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après (4), un seigneur lorrain nommé de Toul en 964, le duc Frédéric comHezel ou Hezeb, ayant apporté de Chinon mença à bâtir le château de Bar en 964; en Tourraine, des reliques de saint Maxe quelques années après (peut être en 992), ou Maxime, bâtit dans ce château de Bar saint Gérard consacra l'oratoire de saint une chapelle ou oratoire, où il déposa Maxe. Frédéric ne vivait plns en ce tempsles reliques de saint Maxe, et fit consacrer là, mais la duchesse Béatrix son épouse cette chapelle par saint Gérard évêque de vivait: Frédéric mourut en 984 et saint Toul, qui fut nommé à cet évêché en 964, Gérard en 994. On ne peut donc pas reculer cette dédicace au-delà de 984 > ainsi elle peut s'être faite entre 992 et 993.

et mourut en 994.

Nous avons une charte authentique, qui nous a été communiquée par M. de la Vallée, doyen de la collégiale de saint Quant à la personne de saint Maxe, on Maxe, et imprimée au premier tome de forme sur son sujet quelques difficultés l'histoire de Lorraine, sous l'an 1025 (5), qu'il est bon d'éclaircir ici. On nous écrit indiction 15, donnée sous le règne de de Chinon en Touraine, du 28 août Louis comte de Bar, sous l'épiscopat 1753 (1), que l'église de saint Maxe ou d'Hermand évêque de Toul; dans laquelle de saint Méme, ou saint Maxime de il est dit que sous le règne de Lothaire roi Chinon, ayant été incendiée par les Hude France, et de Frédéric duc de Lor-guenots, messieurs du chapitre ont perdu raine, un seigneur Lorrain de très-grande la plupart de leurs titres et monumens qualité, nommé Hézeb, ou peut être anciens. Que toutefois leur légende porte Hezel, bâtit dans ce château de Bar, un que saint Maxe était sorti d'une famille Oratoire qu'il fit consacrer par Gérard évêque de Toul, en l'honneur de la Sainte Vierge, de saint Etienne et de tous les Saints, et qu'il décora des reliques du précieux confesseur saint Maxime, qu'il avait apportées du pays de Tours en Tourraine, par une providence particulière de Dieu. Que le jour de cette dédicace, la duchesse Béatrix et (épouse du duc Frédéric), fit présent à cette chapelle de la terre de Varenne. On trouve ensuite le dénombrement des autres biens que divers particuliers firent à saint Maxe, qui font voir que dès lors c'était plus qu'une simple chapelle, et qu'apparemment on y mit des chanoines pour la desservir.

Quoiqu'on ne puisse pas fixer au juste l'année de la fondation et de la consécration de l'église collégiale de saint Maxe de Bar, on peut néanmoins la déterminer à peu près ainsi : Saint Gérard fut fait évêque

(4) Hist. de Lorr. t. 1, primæ edit. p. 599. Preuves et deuxième edit. p. ccli. Il faut corriger les dattes de cette charte, comme nous les mettons ici.

(5) Apparemment Lothaire fils de Louis d'Outre-mer qui régna depuis 954 juspu'en 986.

noble d'Aquitaine, qu'on prétend même que son père était gouverneur de Loudun, sous l'empereur Julien l'apostat ; que saint Maxe avait pour frères cadets, saint Maixant et saint Jouin, tous deux successivement évêques de Poitiers et qu'il passe pour certain, qu'il fut instruit par saint Hilaire évêque de Poitiers; qui fut rélégué en Phrygie par les Arriens; qu'ensuite stint Maxe vint trouver saint Martin évêque de Tours, qui l'ordonna prêtre. De là il se retira dans une solitude près de la ville de Chinon, qui n'était alors qu'un très-petit Bourg. La réputation de sa vertu lui attira bientôt des imitateurs, en particulier saint Louand. Après une vie très-exemplaire accompagnée de plusieurs miracles, il mourut à Chinon le 20 d'août, âgé de soixante-dix ans, et fut enterré par saint Martin, dans la chapelle dédiée à la Viergc, au monastère qu'il avait bâti à Chinon. L'église subsiste encore aujourd'hui ssus le titre

(1) Lettre de M. Perrault chanoine de Chinon, au R. P. Dom Augustin Gnillemin, religieux de Senones.

de saint Méme, desservie par une collégiale célèbre.

