Images de page
PDF
ePub

gogne,
mais Charles-le-Hardi dernier duc
de Bourgogne, ayant manqué de parole à
Simon de Bassompierre, ce seigneur passa
au service du duc René II.
BASTOGNE.

tantôt celle d'écuyers et de mayeurs héréditaires de la ville et franchise de Bastogne. On croit que cette maison fut éteinte dans la personne de Henri de Bastogne, sieur de Vogelsang, qui avait épousé Isabelle de Frankenbourg, et dont il eut deux filles Bonne et Isabelle; Bonne mariée à Gobert d'Autel, auquel elle porta en 1436, la mairie de Bastogne et la terre de Vogelsang; on ne sait pas quel fut le sort d'Isabelle.

Bastogne, nommée en latin Bastonia-Villa, n'est point connu dans la haute antiquité, et l'on n'y remarque aucun vestige qui fasse voir qu'elle ait été connue et habitée par les Romains. Les habitans du pays ne laissent pas de lui donner le nom de Paris des Ardennes, ou capitale des Ardennes ; elle Gérard d'Houfalize ayant fondé un est située dans une plaine à dix à douze hôpital dans Bastogne, en donna l'admilieues de Luxembourg, vers l'occcident nistration aux religieux trinitaires, et y d'Été. Elle était autrefois florissante par érigea une chapelle avec la permission de son commerce et par les bonnes murailles l'ordinaire en 1237. Robert évêque de dont elle était défendue, elle a un assez Liége en 1242, confirma cette fondation, grand territoire et à voir l'état où elle se et Ermensinde comtesse de Luxembourg, trouve aujourd'hui, on croirait que le l'appuya de toute son autorité (1). Vers titre de Paris des Ardennes ne lui a été le même temps, Jean, roi de Bohème et donné que par raillerie. Les Français l'ont comte de Luxembourg, acheta la terre de possédée depuis 1681, jusqu'à la paix Bastogne et sa dépendance, des doyens et de Riswik, qu'ils la rendirent aux Es-chanoines de l'église d'Aix-la-Chapelle, pagnols. qui en étaient depuis long-temps possesVoici que je trouve dans l'histoire de seurs, pour la somme de mille six cents floLuxembourg sur les antiquités de Basto-rins d'or, monnaie de Florence, gne (1). On dit que Charles Martel au Les états du duché de Luxembourg en VIIIe siècle, avait livré aux environs de 1665, ayant refusé d'admettre dans une cette ville une bataille au comte du pays de leur assemblée, Guillaume d'Orto, qui s'était révolté contre lui. On dit aussi dépnté de la ville de Bastogne, les bourque Sigefroi, premier comte de Luxem-geois en portèrent leurs plaintes au roi, bourg, ayant hérité cette terre de Ricuin qui possédait alors le Luxembourg; et sa comte d'Ardenne, y avait fait construire majesté par ses lettres du 13 février 1665, une forteresse, et qu'en 1286, elle fut les maintint dans leur ancienne possesbrûlée avec Durbuy et quelques autres sion, et défendit qu'on les y troublât places, par les gens de l'évêque de Liége. dorénavant. La ville de Bastogne a eu des seigneurs particuliers, qui portaient pour armes d'or, à six bandes de sable. Aujourd'hui cette ville porte dans ses armes la SainteVierge tenant le petit Jésus dans ses bras. Dès l'an 1267, Henri Mayeur de Bastogne se rendit caution pour Jacques d'Estalle, par acte du lundi avant la fête de sainte Lucie. Ses enfans contractèrent de belles alliances et prirent tantôt la qualité de prévôts d'Ardenne ou de chevaliers, et

(1) Bertholet, hist. du Luxemb. 1. 4, p. 444.

BATLEMONT.-Batlémont Bartholo maimons, est annexe de Bozemont; patron, saint Jean-Baptiste ; décimateur, l'abbé de Senones pour la moitié et l'abbé de Domèvre pour l'autre moitié. Partie France et partie Lorraine. Seigneur, l'abbé de Domèvre et M. de Juvrecourt. L'abbé de Senones a cédé ce qu'il possédait à Batlémont à la maison de son ordre, située au Ménil proche Lunéville.

