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échevins, les deux doyens et le panne-pir (1) pour madame s'il est besoin, et tier, et le maire y peut mener un homme qu'il y eut homme qui le put faire, ou deux, et doit le grand-doyen un mas doivent aussi chacun son trainel (2), en la de bœuf (1) convenable, acheté par un maison de madame à Metz s'il est besoin ; échevin (2), tant qu'il peut manger, et tous bourgeois qui charient de chars ou doit bon vin et bon pain au bureau qui charettes, doit mener en la maison de madoit être d'un quarte de waïn, que le dame de son breu une voiture, comme pannetier doit faire cuire et porter en l'hô-pour lui; chacun des huit quartiers doit tel du mayeur, et ce qui en défaudra, le encore un faix (3) doizier au waïn-tems, maire le doit suppléer; et s'il y en a de pour relier les vaisseaux madame devant la reste il appartient au maire. Le maître vendange. Le petit doyen doit faire les meséchevin doit avoir une ecuelle de boeuf sages et les commandemens des seigneurs pour sa femme, telle comme une des éche- du lieu. vins et une paire et une quarte de vin; le Ceux de Lucey ont entre-cours (4) à prêtre doit au manger huit pièces de chan- Malcourt, Sans, Contremont à Viller, ou delles de cire; le maire doit étraigner (3) Val de Faulx, à Bouxières et ailleurs, aux ses échevins pour adresser les censes qu'il bans joignans, sans distinction de condidoit lever, et le doyen aussi, et doit le tion serve, et eux sur eux, tel à l'un comdoyen au partir du manger quatorze de-me à l'autre, et y peuvent aller franchement avec leurs biens sans empèchements de

niers.

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maison, de qui elle ne fut pas assurée elle doit mander au maire de Faulx qu'il les vienne prendre et les mener au châ– teau de Condé, et les doit ramener toutes fois qu'il plaît à madame, en payant les dépens.

Le ban doit être mis par la justice et seigneurs. le conseil de madame, et quand il est La cour et la maison de madame à Lumis, toutes sortes de gens le doivent te-cey, sont des anciennes gardes de Condé nir, prestres, clercs, chevaliers, écuyers et si madame avait des prisonniers en sa et bourgeois et tous ceux qui ont à faire audit lieu, si on met les bois en ban (4) on le doit faire par madame, et par la justice, tant comme la justiciaire de la ville, et madame ne peut rien faire sans la justice, ni la justice sans Madame. Tous les habitants qui tiennent de la corvée de Domenge-Champs, ceux qui ont leurs maisons doivent loger chacun un cheval de madame, et lui doivent fournir un coussin, s'il se trouve en leur maison, et encore battre les grenouilles, si elles faisaient dubruit à madame quand elle est au lit.

S'il se trouveraient mouchettes (5) en pastis (6) sur le chemin ou foueresse, madame y aurait moitié et celui qui les aurait trouvés l'autre moitié, et si on les trouvait en soiches (7), et qui la trouverait la doit couper et madame lui doit faire amener derrière son hôtel ; qui que ce soit qui soit maire, il doit rendre compte tous les ans à

(1) Champir, peut-être se déclarer champion,
l'abbesse.
pour
(2) Trainel, train, ses domestiques, son

Tous ceux qui sont de Frand-xamey, doivent garder les prisonniers en la maison de madame quand ils y sont, combattre et on leur doit mettre en telle manière qu'ils en puissent rendre compte, et doivent aussi cham

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train.

(3) Un faix, un fagot, un faisceau d'ozier. (4) Permission d'aller demeurer d'un lieu en un autre.

(5) Mouches à miel, abeilles.

(6) En pastis, ou enfouis dans des champs, meys, avières, des fourrières.

