Pléiade françoise: ou, L'esprit des sept plus grands poètesPierre-Louis d' Aquin de Château-Lyon Chez Duchesne, libraire, rue Saint Jacques, au dessous de la fontaine S. Benoît, au Temple du Goût, 1754 - 396 pages |
À l'intérieur du livre
Page 207
... Loin du Trône nourri , de ce fatal honneur , Hélas ! vous ignorez le charme empoisonneur . De l'abfolu pouvoir vous ignorez l'yvrefle , Et des lâches flatteurs la voix enchantereffe . Bien - tôt ils vous diront que les plus faintes loix ...
... Loin du Trône nourri , de ce fatal honneur , Hélas ! vous ignorez le charme empoisonneur . De l'abfolu pouvoir vous ignorez l'yvrefle , Et des lâches flatteurs la voix enchantereffe . Bien - tôt ils vous diront que les plus faintes loix ...
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Pléiade françoise: ou, L'esprit des sept plus grands poètes Pierre-Louis d' Aquin de Château-Lyon Affichage du livre entier - 1754 |
La pleiade françoise ou l'esprit des sept plus grands poètes, Volume 1 Pierre-Louis d' Aquin de Château-Lyon Affichage du livre entier - 1754 |
Expressions et termes fréquents
A&te affez affreux aime ainfi allarmes amant amour Andromaq Athal Atrée auffi autels Bajazet bien-tôt Burrhus C'eft c'eſt CATILINA Céfar ceffe cher chofe ciel cieux CINNA Corneille courage courroux Crébillon crime cruel défirs Defpréaux deftin déja Dieu Dieux difcours efclave efprit enfans ennemis Epitr eſt Fable facrés fage fainte fang fans fecours fecret fein fens fervir feul foible foin foit foldats fombres fommes font Fontaine fouffrir fous fouvent fuis fuit fujets funefte fuperbe fuprême fureur gloire grace Henri HERMIONE Héros hymen j'ai jour jufte juftice l'amour l'efprit l'univers laiffe loix long-tems main maître malheureux MITHRIDATE monftre mort mortels n'eft paffer penfe pere peuple Phedre plaifir plaifirs pleurs puiffe punir Pyrrhus qu'un Racine raifon refpe&t refte rien Rois Rome Rouffeau s'eft Sunnon tems trembler trépas trifte trône tyrans vengeance venger vertu veux vois voix Voltaire yeux Zair
Fréquemment cités
Page 116 - Présente, je vous fuis : -absente, je vous trouve; Dans le fond des forêts votre image me suit; La lumière du jour, les ombres de la nuit, Tout retrace à mes yeux les charmes que j'évite ; Tout vous livre à l'envi le rebelle Hippolyte.
Page 3 - Amants, heureux amants, voulez-vous voyager ? Que ce soit aux rives prochaines, Soyez-vous l'un à l'autre un monde toujours beau, Toujours divers, toujours nouveau ; Tenez-vous lieu de tout, comptez pour rien le reste.
Page 43 - Seigneur, de vos bontés il faut que je l'obtienne ; Elle a trop de vertus pour n'être pas chrétienne : Avec trop de mérite il vous plut la former, Pour ne vous pas connaître et ne vous pas aimer, Pour vivre des enfers esclave infortunée, Et sous leur triste joug mourir comme elle est née.
Page 306 - O le plaisant détour ! Ils ont bien ennuyé le roi, toute la cour Sans que le moindre édit ait, pour punir leur crime, Retranché les auteurs ou supprimé la rime.
Page 66 - Sur tous mes frères morts se faisant un passage; Et de sang tout couvert échauffant le carnage Songe aux cris des vainqueurs, songe aux cris des mourants, Dans la flamme étouffés sous le fer expirants.
Page 93 - Et son salut dépend de la perte d'un homme, Si l'on doit le nom d'homme à qui n'a rien d'humain, A ce tigre altéré de tout le sang romain. Combien pour le répandre at-il formé de brigues, Combien de fois changé de partis et de ligues ! Tantôt ami d'Antoine et tantôt ennemi, Et jamais insolent ni cruel à demi.
Page 116 - Moi-même, pour tout fruit de mes soins superflus, Maintenant je me cherche, et ne me trouve plus': Mon arc, mes javelots, mon char, tout m'importune...
Page 167 - Sa voix redoutable Trouble les enfers ; Un bruit formidable Gronde dans les airs; Un voile effroyable Couvre l'univers ; La terre tremblante Frémit de terreur ; L'onde turbulente Mugit de fureur ; La lune sanglante Recule d'horreur.
Page 208 - T'ouvrent leurs bras sanglants tendus du haut des cieux. Ton Dieu que tu trahis, ton Dieu que tu blasphèmes, Pour toi, pour l'univers, est mort en ces lieux mêmes, En ces lieux où mon bras le servit tant de fois, En ces lieux où son sang te parle par ma voix. Vois ces murs, vois ce temple envahi par tes maîtres; Tout annonce le Dieu qu'ont vengé tes ancêtres.
Page 274 - Ma cruauté se lasse, et ne peut s'arrêter; Je veux me faire craindre, et ne fais qu'irriter. Rome a pour ma ruine une hydre trop fertile : Une tête coupée en fait renaître mille; Et le sang répandu de mille conjurés Rend mes jours plus maudits, et non plus assurés.