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adorait autrefois. Tout ce que nous avons de Mortagne, de la Vezouze, du Sanon. dit du bois de Futaie de Léomont, Elle a été possédée au moins depuis le de sa fontaine sacrée, du culte qu'on y dixième siècle, par des seigneurs qui rendait à Diane, confirme cette opinion, portaient le titre de comte. Nous avons aussi bien que le nom de Lunevilla, ville donné la généalogie de ces comtes, à la de la lune, ou Lunaris-villa, qui signifie suite des comtes de Metz, dont ceux de la même chose. On raconte que quand on Lunéville descendaient. Voyez le premier fit fortifier Lunéville, apparemment en tome de l'histoire de Lorraine. Un de 1587, lors de l'approche de l'armée des ces comtes nommé Folmar, fonda vers protestans d'Allemagne, monsieur le baron l'an 1030, l'abbaye de St. Remi de Lunéd'Haussonville, (1) colonel de l'infanterie ville, pour des religieux bénédictins, qui Lorraine, transféra l'abbaye de saint Remi ayant déplu à leurs fondateurs, y mirent dans la ville, de même que la comman-en leur place, vers l'an 1034, d'autres bé→ derie de saint George, qui était voisine et nédictins qui n'y subsistèrent point non hors de la ville. On raconte, dis-je, que plus; on leur substitua vers l'an 1140, des dans les terres qu'on transféra de cette com- chanoines réguliers de saint Augustin, qui manderie pour former les fortifications de y sont encore aujourd'hui. Lunéville, on trouva une figure de pierre, qui représentait un homme armé, portant une espèce d'enseigne chargée d'une lune; et à quelque distance de cette commanderie, la figure d'une femme, qui avait sur la tête un grand croissant renversé, qui lui couvrait la tête, et dont les deux cornes ou extrémités, venaient tomber sur les épaules.

Théodoric duc de Bar, qui commença à régner en 984, et mourut en 1028, avait épouse Richilde, ou Sunechilde, que nous croyons avoir été fille du comte Folmar, puisqu'il est dit dans un titre de l'an 1287, que Thierri possédait Amance, jure hæreditario, venant de Folmar (1).

Ce Folmar, beau-père du Duc Thierri, pourrait bien être le même que le fondateur de Beaupré.

Les anciens payens (2) adoraient la lune sous les deux sexes, et avaient le Dieu Lu- Le dernier des comtes de Lunéville nus, et la Déesse Luna. Philæchorus af-nommé Folmar, comme la plupart de ses firmat lunæ sacrificium facere: viros prédécesseurs, donna sa fille Clémence cum veste muliebri, mulieres cum virili, en mariage, à Folmar comte de Castres, quod eadem mas estimatur et femina. Spar- ou de Bliscastel, qui eut du chef de sa tien dans la vie de Bassiens ou de Cara-femme, la seigneurie de Lunéville, ce calla, dit, que les orientaux tiennent, que ceux qui adoraient la lune sous le nom de femme, sont toute leur vie assujétis au pouvoir des femmes, et au contraire, ceux qui l'adoraient sous le nom d'homme, sont toujours les maîtres de leurs femmes. Qui lunum fœmineo nomine et sexu putaverit nuncupandam, is addictus mulieribus semper inserviet: at verò, qui marem Deum esse crediderit, is dominabitur uxori.

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qui se prouve par une chartre du monastère de Beaupré, de l'an 1173, donnée par le comte Hugues, fils de Folmar; et le même Hugues comte de Lunéville, par un autre chartre de l'an 1189, n.° 8, 9, reconnait qu'il étaît fils du comte de Castres. Il paraît par quelque monument du douzième siècle, que les seigneurs de Riste avaient part à la seigneurie de Lunéville. En 1225, le seigneur de Riste était seigneur de Lunéville. Titre à Flavigni. Voyez la généalogie de la maison de Riste, sous les années 1229, 1508, 1315, 1317, 1338, 1344.

(5) Hist. de Lorraine, pag. 459. preuves.

