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à Lunéville le 15 octobre 1499, les villes, obligé d'assigner au sire de Blamont villages et Prevótez d'Ezrailles, Gilla- quinze livres de terres à Toulois, en héricourt, Flin, Dillonville, (aujourd'hui tages, il consent que ledit de Blåmont Glonville) et Bandemenil, le tout pour l'accompagne en la moitié de la terre la vie durante dudit seigneur évêque, en d'Azerailles, Guillaucourt, Florins, Diconsidération de ce que le même Olry de lonville et ban de Mesnil, sauf quelques Blâmont avait été obligé de se départir de réserves. On ajoute qu'au cas que l'un la moitié des fruits de son évêché de Toul, d'eux bâtit une maison forte en un desdits afin de demeurer paisible audit évêché, lieux, le sire de Blàmont en tiendrait la apparemment à cause de Jean de Marade moitié en fief et hommage du duc de qui lui en contestait la possession; et en Lorraine. récompense, ledit évêque reconnut ledit On trouve dans les archives de Lorraine, duc héritier de toutes ses terres et seigneu-Layette, cottée Lunéville (1), des lettres ries; en conséquence les officiers du duc de Kalus de Lunéville écuyer, fils de feu René II, prirent possesion solemnelle du monseigneur Arnoult chevalier, de 1315, château et de la ville de Deneuvre, le 23 par lesquelles il déclare que comme Bermars 1503 ou 1504 avant Pâques, puis-trand de Deneuvre écuyer, fils de feu que cette année était la première du pon-monseigneur Arnonlt Huard chevalier, tificat du pape Jules II, qui ne fut élu lui soit redevable d'une somme de soixanpape qu'au mois de novembre 1503. Le te-trois livres tournois, pour laquelle mardi 26 du même mois de mars 1504, ledit Bertrand lui avait engagé tout ce les prévôts et officiers d'Ezerailles se transportèrent au château de Deneuvre et y prêtèrent serment de fidélité audit duc René, représenté par Evrard d'Haraucourt, chevalier, bailli de Nancy, et Hugues Deshazard, docteur en droit et prévôt de saint George de Nancy, qui succéda immédiatement à Olry de Blamont dans l'évêché de Toul. Les mêmes officiers prirent possession de la ville de Blâmont, le 7 mars 1504.

L'évêque Olry de Blâmont ne mourut que le 3 mai 1506, et fut enterré dans | l'église collégiale de Deneuvre qu'il avait augmentée et enrichie. L'on y voit son tombeau, et on y montre quelques ornemens qu'il y a laissés. Sa statue est remarquable par sa grosseur et l'épaisseur de sa taille. Il avait été élu évêque de Verdun et de Metz, avant que de l'être de Toul; mais les élections de sa personne pour Metz et Verdun furent contestées et n'eurent point d'exécution.

En 1315 (1), Ferri duc de Lorraine et Henri sire de Blâmont firent entre eux un accord, par lequel le duc déclare qu'étant

(1) Archiv. de Lorr. Layette, Lunéville.

qu'il avait au ban d'Azerailles et qui lui était échu du côté de son oncle, feu le seigneur Jacques de Dorcy chevalier, excepté ce qu'il avait au moulin d'Azerailles, la garde des maisons de religion; à savoir, Mazerulles, Olexieres, et Lannexis, mouvant du duc de Lorraine : ledit Kalus de Lunéville, consent que Bertrand puisse le racheter, lui ou ses hoirs, en payant la même somme. Ces lettres sont de la veille de la pentecôte, au mois de juin, et scellées du sceau du duc Ferri.

En 1573, une nommée Lucie Chavault, veuve de Claude Petitpain, demeurant à Bayon, vendit à Claude Maillard du même lieu, le huitième qu'elle avait au moulin et battant d'Azerailles, partageable pour le reste avec le duc de Lorraine, le sieur de Fouxelles et autres, pour la somme de onze cents francs, monnaie de Lorraine.

En 1577, Claude Viriot de Bouzey écuyer, et Lucie Chavault ou Chayvault sa femme, résidans à Bayon, vendirent au duc Charles III, le huitièmé au même moulin d'Azerailles, pour la somme de

(1) Ibidem.

