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AULTREY. L'abbaye d'Aultrey de Luxembourg; que dans ce monastère proche Remberviller, fut fondée par on possède aussi une dent de saint Hubert, Etienne de Bar évêque de Metz,.vers l'an qui y fut donnée en 1627, par un carme 1150 et donnée aux chanoines réguliers déchaux polonais, qui venait d'Espagne. de saint Augustin. Cette abbaye est située à une lieu de Remberviller vers l'orient sur la petite rivière de Mortagne. Avant cette fondation il y avait en cet endroit un château, qui fut pris et ruiné par Adalberon II évêque de Metz, sur un seigneur nommé Bérald.

L'auteur de cette histoire remarque que l'on a grandé dévotion à cette relique contre les morsures de chiens enragés. Ainsi Autrey n'est pas le seul lieu où l'on croit avoir des reliques de saint Hubert.

Cette abbaye était anciennement de la congrégation d'Avoise (1), et les religieux Les évêques de Metz en jouirent dans portaient l'habit blanc, mais aujourdhui la suite comme d'un fond qui leur appar-ils portent l'habit noir, avec l'écharpe ou tenait, et y bâtirent le monastère d'Aultrey banderolle de toile blanche. L'abbaye est qui subsiste encore aujourd'hui sous l'in- de la congrégation réformée du bienheuvocation de la Sainte-Vierge et de saint reux Pierre Fourrier, dite de Saint-SauHubert, dont on prétend y posséder l'ar-veur. ticle d'un doigt, ce qui y attire un grand nombre de Pèlerins, surtout de ceux qui ont été mordus de chiens enragés. On admire dans cette église les vitraux qui sont d'une beauté toute extraordinaire. Thierri de Bar évêque de Metz, successeur d'Etienne de Bar (1), confirma la fondation et les priviléges de ce monastère en 1166. Bertrand évêque de Metz augmenta ses ses biens. Le premier abbé d'Autrey est nommé Anselme ou Anselin.

Par le traité de 1718, l'abbaye d'Autrey a été cédée nommément au duc de Lorraine, qui y nomme en commande, en vertu de l'indult accordé au roi de Pologne Stanislas, le 15 janvier 1740.

AUZECOURT.- Auzécourt, village du diocèse de Châlons-sur-Marne, office, prévôté et bailliage de Bar, présidial de Châlons, parlement de Paris. La paroisse a pour patron saint Martin, l'Abbé de Huiron nomme à la cure, les religieux de En 1495 (2), les pères de saint Hubert de cette abbaye sont décimateurs, avec en Ardenne, attaquèrent ceux d'Autrey, le prieur de Dieu-s'en-souvienne et le prétendant que la relique de saint Hubert chapitre de saint Pierre de Bar et les qu'ils se vantent d'avoir, n'était pas véri- chapelains de la chapelle Notre-Dame de table, parce que le corps de ce saint l'église de saint Max de la même ville (2), évêque repose dans la fameuse abbaye qui Il y a dans l'église paroissiale d'Auzécourt, porte son nom dans les Ardennes : le pape une chapelle sous l'invocation de saint Pierre Léon X en 1515, donna un bref qui et de saint Paul, dont la collation appartient défend à tous autres qu'aux pères de saint au séminaire de Châlons. Il y a dans ce Hubert, de s'attribuer aucune relique de lieu un prieuré dépendant de l'abbaye de ce saint. Mais ceux d'Autrey s'étant pour- saint Vanne de Verdun, donné à cette abvus premièrement à Rome, puis en Lor-baye par Renaud, comte de Bar. Il est raine, pardevant Nicolas de Azetia, délé-nommé Alzeicurtis, Auzécourt; Renaud gué de sa sainteté en 1321, celui-ci avait donné ce prieuré à l'église romaine, condamna les parties à s'en tenir à un qui le céda à l'abbaye de saint Vanne, accord passé en 1513, qui veut que les moyennant un cens annuel de douze depères d'Autrey demeurent en possession de niers. Le roi est seul seigneur d'Auzécourt; leur relique. On lit dans l'histoire de il y a dans ce lieu environ soixante habi→ l'abbaye de saint Pierre ou de Notre-Dame

(1) Hist, de Lorr, t, 2. p. ccclxxi. (2) Hist. de Lorr. t. 2. p. 84.

