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famille venaient de frapper douloureusement ce bon citoyen; vingt-quatre heures auparavant, son enfant avait été subitement enlevé à sa tendresse. Mais en présence de l'opposition du gouvernement, il n'avait pas cru pouvoir s'abstenir.

Le banquet de Châtillon eut un immense retentissement. Le ministère s'en émut et le parti démocratique put, à bon droit, s'en enorgueillir. On était obligé de reconnaître qu'il y avait autre chose qu'un besoin aveugle d'agitation et de turbulence dans un parti qui réunissait sans tumulte un aussi grand nombre de citoyens, discutait sans désordre, trouvait dans ses discours des souvenirs pour nos plus belles gloires, des accents de fraternité pour toutes les nations, et qui, malgré son ardeur et ses enthousiasmes, savait se contenir, se discipliner, et ménager les susceptibilités les plus délicates de l'opinion. Il ne s'agissait plus de traiter ce parti comme une petite bande de perturbateurs indisciplinés. Les hommes qui se ralliaient sous le même drapeau, les prosélytes qui lui arrivaient chaque jour, montraient assez qu'il y avait autre chose en question qu'une cause insensée et un intérêt subalterne. C'était, en effet, la cause du pays, la souveraineté rendue au peuple, la garde nationale tout entière rappelée au principe de son institution; c'était le progrès pacifique, mais certain, le calme à la place de la violence, la réforme enfin et non l'émeute.

Les journaux ministériels s'efforcèrent d'amoindrir dans leurs récits les proportions de ce vaste mouvement; ils ne réussirent qu'à lui donner plus d'importance par l'impuissance de leurs subterfuges et de leurs colères.

De leur côté, les journaux de l'opposition dynastique dissimulaient mal leur dépit. Le

parti qu'ils représentaient était tellement effacé à la Chambre, qu'il devenait alarmant de le voir amoindri au dehors, et bientôt peut-être remplacé par des hommes plus jeunes, plus actifs et plus dévoués.

Ce n'était pas à Paris, d'ailleurs, que se bornait l'action des réformistes. Les départements répondaient avec empressement aux invitations patriotiques parties des bords de la Seine. La cause de la réforme était partout prêchée, partout applaudie. Les banquets se multipliaient malgré les ombrageuses tracasseries des autorités locales. Limoges, Metz, Moulins, Lille, Rouen, Marseille, Tours, Dijon, La Châtre, Auxerre, Grenoble, Bourges, Perpignan, Toulouse, Le Mans, se distinguèrent par les chaleureuses allocutions du parti démocratique, représenté tantôt par l'élite des habitants, tantôt par des députés accourus pour donner une solennité plus grande aux manifestations réformistes. M. Arago présidait à Tours, à Blois, à Perpignan, M. Joly à Toulouse, MM. Cormenin et Larabit à Auxerre, M. Michel (de Bourges) à Limoges. Chacun de ces orateurs répandait dans les populations les principes les plus hardis de la démocratie; chacun réveillait les cœurs par les promesses d'une politique meilleure et d'un plus brillant avenir.

Ce mouvement ne devait pas sans doute avoir de résultats immédiats; mais il laissa dans les esprits de profondes impressions; il sema de fécondes doctrines qui devaient plus tard porter leurs fruits; il se poursuivit avec activité pendant toute la durée du cabinet du 1 Mars, qui, jusqu'à son dernier jour, dut entendre les réclamations énergiques des citoyens exclus de leurs droits et bien décidés à les conquérir.

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VI

Questions sociales. Le salaire et le capital. - Séance du 9 mai.

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Députation des ouvriers auprès de M. Arago. Les radicaux proposent un arbitrage. par deux fabricants.