En 1224, Huë seigneur de Lunéville, et tion de ses promesses, Thiebaut, roi de Conrade son frère, sur les différens qui Navarre et comte de Champagne. étaient entr'eux au sujet de leur partage, pour les terminer; Huë donne à son frère le château de Pierrepont, avec toutes ses appartenances; il lui céde encore hors des murs de Lunéville, tout ce qui est depuis le fossé derrière la maison des chevaliers d'Atteinville, et quantité d'autres choses, par les quelles il parait que ces deux frères possédaient Lunéville et les villages qui en dépendent, les bois, la pêche le four bannal, etc; et moyennant cette cession, Conrade renonce à tout ce qu'il peut prétendre à la succession paternelle.

Sous le duc René II, en 1476, plusieurs seigneurs Lorrains, accompagnés de quelques troupes qu'ils avaient amassées, allèrent assiéger Lunéville, qui était occupé par quatre cents hommes du duc de Bourgogne (1). Ces seigneurs n'avaient point d'artillerie; ils donnèrent l'assaut, et attaquèrent la ville par escalade; l'assaut dura toute la nuit. Ils se rendirent maîtres de la première porte de Chanteheû, mais ils ne purent s'y maintenir. Ils envoyèrent demander des hommes et de l'artillerie au duc René II, qui était alors à Strasbourg;

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Ea 1243, le duc Mathieu fit un échan-il leur envoya six cent hommes d'armes ge du château de Spissemberg, et de ce deux gros canons et dix serpentines, qui` qu'il avait à saint Diey, à Moyenmoutier, arrivèrent dans trois jours devant la place. à Etival, et généralement de ce qui était à Les assiégés offrirent de se rendre la vie lui entre Raon, la Bourgonze, Bruyères et et bagues sauves, si le gouverneur de Spissemberg, contre ce que Huy, ou Hu-Nancy ne leur pouvait envoyer du secours; gues, comte de Lunéville, avait au châ-ils députèrent à Nancy à M. de Dieuze teau de Lunéville, à Gerbéviller et à Val- qui leur fit dire qu'ils n'avaient point de froicourt; et cela du consentement de ses secours à espérer; ainsi ils se rendirent et fils Huillon, Philippein et Ferri, par se retirèrent où ils purent. traité passé le dimanche devant la division des apôtres, qui est le quinze juillet 1243 (1).

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L'armée des protestants d'Allemagne qui allait au secours des Huguenots de France, passant à Lunéville au mois de Trois ans après, le duc Mathieu rache-septembre 1587, le baron d'Haussonville, ta les mêmes terres qu'il avait cédées à colonel de l'infanterie Lorraine, sous le Hugues comte de Lunéville, avec la voüe- duc Charles III, qui avait fait quelques rie de l'église de saint Diey (2). Il les ra- fortifications à la hâte à Lunéville, fit si cheta de Hue comte de la petite Pierre, bonne contenance, que cette armée n'osa moyennant la somme de trois mille trois l'attaquer. cents livres de Messins, payables en différens termes. Fait le lendemain de l'invention saint Etienne, 1246. Depuis ce temps, le comté de Lunéville est demeuré uni au duché de Lorraine ; et en 1265, le duc Ferri III, affranchit la ville de Lunéville, et lui donna les franchises Le maréchal de la Force, en étant inde Beaumont-en-Argonne, de même qu'à forme, obligea le duc Nicolas-François et Nancy, à Port ou saint Nicolas, et à Ger- la princesse son épouse, de retourner à béviller. On peut voir dans l'histoire de Nancy, dans l'espérance d'empêcher la Lorraine (3), ce que c'était que ces lois de consommation du mariage, mais il était Beaumont. Le duc Ferri donna pour cau-trop tard; le prince et la princesse furent

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Après la retraite du duc Charles IV, et sa sortie de Lorraine, son frère le duc Nicolas-François, cardinal et évêque de Toul, se retira à Lunéville, où il épousa la princesse Claude, sa cousine germaine en 1634 (2).