(7) Soiches, dans le tronc d'un arbre, une souche.

madame, des deux tiers de deux quartes de tié entre le curé de saint Evre et les cha

froment et de seize deniers, et le grand doyen de l'autre tiers pour la chandelle sert sulpis.

noines de saint Georges. C'est ce qui se pratiquait ayant l'an 1593, que les trois paroisses de Nancy furent établies, savoir: En tout le ban de Laye, nul ne peut saint Evre, Laxou et saint Sébastien. Mais faire ni avoir troupeau, ni tenir bergerie, originairement, les paroisses de Laxou, et que madame, et doivent tenir leurs bêtes à les chapelles de saint Thiébaut, de saint la corde; toutes marches et toutes reprises Nicolas et de saint Dizier, faubourgs de de vestures (1) d'héritage, se doivent faire Nancy, étaient dépendantes du prieuré de et mettre par la justice de madame, et doit Notre-Dame de Nancy. Le faubourg de St. chaque reprise et marché deux septiers de Dizier était au nord de la ville vieille,entre vin, dont le maire a moitié et l'échevin la porte Notre-Dame et le pont de Marchél'autre ; tous métiers de ladite ville se doi-ville; ce faubourg est nommé Bodonville, vent faire par la justice madame au Chau- et son église dédiée à saint Dizier, dans un cy (2) de Metz, madame y peut et doit titre de Bouxières, de l'an 963; et Baufaire audit ban, s'il lui plaît, son four, donis-villa, dans un autre titre de l'an son moulin et son pressoir; si madame avait 1065. Le faubourg de saint Nicolas était au métier d'aucun héritage qui lui fut bien midi de Nancy, à peu près où est le séant, elle le peut prendre et mettre avec couvent des sœurs grises. Le faubourg et la le sien, en rendant la valeur à celui à chapelle de saint Thiebaut étaient de même qui appartiendrait l'héritage, au dire de au midi, mais plus loin, à peu près où est prud'homme. à présent l'hôtel des gardes et la chapelle de S. Nicolas.

LAXOU ou LACHOU.- Laxou ou Lachou, Laxovium, tire apparemment son nom Depuis l'union du faubourg de saint de la grande quantité d'eau qui se voyait en Dizier, dépendant originairement de l'abce lieu. On a prouvé ailleurs, que les an- baye de Bouxières-aux-Dames, faite en ciens nommaient les eaux lixa ou luxa, 1229, au prieuré de Notre-Dame; le d'où vient luasvium. Le village de Laxou prieur de Notre-Dame devint curé primitif est du diocèse de Toul, situé à une bon-de tout le ban de Nancy; savoir: d'une ne demi heure de Nancy, au couchant, grande partie de la ville de Nancy, des faudans un vallon environnée de vignobles et bourgs de saint Dizier, de saint Nicolas et de bois. du village de Laxou, depuis même la fon

Il y a dans Laxou deux seigneuries, l'u-dation de l'église collégiale de saint George, ne appelée de Lenoncourt et l'autre de Lu- fondée par le duc Raoul en 1339. Le prieur dre, et sur le ban, la ferme de sainte Anne, de Notre-Dame avait le pas sur le prévôt de qui a donné commencement à la fondation S. George, comme nous le montrerons de la chartreuse de Bosserville. Voyez Bos- dans l'article de Nancy. serville.

L'église de saint Evre, aujourd'hui la La paroisse de Laxou est dédiée à saint première et la principale paroisse de la vilGenès. Anciennement les dimes de Nancy, le vieille de Nancy, n'était originairement de Saint-Dizier et de Laxou, se parta-qu'une simple église annexe, ou plutôt geaient entre le prieur de Notre-Dame et le succursale de la ville de Nancy et des encuré de saint Evre; les deux tiers étaient au virons; mais ayant été unie et attribuée à prieur et l'autre tiers se partageait par moi la collégiale de saint George en 1347, elle est devenue paroisse, et les églises des faubourgs de St. Dizier et de saint Nicolas, y ont été unies et démembrées du prieuré de Notre-Dame et de la paroisse du

(1) Reprise de vesture d'héritage, reprenhéritage, reconnaître qu'on le tient d'un

dre un

autre.