Réponse de M. Sau-
Paroles de M. Gauguier.
Discussion entre les ouvriers tailleurs et les maîtres.
Abus commis
Les ouvriers en papier peint poursuivis pour coalition.
- Brutale intervention de la police. — Ar-
Mort
- Réunion des menuisiers à la barrière du Maine.
Déploiement des forces militaires.
Rassemblements dans les faubourgs.
Fête du 28 juillet.
Rapports nécessaires des réformes politiques avec les réformes sociales.
Manifestations patriotiques.
Mort de Runjet-Singh. - Fête à Strasbourg en l'honneur de Gutenberg.
Sentiments de la population.

restations nombreuses.

judiciaires et condamnation.

du roi de Prusse.

Méfiances et terreurs du gouvernement.

Poursuites

Il s'agitait à cette époque une autre question qui devait occuper dans la politique une place importante, se mêler activement aux premières luttes de 1848, et devenir de nos jours le thème principal d'un parti formidable. Nous voulons parler de la question du salaire et de tout ce qui s'y rattache, comme le sort des ouvriers, la protection du travail et la conciliation, si difficile, des intérêts et des droits opposés du travailleur et du capitaliste. Tous ces problèmes, jusque-là renfermés dans les écrits des spéculateurs, faisaient leur première apparition dans le domaine politique. Nous devons les signaler pour retrouver l'origine des luttes qui se produiront plus tard, et pour démontrer combien est lente à se faire jour une idée d'amélioration sociale, toute innovation même dans des systèmes surannés. Du reste, chez les conservateurs, nulle intelligence de la question, nulle compassion des misères, aucun souci d'avenir, aucune conscience du péril, mais de superbes dédains et d'aveugles approbations pour les faits existants.

Leurs sentiments se manifestèrent d'une manière significative dans la séance législative du 9 mai. Il s'agissait de la loi sur les sucres. M. Gauguier crut qu'il n'était pas possible de fermer le débat sans qu'il fût au moins fait mention des nombreux ouvriers qu'intéressait si vivement la culture indigène. Mais à peine le mot ouvriers eut-il été prononcé, qu'une clameur générale étouffa la voix de l'orateur : il fut obligé de des

cendre de la tribune, non sans avoir protesté. « Vous ne voulez pas, dit-il, qu'on vous parle des ouvriers; eh bien! chargez-vous de leur donner de l'ouvrage. » La réponse de M. le président Sauzet fut d'une audacieuse naïveté : « Nous sommes chargés, dit-il, de faire des lois et non pas de donner de l'ouvrage aux ouvriers. »

Les radicaux firent entendre d'énergiques protestations :

« Vous ne savez donc pas, disaient-ils, que c'est là précisément la première obligation d'un gouvernement, de faire que tous travail suffisant pour vivre avec leur famille? les hommes valides aient du travail, et un C'est là le but des lois et de la société, et s'il n'est pas atteint, autant vaudrait retourner dans les bois, où le plus fort tuerait et mangerait le plus faible. Votre devoir, à vous d'y tendre avec persistance et dévouement. qui nous représentez et nous gouvernez, est S'il y a des vies qui s'éteignent faute de travail et de pain, s'il y a des intelligences qui ne portent pas leurs fruits faute d'instruction, des moralités qui succombent sous le poids de la misère, vous en êtes responsables, car vous ne pouvez pas prétexter d'impuissance. L'argent ni le pouvoir ne vous manquent pour faire le bien, et jamais peut-être nation n'a pourvu avec autant de générosité que la France à toutes les conditions d'un gouvernement fort.