1500 francs de Lorraine. La même année certain cens. Henri ordonne que de fonds 1577, le 20 janvier, André de Tuilly en demeurera à cet abbé; mais aussi qu'il sieur dudit lieu en partie, conseilller, donnera tous les ans au curé du lieu, trois maître d'hôtel du prince Philippe de deniers toulois de cens. Lorraine, comme tuteur des enfans de Tailly écuyer, vivant gouverneur des salines de Dieuze, et de Barbe Bertrand sa veuve, et Didier Bertrand gouverneur desdites salines, comme procureur de ladite Barbe Bertrand sa sœur, vendirent au duc Charles III, tous les droits, part et portion que ledit sieur de Tuilly avait en la vouerie, terres et seigneuries d'Azerailles, pour le prix de six mille francs, monnaie de Lorraine.

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B.

BACCARAT Voyez DENEUVRE.
BADEMÉNIL-AUX-BOIS.

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Bademénil, petit village dépendant de la paroisse de Deneuvre, situé à gauche de la Meurthe (1), à une demi lieue audessus de Baccarat, dans un vallon près de deux étangs dépendans de l'abbaye de Senones. Ce village ou hameau est mipartie Lorraine et évêché de Metz, diocèse de Toul, bailliage de Vic.

BADONVILLER ET PIERRE-PERCÉE, Ou LANGSTEIN.-Badonviller, petite Ville située entre la Meurthe et la Vezouze, sur la petite rivière de Blerte, qui se jette dans la Vezouze à une lieue et demie au dessous de Blâmont. BadonBade-viller est à sept lieues de Luneville, deux ménil - aux - Bois, Balderici - Mansile, et demie de Ravon-l'Etape et de Blâvillage du diocèse de Toul, bailliage de mont, et à cinq de Senones. C'était Chaté, à une lieue et demie de cette ville. ci-devant le chef-lieu du Comté de Salm; L'église a pour patron saint Denis. Déci- elle a deux faubourgs, le haut est celui mateurs le curé de Domèvre-sur-Urbion d'Allemagne, où il y a un couvent d'Anpour moitié, le chapitre de Saint-Diez et nonciades; la paroisse dédiée à Saint le curé de Moyemont pour l'autre moitié Martin, est du Diocèse de Toul, l'Abbé dans un canton, appelée le Champ saint de Dommèvre, comme Abbé de BonPierre. Le même chapitre et le même moutier, et les comtes et princes de Salm, curé prennent encore la dime dans un prétendent à la nomination de la Cure. autre canton, dit les Grandes-Voies, et sur le penchant de l'Auney. Le curé de Cercœur et le titulaire de la chapelle de Saint-Jean-Baptiste de Bademénil prennent l'autre moitié. Seigneur, le roi. La chapelle de Saint-Jean-Baptiste est unie, diton, à la cure de Cercœur.

Bademénil est annexe de Moyemont. L'église de ce lieu fut dédiée en 1136, par Henri de Lorraine évêque de Toul, ainsi qu'il le témoigne lui-même dans une lettre en faveur de l'église de Saint-Diez, où il dit que les habitans de Bademénil, dont il venait de dédier l'église, appartenante au chapitre de Saint-Diez, s'étaient bâti une espèce de fort dans le cimetière, autour de l'église, pour se mettre à couvert des incendies et des pillages des enne mis. Ces édifices étaient bâtis sur le fonds de l'abbé de Chaumouzey, qui en tirait

Le nom allemand de Badonviller est Phaltz-veiller. Je ne sais d'où lui vient cette dénomination; qui n'a nulle analogie avec celles de Badonviller qu'on lui donne depuis si long temps, mais je conjecture avec assez de vraisemblance qué Badonviller tire son nom de Bodon-Lendin Evêque de Toul, frère de Ste Salaberge, et qui a siégé depuis 665 jusque vers l'an 675. Il est constant que Bodon avait de grands biens aux environs de Badonviller, puisqu'il fonda dans son propre fond, l'Abbaye d'Etival, qui n'est qu'à trois lieues de Badonviller, et celle dé Bonmoutier, en latin, Bodonis-Monasterium, pour des religieuses, à deux lieues de Badonviller, où l'on croit qu'il établit pour première Abbesse, sa fille

(1) Archives de Saint-Diez.