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amenés à Nancy, d'où ils sortirent de la sont les écuries, Boffrand en a donné les manière que chacun sait. desseins, et les a fait graver dans son architecture.

En 1658, le duc Charles IV, ordonna à ses gens d'assiéger Lunéville, leur de mandant seulement qu'ils pussent conserver cette place, jusqu'au temps où la saison ne permit plus aux ennemis de tenir la campagne ; qu'après cela il la mettrait en état de soutenir un siége royal.

Dès que les troupes Lorraines parurent devant la ville, les ennemis l'abandonnèrent et les Lorrains commencèrent aussitôt à la fortifier. Le roi fit assiéger cette place sur la fin de la même année par le duc de Longueville, qui l'emporta après quinze jours de siége, et les officiers et soldats, furent faits prisonniers de guerre. Le roi Louis XIV, en fit raser le château en 1678.

A la paix de Risvick, conclue en 1697, la Lorraine ayant été rendue au duc Léopold, ce prince fit sa demeure la plus ordinaire à Lunéville, et en rétablit le château dans un état beaucoup plus grand et plus magnifique qu'il n'avait jamais été. Le roi Stanislas de Pologne y a ajouté beaucoup d'embellissemens, et y fait aussi sa demeure ordinaire

L'ancien château de Lunéville était fort petit en comparaison de celui d'aujourd'hui; il ne comprenait que les deux petites aîles qui sont d'un côté entre la chapelle et le grand bâtiment qui donne entrée, et qui a vue sur les bosquets, et de l'autre côté, l'ancien château n'avait que la même étendue.

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Le duc fit aussi bâtir la grande aile qui est à gauche en entrant dans les jardins, où il se logea, et où loge actuellemeut le roi de Pologne,

Ce dernier prince a fait plusieurs embellissemens au château et aux jardin de Lunéville; comme le kiosque, la chinoise : et depuis le desséchement d'un marais joignant la rivière, il a fait de fort beaux jardins, qui ont chacun un pavillon dans une ile formée par la Vezouze, et son canal. On voit dans ce même jardin, quantité de figures en pierres fort bien faites. On y voit une chose singulière, qui est un amas de grand nombre de rochers assemblés avec art, et accompagnés d'une multitude de figures très bien imitées, qui sont mises en mouvement pas des eaux qui coulent par derrière ces rochers, distribuées dans des canaux de plomb.

Le couvent des securs grises était autrefois à l'endroit où l'on voit aujourd'hui un grand jet d'eau, entre la grande aile en entrant, et le rocher dont on vient de parler.

La paroisse de Lunéville est dédiée sous l'invocation de saint Jacques apôtre; les religieux de l'abbaye de saint Remi, de la même ville, en sont collateurs. Ce fut Pierre de Brixei, évêque de Toul, mort en 1192, qui donna cette église à l'abbaye de saint Remi. Clément VII, confirma cette union. Après la bulle de séparation de mense, faite en 1627, le cinq du pontificat du pape Urbain VIII., Charles de

La chapelle du château de Lunéville fut fondée par le duc Raoul en 1343, en l'honneur de la sainte Vierge et de saint Antoi-Lorraine, abbé commendataire de l'abne, dans laquelle on doit chanter chaque semaine trois messes savoir: le dimanche le mercredi et le samedi ; et le chapelain doit aller aux jours de fêtes à Einville. Le duc lui achète une maison, lui donne des revenus pour sa subsistance, et veut qu'il vienne manger à son hôtel, dans les jours qu'il dit la messe.

Le duc Léopold I, fit bâtir les deux grands corps de logis au-dessous desquels

baye de saint Remi, laissa le patronage aux religieux, qui y nomment un de leur communauté pour la desservir. Décima¬ teur, l'abbé pour les grosses et menues dîmes de Lunéville, Huviller, Moncel, Viller, Mehon et autres lieux qui en dépendent, excepté Froidefontaine et Champé, où il ne prend que le tiers; l'abbé de Beaupré a les deux autres tiers. L'abbé de Lunéville a encore la totalité de la dime

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de vin du ban de Lunéville et de Huviller.

