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ny, Saint-Avold, Baccarat, et le ban de Delme, et quelques autres terres, depuis long-temps engagées par les évêques de Metz aux ducs de Lorraine; René les rendit moyennant la somme de quinze mille florins qu'il reçut de ce prélat vers l'an 1470.

Quelques années après, l'église de Metz se trouvant dans une grande nécessité, le chapitre donna son consentement en 1567, pour un engagement que le cardinal de Lor.aine, leur évêque, prétendait faire des revenus de l'évêché et même des salines, jusqu'à la somme de trente mille écus. En Sous l'épiscopat de George de Baden (1), vertu de cet acte, le cardinal de Lorraine, l'évêché rentra dans la pleine jouissance administrateur perpétuel, et son frère le de la châtellenie de Saint-Avold, dont cardinal de Guise, titulaire de l'évêché de Bernard de Sarbruck fut établi châtelain Metz, et en considération de ce que leur et receveur pour trois ans, par le princier neveu Henri de Lorraine, duc de Guise, et le chapitre de Metz, comme adminis-avait fourni vingt mille florins pour éteindre trateur de l'évêehé. une rente de pareille somme hypothéquée

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En 1551 (2), le cardinal Robert de sur la châtellenie de Vic et de Marsal, et Lenoncourt, évêque de Metz, engagea constituée par le cardinal de Lenoncourt avec le consentement de son chapitre, le en 1551, au profit du comte de Nassaudomaine de St.-Avold et de Hombourg, Sarbruck, et parceque le duc avait fourni à Philippe comte de Nassau Sarbruck, dix-huit mille florins pour retirer le doà la réserve des aides ordinaires et extraor-maine de Saint-Avold et de Hombourg, dinaires, des droits de régale et de souve-engagé pour cette somme au comte de raineté, moyennant quinze mille florins Nassau-Sarbruck.

d'or, qui devraient être rendus par l'évê- Ces cardinaux donnèrent en fief à perque, avec le prix de l'engagement. pétuité au duc et à ses descendans (1), An 1561 (3), intervint un accommode- mâles et femelles, Saint-Avold et Homment entre le duc Charles III et M. de bourg avec toutes les voueries et la dépenBeaucaire, évêque de Metz, par la mé- dance, sans rien réserver, sinon les aides diation et l'arbitrage du cardinal de Lor-impériaux, et la charge de rendre foi et raine, par lequel il fut arrêté; que les hommage aux évêques de Metz, et en villes d'Albe, de Blâmont, de Sarbourg outre de fournir dans cinq ans la somme et de Deneuvre, Conflans et Condé, de- de cent mille francs barrois, pour éteindre meureraient au duc de Lorraine, et que d'autres dettes de l'évêché de Metz. Ceci Hombourg et Saint-Avold, Baccarat et se passa le 16 mai 1572, le chapitre de Remberviller, seraient à l'évêque de Metz; Metz refusa d'abord de donner son concet accord fut signé par le cardinal comme sentement à cette érection; il ne la donna arbitre et par les parties, le 25 de février qu'en 1578. 1562, et le chapitre de Metz consentit à Le duc de Guise donna des actes l'an cet accommodement, aussi bien qu'à l'alié-1572 et 1573, par lesquels il reconnaisnation que fit le même cardinal, du ban sait tenir ces seigneuries de l'évêque de de Delme, et à l'union qui en fut faite Metz, et s'obligeait à lui en faire hommage; à la seigneurie de Nomeny, en faveur du après quoi il prit possession de cette châprince Nicolas, comte de Vaudémont, en tellenie et de ses dépendances, à la réquisition du chancelier de l'évêché; les habitans prêtèrent scrment de fidélité au duc de Guise en 1576, après avoir été déchargés du serment qu'ils avaient faits auparavant à l'évêque de Metz.

1566.

(1) Longueruë, p. 159. (2) 1551.

Hist. de Lerr., tom. 3, pag. 48. Meurisse, Hist. de Metz, pag. 630. Voyez aussi l'arrêt de réunion du 20 mai 1680, pag. 50, 51 et 52.

