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naissance, dit qu'il annonçait ce qui de-silia_carum_aspernantur, aut responsa vait arriver, et qu'il le connaissait ou par negligunt. Ce qui fait voir qu'il veut parles augures, ou par simple conjecture; ler des druidesses.

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remarque

de

partim augurio; partim conjecturá, quœ Les deux serpens que l'on met entre les erant ventura dicebat. mains de nos druidesses, peuvent marquer Diodore (1) dit que les druides connais- le pouvoir qu'elles ont et qu'elles exersent les choses futures, ou par l'inspec cent sur l'esprit des peuples, et sur les tion des entrailles des victimes, ou par armées, pour les porter à la paix. Les le vol des oiseaux. deux serpens entortillés, et se menaçant Or le serpent est le symbole de la di-l'un l'autre suivant la vination. Il est consacré à Apollon, qui Pline (1), peuvent marquer deux armées tua le dragon Python; Pithon est le ennemies, prêtes à combattre, qui sont maître des devins. Cela parait par l'écri- pacifiées et adoucies par le caducée, ture et par les anciens; le serpent est pris qu'une personne d'autorité et qu'on requelquefois en bonne part en fait de divi-garde comme inspirée, présente aux com-nation, et signifie chose favorable. battans. Tout cela est confirmé par plus Lubricus anguis ab imo d'une expérience, comme nous l'avons Septem ingens gyros, septem volumina vu dans les auteurs bien instruits des mœurs des Gaulois et des Germains (2).

traxit.

Amplexus placidè tumulum lapsusque per aras (2).

Il n'importe que l'on ne voie point de bâtons entre les deux serpens de notre Quelquefois il pronostique une infor- druidesse, et qu'elle les tienne par la tête, tune : hæc agenti portentum terribile et les porte pendus la queue en bas, au visum; anguis ex columna lignea elapsus; lieu que Mercure porte le caducée élevé cùm terrorem, fungamque in regiam fe- en haut. Cette différence est plus favoracisset, ipsius regis tam subito pavore ble à notre explication, qu'elle ne lui est perculit pectus, quàm anxiis implevit curis (3).

contraire, elle prouve que ces figures ne sont point des Mercures, et que néanmoins elles portent le symbole de la paix.

On voit encore ici la figure d'un gau

Les druidesses avaient tant de crédit et d'autorité parmi les Gaulois et les Ger`mains, que souvent on les a vues ter-lois, homme de guerre, comme il parait miner des guerres cruelles, et séparer des par son épée, longue, massive et sans armées rangées en bataille, et prêtes à en pointe, à la gauloise: Gallis prelongi glavenir aux mains. C'est ce que témoignent dii, et sine mucronibus, dit Tite-Live (3); Tacite, Strabon et Diodore de Sicile (4). les Romains combattant contre les Gaulois, Tacite dit qu'on a vu des armées qui les approchaient de si près, qu'ils leur commençaient à plier et à lâcher le pied, ôtaient le moyen de frapper (4), Casim, reprendre cœur, et repousser l'ennemi, à et repousser l'ennemi, à en levant le bras, qui est leur manière la vue de leurs femmes, qui les conju- ordinaire de combattre, parce que l'épée raient de ne pas les abandonner à l'es- des gaulois est absolument sans pointe. clavage, et leur montraient leurs seins Ils appelaient ces épées Spatha, et les découverts, pour les toucher davantage. tenaient à deux mains, comme font enIl ajoute, in feminis inesse sanctum ali-core les Suisses, dit Cluvier; la longue quid, et providum putant, nec aut con-poignée de l'épée qui est entre les mains

Diodor, 1. 5.

(2) Virg. Æneid 7 84.

(3) Liv., 1. 1256.

(4) Tacite, de Moribus German. Strabo,

1. 4 et 1. 7. Diodor, l. 5 hist.

(1) Plin. l. 29, c.1.

(2) Voyez ci-devant Diodore, 1. 5.
(3) Liv. 1. 32.

