Images de page
PDF
ePub
[blocks in formation]

Il y a encore une autre petite figure de plomb, qui représente un guerrier, ou une guerrière, tenant de la main gauche un bouclier arrondi, et de la droite une épée assez longue; son habit ne lui descend qu'à mi-jambe, et par-dessous cet habit, elle porte une espèce de cuirasse, qui ne lui vient que jusqu'aux reins.

Si c'est une déesse, c'est plutôt Minerve,

Moïse ordonne qu'on en mette au bes de la robe du grand prêtre Aaron (1). Quelques dames Arabes en portent encore aujourd'hui au bas de leurs habits, pour avertir ceux qui sont dans la maison, qu'elles doivent paraître, afin que ceux qui ne doivent pas se montrer devant elles, ayent à se retirer. Le prophète Zacharie (2) parle des sonnettes qu'on mettait à la bride des chevaux de bataille. Les anciens en mettaient aussi au cou des chevaux, des bœufs, des brebis et des autres ani

empêcher qu'ils ne s'égarassent et ne se perdissent (3); comme l'on y en met encore aujourd'hui, de même qu'au cou des mulets qui en porteut un grand nombre, pour les animer et les faire hâter en marchant.

Dans la même fontaine on a trouvé une petite fiole de verre, haute de douze ou

déesse guerrière, que Diane, déesse pa-maux qui paissaient à la campagne, pour cifique, et dont la principale occupation était la chasse. Ordinairement on dépeint Diane en chasseuse, vêtue légèrement et retroussée, comme pour poursuivre son gibier. Ici elle est représentée toute nue, ce qui ne se voit pas communément dans ses statues, ni dans ses médailles. Nous en avons vu aussi une toute nue au Doùnon, près Framont, ayant la main ap-quinze lignes, ayant deux anses et un venpuyée sur le bois d'un carquois, qui est derrière elle. Si la figure dont on a parlé signifie un simple guerrier, ce sera un Gaulois qui croyait avoir été guéri par la faveur de Diane, adorée en cette forêt. Mais ce qui peut faire croire que c'est Minerve, est que dans la même fontaine a trouvé une pièce de plomb fort mince, représentant Minerve, le casque en tête, la haste à la main gauche et la droite appuyée sur son bouclier, elle est nue, ayant seulement sur les reins une espèce de large ceinture.

on

tre fort gros pour là hauteur de la bouteille.
Son ouverture est comme celui des anciens
vases de terre et de verre, destinés à conser-
ver les liqueurs; cette ouverture est étroite,
et elle se bouchait en appliquant par dessus
et non dedans l'ouverture, un bois de lié-
ge ou autre chose, qu'on collait avec de la
poix, et qui se levait quand on voulait
ouvrir le vase.

Hic dies anno redeunte festus.
Corticem astrictum pice dimorabit,
Amphora fumum bibere institutæ :
Consule Tullo (4).

Entre les monumens trouvés dans la fon

On a trouvé dans la même fontaine une clochette, tintinnabulum, qui est de cui-taine de Léomont, ce qui se fait le plus re

yre

[ocr errors]

sans aucune marque en dedans qu'il y ait eu ni battant, ni rien de capable d'y produire du son; mais au-dessus et en dehors, il y a une espèce d'anse, ou de tenon percé pour l'attacher et pour la tenir; elle paraît avoir été jetée en fonte, puis tournée et ragréé. Il y en a plusieurs de gravées dans l'antiquité expliquée, tom. 1, p. 106, 107 et suplément, tom. 3, p. 197, 198 et tom. 5, p. 26 qui ressemblent assez à la notre. L'usage de ces clochettes est très-ancien.

marquer, sont des jambes d'airain, avec la cuisse de même métail. Dom Pierre Alliot, abbé de Senones, ayant fait creuser il y a environ quarante ans, autour de cette fontaine, y trouva beaucoup de medailles de bronze du haut empire, et plusieurs de ces jambes d'airain dont j'ai parlé; il les donna

[merged small][merged small][ocr errors]

à ses amis, et en particulier, à dom Hya-1 dépouilles prises sur l'ennemi (1). Pytha'cinthe Alliot son frère, abbé de Moyen-thagore qui croyait la métempsycose, se moutier.