(2) Chaucy, le Saussy, canton près la ville de

Metz.

même nom.

princes.

dans

Pour l'église de Laxou, je n'ai pu dé-alors où est à présent la carrière de la couvrir en quel temps elle a été érigée en ville vieille, ponr empêcher que le cri des cure; auparavant elle n'était qu'annexe du grenouilles, n'interrompit le sommeil des prieuré de Notre-Dame, elle fut ensuite attribuée à la paroisse de saint Evre, et en vertu de l'union de ladite paroisse, à la collégiale de saint George. Laxou se trouva dans la dépendance de saint George, d'où vient qu'aujourd'hui la collégiale de saint George est collatrice de la paroisse de Laxou. On peut voir l'article de Nancy.

Dans le territoire de Laxou se voit la ferme et la chapelle de sainte Anne, laquelle les chartreux de Bosserville furent d'abord fondés. Cette ferme fut acquise au duc Charles IV, par la confiscation des biens de Melchior de la Vallée, tre de la collégiale de saint George de Nancy.

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chan

LEBACH. Lébach, village à deux lieues de Schambourg et de Sarlouis. Il abonde en mines de fer; c'est le chef-lieu

Pendant la guerre que le duc de Bour- Melchior de la Vallée, aumônier du duc gogne fit au duc René II (1), la garnison de Lorraine, chantre et chanoine de saint de Lorraine qui était à Gondreville, com- George, reçut pour sa vie durant en 1621, mandée par le bâtard de Vaudémont, s'a- les trois quarts en la seigneurie dite de Levisa la nuit de la Toussaint, à dix heures noncourt à Laxou, avec le quart et demi ès les amendes et du soir, de descendre à Laxou, portant fours et pressoirs dudit lieu, chacun une écharpe blanche, pour se autres droits. Melchior ayant été accusé, et mieux reconnaître dans l'obscurité. Ils jetè-même dit-on, convaincu de magie et de li→ rent la terreur parmi les troupes de Bour-bertinage, ses biens furent confisqués comgogne, qui crurent que c'était le duc René me nous l'avons dit. qui venait fondre sur eux : pendant ce trouble les Lorrains firent main basse sur tous les Bourguignons qu'ils rencontrèrent, après quoi ayant été découverts, ils revin- d'une haute justice et d'une paroisse comrent à Gondreville chargés de butin. posée de Lébach, Landsveiller, Hassen, En 1516 (2), Renée de Bourbon, épou-Nidersaubach, Rumelbach et Saubach. Le se du duc Antoine, venant de Paris à Nancy, pour y faire son entrée; comme elle fut arrivée vis à vis Laxou, vers deux heures après midi, tout le peuple du vil lage, hommes, femmes, filles et enfans vinrent au devant d'elle, et l'amenèrent au village, chantant et dansant. On y avait préparé trois ou quatre maisons des plus propres, avec bon nombre de loges de verdure.

chateau de Lébach se nomme la Motte.

LEBER (Le), rivière.—La rivière de Leber, en latin Lebera vel Lebraha, tire sa source à l'orient des montagnes de Vosges, aux confins de la Lorraine, auprès de Reburg. Elle serpente quelque temps vers le nord, et reçoit entre autres ruisseaux celui qui vient d'un village auquel il donne son nom de Petit-Lebereau. Les Français ont changé ce nom La duchesse s'y reposa avec les dames en celui de Petit-Lièvre. Cette rivière et demoiselles de sa suite; les femmes du étant arrivée à Sainte-Marie-aux-Mines lieu lui servirent la collation, force tartes se tourne vers l'orient, et continuant à et gâteaux, pommes, poires et autres cho-se charger de divers ruisseaux, passe à ses à la villageoise. La princesse prit plai-un lieu nommé le Grand-Lebereau, se sir à leur bonne volonté, et on dit qu'en mêle avec une autre rivière à Rainstein, ́reconnaissance, elle leur accorda l'exemp- se partage en deux branches, puis en tion d'une ancienne servitude, qui les obligeait de venir la nuit des noces des princes, battre l'eau de la mare, qui était (1) Hist. de Lorr, t. 2, p. 1010. (2) Ibid. p. 1143.

deux autres, qui forment plusieurs îles. L'un de ces bras tombe dans les fossés de Schelestat, un autré arrose le territoire de cette ville, et va au-dessous se jeter dans l'Ill; le troisième passe à Ebersheim

et se jette à son tour dans la même ri-cier. La paroisse a pour patron saint vière. H. Sengre, carte d'Alsace. Martin.

magne.

