Images de page
PDF
ePub

un de ces tonneaux il mit la somme qui V, ayant agréé la restitution de la Lorrai

était due au duc; les gens du duc de Bar ayant secrètement tiré cet argent du tonneau le vinrent présenter au duc, qui ne put le refuser. Ainsi Longwic fut rendu au duc de Bar.

ne, aux conditions qu'il plut au roi Louis XIV, de la lui rendre, Longwic demeura à la France, qui se réserva seulement quelques villages aux environs, En sorte que par le traité de Paris de l'an 1718, Mais par le mariage d'Isabelle de Lor on n'a laissé à la France que dix villages raine avec René d'Anjou (1), Longwie autour de Longwic, et le duc a reçu en avec tout le reste du Barrois, fut réuni à échange quelques villes ou quelques villa— la Lorraine. Le duc Charles IV en jouis-ges d'une valeur équivalente. Le patron sait paisiblement lorsqu'il se brouilla avec de l'église de Longwic, est saint Dagobert la France. Le maréchal de la Ferté emporta martyr. On y célèbre sa fête le deux seple 12 juillet 1647, la ville de Longwic, et tembre, de même qu'à Stenay, et dans le Saint Amour qui y commandait, en sortit diocèse de Verdun.. avec la garnison Lorraine par composition, et fut conduit avec armes et bagages à Arlon.

LONGUYON. Longuyon, petite ville du diocèse de Trèves, chef-lieu de l'office et du bailliage de Longuyon, cour souveraine de Nancy. Le roi en est seul seigneur.

un

En 1670 (2), le marquis de Genlis s'étant présenté devant Longwic, comme pour l'assiéger, Baillivi qui y commandait, Il y avait ci-devant dans ce lieu, lui en épargna la peine; il trouva si peu hôpital, dont il ne reste que la chapelle, de disposition dans la garnison et dans les qui est sous l'invocation de saint Nicolas. bourgeois à défendre la place, et la déser- Cette chapelle avait autrefois appartenu tion fut si grande parmi les officiers et dans aux templiers, et on voyait encore sur la les soldats, qui se trouvèrent réduits au porte il y a quelques années une croix ét nombre de trois cents, qu'il fut résolu douze croissans. Il y a dans Longuyon au conseil de guerre, de rendre la place environ trois cents habitans; il est situé aux mêmes conditions qui avaient été ac-au confluent de la Chiers et de la Crunë, cordées à Châtel-sur-Moselle. Ainsi Gen-à trois lieues de Longwiò et à une lieue lis entra dans Longwic, le quatorze octo

bre 1670.

Dans le traité de Nimégue en 1679 (3), le roi Louis XIV offrit de rendre au duc de Lorraine, son pays, avec bien des lîmitations qui ne sout point de mon sujet. Le roi demanda entr'autres choses qu'on lui cédât Longwic avec sa prévôté, avec offre de rendre au duc de Lorraine, une autre prévôté de pareille valeur dans les trois évêchés.

Le duc Charles V n'ayant point voulu accepter ce traité, la Lorraine demeura au pouvoir de la France, comme auparavant, jusqu'à la paix de Risvick, conclue en 1697. Le duc Léopold fils de Charles

[blocks in formation]

d'Arrancy.

Il y a une forge et un fourneau où l'òn fait d'excellens canons de fusil. Il y a aussi quatre censés, qui sont Fossieux, Froyeux, Noël, et Meget; la plupart ont leur ban particulier; de plus, sur le ban un moulin.

L'on montre à Longuyon une châssẽ remplie d'os humains proprement enveloppés dans une belle napperie, que de temps immémorial on respecte comme reliques, sans toutefois leur rendre un culte public. La tradition du pays est, que ce sont deux martyrs que l'on dit avoir souffert dans un village voisin nommé à présent Martigni, et anciennement Colmer, situé sur la rivière de Chiers, diocèse de Trèves. On nous a envoyé une très-ancienne inscription qui se voit sous la chasse de ces martyrs; elle n'est ni gothique ni en caractères latins anciens, ni

[ocr errors]

