraient un vicaire qu'ils nommeraient de leur corps, ou un autre prêtre séculier auquel ils donneraient pension raisonnable. Le tout conformément audit acte de fondation, et à ce qui s'était toujours pratiqué avant leur expulsion.

En 1572, les hauts officiers de Rhingraffes, qui s'étaient rendus luthériens leur envoyèrent une déclaration de toutes les rentes et revenus dont jouissaient lesdits chanoines séant audit Donnelay, dans laquelle la seigneurie, les dîmes, étangs et autres biens dudit Donnelay sont spécifiés; ces officiers s'appelaient Jean Valhauset et Théobald Emich.

En 1580, le 26 décembre, les chanoines séants à Donnelay, par ordre du cardinal de Guise, légat du pape, renouvelèrent leurs statuts, et déclarèrent comme ils avaient toujours été observés lorsqu'ils résidaient encore à Fénétranges, dans les

quels sont spécifiés une partie de leurs nouvelles cures, savoir : un à Fénétranges, rentes et biens à eux appartenants, où sont un à Mithers et le troisième à Lohr, et le dénommés les dimes et les étangs dudit doyen dudit chapitre, séant audit DonneDonnelay, les rentes provenant de la vente lay, eut pour sa part la cure dudit Donnedes dimes et cure d'Abaucourt, dimes de lay, et ledit Charles-Philippe distribua Vallerange et Vintrange, admodiées en ensuite les biens du chapitre entre ces quatre argent ; ce qui se prouve par le bail des di-nouveaux curés, auparavant chanoines de mes de Vallerange. Donnelay, comme s'en suit et conformément à la répartition en faite, Au curé de Donnelay, les grosses et me

En 1584, le 4 janvier, les biens, rentes et revenus de ladite collégiale de Fénétran

savoir :

Au curé de Fénétranges, les dîmes du village de Lay.

ges furent divisés entre les seigneurs de Fé-nues dimes, la seigneurie dudit lieu, avec nétranges, savoir entre Charles-Philippe les dépendances, cy, etc. de Croy et Diane de Dompmartin, son épouse, catholiques, d'une part; et les comtes Ottho et Friedrich les Rhingraffes, luthériens, d'autre ; en cette manière, savoir :

Au curé de Mithers, le gagnage seigneurial de Donnelay.

Au curé de Lohr, les dîmes de Valle

Que lesdits Charles-Philippe et Diane range, etc., et le reste comme il est plus son épouse, cèdent et abandonnent auxdits amplement porté par ce partage, avant le Rhingraffes les droits qu'ils ont à l'église quel le curé de Donnelay n'avait que la collégiale et autres églises de la sei- portion congrue.

gneurie, avec les cures et dimes des cu- Les choses sont demeurées en cet état, rés des villages de la seigneurie de Fé-jusqu'en l'an 1667, que M. le prince de nétranges, et permis auxdits Rhingraffes Vaudémont, étant devenu seigneur de d'établir des ministres en la place des cha- Fénétranges, fit expédier dés lettres pour noines et des curés, tant dans la ville que le rétablissement de ladite collégiale, dans les villages, lesquels jouiraient des avec injonction de poursuivre les détenbiens dont jouissaient les ecclésiastiques; à teurs des biens d'icelle, et les contraindre condition que ledit Charles-Philippe de- à leur restitution, déclarant nulles toutes meurerait seul maître du château de Féné- les dispositions ou traités faits au préjudice tranges, et qu'à l'égard des biens de ladite dudit chapitre. collégiale, lesdits Rhingraffes demeureraient En 1682, ledit seigneur prince de maîtres de ceux qui sont situées en la ba-Vaudémont, nomma un doyen et deux ronie dudit Fénétranges, et ledit Charles-chanoines, à ladite collégiale. Philippe et son épouse maîtres de disposer Et en 1685, les doyens et chanoines, de ceux qui sont en Lorraine. commencèrent à interpeller les détenteurs

En 1594, ledit Charles-Philippe de desdits biens, à les restituer, et en déCroy présenta requête à Charles, cardinal de Lorraine, alors évêque de Metz, pour pouvoir faire de nouvelles cures et établir de nouveaux curés, où il avait cédé les anciennes églises et les biens curiaux auxdits Rhingraffes pour les ministres luthériens. Il y fit construire de nouvelles églises, mais qu'il devait doter de ses propres biens, et bâtir à ses frais, ce qui fut exécuté ainsi ensuite.