<<< Vous ne voulez pas voir que, chaque jour, les questions de salaire, les questions

de subsistances deviennent plus brûlantes et plus dangereuses pour votre misérable ordre social. Quand les pauvres sont effrayés par la concurrence que leur font les machines, quand ils brisent ces machines, quand ils ont peur de mourir de faim et qu'ils arrêtent quelques sacs de farine, alors vous leur débitez tous les lieux communs que peuvent vous fournir les livres des économistes. Mais comment espérer qu'ils croient encore à vos phrases, quand ils sauront, d'après des avis officiels, qu'il y a un parti pris de ne point s'occuper de leur sort, de les compter pour rien dans les discussions faussement appelées d'intérêt public? En repoussant la réforme, vous leur refusez les droits politiques; il ne vous reste plus qu'à leur dénier aussi les droits sociaux, en déclarant par une loi que nul intérêt ne peut être invoqué dans les Chambres, s'il n'est celui d'un éligible ou d'un électeur. »

La coupable indifférence du président de la Chambre, les hostilités bruyantes de la majorité eurent au moins le bon effet d'exciter la polémique et de signaler avec plus de force la nécessité d'une solution. Peu de jours après, lorsque vint la discussion sur la réforme électorale, M. Arago, ainsi que nous l'avons dit, jeta du haut de la tribune cette formule nouvelle Organisation du travail; et de toutes les villes manufacturières partit un long cri d'espérance, et dans tous les journaux démocratiques se répéta la formule, développée avec art, commentée avec éloquence.

Alors commencèrent à se trouver face à face deux intérêts opposés : le travail et la fortune, le fabricant et l'ouvrier, le capital et le salaire.

Avec une bonne constitution politique, le gouvernement se serait trouvé arbitre entre deux intérêts rivaux. Mais de ces deux intérêts, l'un avait des droits politiques et une large part dans la composition des pouvoirs Le gouvernement avait donc besoin de lui, et bien loin de prétendre à la noble mission d'arbitre, il était contraint de se faire le serviteur et l'instrument de l'oppression.

Ce n'était donc pas à tort que les radicaux soutenaient que les améliorations ne pourraient surgir que de la réforme politique. Le mal, disaient-ils, c'est le monopole; la cause du mal, c'est l'organisation vicieuse des pouvoirs politiques. Il y a donc nécessité, nécessité absolue, si l'on veut guérir les plaies sociales, de changer préalablement la base de nos constitutions politiques. Et alors, quand les causes génératrices du mal auront disparu, le mal ne tardera sans doute pas à disparaître à son tour. Fille du monopole et de l'oppression exercée par le capital sur le travail, la misère diminuera, et avec la misère le vice, et avec le vice le crime.

Les ouvriers ainsi conviés à la vie politique par les radicaux de la Chambre et de la presse, intervinrent dans le débat par une démarche toute de paix et de reconnaissance auprès du courageux député qui avait fait valoir leurs droits. Le 24 mai, mille ouvriers délégués par presque tous les corps d'artisans de la capitale, se rendirent à l'Observatoire, demeure de M. Arago. Il les reçut dans le jardin, où l'un d'eux le jardin, où l'un d'eux prononça d'une voix émue le discours suivant :

<< Monsieur,

« Vous avez parlé avec noblesse, courage et vérité des souffrances du peuple et de ses vertus; nous venons vous en remercier.

«Puissent vos idées, que vous n'avez sans doute pu émettre que d'une manière incomplète, aider à la réalisation de nos vœux ! Ils sont grands, mais ils sont justes, car ils se fondent sur le droit qu'a tout membre de la société de vivre en travaillant, et d'obtenir, dans la répartition des fruits du travail, une part proportionnée à ses besoins.

<< Quand vous avez parlé de nous, Monsieur, dans cette Chambre qui prétend nous représenter, les murmures ont étouffé votre voix! Que l'expression de nos sympathies vous dédommage. Abandonné par tous les pouvoirs constitués, le peuple ne s'abandonne pas lui-même. Dans le peu de loisir que nous laissent nos travaux, nous pen

sons à un avenir meilleur et nous nous y préparons par l'étude.

« Qu'ils le sachent bien, nos prétendus hommes d'État, le peuple n'en est pas aujourd'hui à douter de l'insuffisance de nos institutions; qu'ils le sachent bien, eux, à qui il n'appartient pas, suivant leur aveu, de donner du travail aux ouvriers; qu'ils le sachent bien, le peuple a vu dans un tel déni de justice la preuve de leur impuissance radicale, en face d'un mal trop grand, d'une situation trop effrayante.

