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BAINS.-Bains, petit bourg du diocèse maladies de poitrine, les gouttes vagues et

rhumatismes goutteux, l'ayant expérimenté par moi-même dans trois différentes occa sions. Dans toutes les autres maladies pour lesquelles on fait usage de ces eaux, nous avons trouvé que celles de Bains égalent celles de Plombières en vertu et en qualité; mais celles de Bains ont de plus une vertu laxative, que celles de Plombières n'ont point. Fait à Nancy, ce onzième mai mil sept cent quarante sept.

M. Vallet, marchand à Nancy, à qui la

de Toul, dans les montagnes de Voge sur le Baignerot, à trois lieues de Plombières, quatre lieues et demie de Remiremont, à deux de Saint Loup, à quatre d'Epinal, à six de Mirecourt et à quatorze de Nancy. Bain tire son nom de Balneum et est célèbre par ses bains d'eaux chaudes. Ce lieu est très-ancien, et ses eaux chaudes ont été autrefois fréquentées; mais le bourg étant devenu comme abandonné pendant les guerres, et les malades n'y trouvant plus les secours et les commodités conve- manufacture de fer-blanc de Bains apparnables, on en a négligé les Bains, qui ne se sont remis en honneur et en réputation, que depuis l'an 1713, que le duc Léopold y a fait faire des réparations considérables et depuis ce temps on y a bâti des maisons commodes et logeables, Plombières, et qu'en général elles font de sorte qu'aujourd'hui ces bains sont toujours du bien et jamais de mal. beaucoup plus fréquentés qu'auparavant. Bains est dans un vallon très-agréable environné de bois; on y descend en pente aisée, la petite rivière de Baignerot coule au pied des bois et sépare le bourg du village de Charmois qui est à gauche.

Les eaux chaudes minérales de ce lieu sont limpides et insipides; elles ne sont pas tout à fait si chaudes que celles de Plombières; elles participent de parties spiritueuses, de beaucoup de souffre bitumineux, de sel volatille talqueux, dont il se trouve quarante grains par pinte.

Le sel en est plus modéré que celui des eaux de Plombières, et il fermente faiblement avec les acides.

Voici le jugement que porte des eaux de Bains, MM. Bagard et Liabé, célèbres médecins de Nancy.

Nous soussignés, conseillers, premiers médecins de feue S. A. R. madame duchesse douairière de Lorraine et de Bar, princesse souveraine de Commercy, certifions qu'ayant fait faire usage depuis près de trente ans, des eaux de Plombières et de Bains, et après avoir examiné les effets, nous avons remarqué que celles de Bains, dans certains cas, l'emportent sur celles de Plombières, comme pour les

tient, assure qu'il a l'expérience des eaux de Bains depuis quatre ans ; qu'il y a vu des effets au-dessus de l'attente même de ceux qui les prenaient; qu'en plusieurs cas elles ont la préférence sur celles de

Le bassin du bain dont nous parlons, est au milieu du bourg, et il a 26 pieds de longueur et 20 de largeur ; il reçoit l'eau d'une des trois sources qui est la plus abondante, et qui est un peu plus chaude que celle du bain de la reine à Plombières. La source la plus chaude est à 55 degrés de chaleur, la tempérée à 44.

A gauche de ce bassin vers le milieu, et de niveau avec le degré du milieu du même bassin, est une pyramide de pierre avec un robinet, par lequel se répand l'eau d'une deuxième source qui n'est que tiède,

La troisième source est dans un jardin au-delà du ruisseau : elle sort de ce jardin par une conduite de bois, et n'est comme la précédente, que tiède, laissant après qu'on en a bu, une légère acidité au goût.

Dans un pré joignant le ruisseau, on voit quelques anciens vestiges d'un autre Bain, que les habitans du lieu appellent Bain Casquin. On pretend très mal à propos que cette dénomination vient par corruption de Tarquin (1). En ancien langage latin des Sabins, Cascus signifie

(1) V. Tull. 1. 1. Quæst. Tullens. Jerom. Ep. 1. Varr. 1. 6. de linguâ Latinâ.