(1) Benoît pouillé de Toul.
Ibid. p. 285.

tans, y compris ceux d'nne cense sur le finage, qui appartient au séminaire de Chalons-sur-Marne.

et

cette forteresse pour une somme qu'il lui devait; le duc de Bar soutenant au contraire que ce château lui appartenait, qu'il en avait plusieurs lettres obligatoires. L'affaire fut terminée par l'entremise de Jean, duc de Lorraine, de cette manière : Le duc Robert permit que Jean de Lénoncourt gardât l'Avantgarde en titre de fief, dont il lui fit les reprises de foi et hommage.

En 1212 (1), Louis abbé de saint Vanne de Verdun, Thibaut comte de Bar et de Luxembourg et Henri son fils firent un accord, par lequel tout ce qu'ils ont en une certaine ville neuve, appelée Auzécourt, sera en commun, excepté le labour d'une charrée, que l'abbé se réserve, et les prés qu'ils avaient auparavant. En 1433, le roi René assigna à Henri, Les amendes, grandes et petites, des bâtard de Bar, les château et châtellenie chevauchées et des guerres appartiendront de l'Avantgarde avec ses dépendances, au comte, avec celles de la ville, au-dessus pour l'aider à soutenir son état, dont il de cinq sols, les autres de cinq sols, les lui fit hommage, mais pour sa vie seuleassises, les terrages, les fours, les moulins et autres choses seront communs. Ils seront tous deux tenus des réparations; il sera permis à l'abbé d'avoir un four près de sa maison pour ses domestiques et ceux du comte seulement. Le comte de Bar ne pourra donner cette terre en fief, ni la céder à personne, si ce n'est à l'église de saint Vanne. Cet accord est scellé des sceaux de l'abbé et du couvent.

L'AVANTGARDE.-Ce château bâti sur le sommet d'une montagne assez escarpée, à gauche de la Moselle, à deux lieues de Nancy et trois de Pont-à-Mousson, est célèbre dans notre histoire de Lorraine. C'était autrefois une prévôté considérable. C'est à Pompey, village situé au pied du château de l'Avantgarde, que les officiers de cette justice tenaient leur siège.

L'Avantgarde, outre les différens sièges qu'il a essuyés, n'est pas moins célèbre par les différens seigneurs qui l'ont possédé. Il est peu de lieux qui aient changé tant de fois de maîtres. Sans parler de ceux dont il est déjà fait mention dans la Notice, nous ajouterons qu'en 1587, il y eut difficulté entre Robert, duc de Bar, et Jean de Lénoncourt, fils de Gérard de Lénoncourt, au sujet de l'Avantgarde, ledit de Lenoncourt soutenant que Henri de Bar, sire de Pierrefort, lui avait engagé

(1) Archiv. de Lorr. Bar, ville et faub.

ment. L'année suivante le même roi René donna la même châtellenie audit Henri pour la posséder héréditablement et à toujours, et en disposer à sa volonté. L'acte de cession est du 21 octobre 1434, à condition que si Henri de Bar venait à mourir sans enfans légitimes, ladite terre retournerait au domaine du duché de Bar. Cette donation fut renouvellée en 1438.

En 1441, Jean comte de Nassau-Sarbruck, sire de Commercy, donna son dénombrement, où il déclare tenir en fief et hommage du duc de Lorraine la moitié des châteaux, terres et seigneuries de Pierrefort, l'Avantgarde, Bouconville, Norroy devant Metz, etc.

pour

Le prince Louis, fils du duc René I", marquis du Pont, lieutenant général de Lorraine et Barrois, en 1444, mit en main de Vautrin Huzar, prêtre, gouverneur de Condé, les châteaux, terres et seigneuries de l'Avantgarde, et quelques autres, en jouir, lui et ses héritiers, jusqu'au paiement de sommes très-considérables, qu'il avait avancées, tant à l'évêque de Metz, à la prière de la duchesse de Lorraine, que pour racheter les terres de Marbache et de l'Avantgarde, que Pierre de Bar avait engagées au père de feu Collignon de Ludre, représenté par Jacques de Haraucourt à cause de Catherine de Deuilly son épouse.