« Ceux qui, s'élevant au-dessus des querelles frivoles, qui absorbent aujourd'hui toute l'attention des hommes politiques, auront comme vous le courage d'aborder les questions sociales qui nous touchent, ceuxlà peuvent compter sur notre reconnaissance et notre appui. »

M. Arago remercia en termes paternels ces braves enfants du peuple si reconnaissants pour quelques mots d'humanité. Il termina ainsi son allocution: ..

« Votre cause, je me trompe, notre cause est juste elle triomphera dans un avenir peu éloigné. J'ai été heureux de vous entendre placer l'étude au nombre de vos moyens de succès. Permettez à une voix amie de vous recommander aussi le calme et la modération, nobles attributs du bon droit. Comptez, mes chers concitoyens, en toute circonstance, sur mes plus vives sympathies. Croyez que jamais je ne déserterai la sainte mission que je me suis donnée : celle de défendre avec ardeur et persévé rance les intérêts des classes ouvrières. »

Il y avait dans cette démarche des ouvriers de la capitale plus d'un avertissement pour le pouvoir. Ils prouvaient qu'ils avaient l'intelligence de leurs droits, et leur langage démontrait qu'ils étaient dignes d'en user. Les Chambres pouvaient se convaincre aussi que la vie politique n'était pas uniquement concentrée dans leur étroite enceinte, et qu'en dépit de leurs dédains il leur faudrait tôt ou tard tenir compte des millions de citoyens livrés à la discrétion de deux cent mille privilégiés.

La question politique était, d'ailleurs, si intimement liée à la question industrielle, que, dans le moment même où les législateurs refusaient de s'occuper du sort des ouvriers, ceux-ci, dans plusieurs professions, étaient en lutte ouverte avec leurs maîtres, sans trouver dans la loi des garanties pour leurs intérêts. Ceux qui occupaient le plus alors les discussions de la presse, étaient les ouvriers tailleurs. N'ayant pu s'accorder avec les maîtres sur les prix à façon, deux ou trois mille d'entre eux avaient suspendu leurs travaux. Les maîtres, réunis en société, au lieu de discuter la question du salaire, eurent recours à un misérable subterfuge, en sollicitant le préfet de police d'obliger les ouvriers à prendre des livrets. C'était dissimuler une question d'argent sous une question d'ordre. Or, depuis trente ans, le livret n'était pas exigé des ouvriers tailleurs. Pourquoi les maîtres n'avaient-ils pas réclamé plus tôt? Pourquoi réclamaient-ils à propos d'une discussion sur le salaire? Évidemment pour embarrasser les ouvriers par une attaque détournée, pour leur faire perdre de vue la question principale, première source de la division, pour appeler la discussion sur un autre terrain où les maîtres pouvaient avoir pour eux les apparences du droit.

Les journaux radicaux ne furent pas dupes de cette manoeuvre, et surent ramener la question à sa vérité. Ils n'eurent pas de peine à démontrer que toutes les collisions tenaient à la mauvaise organisation du travail, aux préférences de la loi pour les puissants, à sa sévérité pour les faibles; et ces tristes luttes eurent au moins cet avantage d'appeler l'attention publique sur ces formidables problèmes. Cependant, les radicaux, loin d'en profiter pour exciter les passions, s'attachèrent à calmer les ressentiments, à prêcher la conciliation et à trouver une solution dans des transactions amiables. Le National proposa aux deux parties de se soumettre à la décision d'arbitres-juges qui seraient choisis en nombre égal, d'une part par les maîtres, et de l'autre par les ouvriers. Ces sages

conseils semblèrent devoir triompher, et des deux côtés on se montrait disposé à un accommodement.