En 1602, il envoya trois chanoines qui restaient audit Donnelay en trois de ces

guerpir; en sorte que le curé de Lhor, fut obligé d'abandonner ce que le ci-devant partage lui avait donné des biens de la collégiale, et de les rendre à la masse du chapitre; ceux de Mitters et de Fénétranges firent de même; mais celui de Donnelay n'ayant voulu abandonner ni rendre au chapitre ce qu'il avait eu dans ledit partage; il fut condamné par un arrêt du parlement de Metz, du vingtneuf juillet 1694, d'abandonner la seigneurie dudit Donnelay au chapitre; par

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cet arrêt le partage est cassé et annulé, d'abord s'établir à Ferrières-sous-Chalioutre qu'il l'était déjà par les lettres sus- gni, dans un terrain stérile et pierreux; dites du seigneur prince de Vaudémont, mais y ayant commencé un petit moet par les sentences rendues contre les nastère, les habitans du lieu ne voulucurés de Lohr et Mitters. rent pas les y souffrir, et les contraiNOTA. Que par cet arrêt le curé de gnirent de chercher une solitude plus Donnelay, n'a été condamné qu'au dé- tranquille et plus éloignée du monde. guerpissement de la seigneurie dudit lieu, Le duc Mathieu I ayant su leur deset droits seigneuriaux; mais qu'il a con- sein, leur offrit un vallon fort sauvage, servé encore la jouissance et détention nommé alors Amé-leu, ou Amerlieu, et des dimes, et autres biens appartenans aujourd'hui Clair-lieu, dans les bois de au chapitre de Fénétranges, mentionnés Haye, où ils bâtirent le monastère, qui audit partage. subsiste encore à présent.

FERRIERES.-Ferrières, Ferrariæ,

Nous ne connaissons aujourd'hui aucun village du diocèse de Toul, à une lieue lieu nommé Ferrières-sous-Chaligny; car de Rosières-aux-Salines, répondant au- Ferrières dont nous venons de parler, dit Rosières. L'église a pour patron, St. en est éloigné d'environ trois lieues : ce Remi. La paroisse est composée de pourrait être Sexey-aux-Forges, village quatre villages, savoir: Villé, Coiviller, près Chaligni, sur la Moselle. Ses forges Tonnois et Ferrières. Ce lieu tire son peuvent être désignées sous le nom de nom des mines de fer, ferrariæ fodina. Les P. P. Minimes de Metz sont patrons de la cure de Ferrières, en vertu de l'union faite de cette paroisse à leur couvent de Metz, par le pape Clément VII à l'instance du cardinal Charles de Lorraine, légat à latere, le 25 juillet 1604 et confirmée par Paul V en 1605. Décimateurs, les mêmes Minimes pour les deux tiers des grosses et menues dimes, et le curé pour l'autre tiers, les novales et le rapportage. Il y a outre cela quelqu'autre détail pour les dimes et les charges respectives de quatre villages, qu'on peut voir plus au long dans le pouillé du diocèse de Toul, tom. 1 pag. 146, 147. Bailliage de Rosières, cour souveraine de Lorraine.

Ferrariæ fodinæ, ou Ferrariæ simplement. En 1176 Rosières n'était ni si grand, ni si renommé qu'il l'est aujour d'hui. Chaligni l'était davantage. On a donc pu dire alors que Ferrières près Rosières était sous Chaligni.

tune

Il y a dans la paroisse de Ferrières,

chapelle de Notre-Dame, fondée par M. de Savigni. Le revenu en est considérable. Voyez le Pouillé. Charges, une messe fêtes et dimanches, et trois autres par semaines.

Les pères de Citeaux étant venus en Lorraine, vers l'an 1176 (1) voulurent

(1) Hist. de Lorraine, t. 2. p. ccclxxic. Preuves et dans l'hist. P. II.

FIQUÉMONT.

Fiquémont. Hameau à deux lieues de Briey, n'est remarquable que par la maison de Fiquémont, fort connue en Lorraine. Elle portait d'or à trois pals de gueules, abaissés, surmontés d'un loup passant de sable.

Une autre maison de Fiquémont, portant les mêmes armes, dont les seigneurs sont seigneurs de Malatour, ou Marletouren-Voivre.

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Une autre maison de Fiquémont, portant les mêmes armes dont les ancêtres ont été et sont encore seigneurs de Montier, et de Parroye.

FLABAY ou FLABA. Flabay, prieuré sur la paroisse de Heippe, proche Souilly, au diocèse de Verdun, vers le Nord. On assure que Flaba servit de retraite aux premiers chrétiens du diocèse de Verdun, (1) dans le temps des per

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