(4)Polyb., 1. 3.

de notre gaulois le prouve assez. Tacite flois. Les barres ou bandes qui ornent son l'insinue encore en parlant des Roxolans(1), habit, sagum, vont de haut en bas, et nation Sarmate; neque conti, neque gla- non de travers comme Cluvier les a fait dii quos prælongos gestant, et utraque représenter. Tous les anciens décrivent manu regunt. Plutarque dans la vie de le sagum des Gaulois, comme barré, VirCamillus, dit que les Gaulois frappent gatum. d'une manière barbare et féroce, sans art et sans méthode, et abattent les têtes et les épaules de leurs ennemis.

Tous les anciens nous enseignent que les Gaulois portaient leurs épées au côté droit; celui-ci la porte sur la poitrine. Cela convient mieux à un homme couché dans son tombeau. Polybe (2) fait encore une remarque considérable, qui est, que les épées des gaulois sont minces et d'une très-mauvaise trempe, en sorte qu'elles se courbent bientôt, comme ces épées d'étrilles, dont les anciens se servaient dans le bain pour se frotter. Ces épées deviennent bientôt inutiles, à moins que le soldat n'ait le loisir et le moyen de les redresser, en mettant le pied dessus. Tout cela revient fort bien à la figure de l'épée de notre gaulois.

Virgil Æneid. viii.

Aurea Cazaries ollis, atque aurea
vestis.

Virgatis Lucent sagulis.
Et Silius Italicus, 1. iv..

Auro virgata vestes; manicæque
rigebant ex auro.

Ces bandes ou barres de leur sagum, étaient donc ordinairement précieuses, et de toiles d'or, aurea vestis, dit Virgile; mais ce n'était que pour les plus riches; pour l'ordinaire ces bandes étaient de diverses couleurs de laine, ou de toile. Vitellius venant de la Germanie, se revêtit du sagum de diverses couleurs, versicolore sagulo (1). Et Tacite parlant d'un combat donné sur la Meuse, entre les romains et Civilis (2), dit que l'on se servit de Sayes, (Sagum) de diverses couleurs, au lieu de voiles, pour conduire les barques.

Tous les anciens qui parlent de ces habits des Gaulois, disent qu'ils étaient carrés, sagum quadrum (3), ce qui embarasse assez les interprètes; car comment se servir d'un habit simplement carré,

On conserve dans l'abbaye de saint Faron de Meaux, l'épée et le bouclier d'Oger le danois, un des célèbres guerriers de l'armée de Charlemagne (3). Cette épée est longue et sans polnte, le bouclier est oblong et assez court; on y remarque des entailles assez profondes, des coups d'épées qu'il a parés, et comnie parle Si-à moins qu'on ne l'entende de ces mandonius Apollinaire, l. vi, v. 264.

Atque sub assiduis dentatus cædibus
Ensis.

Il l'appelle Ensis, parce qu'il en avait à peu près la figure, propre à parer les coups qu'on portait, Casim, mais inutile contre ceux qu'on portait, Punctim, à la manière des Romains.

Notre gaulois porte un habit qui paraît barré par plusieurs bandes larges de deux ou trois pouces. Cet habit ne lui vient que jusqu'à mi-jambe, comme sont représentés dans les bas-reliefs tous les anciens gau

(1) Tacite, l. 1, hist.
(2) Polib., liv. 2 de Gallis.

(3) Vide Annal., Bénedictin, t. 2. p. 377.

teaux des Hongrois, qu'ils jettent sur les épaules, et qui n'ont proprement d'autre forme, que la carrée. L'inspection seule de l'habillement de notre gaulois lève toute la difficulté. Son sagum est véritablement carré, également large en haut comme en bas, terminé en angles droits par en bas, sans manches, sans replis, sans ceinture, en sorte que celui qui en est vêtu, paraît carré depuis les épaules jusqu'en bas..