[ocr errors]

vantait d'avoir été Euphorbus au siége de Messeigneurs les jeunes princes de Lor- Troie, et d'avoir reconnu dans le temple raine, pendant le séjour qu'ils firent à Léo- de Junon à Argos, le bouclier qu'il portait mont, à cause du bon air et de l'agréable dans cette guerre. Alexandre-le-Grand (2) situation du lieu, pendant une espèce de prit dans le temple de Minerve, à Troie, maladie qui régnait à Lunéville, y firent des armes qui y étaient depuis le temps de aussi creuser, et y trouvèrent des médailles ce femeux siége, et y laissa suspendu les et des jambes. Enfin ayant été élu abbé de siennes. Strabon (3) assure qu'on voyait en Senones en 1728, je fis réparer ladite fon-Espagne dans un temple de Minerve taine, et j'y trouvai encore deux ou trois des monumens du voyage qu'Ulysse avait jambes d'airain, des médailles, et la fiole fait dans ce pays là. Enée déposa à la dont je viens de parler. Entre les jambes porte d'un temple, un bouclier qu'il en question, il s'en trouva une fort remar- avait pris sur les grecs, et y mit cette insquable, ayant par le bas une pointe de fer, cription: et par le haut un morceau de cuivre soudé à l'orifice de la jambe, qui est creuse, de même que toutes les autres. Athenée (5) parle d'un javelot qui avait Ces circonstances confirment la conjec-servi à un prince, fils d'Anténor, à la ture que j'ai proposée dans une disserta-guerre de Troie; on le gardait dans un tion sur ce sujet, qui a été imprimée dans ancien temple de Latone. Varron (6) assure les journaux de Trévoux, au mois de fé- qu'on voyait encore de son temps dans le vrier 1709, page 224; où j'ai montré que temple de Sangus, le fuseau, la quenouille les anciens payens suspendaient aux tem- et la laine de Tanaquil, femme du roi ples de leurs dieux, les instrumens de Tarquin.

Enças hæc de Dancis victoribus arma (4).

[ocr errors]

leurs victoires; les tableaux représentant Les chrétiens, entre les cérémonies les dangers qu'ils avaient courus, par exem-payennes qu'ils imitèrent, n'omirent pas ple dans un naufrage: les malades, les celle de mettre dans leurs églises, des momarques de la guérison qu'ils avaient reçue numens de leur reconnaissance. On voyait, (1). Les chasseurs suspendaient aux arbres dit Théodoret (7), des pieds, des mains sacrés, les cornes des cerfs qu'ils avaient des yeux d'or et d'argent, qu'on suspenforcés, ou les hures des sangliers qu'ils dait devant les tombeaux des martyrs, avaient tués. Les gladiateurs déposaient comme des témoignages de la guérison leurs armes dans le temple d'Hercule (2), qu'on croyait avoir reçue de Dieu, par quand ils n'étaient plus en âge de continuer leur intercession; usage qui s'est conservé et l'exercice de leur profession. peut-être un peu trop augmenté, dans plusieurs églises de ce pays-ci et d'Allemagne, où l'on voit des cœurs, des pieds, des mains, des yeux de cire, de fer, d'argent, en mémoire des guérisons obtenues dans ces lieux-là.

L'antiquité de cet usage parait par les anus (5) et les rats d'or des Philistins, que l'on déposa près l'arche d'alliance; et par les armes de Goliath, que David suspendit dans le tabernacle du Seigneur (4). Dès le temps de la guèrre de Troie, les héros suspendaient dans les temples; les

Horat. 1. 1, ode 5, Juvenal, satyr. 12 (2) Virg. Eclog. 7.

(3) Ovid. metamorp. 1. xii, v. 21. (4) 1. Reg. 22, 10.

[blocks in formation]

dent de plus, le droit de marnage, d'affouage, de pêche et le droit d'essarter des terres et prés, pour l'exploitation de deux charrues, et pour l'entretien de deux religieux, qu'ils laissent à la nomination de l'abbé de Saint-Mihiel. Cette fondation fut approuvée par le cardinal Hugues, légat du Saint Siége, le 4 mai 1253.

