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de Lorraine, Barois, et des trois évêchés; custello. D'où ces écrivains concluent Metz, Toul et Verdun.

qu'il y avait déjà en ce temps-là un châ– La partie de Bar-le-Duc, que l'on teau ou forteresse sur la croupe de la monnomme la ville-basse, comprend : 1° le tagne de Bar. Mais il est bon d'observer bourg et la neuve ville qui faisaient ancien- que le moine Aimoin, qui écrivait au X nement deux villes séparées; 2° le faubourg siècle, peu de temps après la construction de Bar-la-ville, en latin, Barri-Villa; du château de Bar, par le duc Frédéric 3o celui de Rue de Véel ou Vaux-de- Ir, lequel était déjà fameux et pouvait Combles; 4° ceux d'Entre-deux-Ponts, passer pour une forteresse de conséquence; des minimes et des capucins; auxquels il faut ajouter celui de Marbot, éloigné de la ville de quelques cents pas, situé sur la route de Bar à Saint-Mihiel, et la cense de Popey, qui appartient au chapitre de saint Max.

La ville-basse de Bar est bâtie dans une vallée assez étroite, mais très-agréable par l'aspect dee coteaux chargés de vignes. Cette vallée est arrosée par la petite rivière d'Ornain, recommandable par la bonté de son poisson. On a bâti sur cette rivière trois ponts de pierres, composés de plusieurs arcades, et plusieurs autres plus petits, d'une seule arcade, au nombre de dix, pour la commodité de ses habitans.

a cru, selon toute apparence, qu'il lu
suffisait de désigner la ville dans laquelle
le roi Childéric fut reçu avec honneur,
par le château qui dès le temps même d'Ai-
moin rendait cette ville célèbre. Peut-être
aussi cet écrivain a-t-il voulu parler d'un
autre château, déjà existant au pied de la
montagne où est située l'ancienne ville de
Bar, nommée aujourd'hui le bourg, et
autrefois le vieux bourg de Bar, où se ren-
dit Véomade, pour y recevoir Childéric.
Ce château était le même où se réfugia
vers l'an 638, au rapport de Vassebourg,
une comtesse d'Ardenne avec ses enfans
et où elle resta pendant quatre ou cinq ans,
pour se soustraire à la persécution du roi
Dagobert, qui avait fait tuer son mari.

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On convient qu'il ne reste plus de vestiges de cette première antiquité de la ville de Bar, non plus que dans le faubourg de Bar-la-Ville, qui en était une dépendance en ces temps-là; mais il n'en est pas moins vrai que long-temps avant le duc Frédéric Ier, il y avait au centre du vieux bourg un édifice considérable, qui servait de

Le bourg nommé anciennement le vieux bourg de Bar, est situé au pied de la montagne, au sommet de laquelle est le château bâti par le duc Frédéric Ier. Car il ne faut pas croire que ce prince en ait été seulement le restaurateur, comme l'ont avancé quelques auteurs; ce qui supposerait la destruction d'un château bâti précédemment à la même place. Il paraît au contraire par les restes d'édifices érigés demeure d'abord aux gouverneurs du pays en premier lieu sur cette montagne, qu'ils étaient du même temps et du même contexte, et qu'il n'y en avait jamais eu d'autres avant cette forteresse. Ceux qui prétendent qu'il subsistait déjà au cinquième siècle, un château avant celui dont nous parlons, ne se fondent que sur ces consé- Près de cet ancien édifice était un autre quences tirées du témoignage des écrivains, bâtiment, que l'on conjecture avoir tenu qui parlant du rappel du roi Childéric dans comme lieu de citadelle au premier, leses états par son favori Guinemaude ou quel s'appelait Miroualt ou Mirouault. Véomade, vers l'an 450, disent: Que ce Il en est fait mention dans un titre de la favori allant au-devant de Childéric, fut chambre des comptes de Bar, du 14 mars jusqu'au château de Bar: Apud castrum 1435, dans lequel le roi René Ir donne cui nomen Barrum est; in Barrensi à très-fonds à son conseiller-secrétaire

ensuite aux comtes de Bar, successeurs Frédéric, qui continuèrent à y faire leur séjour, jusqu'à ce que le château bâti sur la montagne, qui ne fut d'abord qu'une forteresse sans logement commode, fut mis en état d'être habité commodément.