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vieil, ancien; ainsi le Bain Casquin, pourrait signifier l'ancien Bain, on peut aussi le dériver de Cado je tombe d'où vient Cascade, une chute d'eau ; le Bain Casquin, pourra dire un bain où les eaux tembent; la chute des eaux de ces bains.

Les sources d'eaux chaudes en sont éparpillées et se perdent, faute d'être ramassées.

L'église de Bains a un fort grand air d'antiquité. On m'a assuré qu'on voyait à l'entrée de cette église des bas reliefs de divinités payennes, qu'on avait depuis taillées pour en figurer des saintes de notre religion. Je ne les ai point vues. Cette église a pour patron saint Colomban, premier abbé et fondateur de l'abbaye de Luxeuil qui n'en est pas éloignée.. Le Mais en 1750, les seigneurs du lieu chapitre de Remiremont nomme à la cure firent bâtir un nouveau bain, au bord de et perçoit les deux tiers de la dîme, contre la rivière de Baignerot, du côté du mou-le curé pour l'autre tiers. Seigneur, le lin, à l'endroit appelé le Bain Casquin; même chapitre de Remiremont et le sieur il est plus grand, plus commode et plus de Mailleroncourt. Prévôté d'Arches, ⚫découvert que l'ancien ; on a travaillé à y cour souveraine de Nancy, souveraineté de ramasser encore quelques sources minérales Lorraine. découvertes depuis peu.

A gauche du Baignerot, dans le village de Charmois, est ce qu'on appelle la Source des Vaches, elle est chaude et extrêmement laxative. En travaillant à son rétablissement en 1750, on trouva sur, la roche, une Médaille de Néron et une autre de Vespasien, et quelques autres.

Le lieu de Bains n'étant pas fréquenté comme Plombières, n'en a pas les commodités, ni pour le logement, ni pour la fourniture des choses nécessaires à la vie. Au reste, on ne doute pas que les eaux de Bains ne soient à peu près de même nature que celles de Plombières, et qu'elles ne puissent servir à la guérison des mêmes maladies, prises avec les mêmes précautions, et dans les mêmes circonstances.

Dépend le Charmois et les Voivres.

Il y avait autrefois un hôpital à Bains, dont le revenu est appliqué à une messe qui se dit tous les samedis au même lieu, et à faire prendre les eaux à quelques

pauvres.

II y avait aussi près de là une espèce appartemens, pour loger commodément de château, où l'on a pratiqué divers ceux qui y viennent prendre les eaux.

Bains est arrosé de plusieurs fontaines abondantes; sa principale rue est bien pavée, il y a une petite maison de ville, des prisons, des halles.

La manufacture de fer-blanc dont nous avous parlé, est sur le côte à une demie lieue de Bains; il y a une belle maison ci-avec une chapelle qui appartient aux propriétaires. Il y a toujours un grand nombre d'ouvriers employés à cette manufacture, qui produit un profit considérable. Elle fut autorisée par lettres patentes, confirmées par arrêt du conseil, du 20

Peut-être ce village deviendra-t-il après meilleur et plus commode, à cause de l'établissement qu'on y a fait d'une manufacture de fer-blanc, qui y attire des

marchands aussi bien

que

des ouvriers.

février 1745.

di

› Cette fabrique ayant passé en Lorraine en 1727 ou 28, le duc Léopold I, permit au sieur Goorge Puton, et aux frères L'appel du jugement du commissaire Coster et Villiers, par lettres patentes, de de la manufacture de Bains, se porte faire cet établissement dans ses états. On directement au conseil des finances. En y a travaillé depuis avec succès: l'ou-1752, le roi de Pologne, ou plutot son vrage en est aussi bon que celui qui se fa- médecin, M. de Caste, fit travailler aux brique en Allemagne. Cette manufacture eaux de Bains; on a creusé depuis le appartient aujourd'hui à M. Vallet, mar- bain, en suivant toujours l'eau jusqu'à sa chand à Nancy. source; on fût arrêté par des espèces de

reurs,

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dix livres d'or au fisc royal, et à pareille somme envers l'abbaye de Saint-Evre. La charte de fondation fut passée à Toul au monastère de Saint-Evre, en présence de l'évêque Gauzelin, de l'abbé Humbert, en l'année 6 de l'empereur Othon. Indiction 15, de l'an de Jésus-Christ 963.

