NICOMEDE. A&e IV. Eft-il rien qui répare l'injure, Que fait à l'innocence un moment d'impofture? Tout eft trop excufable en un amant jaloux. PERTHARITE. A&te I. ...Le plus grand Etat ne peut fouffrir qu'un Maître/ A&e I I. Ce que l'amour a joint a beau fe défunir, Je hais l'art de régner qui se permet des crimes. Pour remonter au Trône, on peut tout hafarder. Mourir pour fa patrie eft un fort plein d'appas. A&te 111.3 YOD STORY I Le Trône a d'autres droits que ceux de la nature, già Ce que n'a pu l'amour, rien ne doit l'obtenir. L'amour au défespoir ne peut craindre la mort. SERTORIUS. A&te I. On a peine à hair ce qu'on a bien aimé L'amour de la vertu n'a jamais d'yeux pour l'âge. Le mérite a toujours des charmes éclatans, Protéger hautement les vertus malheureuses, Ce n'eft pas obéir qu'obéir lentement. Qui peut ce qu'il lui plaît commande alors qu'il prie. Il eft beau de tenter des chofes inouies Dût-on' voir par l'effet fes volontés trahies. SOPHONIS BE. A&te 1. Jamais à ce qu'on aime on impute d'offense, Quelque doux fouvenir prend toujours fa défenfe. Qui rejette un beau feu n'aime pas qu'on l'éteigne; On fe plaît à régner fur ce que l'on dédaigne. Acte II. L'efclavage aux grands cœurs n'eft point à redouter, Alors qu'on fait mourir on fait tout éviter. OTHON. A&te 11. Des cœurs féparés à regret Trouvent de fe rejoindre aifément le fecret. A&te 111. D'une vertu fauvage on craint un dur empire, Souvent on s'en dégoûte au moment qu'on l'admire, A&e I V. Du courroux à l'amour, fi le retour eft doux, Un falutaire avis agit avec lenteur. AGE'SILA S. A&e I. C'eft un malheur fans doute égal au trépas même, Que d'attacher fa vie à ce qu'on n'aime pas. C'eft un malheur, encor plus grand que le trépas, De voir en d'autres mains paffer tout ce qu'on aime. A&e v. Qui fert le mieux fon Roi, ne fait que fon devoir. ATTILA. A&te I. Qu'un mutuel amour eft un trifte avantage, A&te III. La vertu des tyrans eft même à détester. BE'RE'NICE. Acte IV. L'Amant digne du cœur de la Beauté qu'il aime, A&te v. Chaque inftant de la vie eft un pas vers la mort. PULCHE'R I E. A&te II, L'amour qui délibére est sûr de sa victoire. SURE'NA. A&te III. Un fervice au deffus de toute récompenfe, A&te v. L'orgueil n'eft pas toujours la marque des grands cœurs. Plus on fert des ingrats, plus on s'en fait hair. RACINE. LES FRERES ENNEMIS. Acte I. On ne partage point la grandeur fouveraine. On porte fes remords avec le diadême. ALEXANDRE. Acte I. L'audace & le mépris font d'infidéles guides. La honte fuit de près les courages timides. Le peuple aime les Rois qui favent l'épargner. A&te II. Nos cœurs fe formant mille foins fuperflus L'entretien des Amans cherche la folitude. Peut-on hair fans ceffe, & punit-on toujours? Acte II. Quelle foule de maux l'amour traîne à fa fuite! Au travers des périls un grand cœur fe fait jour. L'amour ne régle pas le fort d'une Princeffe. A&e 1 v. Il faut fe croire aimé pour fe croire infidéle. BRITANNICUS. Ace 1.* Toujours la tyrannie a d'heureuses prémices. Quel tourment de fe taire en voyant ce qu'on aime. A&te IV. Il n'eft point de fecrets que le tems ne révele. ... A&e v. Le changement eft commun à la Cour. BERE'NICE. A&te I. Et que peut craindre, hélas !un Amant fans espoir. L'inimitié fuccéde à l'amitié trahie. BAJAZET. A&e I. Le confeil le plus prompt eft le plus falutaire. Le peuple fuit le frein de la Religion. .Aifément l'amour croit tout ce qu'il fouhaite. Les bienfaits dans un cœur balancent-ils l'amour? L'amour le plus difcret Laiffe par quelque marque échapper fon fecret. |