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Vendôme. Ces contestations furent termi-livres. Mais le duc Charles IV refusa abnées par la restitution que le roi fit du solument son consentement à cette vente, comté de Ligni à Antoine de Luxembourg disant que le comté de Ligni faisait partie devenu l'aîné de sa maison. de son duché de Bar, qui était inaliéna

Le roi François premier regarda Ligni[ble, ainsi le contrat de vente fut inutile, comme dépendant et faisant partie du du-, et comme non avenu.

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ché de Bar, qu'il prétendait lui apparte- Le mécontentement que M. de Luxemnir. Il y eut sur cela des explications (bourg en ressentit, le porta à faire le proentre ce Prince et le bon duc Antoine cès tant aux officiers, qui avaient eu le qu'on peut voir dans l'histoire. gouvernement et l'administration des af Le roi Charles IX, ou plutôt ses offi-faires du comté de Ligni pendant la ciers, ayant compris le comté de Ligni guerre, qu'au procureur fiscal dudit dans les impositions qu'ils firent sur le comté. Les uns et les autres furent mis en duché de Bar, le duc de Lorraine lui fit prison: mais on se pourvut au conseil sos remontrances, et Sa Majesté par Sen-du roi, qui ordonna que la connaissance tence du 19 Décembre 1569, déclara le de leurs affaires serait renvoyée pardevant Comté de Ligni exempt de ces imposi-les officiers de la justice de Bar-le-Duc. tions. De sorte que M. Luxembourg lui-même

Il y eut pareilles entreprises sur le Bar-fatigué de ces procédures, présenta an rois en 1572, et intervint pareille décla- duc Charles IV, sa requête sur laquelle ration de la part du roi, par sentence S. A. lui fit main-levée de sa commise du du 20 novembre même année. comté de Ligni,

François de Montmorenci, qui avait L'empereur Charles V en 1544, conépousé Madelaine de Clermont, seule hé-tinuant la guerre contre le roi François ritière de la maison de Luxembourg, pré-premier, envoya dom Fernand de Gontendant jouir de la donation qui lui avait zague, vice roi de Sicile, pour assiéger été faite du comté de Ligni, par con- Ligni en Barrois, où le comte de Brionne trat de mariage du 2 mars 1661, mit tout qui en était seigneur, s'était enfermé avec en œuvre pour obtenir du duc Charles le comte de Rouci son frère, quinze IV, comme duc de Bar, duquel Ligni cents hommes de pied, et cinq cents cherelevait, la permission de vendre cette vaux. La ville était peu fortifiée, mais on terre; mais il ne put rien obtenir qu'une comptait que le château tiendrait quelque surséance de quatre mois pour sa presta-temps. L'artillerie la battit fortement, et y tion de l'hommage. Il ne laissa pas de fit une brèche considérable, Le comte de prendre la qualité de comte de Ligni. Brionne craignant d'être forcé, prit le Mais le duc Charles IV, le fit assigner à parti de capituler: mais pendant qu'on la requête du procureur général de Bar parlementait, les Impériaux entrèrent dans le 27 octobre 1661, pour se voir con-le Château par derrière, et la garnison damner à s'abstenir de la qualité de comte mit les armes bas. On leur accorda la vie, de Ligni, parce qu'elle était contre la na-mais ils demeurèrent prisonniers de guerre, ture du fief, qui devait être réuni à la et furent envoyés à l'empereur qui était couronne du duché de Bar, les hoirs suc-alors à Metz. Les officiers furent menés en cessivement de Henri et de Marguerite, Flandre, où ils demeurèrent jusqu'à la premiers possesseurs du comté de Ligni fin de la guerre ; la ville de Ligni fut pilvenant à manquer, lée et saccagée.