voûtes qui en enfermaient une autre. Celle-l'abbaye de Saint-Evre. Ce prieuré fut fondé ci était le bassin dans lequel la source par un serviteur de Dieu nommé Arnulfe, même du bain tombait. On y trouva plu-qui par le conseil de saint Gauzelin évêque sieurs médailles en grand et petit bronze; de Toul, fit présent de ce prieuré et de on n'a pas encore pu me dire de quel siè-tous les biens dont il l'avait doté en 963, cle elles étaient, on n'en pourra conclure à l'abbaye de Saint-Evre, qui était alors autre chose, si non que ces bains subsis-gouvernée par un abbé nommé Humbert. taient même avant le temps de ces empe- Le serviteur de Dieu Arnulfe avait intenquels qu'ils soient. tion qu'il y eut dans ce monastère une J'en ai une dont on m'a fait présent, petite communauté, pour y faire l'office, qui est sûrement de Vespasien; elle a pour et il y a apparence que son intention fut revers l'aigle déployé au-dessus du globe exécutée pendant quelque temps. Mais terrestre, avec l'inscription S. C. c'est-à-dans la suite on s'aperçut que ces petites dire, Senatús Consulto, d'où l'on conclut communautés ne pouvaient que très-diffiqu'elle a été frappée après la mort de cilement satisfaire aux devoirs de l'état Vespasien, et à l'occasion de son apo- monastique, et on aima mieux les voir théose. réunies aux chefs-lieux, pour y vivre sous BAINVILLE-AUX-MIROIRS, village les yeux de l'abbé en la compagnie de et prieuré. Bainville-sur-Moselle, au- leurs frères. Arnulfe menace ceux qui trement Bainville-aux-Miroirs, en latin, voudront s'emparer des biens de ce prieuré, Barbani-Villa, et simplement Bainvilla, des supplices éternels, et les condamne à comme il est nommé dans le titre original de la donation du prieuré de Bainville, faite en 957, à l'abbaye de Saint-Evre; ce village est du diocèse de Toul, la paroisse est dédiée à saint Maurice; patrons, les religieux de Saint-Evre, à cause du prieuré de Bainville qui est uni à leur mense-conventuelle; les mêmes religieux y jouissent des deux tiers de la dime grosse et menue, contre le curé pour l'autre tiers. Ils ont aussi droit aux offrandes | Bainville et y avaient fait bâtir une forteet droits d'autel pendant les huit mois de resse. L'abbé de Saint-Evre nommé Gaul'année qu'ils peuvent desservir la cure. tier, s'en plaignit, et le comte et sa mère Le curé outre le tiers aux grosses et me voulant leur faire justice, donnèrent leurs nues dimes, jouit de la totalité des offran- lettres par lesquelles ils reconnurent que des et droits d'autel pendant toute l'année, la haute-justice de Bainville appartenait qui lui sont abandonnés pour sa suspen-au prieuré, que les religieux de Saintsion. Il jouit aussi de son beuverot qui est Evre ont droit d'y créer le maire et les assez considérable. Je ne sais pourquoi on officiers de Justice, qu'ils y peuvent tenir lui donne le nom de Bainville-aux-Mi-les plaids - annaux trois fois l'année, et roirs. Cours de bataille jusquà coup férir, qu'ils y ont four et moulins bannaux, et toutes amandes, à l'exception des trois corps (ou sujets serf), dont la justice appartient au comte de Vaudémont, c'est-à-dire, dans cas de Larrons, de femme enforcie, et de Playe ouverte. Et le prieur a les amandes de fausse Mesure, de Chemin brisé et de

Le prieuré de Bainville est consacré à l'honneur de saint Sauveur et des saints Maurice et ses compagnons (1), qui sont les plus anciens et principaux patrons de

(1) Hist. de Lorr. t. 1. pag. 364. Preuves, 963 ou 964.

ann.