Jusqu'ici nous avons suivi la légende de saint Méme ou Maxe ou Maxime de Chinon, avec les remarques de M. le

La lettre ajoute, qu'on prétend que le corps fnt transféré au temps des persécu-chanoine Perrault. tions, à l'Ile-Barbe près Lyon, où il y Ce qu'il avance de l'instruction de saint avait autrefois un chapitre sous le nom de Maxe par saint Hilaire évêque de Poitiers, saint Maxime, qui vient d'être uni il y a et de la sépulture donnée à saint Maxe par cinq ou six ans à la cathédrale de Lyon. saint Martin, tout cela est insoutenable, On a fait à Chinon la fête de cette trans- toute la chronologie y répugne. La translation, le 29 octobre. C'est ce que porte lation des reliques de saint Maxe à l'Ilela légende de Chinon. Messieurs du cha-Barbe, n'est pas plus certaine non plus pitre de Chinon, ayant demandé à ceux de que ce que l'on avance de la famille de Bar, quelques portions des reliques de saint Maxe. Nous mettons tout cela au leur saint patron, ils en obtinrent quel-rang des histoires fabuleuses ou apocryques ossemens du chef, comme il paraît phes. par le prooès-verbal et le certificat, en date du 8 juin 1598, signé, que l'on conserve dans la chasse du saint, à Chinon. Les chanoines de Chinon conservent dans l'église le livre des évangiles, que saint Méme avait avec lui lors de son naufrage dans la Saône, rapporté par saint Grégoire de Tours (1). Ils conservent aussi son étole et sa chappe qui est fort grande, faite à l'antique, sans Orfroi, ayant au lieu du Chaperon, une espèce de petite capuce pointue. Elle est absolument sans coûture et faite, d'une écorce fort fine, d'un fond violet brun, chargée d'une quantité prodigieuse de léopards, couleur jaune foncé.

Venons à présent aux sources d'où l'on peut tirer plus sûrement la vérité de cette histoire. Le premier auteur qui ait parlé de saint Maxime, est Grégoire de Tours, qui nous apprend (1), qu'il avait en main une vie de saint Maxime écrite en vers, et qui portait que saint Maximin était disciple de saint Martin ; que le désir de vivre inconnu au monde, l'avait porté à se retirer au monastère de l'Ile-Barbe ; que son mérite éclatant l'y ayant fait connaître, il fut obligé de retourner dans son pays: mais comme il passait la Saône, la barque où il était ayant été submergée, il échappa heureusement au danger, ayant à son col le livre des évangiles et les instruinstrumens de son ministère journalier, Ministerium quotidianum, c'est-à-dire, le calice et la patène pour dire la messe.

Ils ajoutent qu'il y a environ vingt-huit ans, qu'en démolissant un ancien autel dans l'église de saint Méme ou Maxime de Chinon, on trouva dans les fondemens Echappé de ce danger, il arriva heududit autel, une boîte pleine d'ossemens, reusement à Chinon en Touraine, où il avec un morceau assez considérable de la bâtit un monastère. Quelque temps après, chappe du saint dont nous avons parlé, Giles, préfet des troupes Romaines, ayant qui était aussi brillante que si elle sortait assiégé cette place, et ayant bouché un de la main de l'ouvrier, avec une inscrip- puits dont les assiégés tiraient de l'eau tion dont on ne pût lire que ces mots : pour leur besoin, saint Maxime touché de Hic sunt Reliquiae Apostolorum et Sanc-leur extrémité, obtint du ciel par ses torum. La circonstance de la chappe de prières, une pluie si abondante, que tout saint Maxe pourrait faire croire, que lui- le peuple eut de quoi appaiser sa soif, même aurait placé les reliques en cet à remplir tous leurs vases qu'il leur avait dit d'apporter sur la place publique, leur promettant de l'eau en abondance; la

endroit.