Tietberge; ce dernier monastère fut trans-son mariage avec Christine de Salm, céféré dans la suite plus loin, et prit le nom lébré en 1597. Ce Prince et le Comte de de Saint Sauveur, enfin fut en 1609 trans-Salm y exercèrent les droits de Souveraiporté â Domèvre. neté, et y firent frapper des Monnayes, Bodon fonda encore le monastère d'Of. dont nous avons encore quelques pièces. fonviller, à demi lieue de Badonviller. Les comtes de Salm ayant embrassé le Il ne subsiste plus aujourd'hui. Nous avons lutheranisme, introduisirent cette hérésie fait des articles séparés de ces trois Ab- dans la partie de Badonviller qui leur apbayes, qui sont toutes fort voisines de Ba-partenait, et y construisirent un Prêche, donviller, et fournissent une preuve bien pour ceux de leur communion. C'est aucertaine des grands biens que Bodon jourd'hui la chapelle de saint Michel, conpossédait en ces quartiers-là, de son in- sacrée en 1625 par l'évêque de Tripoli, signe piété et de sa grande libéralité. suffragant de Strasbourg, et qui sert à La première fois que je trouve expres- présent à la congrégation des hommes. sément le nom de Badonviller, Bertolde Evêque de Toul, qui a gouverné cette église depuis 995 jusque vers 1020. (1) Adeptus est allodium Badonvillare dictum. Et dans l'ouvrage intitulé, Cedulas singulorum Episcop. Tullens; il est dit, que Bertholde acquit le fief de Badonvil-sa portion de Badonviller et dans les auler et l'Eglise, (et Ecclesiam), la dîme et le patronage.

est sous

En 1114 on connait un Seigneur nommé Roland de Badonviller, frère d'un autre Seigneur nommé Othon, que l'on croit avoir commencé le château de Beauregard, au-dessus de Ravon -l'Etape; ce Renaud de Badonviller vendit à l'Abbé de Moyenmoutier, la partie du fief qui lui appartenoit ; en même temps Bertrice, Abbé de Moyenmoutier, porta ses plaintes àl'Empereur, de l'entreprise d'Othon, (2) qui vouloit bâtir un château sur les terres de son Abbaye.

Badonviller est situé dans un endroit assez peu avantageux, dans une espèce de gorge où l'on voit un Etang et beaucoup d'eau.

Dans les commencemens, Badonviller était fort peu de chose, il n'est devenu considérable que depuis le XVI siècle, que les comtes de Salm, et François de Lorraine Comte de Vaudémont, et fils du Duc Charles III. y firent leur demeure. Le Prince François n'y a résidé que depuis

(1) Hist. de Lorr. t. 1, p. 164, pr. ct Hist. Episc. Tulleus. in Berthold.

(2) Hist. Med. Monast. p. 280.

Les Comtes de Salm introduisirent l'hé résie dans les villages de leurs dépendanees, et même dans le Val de Senores. Le Prince François de Lorraine ayant trouvé les choses eu cet état, fit tous ses offorts pour maintenir la Religion Catholique dans

tres lieux de sa dépendance, et en bannit l'hérésie. Le Comte Philippe de Salm étant à Rome en 1591 avec le Cardinal de Lorraine, abjura le Luthéranisme dont il faisait profession, et étant de retour en Lörraine, chassa autant qu'il lui fut possible, les Hérétiques qui se trouvèrent dans ses terres. Mais il ne pût entièrement déraci– ner cette mauvaise semence.

Il y avait encore grand nombre d'Hérétiques en 1625, car le B. Pierre Fourrier, Curé de Mataincourt, y étant venu en cette année, y trouva les Ecclésiastiques Catholiques, et les Pasteurs chassés ou pervertis, la maison Curiale renversée, et les principaux bourgeois obstinés dans leurs erreurs. Ce sage et zélé Missionaire y gagna beaucoup d'âmes à Dieu, en les tirant de leurs égaremens, et confondant les Ministrés Prétendus-Réformés , qui voulurent entrer en dispute avec lui.