Le comte de Vaudémont, Henri Ier du nom, et Marguerite sa femme, s'étaient emparés de quelques biens du prieuré de

Bornes arrachées. De plus il y a le droit de ban-vin d'une charée de vin, et le droit de Main-morte suivant l'usage du lieu et les corvées ordinaires, les dîmes et la pêche par moitié avec ledit comte,

A l'égard de la forteresse qu'il avait bâtie à Bainville, il déclare ne la pouvoir agrandir ni la continuer au-delà du jardin du prieur, et qu'il ne peut s'accroître dans le lieu, sans l'agrément de l'abbé de SaintEvre, et au cas qu'il contrevienne à ces conventions, ils se soumettent à la justice de l'évêque de Toul, qui poura les excommunier, ou mettre leurs terres en

interdit.

L'an 1263, au mois de janvier, le duc Ferri III, s'engagea à ne faire aucune paix avec Henri comte de Vaudémont, que les abbés et religieux de Saint-Evre de Toul, n'ayent reçu satisfaction dudit comte de Vaudémont, pour les dommages qu'il leur faisait à Bainville-aux-Miroirs et à Alain et autres lieux, dont Ferri se reconnaît le défenseur et l'avoué, et promet de faire la guerre à ses frais, sans qu'il leur en coûte, et sans qu'il leur en répète la moindre chose. C'est apparemment en conséquence de ceci, que le comte de Vaudémont fit à l'abbé de Saint-Evre, les promesses que nous avons vues ci-dessus.

semé de croisettes pointillées au pied fichées d'or, et la croix pleine d'argent bro. chant sur le tout. Il y a sur le ban, l'hermitage de saint Antoine. Patrons, les héritiers de Jean Courthier.

Autrefois le Ménil-devant-Bayon, était annexe de Bayon. Aujourd'hui il est érigé en cure depuis 1604. L'église est dédiée à Saint-Evre, patron; le seigneur du lieu est M. de Mitry. Bailliage de Châtel, Cour souveraine de Nancy.

La terre de Bainville-aux-Miroirs fut donnée pour douaire à la duchesse Marguerite de Gonzague douairière du bon duc Henri, et elle en fit les reprises du duc Charles IV son gendre, le dernier jour de mai 1627. Bainville est qualifié de châtellenie, consistante ès-villages de Bainville, Lebenville, ban de Tantimont, qui comprend les villages de Xaronval, Hergugney, Avrainville et Battexey, et la seigneurie dite de la châtellenie ès-villages de Chamagne et Villacourt.

Bainville est du bailliage de Charmes depuis l'édit de 1751.

BALEICOURT.- Baleicourt, cense contigue au faubourg de Regret de la ville de Verdun, Elle est située sur un ruisseau qui prend sa source à un quart de lieue au-dessus, et qui fait tourner un moulin. C'était autrefois un château ou forteresse appartenant aux évêques de Verdun, qui

En 1291 (1), Jacques de Vaudémont se qualifie seigneur de Bainville. Il était fils de Marguerite comtesse de Vaudémont, épouse de Henri Ier comte de Vaudémont.devint dans la suite très à charge aux Voyez la généaologie de ces comtes. bourgeois de cette ville. Une troupe de En 1468, pendant la guerre que le duc bandits s'étaient emparés de cette forteresse Charles de Bourgogne faisait en Lorraine, qui leur servait de retraite, et d'où ils contre le duc René II (2), les soldats lor-incommodaient fort la ville de Verdun et rains prirent Bainville et en ruinèrent la tout le pays Verdunois. Elle fut détruite tour et le château où les Bourguignons au XVe siècle, par les habitans de Veravaient mis garnison. dun (1), comme il paraît par le traité que les bourgeois firent vers l'an 1419, avec Henri de la Tour, un des chefs des bandits, par lequel Henri consent à la démolition que les Verdunois avaient faite de la forteresse de Baleicourt, au moyen de quoi les bourgeois s'obligèrent de payer à Henri et

Aujourd'hui la souveraineté de Bainville appartient à S. A. R. de Lorraine, et la seigneurie est à lui et aux religieux de St.Evre. La maison de Bainville porte d'azur () Hist. de Lorraine, tome 2, page dxxxv.

Preuves.

(2) Hist. de Lorraine, tome 2, p. 883, croniq. de Lorr.

p. xxxv.

(1) Hist. de Verdun, page 369.