(1) Hist. de Lorr., tom. 2, p. 1363. Voyez les preuves sous l'an 1572.

Pendant les guerres de Lorraine, sous le duc Charles IV, et en 1635, Cliquot, un des plus vaillans capitaines des troupes Lorraines, se mit à la tête de ses partis, et se rendit maître de Saint-Avold, du gouverneur et des soldats français qui s'y trouvèrent, ce qu'il fit sans perdre un seul homme.

Leduc de Guise ne garda pas long-temps le traité de Paris de 1718. Article XIV, ces deux seigneuries, car on trouve dans par lequel, le roi cède au duc Léopold, l'archivé de Lorraine (1), dès l'an 1574, tout le droit de souveraineté qui apparteune vente, ou un projet de vente de Hom-nait à sa couronne, par le traité de Munsbourg et Saint-Avold, au duc Charles III ter, et lui remet toutes ses prétentions. de Lorraine, par le duc de Guise, et en 1578, une procuration du duc Charles au sieur d'ilaussonville, pour traiter en son nom avec le duc de Guise, pour l'achat de ilombourg et de Saint-Avold; le duc de Guise les vendit le 24 de novembre 1581, au duc Charles II, moyennant la somme de quatre-vingt seize mille écus sol, à raison de soixante sols pièce, valant deux cents quatre-vingt mille livres tournois, qui furent payées comptant au duc de Guise, qui renonça pour lui et ses enfans, à la substitution linéale et perpétuelle, mise dans l'inféodation par les deux cardinaux de Lorraine et de Guise.

Après cela, le procureur du duc de Lorraine fut mis en possession de Hombourg et de Saint-Avold, le 27 octobre 1582, le contrat fut approuvé et ratifié l'an 1586, par le cardinal Charles de Lorraine, fils du duc; et ce dernier fit hommage de Saint-Avold et Hombourg à son fils, cardinal, évêque de Metz et de Strasbourg, et il en donna ses lettres le 15 de septembre 1599.

Comme le grand Hombourg appartenait à la maison de Nassau-Sarbruck et Otweiler, le duc Charles IV, en 1644 ou 45, s'en saisit sous prétexte que l'empire lui redevait quelques arrérages de subsides, qui lui avaient été promis quand il s'engagea dans la guerre contre la France et la Suède.

On convint à Munster, en 1648, que le duc rendrait Hombourg au comte de Nassau, à condition qu'on lui paierait les arrérages qui lui étaient dûs et qui furent fixés à cent mille écus ou environ; il toucha une partie de cette somme, mais n'ayant pas touché le reste, il demeura en possession de cette place jusqu'à sa sortie de Lorraine en 1670. Il mit alors en 1671, le château de Hombourg en forme de dépôt entre les mains de l'élec

Après la mort du duc Charles III, le duc Henri II, son fils, rendit les mêmes devoirs en 1609, à Anne Descart, cardi-teur de Trêves, qui y tint garnison, jusnal de Givri, évêque de Metz. qu'à ce que la France s'en empara par maréchal d'Humières en 1678.

le

Cet hommage fut suspendu dans la suite, à cause que la Lorraine fut occupée par la En 1663 (1), on entra en négociation France; au traité de paix de Westphalie, sur quelques plaintes que faisait le duc le fief impérial de l'évêché de Metz, fut Charles IV, touchant les entreprises que cédé et incorporé à la couronne de France. les gens du roi faisaient contre SaintMais le duc Charles IV ayant été remis Avold et quelqu'autres places; mais cette en possession de Hombourg et de Saint-négociation n'aboutit à rien autre chose, Avold, en vertu de la paix des Pyrénées, parcequ'il en était en possession en 1633; le duc Charles IV, dis-je, ne voulut rien changer à ce que ses prédécesseurs avaient fait à l'égard de ces deux seigneuries, et ces difficultés n'ont été terminées que par

(1) 1574.

sînon, que le roi déclara qu'il voulait retenir Marsal suivant l'option qu'il s'était réservée: Enfin, par arrêt du 10 septembre 1685, Hombourg et Saint-Auold furent réunis au domaine du roi (2); mais ces