M. de Luxembourg touché de cette procédure, résolut de vendre le comté de Ligni à M. le prince de Condé : le contrat en fut passé pour deux millions de

L'année suivante 1545, le roi Henri II, ordonna à Dorval, gouverneur de Ligni, de faire un fort à Pileviteus, lieu situé au-dessus du château dudit lieu, sur

le chemin de Ligni à Toul; on disait que à Ligni des troupes en garnison de la part c'était pour arrêter les courses des Impé- du duc Henri.

riaux dans le Barrois; mais c'était plutôt Le duc Charles IV, s'étant déclaré pour pour faciliter le dessein que Sa Majesté le parti des princes du sang, en 1650 (1), avait formé de s'emparer des trois évêchés, envoya en Lorraine le Comte de LigniLe fort était situé sur la hauteur, et sur ville, qui fit le siège de Châtel-surle grand chemin qui descend à Ligni. Il Moselle, et l'emporta sur Vely qui y n'a pas subsisté long-temps; depuis plu- commandait pour la France, après quatre sieurs années on n'en voyait plus que quel-jours de siège. Il attaqua ensuite les villes ques ruines; et comme la descente de ce d'Epinal, de Mirecourt, de Neuf-château, côté là était fort rapide, on a depuis quel- de Commerci, de Ligni, de Bar-le-Duc, ques années formé une nouvelle chaussée et les Châteaux de Void, d'Haroué, de en pente douce et égale, qui aboutit à un Tonnoy et de Savigni qui ne firent que pont construit à neuf sur l'Orney, et à la peu de résistance. nouvelle porte qui commence la rue royale. Le Marquis de la Ferté bientôt après Cette rue a été formée des débris du châ-viut assiéger le Château de Ligni, dans la teau de Ligni qui était en cet endroit, et vue de séparer par la prise de cette fortedont la démolition a été ordonnée par resse, la ville de Bar des autres conquêtes arrêt du conseil des finances du Roi de que le comte de Ligniville avait faites en Pologne du 25 juin 1746. On n'en a Lorraine. Mais la Ferté poussant avec trop conservé que le parc, qui sert à la pro- de vivacité le siège de ce château, s'exmenade des bourgeois, suivant l'arrêt du posa si fort, qu'il reçut une dangereuse conseil des finances du cinq janvier 1748. blessure au travers de l'épaule, qui l'oLa collégiale est auprès de la porte sur la bligea après la réduction de Ligni, de se chaussée royale. transporter à Nancy pour s'y faire traiter,

Le duc Charles III, en 1579, ayant Les années suivantes la guerre continua, donné ses ordres pour procéder à la rédac- et le prince de Condé étant entré en Lortion de la coutume du bailliage de Bar, les raine, menaçait Toul et le Pont-à-Moustrois états furent assemblés: et Marguerite son, pendant que le chevalier de Guise, de Savoye, douairière de Ligni, et Guil-et le genéral Fauque assiégeaient Bar-lelemette de la Marck, épouse de Jean de Luxembourg, au nom, et comme ayant la garde-noble de Charles leur fils, premier vassal du duché de Bar, comparurent par procureurs, qui déclarèrent qu'ils ne trouvaient rien dans lesdites coutumes qui ne fut raisonnable, signalement pour la nature des fiefs, l'ancienne forme et nature d'iceux, et trouvaient bon que le comte de Ligni et ses sujets, fussent régis suivant la coutume du bailliage de Bar, dont ils avaient eu communication.

Le 28 de juillet le roi Louis XIII, prie le bon duc Henri de Lorraine d'excuser le duc de Luxembourg, s'il ne lui a pas encore rendu les foi et hommage pour Ligni; et le duc de Luxembourg fait ses excuses au même duc Henri pour la même chose. { En 1620, le sire de Convonges envoya

duc. Ils prirent la ville: mais Fauque y perdit la vie. Le chevalier de Guise qui commandait les troupes du duc Charles IV, se présenta devant Ligni, qui se rendit sans beaucoup de résistance, Delà il vint se loger à S. Aubin, et le prince de Condé à Chonville, dans le dessein d'assiéger le lendemain le château de Void. On s'étonne aujourd'hui que des lieux si peu considérables aient souffert des siè– ges: mais alors les armées n'étaient pas si nombreuses, et les lieux dont nous parlons étaient en état de se défendre. Le vicomte de Turenne qui suivait en queue l'armée du prince de Condé, et le maréchal de la Ferté, reprirent aisément la ville de Ligni, et assiégèrent le château qui ne tint pas

(1) Mémoire de Beauvau, p. 197.