Ce qu'il tient à la main droite paraît

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une bourse ou une bouteille (1): souvent comme les Gaulois, l'immortalité de l'âme. on représente les empereurs et les hommes se donnent souvent volontairement la mort consulaires, tenant la bourse d'une main et se font brûler sur un bucher; ils avertiset de l'autre un mouchoir ou une serviette, sent de leur résolution, leurs amis; perqui servaient à donner le signal, en les jet-sonne ne les en détourne; leurs amis leur tant en l'air, pour commencer les jeux; la donnent leurs commissions pour leurs amis, bourse qu'il tient de la main gauche, est qui sont en l'autre vie et les conduisent gaipour récompenser ceux qui ont remporté ment à la mort. le prix dans ces jeux, ou pour donner la paye aux soldats.

Ceux qui veulent que ce Gaulois porte en main une bouteilie, sont fondés sur D'autres pourront croire que ce n'est l'usage ancien de représenter les personnapoint une bourse, mais une bouteille, ges sur leurs tombeaux, avec des paniers qu'il tient de la main droite Le P. Vil- pleins de fruits, ou de pain et de viandes, them (2) dans le Luxemburgiaca, a rap- et des vases à boire remplis de vin, comporté quelques tombeaux, où sont repré-me pour servir de viatique aux morts sentées des personnes, portant en main des pendant leur voyage. On en voit aussi bouteilles. avec des amphores ou vases à ansés, proQuant à ce que nous avons dit être une pres à contenir du vin ; d'autres avec des serviette, plusieurs antiquaires l'expli- gobelets.

Je ne trouve pas que les anciens qui ont parlé des habits des Gaulois, leur ayent donné un manteau, mais cet habillement est bien marqué dans presque toutes les figures d'hommes Gaulois représentés dans l'histoire de Metz.

quent d'un livre de compte on de tablettes. Į On remarque aussi une autre figure qui Entre les figures représentées dans les basest encore d'un Gaulois (1), avec sa femreliefs (3), avec cette marque de distinction, me placée à sa droite, comme il est ordi'il y en a plus d'une qu'on ne peut bonne- dinaire dans les sépulcres des anciens. Lé ment expliquer que de tablettes à écrire, mari outre la robe ou sagum, barré et diou d'un livre, par la manière dont on les versifié de bandes de couleurs, rangées de tient de bas en haut. Quelquefois c'est un haut en bas, comme nous l'avons déjà simple rouleau; ce qui revient mieux à vu dans la figure précédente, et le sagum l'idée de livres, ou de tablettes anciennes carré, porte par-dessus un manteau, du à écrire. Mela, l. 2, c. 4, dit expressé-dessous duquel il avance sa main en dement que l'on brûlait avec les morts, parmi hors. les Gaulois, ce qui avait servi, et qui avait fait plaisir aux vivans: cum mortuis cremant apta viventibus; ses hardes, ses meubles. On lui donnait des lettres de change ou plutôt les comptes, les promesses de l'argent qu'il devait toucher en l'autre monde, negotiorum ratio; etiam exactio cre- La femme Gauloise qui est auprès de diti deferebatur ad inferos. Et Valère lui, est aussi vêtue du Sagum rayé ou Maxime, confirme la même chose: vetus barré; mais par le bas cet habit a une borille mos Gallorum occurrit, quos memo-dure, apparemment de la même matière rid proditum est, pecunias mutuas, quæ dont sont les raies de son sagum; ou peuthis apud inferos redderentur, dare soli-être d'une étoffe plus riche, ou d'une couleur plus éclatante, comme sont d'ordinaire les guipures ou bordures des habits des femmes, et même des hommes de ce temps-là, dont nous voyons plusieurs qui portent des tuniques avec des bords den

tos.

90,

Les philosophes Indiens, qui croient

(1) Voy. l'antiquité expliquée, t. 3, p. 89
et annal. bénédict. t. 3, p. 202.
(2) Voyez Vilthem, figures 291, livre 29,
743.

pag.

3) Idem, p. 349, 334, 363, 412, 456, 451.