Hist. de Lor., t. 3 p. 647.
Hist. de Lor., t. 3, p. 685.

réunions furent cassées dans la suite, puis peu une nouvelle forge nommée Septcomme l'on sait, par les articles IV et Fontaines. A un quart de lieue de cette XXXI dù traité de Riswick. forge, dans un hois au revers d'un côSaint-Avold et Hombourg furent resteau, près d'un chemin qui conduit à titués au duc Léopold, par le traité de Freming, on trouve les vestiges d'un anRiswick en 1697, et il en a joui paisible-cien temple consacré à la déesse Dirona ment pendant sa vie, et le duc François, avec cette inscription : son successeur, jusqu'à l'entière cession de

la Lorraine en 1737.

Hombourg-l'Évêque, ou Hombourgla-Ville, où il y avait autrefois prevôté royale, forme aujourd'hui deux villages, Hombourg haut et Hombourg bas, qui ne composent qu'une même communauté, à une lieue et demie de Saint-Avold.

Il y a de la houille au pied de la montagne; l'église était autrefois collégiale. Les récollets s'établirent à Hombourg sur une permission du roi de Pologne, du 31 décembre 1749.

La prevôté royale de Saint-Avold est supprimée, elle répond aujourd'hui au baillage de Boulay; il y a encore à SaintAvold, hôtel-de-ville, halle, foire et marché.

DEA DIRONÆ
MAIOR MAGIATI.

FILIUS.

V. S. L. M.

M. Svhæfflin (1), dans son Alsace illustrée, dit, que cette inscription se lit. in Fano Sancti Naboris, ce que j'ai entendu de l'église paroissiale de cette ville; sur quoi ayant consulté M. Traise, curé de Saint-Avold, il m'écrivit que M. Schoefflin avait été mal informé, et qu'au lieu de la déesse Dirona qui n'a jamais existé, il faut lire Dea Feroniæ, qui est la déesse des forêts.

Et viridi gaudens Feronia Luco (2). Elle était aussi la déesse protectrice des affranchis, qui recevaient dans son temple, le bonnet, qui était la marque de leur affranchissement.

On trouve aux environs de Saint-Avold, en beaucoup d'endroits, des restes d'anti- On m'en promet encore quelques autres quités payennes nous y avons vu autre-du même pays. On voit au village de fois une statue en demi relief de la déesse Bouchborm, à une lieue et demie au Diane, renversée auprès d'une fontaine couchant de Saint-Avold et de Longeville, minérale à une demie lieue de Saint-vers le nord, des vestiges d'une chaussée Avold vers l'orient; mais cette statue était et d'un camp romain; j'y ai vu à la probrisée en deux morceaux et toute défigu- fondeur d'un pied en terre, dans un jarrée; i paraissait par ses débris qu'elle din d'un particulier, un ancien pavé en était nue et plus grande que le naturel. mosaïque, composé de très-petites pierres Elle était près d'une fontaine où appa- quarrées, ou en lozanges blanches et bleues remment on l'adorait, comme déesse des disposées en rond, en quarré, en lozanges;, bois et des fontaines. on voit aussi près de là, des fondemens. On m'a envoyé depuis peu un bas re-fort remarquables et des tuiles antiques lief représentant Minerve avec tous ses épaisses de deux doigts, avec un rebord attributs, la chouette, la haste, le bonnet; d'un doigt, beaucoup plus larges que nos cette pièce a deux pieds et demi de hautuiles ordinaires et quarrées.

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teur, et un pied en œuvre, elle se trouve Le monastère des religieuses bénédic posée dans un pignon d'une maison du tines de Saint-Avold dans le diocèse de village de l'Hôpital à deux lieues de Saint-Metz, doit son origine à quelques filles Avold, vers le nord. dévotes, qu'un même esprit de piété et de dévotion avait réunies, et qui, après avoir

A une lieue et demie de Saint-Avold, du côté du fnord (1), on a construit de

(1) Durival, Mémoire sur la Lorr., p. 554.

