Histoire de France, Volume 10

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Page 241 - On trouve dans ces deux poètes, et surtout dans Pétrarque, un grand nombre de ces traits semblables à ces beaux ouvrages des anciens qui ont à la fois la force de l'antiquité et la fraîcheur du moderne.
Page 535 - ... luit évidemment , exempte de vanité , parlant » de soi, et d'affection et d'envie parlant d'autrui ; » ses discours et enhortements accompagniez plus » de bon zèle et de vérité , que d'aucune esquise » suffisance; et, tout partout, de l'autorité et » gravité, représentant son homme de bon lieu , » et eslevé aux grandes affaires ' . » C'est là en effet le caractère distinctif de Commines.
Page 72 - Le Roi des cieux vous mande par moi que vous serez sacré et couronné en la ville de Reims, et vous serez lieutenant du Roi des cieux, qui est roi de France.
Page 75 - Si vous ne donnez pas d'autre signe pour faire croire à vos paroles, ajouta-t-il , le roi ne pourra point vous prêter d'hommes d'armes, car vous les mettriez en péril. — Par mon Dieu...
Page 76 - Vainement on multipliait les interrogatoires et les examens ; vainement tous et chacun des docteurs lui expliquaient savamment leurs doutes : « Je ne sais ne A ne B, disait-elle; « mais je viens de la part du roi du ciel, pour « faire lever le siége d'Orléans et conduire le roi
Page 75 - Enfin elle ajouta, d'après ses voix, que les Anglais laisseraient ce siége , que le roi serait sacré à Reims, que Paris obéirait au roi, et que le duc d'Orléans reviendrait d'Angleterre. Rien ne la faisait varier dans ses réponses ; c'était toujours la même simplicité et la même assurance. Vainement on multipliait les interrogatoires et les examens ; vainement tous et chacun des docteurs lui expliquaient savamment leurs doutes. « Je ne sais ne A ne B, disaito elle; mais je viens de la...
Page 71 - Rien ne fut décidé : beaucoup de conseillers croyaient qu'il ne fallait pas écouter une fille insensée; d'autres disaient que le roi devait pour le moins l'entendre, et envoyer en Lorraine pour avoir des informations. En attendant, elle fut logée au château du Coudray, sous la garde du sire de Gaucourt, grand-maître de la maison du roi.
Page 126 - France et ceux de tous les princes et seigneurs qui étaient en la compagnie du roi , chacun portant la cotte d'armes de son maître. La marche s'ouvrait par huit cents archers commandés par le sire de Graville, grand-maître des arbalétriers, et par les archers du corps du roi, au nombre de cent vingt, avec ceux du comte du Maine, son beau-frère. Le comte d'Angoulême, frère du duc d'Orléans, les conduisait. Près du roi , un peu en arrière , marchait le connétable tenant son bâton, et à...
Page 74 - Pour mieux éclaircir des doutes si graves , le roi s'en alla à Poitiers , et y fit conduire Jeanne. L'Université de cette ville était célèbre ; le parlement de Paris y siégeait. C'était un lieu où l'on ne pouvait manquer d'avoir de grandes lumières et de sages conseils. Aussi Jeanne , disait-elle en chevauchant pour s'y rendre : « Je sais que j'aurai fort à faire à Poitiers , où l'on me mène , mais messire m'aidera ; or allons-y donc, de par Dieu.
Page 69 - Il paraît au contraire que Robert de Baudricourt céda plus à la voix publique qu'à sa propre conscience. Dès que les gens de Vaucouleurs surent qu'on allait envoyer Jeanne vers le roi, ils lui fournirent avec grand empressement tout ce qu'il fallait pour l'équiper. Les voix lui avaient ordonné depuis long-temps de prendre un vêtement d'homme pour s'en aller parmi les gens de guerre; on lui en fit faire un avec le chaperon; elle chaussa des houzeaux, et attacha des éperons.

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