Le Prince François de Lorraine ayant trouvé lors de son mariage avec Christine de Salm, en 1597 les choses en cet état, résolut d'y faire établir par l'Autorité du Saint Siége, un Vicaire Apostolique,

(3) Vie du B. Pierre Fourrier, c. ix.

pour veiller à la conservation de la Religion tres de la part du comté, ou du duc de Catholique, arracher les restes de l'hérésie, Lorraine, qui y excercent la justice au nom et en empêcher les progrès; il aurait pu des deux souverains; on peut appeler de s'addresser au Seigneur Evêque de Toul, leurs sentences à deux juges supérieurs en comme Diocésain. Mais comme une grande commun, résidans à Nancy, qui jugent partie des terres qui obéissent aux Comtes souverainement des affaires de commune de Salm, sont dans la dépendance de juridiction, tant au nom du duc de Lorl'Abbaye de Senones, qui est soumise raine, qu'en celui de M. le prince de Salm. immédiatement au St. Siége, et jouit des Enfin le 21. Décembre 1751 intervint droits quasi épiscopaux dans son district, un nouveau partage de la terre de Salm le Prince demanda et obtint du Pape Gre-entre le roi très-chrétien, et Stanislas roi goire XV un Vicaire Apostolique en 1618. de Pologne, duc de Lorraine et de Bar, Le premier qui fut établi en cette qua- d'une part, et Son Altesse Sérénisme monlité, fut un Abbé de Haute-Seille, qui en seigneur le prince de Salm-Salm, d'autre fit les fonctions, et fit la visite dans plu- part, par laquelle il est dit, que le dit seisieurs paroisses. On connait encore pour gneur prince de Salm cède à leurs majesVicaire Apostolique M. Perpignan Doyen tés très-chrétienne et polonaise, tout ce de St. Gengoût de la ville de Toul, mort qui lui appartenait à la droite de la rivière, en 1672. En 1634 Bernard Abbé de Hau- de Plaine, ou au nord de cette rivière ; et te Seille fit la visite des Paroisses de son ce qui est à la gauche ou au midi de ladite Vicariat Apostolique, avec Dom Hipolyte rivière, est cédé à la maison de Salm; le Bobant, Prieur de Senones; on a les actes milieu de ladite rivière étant la séparation de cette visite. Le Dernier qui a porté le de la principauté de Salm, d'avec la Lortitre de Vicaire Apostolique, est M. l'Abbé raine et le comté de Salm. de Mathuet, Grand-Prevôt de Saint Diez, Au moyen de ladite cession, les Limites mort le 11. Décembre 1740 mais je ne de la principauté de Salm, au-delà et à la crois bas qu'il en fait aucun exercice public. gauche de ladite rivière de Plaine, demeuAujourd'hui l'Hérésie est heureusement rent telles qu'elles étaient d'ancienneté ; bannie de toutes les terres du Comté et de pour les terres qui composaient la partie de la principauté de Salm; on appelle Terres la principauté et du comté de Salm, au du Comté, celles qui sont de la Souve-delà et à la gauche de ladite rivière de raineté de la maison de Lorraine ; et Ter-Plaine, avant le même partage. res de principauté, celles qui dépendent Et dans les endroits où la principauté de Messeigneurs les Princes de Salm. La de Salm n'était pas séparée par des rivières plupart des lieux de ces deux Souveraine ou ruisseaux des terres de France, ou de tés, sont à présent sous la juridiction Lorraine, on a mis des bornes et des de M. l'Evêque de Toul, qui en a formé limites armoriées, qui établissent la ligne un Doyenné, dont le chef-lieu est Badon- de séparation de la principauté, d'avec viller; et pour l'agrandir, on a démembré lesdites terres. De sorte qu'aujourd'hui la quelques villages qui étaient ci-devant du justice s'exerce nuement et souverainement district de l'Abbaye de Senones, pour les par les officiers de son Altesse sérénissime, joindre aux autres qui sont du Diocèse de monseigneur le prince de Salm, sur Toul. Ces villages sont, Celles, Lonvig- toutes les terres auparavant divisées ou ny, Alarmont, et Basincourt. Pour les possédées par indivis par leurs majestés autres villages qui sont au midi des mon- très-chrétienne et polonaise, et ledit sérétagnes, ils sont demeurés sous la juridic-nissime prince de Salm dans les limites ici tion spirituelle de l'abbaye de Senones. spécifiées.