Scofflin, Alsata illustrata.
P. 588.
Virgil. 7. Aineid. . 160.

passé quelque temps dans la pratique de de verres; pour cela il a un fief de l'évêla vertu dans le monde, prirent le dessein ché. Il doit avoir audit lieu quatre faiseurs d'y renoncer entièrement, en embrassant de haies, pour faire le taillis dans la forêt la vie religieuse. Elles demandèrent à cet de Varnest, lorsqu'il va à la chasse, qui 'effet des religieuses à la supérieure des y ont de même pour cela un fief de l'évêdames bénédictines de Saint-Nicolas, qui ché. Il y a trois fours banaux; deux leur en envoya quatre avec une sœur con- sont à l'évêque, le troisième au seigneur verse en 1627, pour les instruire des de- voué; tous les habitans sont obligés d'y voirs et des obligations de l'état religieux, cuire leur pain, sous peine de dix sols ayant auparavant obtenu la permission d'amende. Le ban-vin et toute la vouerie en 1625, de monseigneur Louis de Lor-appartient pour les deux tiers à l'évêque, raine, prince de Phaltzbourg, etc., de faire cet établissement, que M. Meurisse, évêque de Madaure, suffragant de Metz, approuva et confirma en 1630. Elles bâtirent en conséquence un monastère et une église en 1631, et y firent profession l'année suivante, de la règle de saint Benoit, que l'on y pratique encore aujourd'hui avec édification.

l'autre tiers au voué; il ne doit durer que quinze jours, et le vin ne doit se vendre qu'un denier le pot. Les sujets du voué doivent chacun trois deniers en la ville et toute la vouerie. On doit loger et nourrir la première nuit le château de l'évêque, et fournir le pain seulement à ses chiens. L'évêque doit créer ses officiers, comme le voué les siens, pour le maintien de Voici les anciens statuts ou réglemens leurs droits, à la réserve du Casse-maire, faits pour la ville de Saint-Avold (1), qui se fait en commun, et lequel a droit publiés en présence de Philippe de Flo-d'établir et de destituer les autres maires, renges, évêque de Metz, et du comte de à sa volonté ; il confirme le maître-échevin Sarrebruck, seigneur voué dudit lieu, avec les échevins de la cour; le comte le en 1302. On déclare d'abord l'évêque de doit mettre en possession ou bien un autre Metz pour vrai seigneur de Saint-Avold, voué, et doit affranchir le corps dudit le comte de Sarrebruck pour seigneur maître-échevin, qui fait les autres échevoué héréditaire, et le seigneur de Cré-vins de la cour, qui sont francs de leurs hange, arrière-voué, à cause de l'arrière corps et biens partout où ils puissent réfief dudit comte. Saint-Avold est le chef- sider en la vouerie. Ils doivent exécuter lieu de la vouerie: aux seigneurs voués tout mandement sans autre salaire que la appartient le droit de gager et vendre franchise: s'ils sont troublés en leur franhéritages: le Casse-maire a le droit d'ap-chise, ils doivent implorer l'assistance de préhender les criminels: les maires des l'évêque. Le comte de Sarrebruck doit autres lieux de la dépendance de Saint-protéger tous les sujets et habitans de ladite Avold [sont obligés de les livrer au maire cour, recouvrer les hommes, bestiaux et de cette ville, qui détient le criminel une meubles pris par force, et s'il n'était assez nuit, et le lendemain il doit le livrer à fort, il doit demander le secours du CasseHombourg--l'Évêque. Le comte de Sarrebruck doit fournir l'exécuteur, si l'évêque ne fait grace au criminel. Lorsque l'évêque vient à Saint--Avold, les habitans doivent lui fournir les écuries pour lui et pour ceux de sa suite. Il a audit lieu un metteur de nappes, qui doit couvrir la table de nappes et serviettes, de pots et

(1) Archives de Lorr. Layette St.-Avold.