BATLEMONT.- Batlémont, maison

(1) Idem. tom. vj, pag. 98.

fief sur la montagne au couchant de Nancy, Mange porte d'azur à l'écu d'or mis en sur le chemin de Nancy à Toul, appar- cœur. tenant ci-devant à feu M. Colin, beau- Celle de Baudricourt à préseut éteinte, père de M. de Virai procureur-général à était maison de nom et d'armes, et portait d'or au lion de sable armé, lampassé et couronné d'or.

la cour.

Batlémomt est dans une très-belle situation; les bâtimens sont très-bien entre- BAULNY ET BALEIGOURT. — Baultenus. Il y a bergerie et autres commo-ny, village du diocèse de Verdun, nommé dités, et une chapelle domestique. Le dans les titres de l'église de Verdun, Balvrai nom de Batlémont est Buthegnémont. neium. Ce lieu était situé sur la rivière Jean Monzin, célèbre médecin du dernier d'Aisne au-dessus de Varenne, à l'extrésiècle, y fit bâtir un petit château qui fut mité du diocèse de Reims. érigé en fief, en faveur de M. Viray, qui le possède aujourd'hui.

[ocr errors]

On lit dans l'histoire de Verdun, écrite par Laurent de Liége (2), sous Segard BAUDRICOURT. Baudricourt ou abbé de Saint-Vanne, qui est mort en Baudrecourt, Baldrici-Curia, village du 1142 (3), qu'un nommé Régnire de doyenné de la rivière de Bloise. L'église a Baulny bâtit le château du même lieu, pour patron saint Bénigne et saint Lau- en apparence pour la défense de l'évêque rent. Collateur, l'archidiacre de Rinel, de Verdun, dont il semblait soutenir les ou l'abbé de Jovilliers. Décimateur, le intérêts; mais en effet, il agissait avec curé pour la moitié de la Dime. Le village Henri de Grand-Prey dont il était vassal, de Baudrécourt est partagé par le Blisse- pour piller les terres de l'évêque de Verron. La partie où est l'église s'appelle dun et pour en molester les ecclésiastiques. Baudrécourt-la-Grande, qui appartient L'évêque de Verdun (Alberon de Chili) et à l'abbaye de Montier-en-Derf; l'autre Renaud comte de Bar, citèrent Henri de partie est à M. le prince de Joinville. Pré- Grand-Prey et Régnier de Baulny, pour sidial de Chaumont. comparaître devant eux et rendre compte Robert de Baudricourt était gouverneur de leur conduite; mais au lieu d'obéir, de Vaucouleurs, lorsque la pucelle Jeanne ils continuèrent leurs pilleries et leurs rad'Arc se présenta à lui pour aller com-vages dans les terres de l'évêché, ce qui battre les Anglais et rétablir le roi Charles obligea l'évêque à fortifier Baleicourt, et VII sur le trône. faire le siége de Baulny, que Henri de Baudricourt présenta d'abord la pucelle Grand-Prey fut obligé de rendre, l'évêà Charles II duc de Lorraine (1). le démolit et défendit que dans la suite on ne le rebâtit.

Robert de Baudricourt est encore connu dans notre histoire par quelques entreprises, comme par la surprise que Robert damoiseau de Commercy, et Robert avec quelques autres seigneurs, voulurent faire contre la ville de Toul en 1432 (2). Le même Robert de Baudricourt fournit trois cents soldats au duc René Ier, contre Antoine comte de Vaudémont son compétiteur, dans la succession au duché de Lorraine.

Baudricourt était ci-devant nommé Saint-Mange. La Maison de Saint

(1) Hist. de Lorr., tom. 2, p. 697. (2) 745 et 769.

à

que

propos

nommé

Balnieum a été mal à Baleicourt, par le P. dom Luc d'Acheri dans son Spialége, que nous avons imprudemment suivi dans notre premier tome de l'histoire de Lorraine, page 258, des preuves.

la

Il y avait aussi à Baleicourt proche ville de Verdun, une forteresse qui servait de retraite à une troupe de Bandits

(2) Laurent Liégeois, histoire de Verdun, page 417.