à Jeanne de Lénoncourt dame de Saulcy, d'Ernécourt, plus connue sous le nom de sa femme , une rente annuelle de eent fr. madame de Sainl-Balmont, épouse de peudant leur vie. Jean-Jacques de Haraucourt seigneur de La forteresse de Baleicourt n'est aujourSaint-Balmont, se rendit fameuse par son d'hui qu'une cense réunie au domaine de courage et ses exploits militaires contre les de la ville de Verdun par droit de conpartis Espagnols ou Allemands, qui couquête, lorsque ses habitans faisaient la raient la province de Lorraine. On peut guerre à leur évêque. Louis de Lorraine voir l'histoire de cette héroïne dans la biévêque de Verdun, réunit en 1551, le bliothèque Lorraine, page 347, à l'article tiers des dimes de Baleicourt à la chapelle Ernécourt. Elle eut de son mariage Barbe de saint Martin, érigée dans l'église cathé-de Haraucourt, mariée à Louis Desarmoidrale. Baleicourt est de la paroisse de saint ses, seigneur de Saulny, de Commercy, à Amand de Verdun. Ce lieu est devenu cé- qui elle apporta pour sa dot la terre de St. lèbre par son nom, que l'auteur du Traité Balmont, qui est restée dans la maison historique et critique de la malson de des Desarmoises. Lorraine, imprimé à Nancy en 1711, a emprunté et qui fut condamné l'année suivante par arrêt du parlement.

cure

BAN-LE-DDC. Ban-le-Duc est le nom d'un ban et doyenné, situé sur la Meurthe, paroisse de Cleuvecy, du district spirituel et du bailliage de Saint-Diez. Le ban est composé de le Chéne chef-lieu, Boslimprey, les Grimels, le grand Valtrin, Hervafaing, Sachemont en partie, le Vic en partie. Doyenné dans les Vosges, est le nom qu'on donne au district d'une mairie du domaine du roi, dont le chef se nomme Doyen; titre qui équivaut à celui de maire.

BALMONT (SAINT-), et le prieuré de BONNEVAL. Saint-Balmont, Sancti Basoli Mons, village du diocèse de Toul, une lieue et demie au nord de Darney. L'église a pour patron saint Basle. La est régulière à la collation de l'abbé de Bonfay, ordre de Prémontré. La dîme se partage en douze portions; le seigneur du lieu en prend deux, l'abbaye de Bonfay six, en donnant la pension au curé; le BAN DE SAP (LE), ou LAITRE. prieur de Ralanges deux et les deux autres Le Ban de Sap, en latin ad Septem abiesont destinées pour une fondation à Bon- tes, aux-sept-Sapins, village dépendant fay, par les seigneurs de Saint-Balmont. de l'abbaye de Moyenmoutier, situé à Seigneur, la maison de Desarmoises. Bail- une lieue de cette abbaye vers l'orient, et liage de Darney, Cour souveraine de à pareille distance de celle de Senones, Lorraine. Il y a dans la même communauté les granges de Saint-Balmont.

vers le midi. La paroisse du Ban de Sap est dédiée au pape saint Grégoire-le-Grand. Collateur, l'abbé de Moyenmoutier et décimateur; ce lieu dépend du district spirltuel de Moyenmoutier.

La terre de Saint-Balmont appartenait à une maison noble du même nom (1). Nous connaissons Gui et Jean de Saint-Balmont qui confirmèrent en 1268, au mois de Richer, historien de Senones, dit que mars les donations faites par leurs ancêtres saint Gondebert, fondateur de l'abbaye de à l'abbaye de Bonfay (2). Ferri de Mon- Senones (1), ayant cédé à saint Hydultreuil chevalier, seigneur de Saint-Bal-phe, fondateur de celle de Moyenmoumont, fit ses reprises de cette seigneurie tier un terrain considérable, au duc de Lorraine en 1471 et 1477. Hydulphe voyant le nombre de ses disciDans le siècle dernier, madame Albert ples s'accroître tous les jours, en envoya une colonie aux Sept-Sapins, une autre à

P. p. 383.

(1) Annal. Præmons. tom. I.
(2) Archives de Lorr. Layette, Darney.

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(1) Hist. de Lorr. t. 2, page viii.

saint

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