(1) Gregor. Turon. lib. de gloria confessor C. 22. p. 912.

(1) Hist. de gloria cofessorum, cap. 22.

et

mesures de provisions annonce, apparemment de froment, deux cents mesures de vin, deux cents livres de fromage et cent livres d'huile pour la nourriture de sa

tempête fut accompagnée de tonnerre, de prépare une demeure et des livres, parce foudre et d'éclairs si terribles, que les qu'il avait dessein de passer le carême avec assiégeans effrayés furent contraints de lui. Il lui envoya en attendant, trois cents lever le siége. On croit que ceci arriva vers l'an 463. Saint Maxime mourut dans son monastère dans un âge avancé, et y fut enterré. Dieu fit éclater le mérite de son serviteur, par un grand nombre de communauté. guérisons miraculeuses, dont saint Gré- Si cette lettre de saint Eucher regarde goire de Tours rapporte deux des plus notre saint Maxime, comme nous le signalées (1), d'un jeune garçon et d'une croyons, on peut fixer son âge et sa dejeune fille appartenant à son église de meure à l'ile-Barbe vers l'an 450, puisTours, dont il fut témoin, et y reçurent que saint Eucher vivait à Lyon en 440 la santé. et que le siége de Chinon par le préfet L'ancien livre de la vie de saint Ma-Giles ou Gillon, arriva en 463. Je sais xime, ne se trouve plus; mais on en cite un autre qui se conserve au monastère de Marmoutier, où l'on ne voit que peu de choses, hors ce que nous venons de voir dans Grégoire de Tours.

qu'il y a quelques difficultés sur cette lettre de saint Eucher, touchant saint Maxime (1), et que M. Baluze croit que l'abbé Maxime dont il est parlé dans cet épître, est un autre Maxime, dont Leidrade évêque de Lyon, parle dans une lettre à l'empereur Charlemagne

M. le Laboureur ancien prévôt de l'île Barbe (2), dans l'histoire de cette abbaye qu'il a composée sous le titre de Mázures M. le Laboureur dont j'ai cité l'ouvrage, de l'ile-Barbe, imprimée à Paris, en deux dans ses deux tomes de son histoire de volumes in-4° en 1681, raconte aussi l'ile-Barbe, ne dit pas un mot de la l'histoire de saint Maxime, qu'il a tirée demeure de saint Maxime en l'île-Barbe de la légende conservée à Chinon ainsi ni de la translation de ses reliques en ce que nous l'avons rapportée d'après la lettre de M. le chanoine Perrault; mais il avoue qu'il y dans cette légende quelques particularités apocryphes.

Dans un autre endroit il dit, que saint Eucher évêque de Lyon, avait une estime si particulière pour saint Maxime, qu'il le faisait souvent venir de son monastère de l'ile-Barbe à Lyon, pour les affaires de son diocèse, lui donnant soin d'en faire la visite en son absence.

monastère. Mais il montre que son culte y était en honneur, de même que celui des S.S. Benoît, Parent de Charlemagne et de saint Ambroise, tous trois abbés de ce célèbre monastère, et insérés dans son calendrier.

D'autres savans critiques sont partagés sur la personne de saint Eucher de Lyon. Les uns, comme Pierre François Chifflet dans son saint Paulin illustré, partie 1, chap. 19. M. l'abbé Antelmi dans une Il rapporte une lettre du même saint dissertation particulière, et M. de TilleEucher écrite à Philon, qu'il nomme son mont, histoire ecclésiastique, tome 15, frère vénérable et prêtre comme lui, par soutiennent qu'il n'y eut qu'un seul Eucher laquelle il le prie d'engager le vénérable évêque de Lyon, en quoi ils conviennent abbé Maxime, qui gouverne le monastère avec tous les plus anciens catalogues des de l'ile-Barbe, à sortir de son abbaye et archevêques de Lyon et avec tous les aude le venir trouver, et de lui dire qu'il luiteurs des martyrologes.

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ment. Il est certain que les chanoines de Chinon et ceux de l'île-Barbe, étaient bien persuadés que c'était le même saint Maxime ou saint Maxe honoré à l'îleBarke, à Chinon et à Bar-le-Duc; on ne doit pas mépriser ces traditions locales et anciennes.