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maire, qui doit le seconder avec les hom-
mes de ladite cour, et s'ils étaient empê-
chès par force, le voué en doit répondre.
Tous les habitans doivent se trouver trois
fois l'année aux plaids-banaux,
peine de cinq sols d'amende, à Pâques,
pentecôte et Noël. Les biens de Saint-
Etienne sont francs ; le Casse-maire impose
sur tous les autres biens la rente due à
l'évêque et aux autres seigneurs. Le di-

manche après la saint Etienne, lorsque 'jours de garde à Briey. Ces lettres sont de l'homme a payé les cens et rentes qu'il l'an 1332. doit, il peut aller où bon lui semble, excepté les postériens du bien de saint Etienne. Si l'évêque impose une taille en ladite cour, il en a les deux tiers et le voué l'autre. Toutes amendes sont pour les deux tiers à l'évêque, et l'autre tiers au voué, et si l'évêque les remet avant d'étre prononcées, le voué n'y a rien. Il y a quatre forestiers pour la forêt de Varnest, qui ont un fief de l'évêque, pour la garde dudit bois et faire les reprises. Si aucun des pourvus des fiefs meurt sans hoirs, l'évêque a droit d'y pourvoir. Ademar de Monteil, évêque de Metz, accorda aux bourgeois de Saint-Avold, pour leur donner moyen d'entretenir les murailles de leur ville, certains deniers d'octroi; savoir, de prendre deux pots ar muid de vin, une augevine par aune le drap, deux deniers par fournée de pain, une obole par quarte de blé, deux deniers par boeuf ou vache, un denier par porc, une obole par veau, mouton, brebis, hottée de sel, sur chaque mercier dressant boutique aux jours de foires, une obole et autant sur les péletiers pour cha

En 1420, le cardinal de Bar donna à Jean de Molaines écuyer et prévôt de Briey, les maisons de feu Jean le Chicart, et les érigea en fief noble, pour les tenir, lui et ses hoirs, au duc de Bar, en titre de fief, de même que les autres gentilshommes tiennent leurs fiefs, et ce en considération de ses services.

Edouard comte de Bar, déclare en 1350 (1), que comme le comte Henri son père eut donné en fief et hommage à Thiebaut Foural chevalier, citoyen de Metz, certaines terres sur les villes d'Avrey la grande et la petite, rachetables pour une certaine somme, il lui donne aussi pour les bons services qu'il a rendus à la comtesse sa mère et à lui, tout ce qu'il peut avoir esdites villes.

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AZERAILLES OU EZRAILLES. Azerailles, en latin, Acervalia, ou Acervalla, annexe de Gelacourt, diocèse de Toul, village situé sur la Meurthe et sur le chemin de Rayon et de Baccarat à Lunéville, à quatre lieues de cette dernière ville; on assure qu'Azerailles fut donné à l'abbaye de Moyenmoutier (2) par un nommé Humbert, fils de Trutpert. AVRIL. Avril, Aprile, village à Il en est parlé dans la bulle d'Innocent II, une demi-lieue de Briey du côté de Saint- de l'an 1140, confirmative des biens de Pierremont du diocèse de Metz, bailliage l'abbaye de Moyenmoutier.

que peau.

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de Briey, cour souveraine de Lorraine. Ezrailles est une prévôté royale; collaLa paroisse a pour patron la Sainte-teur de la paroisse de Gelacourt et d'EzVierge. L'abbé de Saint-Pierremout railles son annexe, l'abbé de Moyenmounomme à la cure, et est seul décimateur.tier; patron, saint Laurent. La seigneurie Le roi est seul seigneur. Ce lieu contient d'Ezrailles appartenait autrefois anx environ quatre-vingts habitans. seigneurs de Blâmont résidans au château Il y avait autrefois une maison noble de Deneuvre. Olry de Blâmont évêque de du nom d'Avril ou Avrey (1), aujourd'hui Toul, dernier de la maison de Blâmont, éteinte. On trouve des lettres de François par son testament, céda au duc René II, d'Avril écuyer, fils de M. André chevalier, ses terres et seigneuries de Deneuvre et par lesquelles il reconnaît tenir du comte Blâmont et lieux en dépendans, pour en de Bar, quatre-vingt jours de terrres ara- jouir après sa mort en toute propriété, et bles, douze fauchées de prés, et les ma- ledit duc René II, lui céda par acte passé noirs de la cour d'Avrey dont il est homme-lige dndit comte et en doit quinze

(1) Archives de Lorraine, Layette, Briey.

1) Ibidem.

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