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long-temps. Delà ils s'avancèrent, et cam- Ligni, supprima par édit du 2 février

pèrent dans la prairie entre Commercy et Vignot; mais ils passèrent leur temps sans rien faire.

Il y avait autrefois à Ligni une poudre rie célèbre la poudre en était en réputation en Lorraine et en France. Il y en avait aussi à Nancy et à Bar. Le pays abondant en salpêtre, donnait lieu à cette fabrique des poudres. A présent, et depuis la cession de la Lorraine faite en 1735, et la prise de possession par le roi Stanislas, ces poudreries ont été négligées, et enfin entièrement abandonnées.

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1721, les officiers des prévôtés, gruerie, hôtel-de-ville, domaine des villes et villages et prévôtés de Ligni et de Saulx, ensemble les procureurs, notaires, huissiers et sergents, etc. et y établit une prévôté, dont toutes les appellations devaient être portées au bailliage de Bar. De plus il y établit une gruerie et un hôtel-de-ville, avec les officiers de ces établissements.

LINANGE. -Linange. Quoique le comté et les comtes de Linange n'ayent pas un rapport direct à la Lorraine, dont j'écris ici la notice; cependant les comtes et les seigneurs de ce nom, sont si souvent dénommés dans notre histoire, ils ont eu tant de liaison avec la maison de Lorraine, et tant d'affaires avec les villes et seignenrs de ce pays, que j'ai cru devoir en dire un mot en cet endroit.

Voilà à peu près ce que l'on sait de la ville de Ligni. Le duc Léopold premier acheta la ville, château, chatellenie, la prévôté de Ligni et de Saulx en Barrois, le 6 novembre 1719, auprès de CharlesFrançois-Frédéric de Montmorency, pour la somme de deux millions six cent mille Linange est un petit pays d'Allemagne, livres au cours de France, et réunit ce avec titre de comté. Les Allemands disent comté a son duché de Bar. Il en fit pren- et écrivent Leninguen; il est enclavé dans dre possession les 17 et 18 du même mois le bas Palatinat. Ce comté est un ancien de novembre. fief de l'évêque de Metz, et on trouve quefLe 9 décembre suivant, Paul-Sigis-ques reprises de ce comté faites par les mond de Montmorency Luxembourg, duc de Chatillon, frère de M. le duc de Luxembourg, vendeur du comté de Ligni, prétendit retirer le comté de Ligni en vertu du retrait lignager, ayant obtenu un arrêt du parlement de Paris, portant permission d'assigner le duc de Lorraine pardevant ledit parlement: son altesse royale se pourvut au conseil du Roi, et obtint arrêt le 7 mai 1720, qui le déchargeait de cette assignation, et renvoyait les parties au bailliage de Bar, pour y procéder en première instance, sauf l'appel audit parlement: mais la procédure ne fut pas suivie, et moyennant certaines sommes qui furent délivrées, son altesse royale est demeurée en paisible possession du comté de Ligni, jusqu'à la cession de la Lorraine et du barrois au roi en 1736. (1)

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comtes de Linange, auprès de l'évêque de Metz (1). Meurisse en cite une en particulier, de Jean comte de Linange, de l'an 1416; par cette raison, ce comté avait été réuni à la France, par les arrêts de réunion de 1680 et 1681; mais le traité de Risvik a rétabli ces comtes dans leur ancien état, par l'article iv du traité de Risvik, qui est général, et par le xvi, où sont expressément nommés les comtes de Linange.

En 1681, le comte de Linange rendit hommage au roi Louis XIV, pour la terre et seigneurie de Stadek ou de Landebourg, faisant partie du comté de Valdeuz, relevant de l'église de Verdun.