Pour revenir à nos jambes d'airain, ilgnes en terres labourables, ils veulent que paraît certain, 1o qu'elles n'ont jamais été la dime en soit perçue à perpétuité, au attachées à aucune statue, et qu'elles n'en profit de la même chapelle. Ils lui accoroni pas été séparées. 2° Qu'elles ont été fichées sur quelques troncs d'arbres. 3° Que la plupart ont été jetées dans l'eau de la fontaine, il y a très-long-temps, et y sont demeurées jusqu'à ces derniers temps. 4° Que ce sont des vœux de personnes qui croient avoir reçu la santé, ou de la déesse Diane, ou de la lune adorée dans ces bois; ou par la vertu de la fontaine qui lui était LÉROUVILLE ou RELOUVILLE. consacrée, ou de la fontaine même, et du Lérouville, Leronis villa, Village du bois sacré à qui l'on rendait les honneurs di- diocèse de Toul, à une lieue au nord de vins et que l'on tenait pour des dieux et des Commercy, pas loin de la Meuse. Autredéesses (1). fois Lérouville était mère Eglise de ComLEONARD (St.-), Val-de Saint Diey. mercy, aujourd'hui il en est simple an-St.-Léonard, village à deux lieues au nexe; car originairement Commercy était midi de S.-Diey, à la gauche de la Meur-un simple château, autour duquel dans the, chef-lieu d'une mairie; l'église est dé-la suite des siècles s'est formé un Bourg, diée à St.-Léonard; bailliage de S.-Diey. et à la fin une ville assez considérable: Il y a deux moulins et un battant pour le l'Eglise de Lérouville est dédiée à sainte finage. Valburge.

LEONARD (Saint-), prieuré de Fénétrange. Saint-Léonard, ancien prieuré aujourd'hui détruit, était situé entre l'étang de Lindre, la ville de Fénétrange, et la rivière de Sâre; il n'en reste aujourd'hui que quelques ruines; les biens en sont dissipés ou possédés en partie par les R. P. je suites de Bouquenom.

Lérouville est de la principauté de Commercy, et y répond. Il y a une chapelle ou oratoire bâtie sur un rocher au midi de Lérouville, sous l'invocation de saint Jean-Baptiste, elle est assez bien entretenue, par la dévotion de quelques particuliers. La paroisse de Lérouville est située et bâtie comme une espèce de forteresse, pour s'y retirer en temps de guerre ou d'alarme.

On eroit qu'avant la fondation de ce prieuré, il y avait une chapelle ou oratoire, ou un ermitage en cet endroit ; puis- Le 17 Mai 1397 les habitants de Léque le titre de fondation du prieuré, porte rouville furent déchargés de la servitude que Cuno et Brunique frères, que l'on de guet et garde, à quoi les Seigneurs de présume avoir été seigneurs de Fénétran- Commercy, Philippe de Sarbruche et ge, exposent dans leurs lettres de fonda- Amé de Sarbruche son frère voulaient les tion, datées du premier octobre 1252, assujétir; ils en furent déclarés exempts qu'ils se sont déterminés par des motifs de pour l'avenir moyennant quatre gros tourpiété, à rétablir et augmenter la chapelle nois, le gros compté pour vingt deniers de Saint-Léonard, qu'ils donnent à l'ab-par ménage, et les femmes veuves payebaye de Saint-Mihiel, avec tous ses droits ront un gros. Ladite sentence rendue à et appartenances; ils y ajoutent deux parts Vitri,

[ocr errors]

de la dime des vignes plantées et qui seront LÉTRAYE. Létraye, Village dans plantées à l'avenir, sur le ban de Féné-un défilé qui qui va de Lorraine en Alsatrange. Et au cas de conversion de ces vi-ce, situé sur la Moselle, ban de Ramon