D'autres savans comme Baronius sous l'an 529, M. de Sponde son abréviateur, Severtius, dans son histoire des archevê ques de Lyon, les Bollandistes en plus d'un endroit, et le P. Théophile Rainaud, dans un ouvrage composé exprès, et le R.P. Mabillon dans ses notes sur la vie de sainte Consortie, tome 1, des actes de saint Benoît, La lettre de l'évêque Leidrade à Charet enfin M. de la Mare, dans l'histoire de l'é- lemagne (1) que j'ai devant les yeux, glise de Lyon disent qu'il y eut deux Eucher. parle à la vérité d'un abbé de l'ile-Barbe, Les auteurs de la Gaule chrétienne, du nom de Maxime ou Maximin, mais il après avoir mûrement pesé les raisons de ne dit pas qu'il ait vécu de son temps; il ces deux sentimens, se sont déterminés marque même bien clairement que Mapour celui qui admet deux Eucher arche-xime, Ambroise et Licinius avaient vécu vêques de Lyon (1). Le premier qui a auparavant, sous les évêques de Lyon, gouverné cette église depuis environ l'an 437 jusqu'à vers l'an 450, le second qui a vécu depuis l'an 520 ou environ, jusques vers l'an 530.

Quant à saint Maxime (2) qui fait le principal sujet de cette dissertation, les mêmes auteurs de la Gaule chrétienne, soutiennent qu'il ne fut abbé de l'ile-Barbe que sous l'évêque Loup, successeur du second saint Eucher, et qui vivait en 538. Leidrade dans sa lettre à Charlemagne, parle très-avantageusement de l'abbé Maxime, et dit que les évêques de Lyon lui confiaient le gouvernement de leur diocèse en lenrs absences.

Reste à savoir si saint Maxime de Chinor, a été abbé de l'île-Barbe. Saint Grégoire de Tours dit expressément, qu'il se retira dans ce monastére; mais il ne dit pas qu'il en ait été abbé; il ajoute qu'il en sortit pour venir à Chinon, où il bâtit un monastère, et où il mourut.

Il est vrai que par la lettre d'Eucher à Philon, il paraît qu'il y avait eu à l'ileBarbe un abbé du nom de Maxime, fort estimé d'Eucher, et qui voulait se retirer de cette abbaye. Mais ou veut que cet Eucher et ce Maxime ayant été deux personnes fort différentes de celui dont il est parlé dans la lettre de Leidrade à Charlemagne. J'ai peine à me rendre à ce senti

(1) Gallia Christiana. t. iv, p. 20, 21 et sèq. p. 430, et seq.

(2) Ibidem, p, 222.

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Eucher, Loup et Genesius et les autres, qui leur avaient donné des marques de leur confiance, en leur accordant le pouvoir de lier et de délier, de même que lui Leidrade, l'avait confié à Benoît, qui gouvernait alors ce monastère. Carolus imperator ibidem præfecit Dominum Benedictum Abbatem..... Cui etiam Abbati tradidimus potestatem ligandi et solvendi, uti habuerunt Prædecessores sui, scilicet Ambrosius, Maximinus, Licinus. Clarissimi viri, qui locum istum tenuerunt quos Eucherius, Lupus atque Genesius cæterique Episcopi Lugdunenses, ubi ipsi deerant, aut non poterant, adesse, mittebant cognitores utrùm_Catholica fides recte crederetur, etc. Ce passage prouve évidemment que Maxime, Ambroise et Licinius ont gouverné comme abbés, monastère de l'île-Barbe avant Charlemagne, sous les évêques Eucher, Loup et Genesius. Ainsi il n'y a nulle nécessité de reconnaître deux Maxime abbés de l'îleBarbe. Mais je ne fais pas difficulté de reconnaître deux saints Eucher, qui ont gouverné l'église de Lyon en des temps différens. Les souscriptions des conciles où s'est trouvé le deuxième saint Eucher, en sont des preuves sensibles, car il est mal aisé de faire vivre le premier saint Eucher, qui a souscrit au concile d'Orange en 441,