LOS. M. Adrien Valois dans sa

bien formée. Il me parait que l'inscription et le vendredi. Par le titre de fondation porte: Beati, (en abrégé) MOLINIAS le chapelain doit résider à Lorrette, ou au S. NIPIVS. Mais je ne trouve ces mar-moins à St. Nicolas. tyrs dans aucun martyrologe; ce qui ne Environ l'an 1700 cette chapelle étant me surprend pas, ici ayant grand nom- vacante par la mort du titulaire M. Vilbre de saints particuliers de villes et de laume, le sieur Gabriel, alors curé de provinces, inconnus aux auteurs des Loudresin, originaire de St. Nicolas, y, martyrologes. fut nommé; mais n'ayant pas voulu acLORKİN. Lorkin, village situé cepter ce bénéfice, et ne se trouvant point vers la source de la Sâre, pas loin de d'enfant de St. Nicolas, qui fût prêtre, Turkestein, de saint Quirin et de Hesse, pour le posséder, on y nomma le sieur diocèse de Metz (1). Il y avait ancienne Louis Coquet chanoine de la primatiale ment à Lorkin un prieuré dépendant de de Nancy. Ce dernier titulaire y a fait bâtir l'abbaye de Senones, qui avait été fondé un logement très-commode pour le chapar Beneclin de Turkestein, et par Ma-pelain. thilde sa femme, du consentement de son fils Conon, de ses filles et de ses neveux, Notice des Gaules (1), soutient que le pour y entretenir une communauté de comté de Los, situé dans le pays de vingt religieux: Ils accordèrent à ce nou- l'évêque de Liége, entre la Hasbaye au veau monastère des biens considérables, midi, la Campine Liégeoise au nord, le et les offrirent à Dieu, par les mains duché de Brabant au couchant, et celui d'Etienne de Bar, évêque de Metz, en de Limbourg au levant, dont Borcloon 1128. ou Borchlæn est la capitale ; que ce comté LORRETTE (NOTRE-DAME DE).-nommé par les Flamans Loon ou Loen, Notre-Dame de Lorrette est une chapelle est le même que Los ou Loos, et que en titre, fondée le 10 septembre 1542 ce que les anciens ont appellés · Lomensis par le sieur Nicolas Hauzelin receveur de ou Lomensis pagus, ou Lummensis ou Lorraine et Mariette sa femme, sur le ban Lucumaconsis, ou Lamacencis pagus. de la Petite-Varangéville, au lieu dit le Arnoù comte de Los, est quelquefois Haut-de-Metz. La fondation consiste en nommé Lomensis ou Loensis, ou Losun gagnage sis à Lénoncourt, dix fau-sensis comes. On peut voir ses preuves chées de pré, situées sur les bans de dans son ouvrage. Les principaux lieux Jarville et de la Neuve-Ville. Le clos qui de ce comté sont Borcklain ou Lootz, environne la chapelle, contient environ Tongres, St. Tron, Herk, Hasselt et douze arpens, tant en vignes, terres la- Bilsen. bourables, que prés et jardins. Il y a Mantelius dans son histoire du comté encore un pré de cinq ou six fauchées de Los, avance que Charlemagne en 801 au-dessous de la chapelle. Il y a en outre récompensa la valeur et les services d'0quelques cens, qui sont ignorés; seule-ger-le-Danois, un de ses plus vaillans ment le chapelain perçoit trente sols an- capitaines, en lui donnant le comté de nuellement de l'hôpital de St. Nicolas.

La collation en appartient aux deux ou quatre gouverneurs de la ville de St. Nicolas, qui doivent la conférer à un enfant du lieu. La chapelle est chargée de deux messes par semaine; savoir, le dimanche

(1) Hist. de Lorr., t. 1. pag. 1168 et preuves, en 1128 et tom. 2, p. xvii et cclxxxv.