Le duc Nicolas donna la seigneurie de l'Avantgarde en 1471, à Antoine de

Mohet son conseiller et chambellan, enfnes réguliers, et se jette dans la Moselle récompense de ses services. Cette donation au-dessous de Châté.

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fut confirmée en 1474, par le duc René, AVILLER OU AUVILLER. Aviller père du duc Nicolas. Antoine de Mohet ou Auviller, village, et Haucourt qui en transmit cette seigneurie à Charles de Mo-dépend est du diocèse de Verdun, office et het, son fils, seigneur de Vilaine, lequel recette de Briey, juridiction des juges de la rétrocéda en 1514, au duc de Lorraine, Mercy, bailliage de Saint-Mihiel, cour avec celle de Chaligny, pour une somme souveraine de Nancy. La paroisse a pour de deux cents écus d'or au soleil. patron saint Laurent, le chapitre de la cathédrale de Toul nomme à la cure, et est décimateur avec le curé. M. le comte de Mercy d'Argenteau en est seigneur ; la haute-justice est réunie au comté de Mercy. Il y a 29 à 30 habitans.

Le duc Antoine, en considération des services que lui avait rendus Jean de Perulles, son écuyer d'écurie, et en faveur de son mariage avec Barbe de Lucy, fille de Maheu de Lucy, chevalier, seigneur de Dombâle, son maître d'hôtel, lui donna La seigneurie d'Aviller a été possédée la seigneurie de l'Avantgarde, reversible par les seigneurs d'Amelle (1). Thierri néanmoins à son domaine, au cas que d'Amelle chevalier, sire d'Auviller, reledit de Perulles viendrait à mourir sans connaît avoir reçu d'Ascelin de Bouconenfans. Cet acte est daté de Nancy, le 12 ville la somme de 1050 livres, qui lui février 1529. était due par Errard de Briey chevalier, laquelle somme ledit Errard lui avait cé→

melle chevalier, sire d'Aviller en 1294, donne pour pleige et caution, son cher seigneur Henri comte de Bar envers Jean Ancel citoyen de Metz, pour une somme de 500 livres de petits tournois, payable

et

En 1479, le duc René II, fit don de la terre de l'Avantgarde et de ses appar-dée. Les lettres sont de 1282, Hue d'Atenances à Jean batard de Calabre, qui en fit ses reprises le 12 janvier 1480. Le duc Charles III, engagea la même terre à dame Anne Ferriet, veuve de feu Antoine Gotz, sieur de Novian, à la réserve du château, de la gruerie, patxon, amendes, confis-à volonté, pourquoi il engage au comte de cations, la souveraineté et ressort, pour Bar sa forte maison d'Aviller. une somme de 25,000 francs, monnaie de Lorraine. Le même duc accorda à Jean Blaise de [Mauléon sieur de la Bastide, Attigny, son chambellan, et baillif de l'évêché de Toul, et à Antoinette du Châtelet sa femme, de pouvoir se retirer, eux et leur famille, en son château de l'Avantgarde, pour y demeurer, et jouir des terres, prés, jardins, qui tiennent audit château, des rentes et revenus des villages de ladite terre.

L'année suivante le duc Charles III, engagea de nouveau la châtellenie, terre et seigneurie de l'Avantgarde à Pierre de Gournay, seigneur de Sécourt, son chambellan, pour la somme de 31,000 francs.

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En 1376, Olriet de Billey écuyer, Marguerite de Florainville sa femme, vendent à faculté de réachat tout le droit qu'ils avaient en la ville et forteresse d'Aviller et en celles de Haucourt et Domery, pour une somme de 700 francs, à Errard de Fontois. Cette vente fut faite en présence de Robert duc de Bar. Le même Olriet de Billey, Huet et Habrant ses frères, enfans de feu Jean de Billey chevalier, vendirent la même année à Thirion fils de feu Jean d'Axain, la moitié de la forteresse d'Aviller avec la seigneurie de Haucourt, Domery, etc., dépendante de ladite forteresse; lesquelles choses ledit Thirion engage à Poincignon Dieu-Amy, pour, une somme de 500 petits florins vieux de Florence, qu'il lui avait prêtée. Les susdits Olriet frères, consentent que la

(1) Archiv. de Lorr., Layette Briey..