le

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jusqu'an temps des conciles d'Arles, tenns | Christ en croix, la Sainte-Vierge et saint en 524, de Carpentras tenu en 527, Jean avec les douze apôtres, le tout en d'Orange en 529, et de Vaison en 529, petit, d'un albâtre admirable, et d'un auxquels a souscrit un saint Eucher, ouvrage exquis. nécessairement différent du premier. Pour revenir à la collégiale de saint Maxe de Bar; quelques années après sa dédicace, dont nous avons parlé, c'est-àdire, vers l'an 990, le duc Thierri fils de Frédéric, pour expier la faute qu'il avait commise en faisant arrêter la duchesse Béatrix sa mère, afin de l'obliger à lui remettre le gouvernement de ses états fonda au lieu d'un oratoire, la collégiale de saint Maxe et y mit quatre chapelains, ce qu'il fit en exécution de la sentence du pape Jean XX, qui lui avait imposé pour pénitence, de former quatre prébendes dans ses états.

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En 1555, Giles de Trêves, doyen de saint Maxe, fit bâtir une chapelle où l'on trouve des morceaux de sculpture, qui ne cèdent en rien à ceux de la plus vénérable antiquité. On y voit entr'autres les quatre évangélistes, et les quatre pères de l'église latine, qu'on ne saurait assez estimer; toutes ces pièces sont de la même main et de la même pierre, que le squelette merveilleux dont on a parlé. Au-dessus de la corniche qui règne aux deux côtés de la même chapelle, on a placé les douze apôtres qui sont d'une terre cuite; mais avec des attitudes et des traits si finis et si naturels, que les images de cire ne pourraient pas être plus délicates.

Le doyen de saint Maxe est curé de cette paroisse, où il y a eu des princes, qui y ont reçu le Baptême. Les chanoines de cette église doivent être nobles ou docteurs.

Mais dans la suite ce chapitre fut considérablement augmenté, ensorte qu'aujourd'hui il est composé d'un doyen et de neuf chanoines, de quatre vicaires et de quatre chapelains, d'un maître de musique et de quatre enfans de choeur. Le doyen de saint Maxe est premier chanoine Le souverain est collateur de plein droit de la collégiale de saint Pierre, dont on de tous les canonicats; le doyen est élecparlera bientôt et réciproquement, le tif et confirmé par l'ordinaire, comme doyen de saint Pierre est premier cha- ayant curam animarum. Le prince est en noine de saint Maxe; ils possèdent chacun possession lors de l'élection, de recomune prébende dans ces deux églises. mander au chapitre un ou deux sujets. Cette église de saint Maxe est chapelle Le duc Léopold par édit du 30 septembre du château, et paroisse des ducs, de leur 1698, a affecté les trois quarts des prémaison, et commensaux, et de l'hôtel-de-bendes de saint Maxe et de la primatiale ville. La châsse de saint Max est couverte de Nancy, à des nobles de trois degrés du de lames d'argent, par la libéralité de côté paternel, et l'autre quart à des M. Didier le Bégue, doyen de cette église, docteurs. qui mourut le 27 octobre 1683. Il fit la châsse en 1669. On admire en particulier dans cette église, la mort qui sert de mausolée au cœur du prince d'Orange, qui fut tué au siége de Saint-Dizier en 1544, c'est l'ouvrage de Richier, célèbre sculpteur de Saint-Mihiel.

On remarque dans la même église de saint Maxe, un maître-autel d'un dessin très-recherché, tout incrusté de marbre, avec des colonnes de même, autour du grand cadre du milieu; on admire un

On montre à Chinon en Touraine, le tombeau de saint Maxe, mais on convient que les reliques du saint n'y sont plus, et que l'on n'y conserve que celles qui y ont été envoyées de saint Maxe de Bar, comme il conteste par les certificats réciproques de ces deux églises; on lit que des hérétiques ayant assiégé et pris Chinon, profanèrent le tombeau de saint Maxe, en tirèrent les reliques et les jetèrent dans les flammes; mais qu'un gentilhomme lorrain nommé Hezeb, se trouva là, et en sauva une

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