En effet, les ouvriers tailleurs, au nombre de trois mille, se réunirent à la barrière du Roule, avec l'autorisation du préfet de police, pour nommer des délégués. Tout se passa dans le plus grand ordre.

Malheureusement, d'autres corps d'état montraient des signes de discorde. Les ouvriers bottiers et cordonniers discutaient avec les maîtres une question de salaire. Suivant l'exemple des tailleurs, ils résolurent de soumettre aussi leurs différends à un tribunal composé par parties égales de maîtres et d'ouvriers, et se réunirent dans le même local au faubourg du Roule.

Dans le même temps les ouvriers en papier peint étaient poursuivis, sur la plainte de deux fabricants du faubourg Saint-Antoine, pour délit de coalition, et leur procès prouvait clairement à quelle source d'abus pouvait donner lieu l'obligation des livrets. Un de ces fabricants, M. Séveste, croyant voir chez ses ouvriers des symptômes de coalition, les avait menacés de les renvoyer. Prenant cette menace pour un congé, les ouvriers demandèrent leurs livrets. M. Séveste, au lieu de les rendre, les déposa chez le commissaire de police, et formula sa plainte en coalition. Deux mois s'écoulèrent jusqu'au jour du jugement, et pendant ce temps, les ouvriers restèrent sans travail, puisque, d'après la loi, nul fabricant ne pouvait recevoir un ouvrier qui ne lui présentait pas son livret. Cet abus de la force fut d'autant plus odieux, que tous les ouvriers furent acquittés; de sorte que, sur une fausse accusation du maître, dix honnêtes travailleurs se virent dérober, pendant deux mois, leur premier instrument de travail.

L'autre fabricant, M. Hébert, avait atteint le même but par un autre moyen. Il n'avait pas retenu les livrets, mais en les rendant, il y avait inscrit d'office, au lieu et place du congé d'acquit, seule mention qu'il pût faire, aux termes de la loi, cette phrase équivoque et flétrissante qui interdisait nécessairement

l'entrée de toute fabrique : Sorti de chez moi avec une plainte contre lui chez le procureur du roi. Les livrets devenaient ainsi, entre les mains des maîtres, un moyen d'oppression, un instrument de ruine. Chaque fait signalait les vices d'une législation arbitraire.

Aussi, tous les autres corps d'état se considéraient-ils comme solidairement intéressés dans ces graves conflits. Une grande partie des ouvriers typographes de Paris ouvrirent, dans leurs ateliers, une souscription destinée à les aider dans la lutte qu'ils soutenaient, et que les lenteurs de l'organisation du tribunal arbitral pouvaient encore prolonger. L'offre fut acceptée par les tailleurs, et c'est ainsi qu'une loi injuste établissait entre toutes les classes des travailleurs un lien mutuel, bien autrement redoutable que les coalitions partielles.

Quelques jours après, les menuisiers demandèrent un salaire qui fût en rapport avec leur travail. Réunis à la barrière du Maine, loin de tout centre de population, ils délibéraient dans le plus grand calme sur la nomination de leurs délégués, lorsqu'un détachement de garde municipale escorté de sergents de ville vint brutalement les disperser.

C'était une manière prompte de vider une question difficile. Mais n'était-il pas imprudent au pouvoir de n'avoir d'autre argument que la violence, lorsque, depuis un mois, les radicaux s'efforçaient de prêcher la conciliation?

«Que signifient, s'écriaient ceux-ci, de pareilles violences? Est-il moral, est-il humain de livrer aux brutalités d'agents subalternes, des hommes qui discutent entre eux le droit de vivre? Leur a-t-on donné du pain quand on les a dissipés et violentés? Espère-t-on résoudre ainsi la terrible question du salaire? Sous une forme ou sous une autre, cette question se représente sans cesse à Paris et dans les départements. Elle fut soulevée la première après la Révolution de 1830, et depuis ce moment les classes. laborieuses n'ont pas cessé de l'agiter.

<< Notre parti sympathise avec les ouvriers,

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