Les bénédictins s'établirent d'abord à Léomond en 1735, ensuite ayant acheté de M. le prince de Craon, la mai son et le jardin de Mesnil, ils s'y sont établis depuis l'an 1737, avec l'agrément du roi de Pologne, du vingt-six août de la même année.

Il y a au faubourg de Viller proche Lunéville, une belle faïencerie dans laquelle on emploie beaucoup d'ouvriers. On y travaille aussi en terre de pipe à fumer, avec beaucoup de succès.

Le nombre des ouvriers, l'étendue des bâtiments, et la qualité des ouvrages sont remarquables. Jacques Chanbutte la commença sur la fin du règne du duc Léopold, et le quatorze juin 1731, on lui accorda des franchises et privilèges. En 1748, on y fit les premières expériences de la terre de pipe; cette terre soutint les premières et les plus fortes épreuves du feu, en pré1.° Huviller; patron l'Assomption de sence du roi de Pologne, de M. de Volla Vierge. Seigneur, le sieur de Gomber-taire et de madame la marquise du Chatelet.

Il y a de plus à Lunéville un couvent de capucins établis en 1653. Les carmes s'y établirent en 1707.

Les annéxes de la paroisse de Lunéville,

sont :

vaux.

2. Chanteheux, église succursale; patron saint Barthelemi. Le roi Stanislas y a fait bâtir une très-belle maison.

3. Le Ménil où sont établis les bénédic‹, tins, où il y a une chapelle.

4. Mehon avec sa chapelle. 5. Moncel avec sa chapelle. 6. L'ermitage de saint Léopold. 7. Viller, où il y a une chapelle fondée le quatre octobre 1630, par Etienne Gremel. Les minimes de Lunévillle y disaient autrefois la messe les fètes et dimanches.

La ville commença la maison de charité en 1724. Le duc François III, l'autorisa par lettres du vingt-trois mars 1736. Le roi de Pologne y fonda deux sœurs de saint Lazare, par contrat du onze juillet 1746, augmentées d'une troisième en la même année. Il a confirmé de nouveau ces fondations de la charité, par lettres du premier février 1752.

Le même prince établit en arrivant à Lunéville, une académie de quarante-huit cadets gentilshommes, dont vingt-quatre polonais et vingt-quatre lorrains. Leur hôtel ést vis-à-vis celui des pages dans l'ile, entre Lunéville et le faubourg des Carmes. Il fonda encore les écoles chrétiennes à Lunéville, par contrat du treize mars 1750. Ces écoles sont tenues par trois frères, pour l'instruction des pauvres enfants de la ville et des faubourgs.

Le roi lui accorda le privilège par arrêt ; ces lettres patentes sont des treize et vingtneuf décembre 1739. La réputation de cette manufacture se soutient, et s'augmente de jour en jour.

Le bailliage de Lunéville comprenait environ cent villages ou hameaux.

Chanteheu, château près le village de même nom, bâti par le roi Stanislas, visà-vis la façade de celui de Lunéville, du côté des bosquets. Il y a de l'un à l'autre une belle avenue d'une demi lieue de long. De la terrasse du donjon, la vue se porte du côté de la Vôge et de la Suisse, à une distance prodigieuse. Louis XV convalescent au retour de Metz, y fit le deux octobre 1744, la revue de sa gendarmerie, et partit de là pour le siége de Fribourg.

Jolivet, autre maison royale à l'extrémité du village de Huviller, au sommet du côteau qui termine la vue du château de Lunéville, à droite de la Vezouze. Le roi de Pologne a fait embellir cette maison.

Ce même prince a fait démolir depuis quelques années l'église paroissiale de St. Jacques, et en a transféré l'office dans l'é— glise abbatiale de S. Remi, qu'il a fait bâtir en partie, et y a fait grand nombre d'embellissemens et de présens.