Los; c'est ce que dit Mentel (2). Mais cela n'est pas sans difficulté, car on voit en l'abbaye de saint Faron de Meaux, le mausolée d'Oger ou Otger, ou Otgar, un des plus vaillans capitaines des armées

(1) Adrianne vales., not. balliar., p. 282. (1) Bertholet histoire de Luxemb. t. 4, p. 3,8,

Villotte, autrefois Annexe de Loupi, est aujourd'hui érigé en cure. L'église est consacrée à Dieu, sous le nom de saint Brice.

de Charlemagne, qui se fit religieux dans se retira en Lorraine, et fit sa résidence cette abbaye, avec Benoit son compagnon pendant quelque temps à Loupi-le-Châde guerre. Ils y sont tous deux repré-teau, puis se retira à Angers (1). sentés avec leurs habits monastiques, et On voit dans le même lieu les ruines on conserve dans la sacristie, les os d'un château, autrefois considérable. Il y d'Oger, avec son epée et son bouclier. a dans le village cent quinze ou cent Le bouclier est de fer, et assez étroit, vingt habitans. portant des entailles assez profondes des coups d'épée qu'il y a reçus. On montre au même lieu et dans d'autres églises, une ancienne histoire de la conversion d'Oger et de Benoît; on y lit qu'il avait une sœur nommée Auda, qu'il maria à Roland, autre fameux capitaine de l'armée de Charlemagne. On ne dit pas qu'il ait été marié, ni qu'il ait eu des enfans. Oger eut trois fils, Odulphe, Berenger et Angelran, qui lui succédèrent jusqu'environ l'an 910. Alors leur postérité étant éteinte, Rodolphe fils cadet de Renier II comte de Hainaut, se mit en possession de ce comté, et le transmit

à ses descendans.

La maison de Los étant entrée en celle de Chini, ces deux maisons subsistèrent avec éclat jusqu'au milieu du quatorzième siècle. Arnoû IV comte de Chini et de Los, ayant été tué au siége de Rhodes, ville du comté de Luxembourg, en 1353 sans laisser aucun enfant de Marguerite son épouse, Louis V son beau-père donna Marguerite sa fille en mariage au duc Jean de Lorraine.

[ocr errors]
[ocr errors]

La maison de Loupi portait de gueules à cinq annelets d'argent, passés en sautoir. Loupi-le-Petit est situé sur la rivière de Chers, du diocèse de Toul, office, recette et bailliage de Bar, présidial de Châlons, parlement de Paris. Le roi en est seul seigneur; la paroisse a pour patron saint Amand.

LOUPI, dans le Verdunois. -Loupi avait autrefois des seigneurs puissans, dont il est parlé dans l'histoire de Verdun (2). En 1219 Jean seigneur de Loupi, donna au prieuré de Beauchamp, que Henri comte de Bar, faisait batir près Clermonten-Argonne, la moitié du froment et de l'avoine que son chapelain de Loupi devait percevoir au même lieu.

Loupi-aux-deux-Châteaux, près Stenay, lieu cédé à la France: c'est apparemment ce Loupi dont on vient de parler, situé dans le Verdunois. LUCEBOURG ou LUCELBOURG.

Le duc de Luxembourg se mit en pos-Lucebourg ou Lucelbourg, ou Lutzelsession du comté de Chini, et l'évêque bourg, château et village situé entre Dabo de Liége acheta pour une grande somme ou Dasbourg, Phalsbourg et Saverne, d'argent celui deLos. dans les montagnes de Vôges. Ce lieu était LOUPI-LE-CHATEAU et Loupi le autrefois du domaine des ducs de Lorpetit Villotte. Loupi-le-Chateau, Lu-raine; mais il fut cédé à la France, de pentii-Castrum, village avec titre de pré-même que Phalsbourg et autres lieux des vôté, sur la petite rivière de Chers, à environs, pour former la route que le roi trois lieues de Bar-le-Duc, diocèse de s'était réservée par le traité de 1661. Toul, office, recette et bailliage de Bar; présidial de Châlons, parlement de Paris. La paroisse a pour patron saint Thimothée et saint Apollinaire.

Marguerite de Lorraine, reine d'Angleterre, après la mort funeste du roi son mari, et de son fils le prince de Galles,

Il est souvent parlé dans notre histoire du château de Lucebourg, et des seigneurs de cette maison, qui sont quelquefois dénommés de Lutzelembourg, ou de Luxem

(1) Hist. de Lorr. Preuves, p. xxiv, t. 6 › tom. 3.