[ocr errors][merged small]

champ, à quatre lieues de Remiremont, diocèse de Toul, bailliage de Remire

de

mont. On croit que le nom de Létraye Liebidos dicitur. Il ne parait pas qu'alors lui vient de ce que la voye romaine, il y eut en cet endroit ni village ni aucun via strata, passait par là. établissement. Aujourd'hui il y a une LÉTRICOURT. Létricourt, Villa-commanderie de l'ordre de Malthe, avec ge du diocèse de Metz, situé sur la Seille, une église où l'on dit la messe les fêtes et répondant au bailliage de Pont-à-Mous- dimanches. Le commandeur a son hôtel son, cour souveraine de Nancy. M. de dans la ville de Toul (1). On dit que cetre Mahuet de Champey en est seigneur. La commanderie est ancienne, et que les tomparoisse a pour patron saint Remi. Il y beaux qu'on y voit, font foi que les Tema un château appartenant au seigneur, et pliers l'ont habitée: ce ne peut être que dans l'église une chapelle sous l'invocation puis leur fondation du temps des croisades, de sainte Barbe. L'on compte environ 50 au douzième siècle. On ne nous dit pas habitants dans ce lieu. La maison de par qui Libdo a été donné à l'ordre de Létricourt porte d'argent à la face de Malthe; on avance que son nom latin est sable, surmonté en chef d'un léopard de Liberum dorrum, ce qui est fort incertain. gueules. Du temps de saint Gérard c'était Liebidos. Levoncourt, vil- Il y a assez près de là un hermitage sous lage du diocèse de Toul, à deux lieues le nom de saint Jean-Baptiste, qui apet demie au nord-est de Bar, érigé en ba-partient au commandeur de Libdo. ronie le 9 avril 1721; bailliage de Bar, présidial de Châlons, parlement de Paris. château dans la basse Alsace, au diocèse M. le Baron de Levoncourt et MM. Pé- de Strasbourg situé sur une montagne de chard d'Ambly en sont seigneurs, hauts, difficile accès, à cinq lieues à l'occident moyens et bas justiciers; M. de Colliquet de Haguenau. C'était autrefois une place de Lévoncourt a part avec eux dans les assez forte; mais les Français l'ayant prise moyennes et basses justices. Il y a envien 1678, l'ont démantelée. C'est le chefron quarante-cinq habitants, et une mai-lieu d'un comté de même nom, dans leson à M. de Levoncourt. L'église a pour quel sont Paffenhoven, Bromt, et Buspatron S. Martin. weiller. Ce comté appartenait au comte On voit dans le village de Levoncourt de Hanau, qui en fait hommage à la auprès du ruisseau une butte ou élévation France, depuis 1681.

LEVONCOURT.

de terre, entourée d'un fossé, que l'on

LICHTENBERG

Lichtenberg,

On lit dans l'histoire manuscrite du croit être les ruines d'un ancien château duc Ferri III, que le seigneur de Lichou d'un fort. Il est vraisemblable que ce tenberg, profitant du schisme qui parta sont les restes du château autrefois cons-geait l'évêché de Metz entre Philippe de truit en ce lieu, qui fut ruiné vers l'an Florenges, et Guillaume de Trainel, tous 1299 par Gautier de Crecy, qui comman- deux élus évêques de cette Eglise, en dait un camp volant dans la guerre que 1200, s'érigeant en protecteur de l'évêché, Philippe-le-Bel roi de France eut à soute-prit les armes et en ravagea les terres. Il abatnir contre Edouard Ier, roi d'Angleterre, tit le château de Neuviller et en employa et dans laquelle Henri III comte de Bar, qui avait épousé Eléonore fille de ce Roi,

était entré..

LEZEY voyez ALZEY.

les pierres à se bâtir une forteresse près la Seigneurie de Harnstein. Cette irruption fit prendre les armes au duc Ferri, pour la défense de Philippe de Florenges LIBDO. Il est parlé de Libdo dans son cousin; il attaqua le Seigneur de Liun titre de S. Gérard pour l'abbaye de chtenberg, le battit, le chassa des terres saint Mansuy, de l'an 882, de ripa flu-de l'évêché, et le contraignit de se retirer minis Angruxiæ (1) usque ad locum qui (1) Aingrechien, ruissau qui passe à Toul.