(1) Antiquité expliq., t. 4, p. 86.

saga limbis marginata pu

telės. Soine Apollinaire parlant d'un nos Gaulois étaient ornés. Alcuin et Remi jeune seigneur de la nation des Goths, nomment virgulas, les ornemens des tudit qu'il portait une saye verte bordée de niques des diacres qui servent à l'autel. Les pourpre : habits rayés, virgatæ vestes, sont souViridantia vent défendus aux clercs et aux religieux niceis. (1). La femme Gauloise dont nous parlons, porte à la main une espèce de sceptre, de férule ou de bâton, surmonté d'un cœur dont je ne puis deviner l'usage Ses manches sont assez serrées et lui viennent presque jusque sur le poignet.

L'on donne communément à nos tuniques le nom de dalmatiques, pour faire voir leur origine, et qu'elles ne sont pas un habillement romain, mais venu des Dalmates, peuples qui habitaient une partie de l'Illyrie, qui s'étend depuis l'Istrie Pour la chaussure de nos Gaulois et jusqu'au golfe de Drin; l'on comprend Gauloises, et en général de toutes les figures représentées sur les pierres du Dounon, je n'en puis rien dire d'assuré. Ces pierres étant trop maltraitées, pour qu'on en puisse rien conclure de certain: seulement autant qu'on en peut juger, leur chaussure était très-simple; et comme la plupart sont représentés les jambes et les pieds nus, il est inutile d'y rechercher la forme de la chaussure.

Au reste, on voit encore quelques traces de ces habits rayés et barrés des anciens Gaulois, dans plusieurs anciennes maisons d'Allemagne et dans plusieurs villes de ce pays-là, qui portent encore aujourd'hui des armes ou écus mi-partis de blanc et de noir, ou de rouge et de vert, etc. Nous avons encore vu au cloître des car mes de la place Maubert à Paris, les habi ts des anciens carmes, ainsi rayés et barrés de blanc et de noir; d'où vient qu'on les appelait les frères barrés (1). J'ai encore ici d'anciennes mignatures, où les soldats de différentes compagnies, sont ainsi distingués par des habits mi-partis de différentes couleurs.

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Les tuniques dont se servent nos diacres et nos sous-diacres à la messe, représentent assez bien ces habits carrés des anciens Gaulois; et les raies ou bandes que ces tuniques ont devant et derrière de haut en bas, représentent fort bien les verges précieuces ou bâtons, virga, dont les habits de

(1) Eliot, histoire des ordres religieux, t. 1, P. 282.

un

quelquefois sous ce nom l'Esclavonie, au moins en partie, la Hongrie, la Croatie; par conséquent on peut compter les Dalmates parmi les peuples de la Germanie: on connaît sous le nom de dalmatique, habit long, blanc, sans manches, avec des bandes de couleur rouge ou de pourpre. L'usage des dalmatiques a été réservé autrefois aux évêques, et encore avec la permission du pape. Les empereurs romains s'en sont aussi revêtus; comme l'empereur Commode, qui, selon Lampride, paraissait quelquefois en public avec la dalmatique. L'empereur Charlemagne et ses successeurs, s'en sont aussi servi, et les rois de France s'en revêtent dans la cérémonie de leur sacre. Voyez Hofman Lexicon; dal– matica.

On remarque encore deux figures (2) qui tiennent à la main une sorte de courroie, d'où pend une masse ou massue solide, et qui paraît une arme offensive, telle que les Gaulois et les Germains en portaient à la guerre. Ils la nommaient gæsum, et la lançaient à l'ennemi, attachée à une assez grande courroie qu'ils retiraient avec cette massue, après avoir frappé leur coup, surtout lorsqu'ils combattaient de près : les anciens en ont souvent parlé, ils la nommaient hasta amentata, à cause de cette courroie, amentum (3) :

(1) Ducange, glossar virgata..

(2) Vide de Cluver German., antiq. p. 296. (3) Statius, 1. 4.