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Cette rivière donne son nom au Val-de- Il dépend de Lémont, le hameau de Lièvre, nommé autrement Lebereaw, Fontenoy, qui ne fait avec ce village en allemand Leberthal, dont la petite qu'une même communauté, composée ville de Sainte-Marie-aux-Mines est l'en- d'environ deux cents habitans. Il y a à droit le plus important. Fulrade abbé de Lémont un château à M. Leboeuf, dans St. Denis en France bâtit dans cette val- lequel est une chapelle castrale. Les ha~ lée un monastère du temps de Charle-bitans de Fontenoy ont fait bâtir une chapelle dans leur village. LEMMES ou LAMES. Lemmes, ou LENONCOURT.- Lénoncourt, vilLames, comme on prononce ordinaire-lage de Lorraine, au diocèse de Toul, ment, chef d'une prévôté du chapitre de à deux lieues de St. Nicolas, vers l'orient, Verdun; l'église de la paroisse est dé- en latin Lenonis-curia, ou Lenonis-curtis. diée à saint Laurent. Bertholet abbé Ce lieu a donné son nom à l'illustre maison de Notre-Dame de Luxembourg, donne de Lénoncourt, une des plus anciennes à Lemmes le titre d'abbaye, et dit que de Lorraine, ou même la plus ancienne, Thiébaut comte de Luxembourg, au trei- s'il est vrai qu'elle tire son origine d'O0zième siècle, donna ce lieu à l'église de delric, frère de Gérard d'Alsace, comme Verdun, pour y fonder un abbaye, et y elle le prétend depuis long-temps. Il est faire célébrer son anniversaire, avant que certain que Gérard d'Alsace avait uD d'aller à la croisade (1). Il est certain frère nommé Odelric; mais il n'est pas qu'à présent il n'y a point d'abbaye à certain qu'il ait été marié, ni qu'il ait Lemmes, et il ne parait pas qu'il y en eu des enfans. La tige indubitable de la ait jamais eu. maison de Lénoncourt, est Drogon de Nancy, qui vivait en grande réputation sous le duc Simon Ier. Je trouve cependant en 1076, Lietardus de Nanceio. Et en 1080 Ida, fille d'Odoin, fondateur du prieuré de Froville, qui était femme de Simon, fils de Drogon de Nancy. Drogon de Nancy est dénommé dans des titres des années 1120, 1140, 1148, 1159, 1165, 1168, 1177. Mais je doute que ce soit la même personne, c'est peut-être son fils.

La prévôté de Lemmes a sous sa dépendauce Lembourg, Lempire village, Sivrila-perche village, Joui, voyez Ponton hameau, Lauvée hameau.

Lempire, qui est annexe de Lemmes, a pour patron saint Firmin.

Thomas de Bourlémont évêque de Verdun, mort en 1305 donna à son église cathédrale, ses revenus de bois, moulins et étangs de Lemmes, à charge d'en distribuer le tiers tous les ans le jour de son anniversaire.

En 1142 on trouve Rainerus de Nancy; Dans les anciens monumens, le comté et en 1138 Valdric de Nancy. Et en 1150 de Los, est nommé Lornensis ou Lau- Hugues et Renier de Nancy. En 1159 mensis ou Laurmensis pagus. Voyez M. Drogon et Herman de Nancy; en 1165 de Vallois, Notice des Gaules. Drogon de Nancy était conseiller et conLEMONT ET FONTENOY. Lé-fident du duc Simon Ier comme il parait mont, Laimont ou Leymont, Leonis- par un titre du duc Simon II de l'an Mons, village du diocèse de Toul, situé 1176. sur l'Ornain, deux lieues au-dessous de Bar. Le Roi en est seigneur haut et moyen justicier, M. Lebœuf seigneur fon

(1) Bertholet, histoire de Luxemb., p. 40.