(3) Histoire de Lorraine, tome 1, page 238. Preuves.

qui ravageaient les terres des environs (1).ront vendre leurs héritages dans l'année ; Cette forteresse était occupée par Henri s'ils ne le font, tout demeurera aux seide la Tour, qui fnt obligé par les bour- gneurs, etc. geois de Verdun de la rendre et de consentir à sa démolition en 1420, moyennant une rente de cent francs par an, qu'on lui devait payer et à sa femme Jeanne de Lenoncourt, dame de Saucy. L'église de Baleicourt dépendait de la paroisse de saint Amand, autrefois fort étendue avant qu'on eut bâti la citadelle de Verdun, au haut de la montagne de Saint-Vanne.

La terre de Saint-Baussant était un fief des ducs de Bar, et mouvant de la châtellenie de Bouconville (1). On en trouve diverses reprises faites en différens temps: comme de Pérignon d'Assey, seigneur de Saint-Baussant, du 23 janvier 1453, scellées du sceau de Nicolas de Brixey abbé de Saint-Mihiel; celles de Jean de Lunéville, dit Massemalancé, écuyer voué de Liverdun, de l'an 1488; d'EsseEn 1531, Louis de Lorraine évêque de lin écuyer, seigneur en partie de SaintVerdun, unit le tiers des dîmes de Balei-Baussant, scellées du sceau de Didier de court à la chapelle de saint Martin, érigée dans la cathédrale.

La maison de Baleicourt très-illustre et très-ancienne, maison de nom et d'armes, portait burelé d'argent et de gueule, au franc quartier d'azur, la croix coupée d'or.

Malaviller son gendre, prévôt de Bouconville, du 1er janvier 1491; celles de Varin de Saint-Baussant, de 1509. Dans une procuration de Hesse de Linange, sire d'Apremont, du mois de juin 1506, il est fait mention de Guillaume Strousse, seigneur de Saint-Baussant en partie, à cause BAUSSANT (SAINT-).- Saint-Baus-de Marie sa femme, fille de Thomas d'Asant ou Beaussant, anciennement Saint-premont. Autres reprises de la même seiBaussonne, en latin Sanctus Basalmus gneurie de Claude de Saint-Baussant, du ou Bausanus, village sur le ru de Maid, 8 octobre 1551, de Jean Claude de Saint à quatre lieues de Saint-Mihiel, de Pont-Baussant, du mois de janvier 1576, une à-Mousson et de Commercy; érigé en autre de l'an 1620. en baronnie le 9 octobre 1723. La paroisse BAUZEMONT OU BAZEMONT a pour patron saint Bausans martyr. Décimateurs, l'abbé de Saint-Mihiel pour le tiers dans les grosses et menues dîmes, le curé pour l'autre tiers. Il y a dans l'église la chapelle de saint Nicolas. Diocèse de Toul, bailliage de Pont-à-Mousson, cour souveraine de Nancy.

Bauzemont, village situé a deux lieues de Lunénille sur le Sanon, au-dessus d'Einville-au-Jar. Bauzemont fut donné à l'abbaye de Senones, par Etienne de Bar évêque de Metz en 1130.

Ce prélat dit que la terre de Bauzemont avait d'abord été donnée à la cathédrale En 1289 (2), Thiebaut comte de Bar de Metz (2), par une dame nommée Leuet Geofroi sire d'Apremont, affranchirent carde, laquelle épousa Albert de Deneules habitans de Saint-Baussant et les sou-vre, qu'ils possédèrent ensemble paisiblemirent à la loi de Beaumont, s'y réservant ment ce fief qui relevait de saint Etienne de les fours et les moulins bannaux, les eaux Metz, sous la reconnaissance d'un certain et chevauchées : ils se réservent aussi la cens annuel. Qu'après la mort de Leuseigneurie et la justice des fours et moulins, carde, Gérard, seigneur de Parroye, et le terrage de douze gerbes l'une. Ceux s'empara par violence du fief de Bauzedes habitans qui sortiront du lieu, pour-mont; Etienne après l'avoir averti charita

(1) Hist. de Lorr., pag. 369.

(2) Archives de Lorraine, Layette Einville.

blement, fut obligé de le traiter en ex

(1) Ibidem, Layette Bouconville.
(2) Hist. de Lorr., tom. 2, p. cclxxxix.

communié. Gérard touché de repentir, tout en 1634, qu'il fut brûlé et pillé en rendit le fief à l'évêque de Metz, avec la grande partie par les Suédois. Il y avait restitution de ce qu'il en avait injustement autrefois à Bauzey un château considétiré, et le prélat fit présent de la même terre à Antoine abbé de Senones, en considération de la sainteté de cet abbé, et de l'exacte régularité qui s'observait dans son monastère, le tout du consentement de Gérard de Parroye et de sa femme.