(2) Hist. de Verdun, p. 351 et 403.

bourg, ou de Lutzbourg, ou de Lutzel-Metz, mort en 1181 la reprit sur lui, et bourg. Cette conformité de nom avec la la rendit à l'évêché de Metz. Turrim in fameuse ville de Luxembourg, chef du medio castri Lucelembourg sitam, quam duché de ce nom, a souvent fait con- tunc temporis comes de Salverna tenebat, fondre les deux maisons de Luxembourg sibi suisque successoribus, ipso comite et de Lucebourg. Leurs grands biens, capto, recuperavit. leurs alliances, leurs emplois éclatans fa- Les armes de la maison de Lucebourg, vorisent ce mélange, et plus que tout étaient d'or au lion d'azur, écartelé et cela, le jugement rendu en 1708 par S. vairé, ou autrement, elle portait d'argent A. R. le duc Léopold, en faveur de l'o-au lion de gueules, la queue nouée, et rigine commune de la maison de Lutzel passée en sautoir. La maison de Lucebourg, avec celle des comtes et ducs sou-bourg est éteinte depuis le quinzième sièverains de Luxembourg; ce qui n'empêche cle; mais il en reste des branches dans pas qu'il ne reste de grands doutes sur les maisons de Fléville, de Sarrebourg cette origine. et d'Imling.

Il n'en est pas de même de la jonction Le château de Lucebourg fut vendu à de la maison de Fléville avec celle de l'évêque de Metz en 1297 par François, Lucebourg, dont nous parlons ici. Cette archidiacre de l'église de Metz, et prévôt union s'est faite après le décès de Vari de de l'église de Strasbourg, avec ses châteaux Lucebourg III du ňom, au profit d'E- de Turkestein et de Castel, ou Castres (1). genof IV du nom, qui se trouve le plus Il se passa diverses négociations au sujet proche parent de Vari, vers l'an 1470. de la terre de Lucelbourg, jusqu'à ce que Nous avons donné leur généalogie dans les ducs de Lorraine en eurent le haut doun autre ouvrage (1). Il est fait mentioumaine et des villages en dépendants. Mais du château de Lucebourg, dans la vie en 1661, par le traité de Vincennes, le d'Etienne de Bar, évêque de Metz, qui est mort en 1163.

duc Charles IV, céda au roi Louis XIV, Phalsbourg et les dépendances de LutzHugues fils de Folmar, comte de Metz, bourg, pour former le chemin que le roi possédait les fiefs de Lucebourg et de s'était réservé pour le passage de ses troupes Hombourg, mouvants de l'évêque de Metz en Alsace; et par le traité de 1718, il a (2). Après la mort du comte Hugues, été arrêté, que Lutzbourg demeurerait à Mathieu duc de Lorraine, s'en était em-perpétuité à la France, moyennant un paré, et les possédait par le seul titre équivalent qu'on a donné à la Lorraine. de la force. Etienne de Bar, évêque de LUCEY.Lucey, Luciacus, petit Metz, s'étant remis dans les bonnes graces village à deux lieues de Toul vers le nord, de l'empereur Frideric Barberousse, cm-est remarquable pour être le premier fonds ploya la faveur de ce prince, et ses pro- donné à l'église de Toul. (2) L'évêque pres forces, pour rentrer en possession Euculanus ou Eadulus est loué dans l'hisde ces deux fiefs. Il fit rebâtir le château de Lucebourg, qui était tombé en ruine, et en fit présent à son église cathédrale. Firmavit castrum nobile Lucelbore, quod ad ipsum jure hæreditario descenderat, beato contulit Stephano. Cette forteresse ayant été usurpée par le comte de Sarverden, Thierri de Lorraine, évêque de

(1) Hist. de Lorr., P. 64 66. (2) Meurisse, p. 397.

toire, pour avoir acquis quelques fonds à sa cathédrale, et en particulier Luciacus. Or, saint Euculan ou saint Eudulan, a succédé à saint Antimonde, qui vivait au sixième siècle.