Il y a à Badonviller des officiers de la Il y a à Badonviller un couvent d'Anpart de la principauté de Salm, et d'au-nonciades de la vertueuse Jeanne de

France fondé par le prince de Salm, en 1633.

Pierre-Percée ou Langstein.

A quelque distance de Badonviller se voit Langstein ou Pierre-Percée (1),

château ancien et autrefois considérable

Bade, évêque de Metz, pour les places et forteresses de Salm et Pierre-Percée.

Pareilles reprises furent faites en 1474, par Jean Valgrave de Daun et de Kerberg, au nom de Jeanne comtesse de Salm, son épouse, des fiefs, châteaux et forteresses de Salm et Langstein, auprès de George évêqne de Metz. Item en 1488, Jean comte Sauvage de Daun, etc., au nom de son épouse, fait des reprises pour les mêmes terres, auprès de Henri évêque de Metz. Item en 1495, Jean comte de Salm, fils

appartenant aux comtes de Salm, dont quelques-uns ont même pris le nom de seigneur de Pierre-Percée. Ce nom lui vient d'une roche percée à coups de marteau, pour y creuser un puits ou une citerne, qui est à présent presqu'entière-dudit Jean comte de Salm, reprend les ment remplie par les pierres qu'on y jette journellement.

Etienne de Bar évêque de Metz (2), qui a siégé depuis l'an 1120 jusqu'en 1163, assiégea le château de Pierre-Percée, et le prit après un siége d'un an et plus. Il bâtit autour de ce château trois forts pour le réduire (3). Jacques de Lorraine évêque de Metz, acquit de Henri comte de Salm, le même château Pierre-Percée avec ses dépendances, et ce comte lui en fit hommage et reconnut que Pierre-Percée etait rendable audit prélat, en 1258.

mêmes seigneuries du même Henri de Lorraine, évêque de Metz. Item en 1499, Jeanne de Sarwerden, comtesse de Salm, dame de Fénétrange, fait pareilles reprises, tant en son nom qu'au nom de ses enfans, auprès du même évêque Henri de Lorraine, évêque de Metz.

Je ne vois pas sur quoi est fondé cet hommage rendu aux évêques de Metz, sinon sur l'achat que Jacques de Lorraine, évêque de Metz, fit du château de PierrePercée et de ses dépendances en 1258.

On peut voir ci-après les Articles des En 1267 (4), Ferri de Luce (apparem- abbayes d'Offonville et de Bonmoutier, ment de Lucebourg), chanoine de Saint-(Bodonis Monasterium.) Diez avec ses frères et sœurs, donnèrent à On connait un petit village du nom de l'abbaye de Senones, tout ce qu'ils avaient à Badonviller, Bodonis Villare. Annexe de Celles, et au Val de Celles et en toute la châ-Gerauvillier, diocèse de Toul, partie tellenie de Pierre-Percée, diocèse de Toul. Champagne et partie Barrois. Le roi de Agnès de Salm, fondatrice de l'abbaye Pologne comme duc de Lorraine et Barde Haute-Seille en 1140, ne prend que le rois, est seul seigneur de la partie qui est titre d'Agnès, dame de Langstein. Aujour-Barrois, et qui est de la recette de Bourd'hui le château de Langstein, ou Pierre-mont, office et prévôté de Gondrecourt, Percée, est ruiné. On n'y voit plus que bailliage de Saint-Thiébaut, présidial de quelques ruines du château, mais il y a Châlons, parlement de de Paris. Il y a dans un hameau assez considérable aux environs. ce lieu une église dédiée à saint Martin; Sa châtellenie anciennement s'étendait sur le chapitre de la Cathédrale de Toul en le Val de Celles et des environs. est Décimateur. La partie du Barrois est composée de quinze ou seize habitans.

Les châteaux de Salm et de Pierre-Percée relevaient ci-devant de l'évêque de Metz: le 27 juin 1460, Jehan comte de Salm, fit ses reprises auprès de George de

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BAIGNEROT (LE), petite rivière.Le Baignerot est une petite rivièle qui prend sa source à la Chapelle, aux frontières de la Comté, vient passer entre Bains et Charmois, et joint le Cosné audessus de Fontenoi-le-Château, au bailliage de Remiremont.

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