forteresse d'Aviller demeure entre les sès hoirs la terre et seigneurie d'Aviller et mains d'Alixette veuve de Poincignon Haucourt, et la forte maison alors ruinée, Dieu-Amy, jusqu'au remboursement de s'en réservant seulement le ressort et la

cette somme.

souveraineté. Le decret est du 15 août La terre d'Aviller passa à la maison de 1471. Le duc René ratifia cette donation Landres en 1471, par la vente que Carlot à Mirecourt lè 30 juin 1474. En vertu de 'de Ville écuyer, seigneur dudit lieu en cette cession les seigneurs de Landres ont partie et Marguerite de Puligny sa femme, continué à jouir de la terre d'Auviller, et firent à Didier de Landres leur cousin en ont fait leurs reprises en différens chevalier, et à Jeanne de Puligny son temps. Antoine de Landres voué du ban de épouse, laquelle terre ils tenaient de noble Landres et seigneur d'Auviller, reprit du Errard de Fontois chevalier, par lui duc de Lorraine ce qu'ilavait à Aviller par acquise d'Olriet de Fontois. L'acte est du indivis avec Perrin deLandres son frère, 14 août 1471 et scellé du sceau de leur et d'Errard de Haraucourtet Simon de Haus'cousin Jean de Lénoncourt. Quelque sonville, àcause de leurs femmes ses cousines. temps auparavant, c'est-à-dire le premier En effet, Gérard de Seraucourt donna février de la même année, le même Didier ses lettres en 1446 (1), par lesquelles il de Landres avait échangé avec Collignon de Ville et Mahaut de Ville sa femme, tout ce qu'il avait en la seigneurie d'Ecle, contre ce qu'ils avaient au château et forteresse d'Aviller et aux bans et finages de Haucourt et Domery,

reconnaissait que comme Winchelin de la Tour et Catherine de Lénoncourt sa femme lui eussent mis en gage et dé Catherine de Vatronville sa femme, la maison, terre et seigneurie d'Aviller pour la somme de 700 francs, de 12 gros de Metz chacun, Je trouve néanmoins que la même an- pour la dot de ladite de Vatrònville nièce née (1), Didier de Landres présenta sa dudit Wenchelin et comme aussi le duc requête au duc Nicolas de Lorraine, disant de Lorraine, en faisant le rachat de la que le feu duc son père lui étant redevable terre de Conflans de Catherine de Lénonde grandes sommes pour les services qu'il court, il avait pareillement racheté dudit lui avait rendus en la défense du pays de de Seraucourt et de sa femme, la terre Lorraine et pour d'autres causes, en ré-d'Aviller pour la somme de 700 francs, compense desquelles choses il priait le il reconnaît avoir été payé ce cette somme. duc Nicolas de lui céder et transporter Fait le 10 janvier 1446. tous les droits qu'il avait en la place, terre et seigneurie d'Aviller et de Haucourt au duché de Bar, que tenait à vie Conrard de Basle écuyer, par don que lui en avaît avait fait le feu duc son père. Didier de Landres ajoutait que ladite terre avait été donnée en mariage par feu Wanchelin de la Tour à dame Catherine de Vatronville sa nièce, mère dudit seigneur de Landres; laquelle Catherine et Gérard de Serau- dont ils s'avisaient; et en fit transport à Jean court son second mari, du temps de la minorité dudit seigneur de Landres, la vendirent au feu duc de Lorraine. Cette requête fut décrétée et le duc Nicolas accorda à Didier de Landres, pour lui et

(1) Ibidem.

En 1403 (2), Robert duc de Bar confisqua tout ce que Vincmart et Errard de Gueminé frères possédaient en fief en la ville, ban et finage d'Aviller, à cause des désordres que ces deux frères avaient commis pendant la guerré qu'ils lui avaient faite, brûlant, saccageant et pillant, rançonnant les hommes et femmes, les mulctant, et leur faisant tous les maux

Dieu-Amy citoyen de Metz, en considération de ses services pour en jouir lui et ses héritiers, en accroissement des fiefs qu'il tenait déjà du duc de Bar, néanmoins à faculté de

(1) Ibidem. Layette, Conflans en Jarnisy.: (2) Ibidem, Layette, Etain.