Dans les églises paroissiales et abbatiales de Lunéville, il n'y a aucune chapelle, mais de simples oratoires, que Louis

d'Haraucourt, évêque de Toul, déclara】nez, et le ban d'Anez; et les terres dudit le 23 octobre 1438, être à la disposition ban sont chargées de payer aux seigneurs pure et simple de l'abbé régulier de Luné-du ban de Laitre à Antelup, une cerville. taine mesure de blé, appelée les pou

La commanderie de S. George, dont gnets; la dîme des terres des environs nous avons parlé et qui était hors de la ville, de cette place, se levant par les fermiers ayant été démolie en 1587, au passage des des dimes de Léomont et ceux du curé troupes protestantes, fut unie à la comman-d'Antlup. de de S. Jean de Viel-Aitre, située aux por tes de Nancy.

On voyait à Lunéville une maison de minimes établis en 1600, une maison de Le duc Charles II et la duchesse Mar- filles de sainte Elisabeth, fondée par le duc guerite de Bertere, son épouse, fondèrent René II en 1481; elles étaient placées au en 1406, un hôpital en l'honneur de la lieu où sont aujourd'hui les bosquets, d'où sainte Vierge-Maric, et de saint Maur-des-on les a transférées au lieu où elles sont à Fossés et de tous les saints, pour le remède présent.

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de l'àme du duc Jean, père de Charles Les filles de la congrégation de Notrede ses prédécesseurs et successeurs, à Dame, furent reçues à Lunéville le 5 novemViller près Lunéville, en la place d'un mé- bre 1629. nage et maison, qu'ils y avaient acquis et Les bénédictins furent établis au Ménil, amortis; avec une chapelle où l'on doit di-proche Lunéville, l'an 1737. Le duc Léore deux messes par semaine, se réservant pold ayant témoigné plusieurs fois soule droit de patronage de la chapelle dudit haiter que l'on bâtit à Lunéville une maihôpital, auquel ils assignent des revenus son de Bénédictins réformés, par le

convenables.

L'ancien hôpital de Lunéville se trouvant ruiné et sans bâtiment, le duc Léopold Ir a fait faire hors de la ville un nouvel hôpital général, par le secours d'une loterie tirée en 1709.

M. l'évêque de Toul y a transféré la chapelle de saint Nicolas de Mâxe ou Mâche, avec la fondation de la demoiselle Noirelle, par acte du 13 mai 1708. De plus, la chapelle de saint Sébastien et de sainte Catherine de Tantimont, du saint Sacrement d'Ogéviller et de saint Fiacre dudit Ogéviller, avec les hôpitaux d'Ogéviller et d'Einville-au-Jard, avec leurs services. Toutes ces chapelles et hôpitaux furent transférés et incorporés au grand hôpital de Lunéville, par acte du 6 avril 1709.

Entre Antlup et Crevi près Lunéville, on remarque la place d'un ancien château aujourd'hui entièrement ruiné. On assure qu'il y avait au même lieu un bourg ou village, nommé d'Anez, et on trouve encore d'anciens titres, qui rappellent ce lieu sous le nom de notre bonne ville d'A

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moyen d'un démembrement de quelques fonds de la mense abbatiale de Senones, Dom Augustin Calmet fit ce démembre ment en 1734, et obtint des bulles de Clément XII, confirmatives de cet établis

sement.

Dans les marbres trouvés à Palmyre en Syrie, on remarque une figure ayant une couronne sur la tête, et un croissant derrière les épaules. On croit que c'est le dieu Lunus, car les Phéniciens ne faisaint pas la lune femelle. Le nom de la lune encore aujourd'hui est masculin, et celui du soleil féminin, en arabe. Le terme Jarabolos, marqué dans une inscription palmyrénienne, signifie le dieu Lunus.

En 1417 (1) le 13 janvier, Charles II, duc de Lorraine, donna un édit en faveur des bouchers de Lunéville, portant qu'il ordonne que nul hôte, tavernier, tant de la ville que du dehors, n'ait à tuer dans sa maison chair quelconque, sinon pour sage de son ménage, sous peine d'amende de dix sols. Cet édit fut renouvelé par le duc François I en 1544. (1) Layette Lunéville.

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