Henriet de Bauzeis, une place-masure, les écuries dépendantes du château. Ces où soulait étre jadis partie du vieux chá, édifices furent consumés par le feu en teau, dit Miroualt, séant au bourg de 1652. Bar, près le cours d'eau du moulin, à Tout le terrein qu'occupent l'hôtelcharge d'y faire bátir maison; et dans le Dieu, la maison et l'église des Antonistes, testament d'un nommé Demengin Housset, les maisons contigues et la ruelle qui les bourgeois de Bar, du 29 juillet 1564, sépare de l'ancien château des comtes de par lequel il fonde la chapelle de l'Annon- Bar, en était probablement autrefois une ciation dans l'église de Notre Dame; dépendance, notamment le terrein sur pour laquelle fondation il assigne sa mai- lequel était bâti l'ancien four bannal du son sise au bourg de Bar, en leu qu'on dit vieux bourg, qui était un ancien fief, le chátel de Miroualt. D'où il s'ensuit mouvant du château de Bar. Quant à que si cet ancien édifice et la demeure des l'hôtel-Dieu, qui comprend la maison de comtes de Bar existaient déjà dès le V saint Antoine, depuis que ces religieux siècle, il n'est pas surprenant que les furent appelés par le duc Robert pour en écrivains dont on a parlé, aient employé avoir la direction, il paraît certain qu'il a les termes de castrum ou castellum, en fait partie de l'ancien domaine des comtes parlant du retour de Childéric et de sa réception au château de Bar,

de Bar, qui ont toujours possédé la propriété de ce lieu, comme fondateurs au moins de la partie qui est restée audit hôtel-Dieu par la transaction de 1579.

On trouve dans des titres anciens, que ces anciens édifices, ou la place qu'ils occupaient, appartenaient à un seigneur, Le plus ancien monument qui reste nommé Jacques de Bar chevalier, châte- dans ce quartier du bourg, est l'église de lain de Mousson, et que les matériaux qni saint Antoine, du moins le portail et la restaient de leurs ruines, furent employés nef. Elle subsistait déjà en 700, sous le à bâtir les maisons que l'on voit à présent nom de chapelle Notre-Dame, près de sur ce terrein. On voit encore aujourd'hui trois siècles avant la construction du châsur le frontispice de la plus considérable teau par le comte Frédéric Ier, ce qui fait de ces maisons, d'anciennes armoiries de voir, pour le dire en passant, que la reliBar, d'Angleterre, de Coucy et de Gui-gion chrétienne était dès lors établie dans nes, qui vraisemblablement furent autre- la ville de Bar. fois placées sur la porte du château des comtes de Bar. Le même Jacques de Bar accorda en 1344, à l'hôtel-Dieu de Bar le droit de tirer un filet d'eau pour l'usage dudit hôtel-Dieu.

De tout ce qui vient d'être dit, il parait certain que cette partie de Bar, qui contenait les anciens édifices, était la vraie ville de Bar, dont parlent Grégoire de Tours, Aimoin et les auteurs qui les ont suivis, en rapportant la réception que les habitans firent au roi Childéric à son passage. Il suit aussi que l'ancienne ville de Bar n'était point le quartier nommé Bar-la-Ville, Barri-Villa, mais celui que l'on appelle aujourd'hui le bourg, et autrefois le vieux bourg; et que ce ne fut pas Frédéric Io qui lui donna ce nom, dont il semble

A peu de distance de cette ancienne maison, au-dessous et de l'autre côte de la rue, était une autre maison, nommée aujourd'hui la maison de la grande cour, que l'on tient par tradition avoir servi d'offices et de cuisines à la première. Il n'y a pas long-temps que l'on voyait encore sur la porte d'entrée de cette maison de semblables armoiries. Dans une autre inutile de rechercher l'étymologie, comme rue, appelée la rue des écuries, derrière la même maison, il y avait encore dans le siècle dernier de grands bâtimens, qui étaient les greniers à sel et à grains, avec

aussi de réfuter ceux qui l'appellent Fanis, Farus, Basilica ou Bannis, qui n'ont aucun rapport avec le vrai nom de la ville de Bar, qui n'a jamais été autre