On ignore l'année en laquelle les seigneurs de Nancy échangèrent cette seigneurie contre celle de Lénoncourt; ce qui est certain, c'est qu'ils ne se sont qualifiés seigneurs de Lénoncourt que vers

pold, déclaré plusieurs fois avant sa mort, arrivée en 1729.

le treizième siècle, et qu'ils ont encore porté le nom de seigneurs de Nancy, assez long-temps après cet échange, et Au-dessous du prieuré du côté de l'oencore long-temps depuis, ce qui n'em- rient, sont des vignes et des terres laboupêchait pas que les ducs de Lorraine ne rables. Il est situé à une lieue de Lunéfussent maîtres de Nancy, depuis l'an 1153. ville, qui est à son orient, à une lieue Le duc Thierri vers l'an 1124 fonda le de Rosières-aux-Salines vers l'occident prieuré de Notre-Dame, hors et près la et à deux lieues de St. Nicolas aussi à ville de Nancy. Je ne trouve proprement l'occident. La tradition du pays est qu'il les seigneurs de Nancy, surnommés de y avait autrefois sur cette montagne, un Lénoncourt, que depuis l'an 1240; ils pos- temple dédié à Diane ou à la lune; mais sédaient non-seulement Nancy et Lénon-il n'y en parait aucun vestige, soit qu'on court, mais aussi Rosières-aux-Salines, l'ait détruit pour bâtir le monastère, ou qu'ils vendirent dans la suite aux ducs que le bois de futaie lui-même ait servi de Lorraine. Nous avons traité cette ma-de temple à Diane, divinité des bois et tière plus au long, en parlant de la gé- des fontaines. Horace, Carmin., l. 3, néalogie de la maison de Lénoncourt.

Pour revenir à la seigneurie de Lénoncourt, l'église de ce lieu a pour patron, la sainte Vierge dans sa nativité. Cette terre est passée à M. le marquis d'Eudicourt, comme ayant épousé l'héritière de Lénoncourt de Serres.

La maison de Lénoncourt a donné à l'église, des cardinaux, des archevêques et des évêques. Elle porte d'argent à la croix engulée de gueules.

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ode 22.

Montium Custos, nemorumque Virgo.
Montium domina ut foret,
Silvarumque virentium,
Saltuumque reconditorum,
Amniumque sonantium (1)

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Au pied de Léomont vers le nord, il y a une fontaine qui est aujourd'hui preséboulées du penchant de la montagne. En que ensevelie sous les terres, qui sont creusant il y a environ quatre ans autour de cette source on trouva un grand nomLÉOMONT. Antiquités de Léomont, de bre de médailles romaines, presque toutes Lunéville et de Rosières. Léomont est du haut empire, mais fort gâtées et rouilune montagne, ou plutôt une colline fort lées par le limon où elles avaient été enagréable, couverte en partie d'un bois fermées pendant tant de siècles; j'en conde futaie des plus grands et des plus serve plusieurs, dont on ne peut faire que beaux de la Lorraine, sur laquelle il y très-peu d'usage, n'étant ni belles ni ena un prieuré dépendant de l'abbaye de tières. Mais ce qui peut intéresser, ce Senones, fondé, dit-on, vers l'an 1097 sont deux espèces de médailles de plomb, par un saint homme nommé Hugues, moine qui représentent la déesse Diane, fort bien de Moyenmoutier (1). Toutefois nous sa- faite, toute nue, ayant sur la tête le vons que ce prieuré appartenait à l'ab-croissant, qui est sa marque distinctive, baye de Senones dès l'an 1103, 1124 et et qui lui sert comme de couronne; elle 1125. Le titre du prieuré de Léomont fut éteint par le pape Alexandre VI en 1499. Ses biens avec d'autres fonds démembrés de la mense abbatiale de Senones, ont été cédés pour fonder une maison régulière au Ménil, proche Lunéville en 1734, selon le désir et l'intention du duc Léo

(1) Hist. Mediani Monast., p. 267 268..

porte à la main droite un bàton recourbé, assez long, à peu près de la forme du bâton augural; elle tient de la gauche par la patte, un lièvre ou un lapin ; il y a auprès d'elle un lévrier ou un chien courant, qui s'élancé en la regardant; elle tient son bâton élevé comme pour frap

(1) Cartull. Sæcal., c. 34.

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