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rachat d'une somme de 150 francs. En consé- d'Honoré Laurent de Franchières, dit quence de cette cession, Jean Dieu-Amy, en Fresnel, sieur de Boulancey, capitaine de fit ses foi et hommage au même duc, déclarant Bar, la seigneurie d'Aviller et le droit de que si le duc venait à s'accorder avec les ladite, qu'ils s'étaient réservé dans l'engasusdits frères de Gueminié, il consent de gement précédent, moyennant la somme rendre ledit engagement, en lui rembour- de cinq mille sept cents florins, monnaie sant la même somme. du Barrois. Ladite venté faite sous le scel du tabellionage de Saint-Mihiel, le 6 octobre 1470, par-devant Philippe Platel et Didier Vallon notaires.

Aviller et Haucourt sont aujourd'hui du bailliage d'Etain, cour souveraine de Nancy.

AVILLER.

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Aviller, village du dio

En 1576 (1), le grand-duc Charles cèse de Verdun, office, prévôté et mar-vendit à M. Claude de Beauveau seigneur quisat d'Hatton-Châtel, dont Aviller n'est de Manonville, et gouverneur de son fils le distant que d'une petite lieue, recette et marquis du Pont, capitaine de Hattonbailliage de Saint-Mihiel, cour souve-Châtel, la terré et seigneurie d'Aviller, raine de Nancy. Le roi en est seul seigneur. avec la haute, moyenne et basse justice, Il y a sur le ban un moulin qu'on appelle ainsi que le duc l'avait acquise de dame Burcy, qui est au roi. Les habitans d'A-Antoinette de Dainville veuve de Laurent viller pouvaient aller moudre leurs grains de Franchières, pour une somme de 570 ailleurs qu'à ce moulin, mais depuis francs. quelques années, ils Ꭹ sont bannaux. Il y a à Aviller une petite église sous l'invocation de la sainte-Croix en son exaltation, où le curé de Saint-Maurice-les-Côtes va dire la messe fêtes et dimanches. Il peut y avoir environ trente-cinq à quarante habitans en ce lieu.

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Il paraît qu'Aviller était anciennement une dépendance de Doncourt-aux-Tem-pliers (2). Nous trouvons l'acte d'affranchissement d'Aviller, fait en 1512, par frère Médard Denisot commandeur de Marbotte, seigneur de Doncourt-auxTempliers, portant qu'il affranchit et C'est apparemment du premier Aviller, exempte les hommes et femmes d'Aviller, que tirait son nom la maison de ce nom sujets de sa maison de Doncourt', des ancienne chevalerie, maison de nom et conditions de main-morte et fort-mariage " d'armes, dans le bailliage de Saint-Mihiel, et il leur permet de se marier à Doncourt à présent éteinte. Elle portait de sable à la et aux pays des duchés de Lorraine et de croix d'or au premier canton, chargée Bar, évêché de Verdun et terre de Gorze, d'une fleur-de-lys d'or. Elle subsistait en- en franc lieu, et non autrement. En core sous le duc Antoine dans la guerre considération de cet affranchissement d'Alsace, en 1525, contre les luthériens. chaque habitant d'Aviller devait payer On trouve qu'en 1560, Jacques de Luz annuellement audit commandeur, trois seigneur de Neuville en Verdunois, et francharts de blé et trois crettes d'avoine Michelle du Fay sa femme, engagèrent à mesure de Verdun, et trois gros barrois Honoré Ferry de Jaulny, seigneur dudit pour leurs fours qu'ils peuvent faire en lieu et de Boncourt sur Meuse, et à dame leurs maisons. Ceux qui n'étaient point Marguerite de Rivière sa femme, la terre laboureurs, devaient payer trois gros et seigneurie d'Aviller en Voivre sous pour leur franchise et trois gros pour leurs Hatton-Châtel, chargée de fief envers le fours. Cet acte fut ratifié au chapitre produc de Lorraine, pour quatre mille francs vincial du prieur de Champagne, de Barrois; et en 1570, les mêmes Jacques

de Luz et Michelle du Fay sa femme vendi

(1) Archives de Lorr. Layette, cott. fiefs en rent pour toujours, à Antoinette de Dain-diverses prevôtés, ville dame de Fresnel et Levigney, veuve

(2) Ibidem. Layette, Hatton-Châtel.

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