que celui qu'elle porte encore; ou Bair, ville et de Notre-Dame, et qui masquent comme on lit dans des titres du XI et les murs de la ville qui restent de l'enceinte XII° siècles, en latin Barrum ou Bar-particulière du bourg, et les ruines d'une rum-Ducis, Bar-le-Duc; nom que cette ancienne tour ronde, appelée la tour ville portait déjà dès le temps de Frédé- Bouchart, autrement de l'écrevisse. Le ric I, comme il paraît par le traité de bourg est composé des rues suivantes; la 1252, fait entre Henri comte Luxembourg Grande-Rue du bourg, à présent la rue et Thiebaut comte de Bar, trisaïeul du duc saint Antoine, la rue du Moulin ou la Robert, qui commence ainsi : Je, Henri petite rue du bourg et la rue des écuries, de Lucembourch et de la Roche, fais anciennement du béguinage ou petit coucognissant à tous que comme discors fut vent. entre moi et ma suer Katherine duchesse L'ancien château des comtes de Bar et de Lorreigne et marchise, et Ferri son celui de Mirouault, occupaient l'emplacefils, mon neveu, et Thiebaut comte de ment de la rue saint Antoine, depuis le Bar-le-Duc; ce qui insinue que l'addi-pont Vion, aujourd'hui le pont Croquart, tion faite au nom de Bar vient de ce que jusqu'à la ruelle du four. Vers le milieu Frédéric Ier, qui en fut le premier sei- de cette rue est la maison des sœurs de la gneur, était en même temps duc de charité, fondée par madame de Serinla Lorraine Mosellane. champ, dame de Renesson et Fremont, en 1693.

Au-dessous, du même côté, sont l'hôtel-Dieu ou l'hôpital saint Denis et la maison des Antonistes. L'hôtel-Dieu a été rebâti tout à neuf aux frais de M. d'Alençon, président de la chambre des comptes de Bar. Le soin de cet hôpital est confié aux sœurs de saint Charles de Nancy, au nombre de quatre, qui y furent introdnites en 1716.

Ce prince, outre le château, fit environner de murs et de fortifications la ville de Bar. On entrait dans cette enceinte par trois principales portes, sans compter celle par où on descendait du château. Cette dernière porte était attachée au château du côté haut de la côte, dite à présent des jésuites, anciennement la rue de l'Ecole, au bas de laquelle, à main gauche en descendant, est la porte Notre-Dame, autrement Têtefendue, à l'opposite de laquelle, au bout La maison des Antonistes qui faisait aude la rue des Juifs, était autrefois la porte trefois partie de l'hôtel-Dieu, fut rebâtie Houdry, qui communiquait au Prey - de-au commencement de ce siècle, dans l'état Dieu, sur lequel est bâti une partie de la ville-neuve. Cette porte fut démolie au XIVe siècle. La troisième porte, qui était la plus considérable, est celle que l'on nomme la porte du Bourg, par où l'on va aux faubourgs d'Entre - deux - Ponts et de Bar-la-Ville.

Ces trois portes étaient bâties en forme de tours quarrées, avec leurs guichets et ponts-levis sur les fossés de la ville. Elles étaient défendues chacune par une porte élevée de l'autre côté du fossé. Ces portes ne subsistent plus, non plus qu'une partie des anciens murs de la ville et des fossés qui sont comblés et occupés par des maisons qu'on y a bâties, qui règnent depuis la porte du bourg jusqu'à celles de la neuve

de splendeur où elle est aujourd'hui. Leur église est encore l'ancienne, excepté les deux chapelles collatérales de saint Anne et de saint Nicolas. Le portail de cette église qui était anciennement celle de l'hôtel-Dieu, et dédiée à la Sainte-Vierge et à saint Denis, est très-ancien, et semble être antérieur au château. Elle existait dès le VII siècle.