(1) Benoit Histoire de Toul, p. 26.

auprès de l'évêque de Strasbourg qui d'Auxerre, veut que ce soit Lifaux, que prit sa défense, et y engagea l'archevêque le P. D. Thierri Ruinart croit être Lucode Trèves. Ferri les attaqua, les dissipa, fao, dont nous parlons ici. Ce fut en cet et contraignit Lichtenberg à recourir à sa endroit que se donna une sanglante batailclémence. le en 596, entre Martin et Pépin, contre

-

Ferri lui accorda la paix, à condition le roi Théodoric dont l'armée était comqu'il se reconnaîtrait vassal lige de l'évê-mandée par Ebroin. Celui-ci remporta le que de Metz, qu'il réparerait Neuviller, victoire et poursuivit Martin qui se sauva et démolirait son Château d'Harnstein. à Laon. LIEVRE, Val, Prieuré. Le Val Ce fut au même lieu, que l'an 586 (1), de Lièvre tire son nom de la petite rivière le roi Clotaire II, remporta une grande Lebraha, qui a sa source dans les Mon-victoire sur Théodebert roi d'Austrasie, et tagnes de Vôge, -au couchant et au-dessus de la petite ville de Sainte-Marie.

Thierri roi de Bourgogne.

et

Le duc Charles IV, en 1642, ayant Le prieuré de Lièvre prend aussi son appris que Duballier était en marche pour nom de ladite rivière, sur laquelle il est attaquer la Mothe, le prévint et le battit à situé, à l'extrémité orientale du même Lifou-le-Grand. Charles conduisait alors Val. Il fut fondé par Fulrade abbé de un grand convoi pour ravitailler la Mothe. saint Denis en France, fort considéré del passa la Meuse sur le pont de Basoile, l'empereur Charlemagne, qui confirma et ordonna à une partie de ses troupes de cette fondation en 801. Nous croyons que tourner vers Lifou, quand ils auraient Fulrade était natif de S. Hippolite, et aussi passé la rivière; et pendant qu'il qu'il donna ses biens patrimoniaux au attaquait d'un côté Duhallier, de le prenprieuré de Lièvre; et il parait par un dre en flanc, et de le mettre ainsi entre titre de l'an 866, que le Val de Lièvre deux feux. Duhallier y perdit quinze cents s'appelait en ce temps là, Vallis Fulra-hommes: on lui prit mille prisonniers, dis. on enleva son bagage, qui était à Lifou, et LIFFOU-LE-GRAND ET LIFFOU-tout l'argent qui était destiné à payer ses LE-PETIT, nommé aujourd'hui MOR-troupes. VILLIER. Liffon ou Liffol le grand, Lifou-le-Petit a conservé son nom; il bourg à deux lieues au nord de Bourmont, est situé près Lifou-le-Grand. L'église pas loin de Neuf-Château, érigé en comté paroissiale est dédiée à S. Remi. Le seipar le duc François III, en faveur de gneur de Lifou est le même que celui de la M. Labbé, qui en est seigneur haut Fauche. Bailliage de Chaumont. moyen et bas, sous le nom de Morvillier Le prieuré de Remonvaux de l'ordre du Ce lieu est du diocèse de Toul, avec Val des Ecoliers, a été fondé sous le titre titre de comté et de prévôté, sous la de S. George, dans les bois et sur le ban de juridiction du prévôt; recette de Bour-la paroisse de Lifou, par les seigneurs de la mont, office et bailliage de la Marche, Fauche.

présidial de Châlons-sur-Marne, parlement LIGNIVILLE ou LIGNÉVILLE. Ligniville ou Lignéville, village aux sour

de Paris.

La paroisse a pour patron saint Vin-ces de la Verre, situé entre la Marche et

cent.

Je ne doute point que ce bourg ne soit celui qui est nommé dans le continuateur de Fredegaire, Locofus, ou Lufus, ou Lucofao. Le P. Mabillon a conjecturé que c'était Loixi, dans le diocèse de Langres ; mais Hericus dans l'histoire des évêques

Mirecourt, à quatre lieues de ce dernier ; diocèse de Toul, bailliage dudit lieu, cour souveraine de Lorraine. Seigneur, M. de Lénoncourt comte de Chalan.

(1) Fredegar, chronic. c. 16.

Loco nominato.

« PrécédentContinuer »