Lucey a pour patron, saint Etienne. La chapelle de Notre-Dame de la consolation, fut fondée à Lucey, sur la fiu

[ocr errors][merged small]

ན་

du seizième siècle, par le Sr. Etienne Hordal, doyen de l'église de Toul, et fut consacrée par M. de Buvet, Suffragant. Elle est presbytérale et chargée de trois messes par semaine.

En 1532, M. de Château-Roux, bourgeois de Troyes-en-Champagne, allant de Toul à saint Nicolas, passa la Moselle en quatre ou cinq endroits, et étant vis-à-vis Afrique, remarquà un grand pan de mu→ raille, qui fermait autrefois la cité d'A→ frique.

LUDRE ET AFRIQUE. Ludre, ou Ludes, (1) village ou bourg à deux lieues de Nancy, tirant vers la Moselle; qui J'ai appris d'un homme très-bien ins→ donne son nom, ou le reçoit d'une maison truit, que certaines personnes se présen→ célèbre en Lorraine, venue de Bourgogne tèrent au seigneur de Ludre, demandant en ce pays, vers l'an 1559; elle subsistait permission de creuser dans le château

en Bourgogne sous le nom de Frolois, d'Afrique, promettant même de l'argent dès l'an 1200. Le château de Ludre a pour en avoir la permission: L'ayant subsisté pendant que presque tous les obtenue, ils creusèrent et rencontrèrent autres de la province ont été démolis par ordre de la France, en 1633 et 1670. Le patron de Ludre, est saint Evre; bailliage et cour souveraine de Lorraine.

En 1380, Charles II, fait Jean de Ludre, sénéchal de Lorraine, et lui assigne pour gage cent livres de forts. Et en 1381 Jean de Ludre chevalier, et Colignon de Ludre écuyer, son frère, font un traité de paix, avec Geoffroi de Nancy, chevalier.

En 1467, le six mars, Didier de Ludre, est fait conseiller du duc Jean.

En 1483, le dix octobre, Ferri de Ludre, fils de Jean de Ludre, chevalier, fait un traité de paix avec la ville de Metz: ils se rendent respectivement leurs prisonniers, leurs biens et leurs titres.

Assez près de Ludre, et sur la montagne au midi, qui domine sur la Moselle, on voit des ruines d'un ancien camp romain, qui était placé en cet endroit, pour garder le Moselle et le chemin qui était sur ce fleuve où l'on passait anciennement pour venir de Toul à saint Nicolas; avant que le grand chemin par le bois de Hayes fut fréquenté, comme il l'est aujourd'hui, et que la ville de Nancy fut devenue capitale du Barrois. Ce qui me confirme dans la persuasion où je suis, qu'Afrique était un camp romain, c'est qu'encore aujourd'hui, il y a entre cette montagne et le village de Ludre, des champs qu'on nommé au vieu-marché.

(1) Hist. de Lorr. t. 1 pag. 433. an 1051.

un souterrain qui les conduisit à quel que distance; mais désespérant d'y trou ver quelque chose, ils se retirèrent, ayant seulement senti, disaient-ils, une forte odeur de cuir.

Les seigneurs de Ludre prennent dans leurs titres, la qualité de comtes d'Afrique, et cette montagne leur appartient on partie. Je n'en trouve rien dans les anciens monuments de ce pays.

J Les armes de la maison de Ludre, maison de nom et d'armes de l'ancienne chevaléric, sont bandés d'or et d'azur, de six pièces à la bordure, engrelée de gueules.

Le duc Léopold I, a érigé en mar quisat en faveur de la maison de Ludre, la terre et seigneurie de Bayon, qui appartient à cette maison, par patentes du sept octobre 1720.

Richard-Ménil, petit village sur une éminence, entre Ludre et la Moselle. L'église a pour patron saint George. Cette terre appartient à la maison de Ludre, qui a son château à une lieue de là, vers le nord; les seigneurs de cette maison font ordinairement leur demeure dans une grande et belle maison, ayant forme de château, située sur la Moselle, au-dessous Richard-Ménil.

La maison de Richard-Ménil portait de sable au lion d'or, armé, lampassé et couronné de gueules. LUNEVILLE. Lunéville tire son nom de Diane, ou de la lune qu'on y

[ocr errors]
« PrécédentContinuer »