Oeuvres complètes, Volume 1Impr. P. Didot l'aîné et F. Didot, 1806 |
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... aimable , qu'il venoit de quitter pour rentrer dans une cel¬ lule obscure du college de Louis - le - Grand , est le sujet de ce poëme , et la source des beautés que l'on y admire , Plusieurs poëtes , séduits peut - être par la . maniere ...
... aimable , qu'il venoit de quitter pour rentrer dans une cel¬ lule obscure du college de Louis - le - Grand , est le sujet de ce poëme , et la source des beautés que l'on y admire , Plusieurs poëtes , séduits peut - être par la . maniere ...
Page vii
... aimable poëte a le don de s'exprimer avec beaucoup de facilité ; a ses épithetes sont justes et nouvelles ; avec cela il « a des tours qui lui sont propres . On aime ses ou « vrages malgré leurs défauts . Il est trop peu soi- « gneux ...
... aimable poëte a le don de s'exprimer avec beaucoup de facilité ; a ses épithetes sont justes et nouvelles ; avec cela il « a des tours qui lui sont propres . On aime ses ou « vrages malgré leurs défauts . Il est trop peu soi- « gneux ...
Page xi
... aimable facilité , l'abondance fleurie et naturelle , la douce philoso- phie , qui sont le cachet de l'auteur . Gresset respire par - tout le malin enjouement : Σ ? d'Horace il a néanmoins montré une fois SUR GRESSET . L'Abbaye 117 118.
... aimable facilité , l'abondance fleurie et naturelle , la douce philoso- phie , qui sont le cachet de l'auteur . Gresset respire par - tout le malin enjouement : Σ ? d'Horace il a néanmoins montré une fois SUR GRESSET . L'Abbaye 117 118.
Page xii
... aimables ? c'est la pompe du génie sous le négligé de la grace . Gresset doit être placé après Voltaire comme lui il compose de premier mouvement , et la philosophie guide elle - même son pinceau ; mais sa versification a un autre ...
... aimables ? c'est la pompe du génie sous le négligé de la grace . Gresset doit être placé après Voltaire comme lui il compose de premier mouvement , et la philosophie guide elle - même son pinceau ; mais sa versification a un autre ...
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... aimable liberté ; Puisqu'à vos yeux vous voulez que je trace D'un noble oiseau la touchante disgrace , Soyez ma muse , échauffez mes accents , Et prêtez - moi ces sons intéressants , Ces tendres sons que forma votre lyre Lorsque Sultane ...
... aimable liberté ; Puisqu'à vos yeux vous voulez que je trace D'un noble oiseau la touchante disgrace , Soyez ma muse , échauffez mes accents , Et prêtez - moi ces sons intéressants , Ces tendres sons que forma votre lyre Lorsque Sultane ...
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Expressions et termes fréquents
accents aimable airs amant amours antres Apollon arts auroit autels avoit beaux jours bergers bocage bois bonheur bords brillant cagots carriere champêtre champs chansons chanter charmant chassez ma tendresse cher ciel cieux cœur CORYDON DAMETE Daphnis déesse Déja desirs destin dieu dieux disgrace douceur doux encens ennuyeux esprit étoient étoit Eurotas fidele fleurs foible Gallus gloire Glycere goût Graces Gresset hameaux hautbois Hélicon héros hêtres heureux immortelle j'ai jeune jeux l'aimable l'ame l'amour l'art l'heureuse l'univers lauriers lieux Loin long-temps lumiere Lycoris lyre malheurs Mantoue MÉLIBÉE MÉNALQUE MOERIS MOPSUS mortels muse myrtes nymphes oiseau ombres paisible par-tout pasteur Permesse perroquet peuple Phébus plaisir plaisirs pleurs poëte premiere printemps qu'un Ramenez mon berger regrets rimes rivage rives sage secret séjour silence Silene sœurs soins solitaire sombre sort soupirs Styx Syrinx talents temple tendre Thrace TITYRE tombeau tranquille triste troupeaux TYRSIS vainqueurs Ver-Vert vertu Virgile vœux vois voix volage yeux zéphyrs
Fréquemment cités
Page 5 - J'ai lu qu'on perd à trop courir le monde ; Très-rarement en devient-on meilleur : Un sort errant ne conduit qu'à l'erreur. Il nous vaut mieux vivre au sein de nos Lares » Et conserver , paisibles casaniers , Notre vertu dans nos propres foyers, Que parcourir bords lointains et barbares : Sans quoi le cœur , victime des dangers , Revient chargé de vices étrangers. L'affreux destin du héros que je chante En éternise une preuve touchante : Tous les échos des parloirs de Nevers , Si l'on en...
Page 17 - Dont il savoit le bachique jargon, Qu'aller apprendre encor les litanies, La révérence, et les cérémonies. Mais force fut au grivois dépité D'être conduit au gîte détesté.
Page 44 - Je laisse aux savantas poudreux Ce vaste chaos de volumes Dont l'erreur et les sots divers Ont infatué l'univers , Et qui , sous le nom de science , Semés et reproduits par-tout , Immortalisent l'ignorance , Les mensonges , et le faux goût. C'est ainsi que , par la présence De ces morts vainqueurs des destins , On se console de l'absence, De l'oubli même des humains. A l'abri de leurs noirs orages , Sur la cime de mon rocher, Je vois à mes pieds les naufrages Qu'ils vont imprudemment chercher.
Page 4 - Non moins dévot, plus malheureux que lui: Mais trop de vers entraînent trop d'ennui. Les Muses sont des abeilles volages; Leur goût voltige, il fuit les longs ouvrages, Et, ne prenant que la fleur d'un sujet Vole bientôt sur un nouvel objet. Dans vos leçons.
Page 101 - Je pourrois à tes yeux renverser leurs idoles , Les dieux de leur folie, ouvrage de leurs mains, Et, dans mon ardeur intrépide, De la vérité moins timide Osant rallumer le flambeau, Juger et nommer tout avec cette assurance Que j'ai su rapporter du sein de la souffrance, Et de l'école du tombeau. Réduit, comme je fus, par l'arrêt inflexible Et de la Douleur et du Sort, A demander aux dieux le bienfait de la mort, Je te...
Page 43 - Adoucissent le double ton. Tantôt à ce folâtre groupe Je vois succéder une troupe De morts un peu plus sérieux, Mais non moins charmants à mes yeux.
Page 45 - Irois-je pâlir sur la rime Dans un siècle insensible aux arts , Et de ce rien qu'on nomme estime Affronter les nombreux hasards ? Et d'ailleurs, quand la poésie, Sortant de la nuit du tombeau...
Page 24 - Semblent ne connoître que l'onde Et n'être connus que des cieux. Des nouvelles de la nature Viennent rarement sur ces bords; On n'y sait que par aventure, Et par de très tardifs rapports, Ce qui se passe sur la terre, Qui fait la paix, qui fait la guerre, Qui sont les vivants et les morts.
Page 60 - Nos citoyens l'ignoreront ; Exempts de soucis inutiles, Dans cet univers ils vivront Comme des passagers tranquilles Qui, dans la chambre d'un vaisseau, Oubliant la terre, l'orage, Et le reste de l'équipage, Tâchent d'égayer le voyage Dans un plaisir toujours nouveau : Sans savoir comme va la flotte Qui vogue avec eux sur les eaux, Ils laissent la crainte au pilote Et la manœuvre aux matelots.
Page 43 - Ils montent aux terrestres lieux, Mais sous cette parure aisée , Sous ces lauriers vainqueurs du sort , Que les citoyens d'Elysée Sauvent du souffle de la mort. Tantôt de l'azur d'un nuage...