Ce petit pays est près de Frankendal, et les lieux principaux, sont : Neuol, Hiningen, Turkeim, Granlade et Lamsheim. Il y a trois ou quatre branches des comtes de Linange.

(1) Hist. de Metz page 563.

On peut voir dans le second tome de l'histoire de Lorraine, ancienne édition plusieurs particularités concernant cette maison, leurs guerres, leurs alliances, leurs grands emplois, les terres qu'ils ont possédées.

La maison de Linange portait d'azur à trois aigles éployées d'argent, deux et un membrés et ébéqués d'or.

la saline de Lindre, pour mille florins sur Guemunde.

En 1493, le 26 septembre, René II fait échange avec Simon Vecker, comte des Deux-Ponts, sieur de Bitche, par lequel René emporte pour lui et ses successeurs ducs, la moitié du puits salé et de la saline de Lindres; et cette saline est très-différente des salines de Dieuze, dont il est parlé dans le même titre.

LINDRE, village et étang.— Lindre; il y a deux villages du nom de Lindre; En 1541, le duc Charles III avance que Lindre la haute, village à un quart de Guemunde a été autrefois le siége des ducs, lieue de l'Etang de Lindre, à une demi- et par conséquent qu'elle n'a jamais apparlieue de Dieuze; du diocèse de Metz, ré- tenu aux comtes des Deux-Ponts. Et dans pondant à Dieuze. Lindre la basse, village une consultation faite à Ingolstat, sur le à un quart de lieue de la haute Lindre, à sujet de Bitche, les docteurs décident que l'endroit où la rivière de Seille sort de l'é- Bitche est un fief lige (1), ne reconnaissant tang de Lindre. point d'autres souverains que le duc de LorCes deux villages n'ont rien qui les dis-raine. On appelle fief-lige: ut Vassalis tingue ; mais l'Etang de Lindre est célèbre juret fidelitatem domino, contra omncs dans la Lorraine, comme étant le plus beau nullius alterius fidelitate reservata, et il et le plus grand du pays. C'est une espèce de faut que dans l'investiture on déclare que lac, ayant la plus grande partie de ses sour- le fief est lige, et que le vassal soumet ses ces dans son propre fond, qui sont augmen- biens, même ceux qui ne sont pas fiefs à tées par quelques ruisseaux qui y viennent son seigneur.

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J'ai parlé de ce lac plus au long, sous l'article de Tarquinpole.

En 1311, Jean Comte de Salm, veut que le traité d'échange fait entre Ferri duc de Lorraine, et Evrard, seigneur des Deux-Ponts, au sujet de Guemunde, Lindres et Morsperg qui est changé contre Bitche, cédé audit Evrard, tiendra. L'échange ci-dessus fut fait en 1302. Et en 1448, Frideric comté des Deux-Ponts, fait ses reprises du duc de Lorraine, pour la moitié de Lembourg, pour la moitié de

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En 1641, les Français sous le commandement du comte de Grancey, assiégeant Dieuze, le gouverneur de ladite ville envoya ordre au commandant de la tour de Lindre, de lâcher les écluses. Ces eaux se répandirent dans les fossés de telle et la campagne de Dieuze sorte, que les Français furent obligés d'abandonner le siége. Et en 1663, le roi Louis XIV ayant promis de faire évacuer la tour de Lindre, le duc Charles IV envoya à Paris, le six octobre de la même année, M. de Beauvillier, pour demander entr'autres choses, ladite évacuation; mais cela ne fut pas exécuté. Cette tour de Lindre est une tour carrée bien solide, qui se voit à l'endroit du déchargeoir de l'étang, qui a quatre portes, ou ouvertures pour donner cours à l'eau, lorsqu'on ouvre l'étang.

Le nom de Lindre, vient apparem

(1) Bitche, fief-lige.

(1) Hist. de Lorr., t 2, p. 212.

ment du latin Linter, une barque, ou l'on transférát ailleurs cette abbaye, qué de Linter un marais. Statius, l. 4, Syl-portait dès lors le nom de Lisle, à cause de var, Syl. 2, son premier fondateur, comme nous l'avons déjà observé.