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hasta juvatur. y en a quelques unes qui sont des tomEmento, renovatque nová fornace bi-bes, on pourra les avoir rompues en les le

penes.

Et encore:

Hanc nodo cursuque levi simul adjuvat hastam.

vant, pour chercher par dessous si l'on trouverait quelque chose dans ces sépulcres. Il est indubitable que plusieurs de ces pierres étaient des tombes: elles en ont la

Ils la lançaient en courant et sans quit-forme. Elles représentent en demi-relief les ter leur courroie, mais souvent ils abandonnaient ce javelot quand ils combattaient de loin:

Excutit: Et après :

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telumque volatile nodo

personnes qui y étaient enterrées ; elles se sont trouvées presque toutes aux énvirons du gros rocher sur la cime du Dounon, où elles se voient encore aujourd'hui. Ni les Gaulois ni les Germains ne mettaient de statues, ni n'en représentaient dans leurs Expulsum nodo jaculum. temples; beaucoup moins y auraient-ils On appelle cette sorte d'arme, tantôt mis des tombeaux de personnes mortes. Il jaculum, tantôt telum', tantôt lancea. Si- n'y a nulle apparence que ces pierres ainsi lius parlant de Chryxus chef des Boïens, chargées de figures d'hommes et de femdit qu'il lança en courant une espèce de mes ayent été placées ni sur le rocher, ni poutre de chêne durcie au feu et noueuse, plaquées contre lui ; à moins qu'on ne supet qu'il la jeta en l'air, s'aidant de la pose que ces pierres étaient dressées contre courroie qu'il tenait en sa main, comme le rocher, vis-à-vis et à la tête des fosses quand on jette une pierre avec la fronde. ou reposaient les corps des personnes en Hesichius et Pollux dans leurs diction-, mémoire desquelles elles sont érigées. Ce naires, expliquant ce que les Gaulois et rocher est tout au haut et à la cîme du les Germains appelaient goesus, disent Dounon; autour duquel on avait choisi le que c'était un dard tout de fer. Il était 'assez court, et cependant lourd et massif, comme celui qui est représenté ici; je crois aussi en avoir vu autrefois dans le ca binet de M. Fischer à Basle. Ils étaient de bronze, solides, longs d'environ un pied et demi.

terrain, pour être le cimetière et le lieu de la sépulture des personnes qualifiées, qui mouraient dans le pays des environs; car pour le sommet de la montagne il n'est guère croyable qu'il ait jamais été habité. La rigueur du froid, la profondeur des neiges qui y durent pendant plusieurs mois de l'année, ne leur aurait pas

Pline, hist. natur., liv. 7, chap. 56, attribue l'invention de ces javelots à cour-permis d'y habiter. roies, à Athalus fils de Mars. Jaculum cum amente invenit Дthalus filius Martis. Toutes les figures dont nous venons de parler, se trouvent renversées pêle-mêle à côté d'un grand rocher, qui se voit à l'extrémité orientale du sommet du Dounon. Et comme ce sont des pierres fort massives et fort lourdes, et qu'il n'y a nulle apparence qu'on les ait amenées d'ailleurs en cet endroit, on a conjecturé qu'elles étaient ou rangées et dressées au tour de ce grand rocher, ou placées sur son plan; d'où elles auraient pu être jetées et culbutées en bas, où les paysans auront achevé de les briser. Toutefois, comme il

être

La plus grande difficulté que je trouve dans tout ceci, consiste en ce que quelques unes de ces pierres, que nous supposons des tombes qui couvraient des corps morts, représentent des divinités, comme Diane et Mercure. Mais on peut croire que quelquefois les anciens Gaulois payens, faisoient graver, ou représenter en demi-relief, sur leurs tombeaux, les divinités aux quelles ils avaient une dévotion particulière, comme les chrétiens y font graver la croix ou même quelque saint, ou un calice si c'est un prêtre.

On sait que les Gaulois anciens n'avaient ni temples ni statues. Ils auraient cru faire

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