à

rable, et trois maisons-fiefs bâties en pavillons avec des tours et embellissemens, qui marquaient les richesses et la puissance de ceux qui les avaient bâties et qui les possédaient. Ces beaux édifices ont été ou détruits ou dégradés depuis, par ma

Aujourd'hui Bauzemont est cure régu-dame la comtesse d'Etain, veuve de M. lière desservie par un chanoine régulier de François comte d'Etain, lieuteneut géné Domèvre. Décimateurs, le curé pour ral des armées du roi, pour y loger ses moité, et l'abbé de Senones pour l'autre, fermiers, ou pour rétablir son moulin. ou plutôt les bénédictins de Lunéville, Le chapitre de Verdun y avait aussi une qui il a cédé sa portion aux dimes. La maison forte en 1431 (1), et cette maison paroisse est dédiée à saint Martin. Colla-fut attaquée par les gens de Louis d'Hateur, l'abbé de Domèvre. Cour souveraine raucourt évêque de Verdun, qui résidait de Lorraine. alors à Hatton-Châtel ; mais la garnison

Il y a dans l'église la chapelle de Notre-repoussa jusqu'à deux fois les assiégeans (2). Dame de pitié, fondée par messire Jean Sous l'évêque de Verdun Nicolas Psaume, de Lignéville, à laquelle est unie la cha- le prévôt de Clermont fit aussi des entrepelle castrale de saint François. Collateur, le seigneur du lieu chargé d'une messe tous les mercredi avec la passion.

prises contre Bauzey, au préjudice de l'évêque de Verdun (3). En 1448 et 1449 l'évêque de Verdun Guillaume Fillatre (4), La maison de Bazemont est ancienne, avait des prétentions tur la terre de Bauzey; puisque dès l'an 1150, Gérard de Baze-il transigea avec le chapitre et lui engagea mont souscrivit à la donation faite de ce ses prétentions pour la somme de cinq fief à l'abbaye de Senones. Cette maison cents florins d'or, et promit de ne lui plus est éteinte depuis long-temps. Elle por-faire la guerre. Le duc de Guise reprit en tait d'azur à la clef périe en pal d'argent. 1545, le château de Beauzey, dont les Godefroi de Bazemont qui épousa Béa- Huguenots s'étaient emparés. Il parait par trix de Germini en 1490, fut le dernier l'histoire de Verdun, que ce château apde cette famille, la seigneurie passa ensuite | à la maison de Torneille.

partenait au chapitre de la cathédrale de Verdun. Il fut ruiné apparemment pendant les guerres de Lorraine, et on en a découvert les fondemens en 1715, qu'on a élargi le canal du second pont.

lors

Le bourg de Bouzey ou Bauzey, n'a rien conservé de ses anciennes beautés,

Le roi Louis XV, par le traité de 1718, céda au duc Léopold le droit de souveraineté qu'il avait sur l'emplacement du château de Bauzemont, situé dans le village du même nom. BAUZEY OU BOZEY, diocèse de que l'église paroissiale, dont la tour en Bozei, ou Beauzé, ou Beau-forme de dôme, est soutenue sur quatre piliers surmontée d'une galerie de pierres tout autour ; c'est un des plus beaux et des plus hardis clochers de la province.

[ocr errors]

Verdun.
zey, en latin de Bello Situ, à cause dit on,
de sa belle et agréable situation, entre
Clermont et Saint-Mihiel; du diocèse de
Verdun, sur la rivière d'Aire, qui prend
sa source près Saint-Aubin, et se jette
dans la rivière d'Aine, à une lieue au-
dessous de Grand-Prey. Ce lieu a beaucoup
souffert dans les guerres de Lorraine, sur-

On tient par tradition qu'il y avait up

(1) Hist. de Verdun, pag. 379.
(2) Page 436.
(3) Page 447.
(4) Page 448.