Elle fut enfin transférée au lieu où elle subsiste aujourd'hui. On lui donna alors le lieu de Melche, qu'on démembra

Et Linterna palus, pigerque saveo. Sur le marais Linterme, était située la ville de Linternum, autrefois épiscopale, aujourd'hui réduite à un petit village de Campanie. Silius Italicus de bello puni-de la cure de Condé, du consentement

co

1. 6.

Stagiusque Palustra
Lintermen,

de Henri évêque de Toul, et du curé de Condé,

L'église du monastère de Lisle fut fonLISLE EN BARROIS. Lisle en dée et commencée en 1162, et dédiée à la Barrois, abbaye de cîteaux, située près Vierge en 1202. Reinier d'Apremont et de Vaubécourt à une lieue de Rembécourt- Mathilde son épouse, en furent les prinaux-Pots, à trois lieues de Bar-le-Duc,cipaux bienfaiteurs. Le premier abbé qui vers le nord (1). Cette abbaye fut d'a-nous soit connu, est Jean, établi en bord commencée aux Anglecourt, et 1154. Le deuxième, Hugues, quí obensuite transférée à l'endroit, où on la tint la première confirmation des biens voit encore aujourd'hui. Elle est nom-de l'abbaye, du pape Alexandre HII, en mée Lisle, non qu'elle soit située dans une 1168. ile; il n'y a ni rivière ni île en cet endroit; En 1507, la veille de Noël, l'abbaye mais elle tire son nom d'un seigneur nom de Lisle fut totalement brûlée et saccagée mé Ulric de Lisle, lequel avec son épouse par les Huguenots de France. Antoine de Mathilde, donna sa terre d'Anglecourt et Sève, fut le premier commendataire, cent journaux de terre situés à Julvécourt, nommé par le roi Louis XIII, mort en au vénérable Eustache, abbé des chanoi-1643.

nes réguliers, qui étaient alors à Montier- En 1602 ou 1603 (1), le duc de Loren-Argonne, où Eustache commença à bâ-raine Charles III, ayant érigé à Nancy upe tir un monastère et une église. église primatiale, y donna pour former la

En 1144, les mêmes Ulric et Mathil-mense du primat, la mense abbatiale de de, cédèrent encore à ce nouvel établisse- Gorze. Mais la France s'opposa à ment de Montier, toute la dime de ce lieu cette union, d'autant que Gorze étant de là ; et Adalberon évêque de Verdun, vou-fondation royale, on ne pouvait disposer de lant les favoriser, donna à l'abbé Eustache la mense abbatiale de ce monastère, à son des lettres de recommandation pour le pape préjudice. Luce II, afin d'en obtenir la confirmation de cette donation.

Mais les chanoines réguliers de Montier, ayant été transférés ailleurs, on mit en leur place, vers l'an 1150, des religieux de citeaux, à Montier et aux Anglecourt.

Le duc Charles IV convint avec le roi Louis XIV, par le traité de Vincennes, du dernier février 1661, que l'abbaye de Gorze demeurerait à perpétuité à la disposition du roi, et que la mense abbatiale de Lisle, serait à perpétuité affectée à la mense du Quelque temps après, Reinier d'Apre-primat de Nancy; en laissant néanmoins mont avec sa femme Helvide, et ses en-aux religieux de cette abbaye, un revenu fans, confirmèrent à Hugues, abbé de suffisant pour y entretenir douze ou̟ treize l'ordre de citeaux, établis alors à Angle-religieux, Et tel est l'état actuel de l'abbaye court, la donation de ladite terre, faite de Lisle ; ce qui fut confirmé par le pape auparavant par Ulric de Lisle, avec per- Clément XII, par sa bulle datée du 3 des mission d'y bâtir une grange, au cas que (1) Histoire de Lorraine, tome 3, page cecclxiii.

(1) Hist. de Lorr,, t. 2, p. 212.

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