L'ancienne maison du béguinage était dans la rue du petit couvent, autrefois des vieilles béguines, ou des écuries. On recevait dans cette maison un certain nombre de femmes veuves ou de filles âgées, qui devaient visiter et soulager les pauvres malades. Ces femmes se nommaient béguines. Dans le seizième siècle, ces béguines

que

y

La neuve ville a beaucoup plus d'étendue que le bourg. Elle est composée de sept rues, savoir: la grande rue sur les anciens fossés du bourg, la rue sainte Claire, dite autrefois Thiebaut-Chanterel, la rue du four, dite anciennement la rue la rue Emmy, des tanneurs, nommé autrefois Colet-Hous, la rue des Savonnières, la Côte de l'horloge ou des Serruriers, appelée autrefois la rue Brice-Brichet par laquelle on monte à la ville haute; et la rue saint Jean, par où on monte à la même ville, du chemin de Savonnières et du petit

s'étant relâchées de leur institut et s'étant laissées engager dans les erreurs de Calvin, le grand duc Charles donna leur maison aux bourgeois de Bar, pour y mettre les pauvres malades, qui étaient soulagés des revenus attachés à cette maison, et des aumônes l'on faisait; ce qui a duré jusqu'à ce que cette maison fut achetée par Nicolas-François prince de Lorraine, abbé commandataire de l'Ile en Barrois, qui la donna aux religieux de cette abbaye pour servir d'hospice, et où il résidait un religieux sous le titre de proviseur, qui était chargé d'acquitter les messes d'an-pont. cienne fondation. Cette maison qui est ac- les deux villes - basses de Bar-le-Duc, compagnée d'une petite chapelle, a été c'est-à-dire, le bourg et la neuve ville, rebâtie depuis peu.

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n'en font plus qu'une à présent depuis la La maison et le collége des pères jésui- démolition du mur qui les séparait. Elle tes sont situés presque au bas de la côte, est composée de cinq faubourgs, savoir: par où l'on monte du bourg au château et 1° celui d'Entre-deux-Ponts, situé entre à la ville haute cette rue se nomme la rue le pont Notre-Dame et le pont qui était de l'ancienne école, dont on voit encore autrefois bâti sur le fossé de la porte du la maison au-dessous de celle du collége, Bourg; 2° le faubourg des Minimes, à enfermée dans le presbytère qui appartient l'extrémité duquel, en tournant à gauche, à la ville, et où loge le curé de Bar. Le est le grand pont-neuf bâti en 1603; 3° collége fut fondé par Gilles de Trèves le faubourg des Capucins; 4° le faubourg doyen du chapitre de saint Max, sur de la rue de Véel ou du-Val-de-Combles, l'emplacement d'une maison, qui était un comme il se nommait autrefois, parce fief relevant du château de Bar et se nom- qu'il est placé sur le chemin qui conduit mait le fief de Fains, que le fondateur du à ce village; 5o le faubourg de Bar-lacollége avait acquise de René de Florain-Ville, en latin Barri - Villa, situé de ville baillif de Bar, et qu'il avait fait re- l'autre côté de l'Ornain, à la rive droite, bâtir en forme de collége. Il donna pour presque au pied de la montagne sainte cette fondation, qui est du 17 avril 1598, Catherine, opposée à celle du château et une rente de 2,500 francs, à prendre sur de la ville-haute. On trouve à la sortie de les salines de Dieuze, de Château-Salins ce faubourg tirant vers la montagne, et de Salone, pour l'entretien de quatre quelques maisons de vignerons, qui resrégens et quatre boursiers. tent d'un plus grand nombre qui y demeuLes pères jésuites furent introduits dans raient autrefois. Ce quartier est nommé la le collége de Bar en 1617, par le duc petite Egypte, du nom de certains couHenri, à la sollicitation des magistrats et reurs, diseurs de bonne aventure, que des bourgeois, pour y instruire la jeunesse l'on appelait Egyptiens ou Bohémiens, en la place des quatres régens dont on qui se retiraient en cet endroit. n'avait pas lieu d'être satisfait. Le fonda- La paroisse Notre-Dame a de tout teur réserva par son testament la direction temps été la seule église paroissiale des de ce collége aux doyens de saint Max et ville et faubourgs de Bar. Elle est bâtie de saint Pierre, au président de la cham-dans le faubourg de Bar-la-Ville. On ne bre des comptes et au plus proche parent peut fixer au justc l'époque de la construcmâle dudit fondateur. tion de cette église moderne de Notre