monastère de religieuses au-dessus de la En 1529 et 1559, le duc Antoine et papeterie à l'extrémité de la garenne. Cet Jean cardinal de Lorraine, évêque de endroit s'appelle aujourd'hui Appeton-Verdun, permirent de bâtir une halle à court. Peut-être ont elles été enveloppées Bauzey, pour y tenir le marché chaque dans la disgrace des bénedictins de saint mercredi et deux foires franches, l'une à George, dans l'ile de Nubécourt, à une la saint Mathias et l'autre à la saint Jean demi-lieue au-dessous de Bauzé. Ces reli- décolassé ou à la décolation de saint Jean. gieuses ont été dispersées en divers monas- En 1629, il n'y avait point de bannatères et les abbés de saint Vanne et de lité à Bauzey, ni pour les pressoirs, ni Beaulieu se sont approprié leurs biens. pour les moulins. Les anciens fours ont L'emplacement du monastère de ces reli- été ruinés et abandonnés par la rareté des gieuses a servi à placer le château de MM. bois. du Hautoy de Nubécourt.

Il y avait autrefois à Bauzey trois familL'abbaye de l'ile en Barrois possédait les principales, qui occupaient les trois autrefois quelques biens à Bouzey. Guil-grandes maisons du lieu; savoir Maucoust laume d'Apremont en 1197, donna à cette qui tenait la maison du grand jardin ; celle abbaye soixante setiers de blé, mesure de de Moncel qui demeurait en la grande rue; condé, à prendre sur la dime de Bauzey. et la famille de Rarécourt, qui habitait la M. de Geofroy d'Apremont en 1257, céda aux religieux de l'île, sa part du terrage audit lieu, pour la fondation de deux messes basses par semaine à perpétuité. Ils jouissent encore du tiers de la dime de Bauzey et de la totalité dans le moulin

dudit lieu.

maison de la tour. Toute la seigneurie se trouve aujourd'hui réduite à l'évêché de Verdun, et au comte de Vaubecourt; les mêmes seigneurs ont chacun un sixième dans la grosse et menue dime, un tiers au curé et l'autre à l'abbaye de l'île. La nomination à la cure appartenait autrefois à l'alternative, à l'évêque de Verdun et au pape. Aujourd'hui elle appartient à l'archi

Sur la fin du XVe siècle et au commencement du XIV, les Nettancourt, les Sampigny et les Duhautoy de Recicourt, avaient quelque portion dans la seigneurie de Bauzey. Mémoires fournis par M. le curé de Bauzey.

Bayer de BOPPART. Voyez BOPPART.

Dans la chapelle de sainte Barbe, qui est celle des seigneurs de Bauzey, qui se voit dans l'église paroissiale (1), on re-diacre d'Argonne. marque une tombe sans inscription avec l'effigie d'une femme et les armes de Desarmoises, et une autre de Nicolas de Rarécourt, décédé en 1546; l'église de ce lieu était dit-on autrefois dédiée sous le nom de saint Mamez martyr, mais le 7 octobre 1515, elle fut consacrée sous le nom de saint Martin, par Nicolas Goberti évêque de Paneade, suffragant de Verdun; ses armes sont à la clef de la voûte au-dessus du grand autel. Celles du duc de Lorraine sont au frontispice du portail, en grand des deux côtés. En 1523, Colin de Moncel, seigneur de Bauzey, fit bâtir ou au moins restaurer, la chapelle des seigneurs dont on a parlé. On y voit deux tombes de l'une pour Nicolas de Moncel et Jeanne de Cardon sa femme, l'autre pourquod adhuc tempore nostro hæredes de Nicolas de Moncel mort en 1624. salmis possident, Cet abandonnement a du (1) Richer. 1. 2, cap. 5, p. x. Histor. Lothar. 1. édit.

(1) Mémoires fournis par M. Claude Nassé, curé de Bauzey, le 18 août 1747.

BAYON.-Bayon est un gros bourg, ou une petite ville située sur une éminence qui domine sur la prairie, dans laquelle coule la Moselle. Richerius (1), auteur de la chronique de l'abbaye de Senones, dit que cette abbaye donna à la maison de Salm, Baïum, pour droit d'avocatie. Pars quidem dicto advocato terræ et hominum quæ adhuc ambaium vulgò appellatur, pro Advocatione, collata fuit

[graphic]
« PrécédentContinuer »