Dame, ni de celle qui subsistait avant la ter cette opinion et renfermer l'ancienne cession de la cure à l'abbaye de St.-Mihiel. ville de Bar dans le vieux bourg, et dire On conjecture par l'architecture qu'elle a que Barri-Villa en était une dépendance pu être bâtie sous le règne du duc Robert, comme son nom le signifie. On peut dont on voyait les armoiries, il y a quel- ajouter qu'il n'est guère croyable que le ques années, au hàut de l'ancien portail château qui le domine aurait été bâti sur sur le petit cimetière. Dierrière cette église, la croupe de la montagne où il est, si la un peu à côté, il y a une chapelle assez ville avait été bâtie de l'autre côté de la spacieuse, érigée en 1649, nommée avec rivière; ce qui serait encore moins proraison la chapelle des morts, parce que bable, si le duc Frédéric Ior n'en eût été les murs en sont faits de têtes et d'ossemens que le restaurateur, et que cette forteresse de morts, rangés avec symétrie, et joints eut déjà subsisté au temps du passage de à chaux et à sable. Le prieuré de Notre- Childéric. Dame est à côté de la paroisse dont le Quant à la forêt de saint Etienne, qui jardin est arrosé par le ruisseau de Nave- avoisinait, dit-on, le château de Bar, il est ton, qui y prend sa source de là va faire assez croyable qu'on donna ce nom à cette moudre le moulin de Couchot. Le prieuré forêt, après que l'église castrale fut bâtie est habité par trois religieux bénédictins et consacrée particulièrement sous l'invoqui y sont envoyés par le prieur de l'ab- cation de ce saint martyr. Il peut se faire baye de Saint-Mihiel, dont l'un a le aussi que l'espace de terrain qui était titre de prieur, et jouit au nom de celui de entre cette forêt et les fortifications extéSaint-Mihiel qu'il représente, des droits [rieures du château, s'appelait Mont-Méhonorifiques attachés à la qualité de curélian: mais on ne trouve rien de positif sur primitif. cela.

C'est là tout ce que nous avions à dire Le faubourg de Marbot est une espèce sur le faubourg de Bar-la-Ville, qui de hameau éloigné d'un quart de lieue du vraisemblablement ne fut jamais l'anciennej Pout-neuf, sur la route de Bar à Saintville de Bar, par où passa Childéric à Mihiel. Popé ou Popey, est une cense son retour. Ajoutons que c'est encore une ancienne très-considérable, située à droite erreur de croire qu'il y ait jamais eu un de l'Ornain, entre Marbot et Silmont. chateau bâti ou commencé sur la monta- Cette cense, qui servait autrefois de léprogne de sainte Catherine, au pied de la- serie ou maladrerie, fut donnée au chapitre quelle était dit-on, situé l'ancien Bar, de saint Maxe en 1434, par le roi René. qui s'étendait sur la droite de ce faubourg, Il y a une chapelle ou petite église trèsen remontant du côté de celui de Marbot. ancienne, dont il ne reste plus que le Ce prétendu château est un être imagi-sanctuaire. Cette léproserie est très-annaire, dont il ne reste aucun vestige cienne : il en est fait mention dans un titre mais seulement d'un hermitage dédié à de Thiebaut II comte de Bar, de l'an cette sainte, dont on remarque le terrain 1253, qui parle des maîtres et frères de qu'il occupait. On trouve un vieux registre la maison des malades de Popey. On trouve de plus de 300 ans, qui marque qu'un près de cette maison, en allant à Silmont, hermite de ce lieu fut condamné pour vol des traces d'une chaussée Romaino. à étre pendu.

A une lieue et demie de Bar, un peu A l'égard de l'étendue que l'on donne plus loin que le village de Ressons, on à l'ancien Bar-le-Duc dans cette position, trouve un hermitage bâti au milieu des depuis la montagne sainte Catherine jus-bois, dédié à sainte Geneviève. C'était qu'à la rivière, tirant vers la vallée de autrefois un château appartenaut aux Nayves y compris l'espace sur lequel est comtes de Bar. Ce château subsistait enBar-la-Ville, il faut ce me semble, reje-core au commencement du XIV® siècle,

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