Oeuvres complètes, Volume 1Impr. P. Didot l'aîné et F. Didot, 1806 |
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Page 2
... mortels , Ce ne seroit ni par l'art des grimaces , Ni sous des traits farouches et cruels , Mais sous votre air ou sous celui des Graces , Qu'elle viendroit mériter nos autels . Dans maint auteur de science profonde J'ai lu qu'on perd à ...
... mortels , Ce ne seroit ni par l'art des grimaces , Ni sous des traits farouches et cruels , Mais sous votre air ou sous celui des Graces , Qu'elle viendroit mériter nos autels . Dans maint auteur de science profonde J'ai lu qu'on perd à ...
Page 20
... mortelles ! Tous les dortoirs étoient jonchés de fleurs ; Café parfait , chansons , course légere " , Tumulte aimable et liberté pléniere ; Tout exprimoit de charmantes ardeurs , Rien n'annonçoit de prochaines douleurs ; Mais , de nos ...
... mortelles ! Tous les dortoirs étoient jonchés de fleurs ; Café parfait , chansons , course légere " , Tumulte aimable et liberté pléniere ; Tout exprimoit de charmantes ardeurs , Rien n'annonçoit de prochaines douleurs ; Mais , de nos ...
Page 29
... mortels fleuris Qui , dans les bras d'une heureuse indolence , Exempts d'étude et libres d'abstinence , N'ont qu'à nourrir leur brillant coloris On ne yoit là que pâles effigiese bein Qui du champagne onc ne furent rougies , Que maigres ...
... mortels fleuris Qui , dans les bras d'une heureuse indolence , Exempts d'étude et libres d'abstinence , N'ont qu'à nourrir leur brillant coloris On ne yoit là que pâles effigiese bein Qui du champagne onc ne furent rougies , Que maigres ...
Page 39
... mortels Et les biens et les maux réels , Qui sais qu'un bonheur véritable Ne dépendit jamais des lieux , Que le palais le plus pompeux Souvent renferme un misérable , Et qu'un désert peut être aimable Pour quiconque sait être heureux ...
... mortels Et les biens et les maux réels , Qui sais qu'un bonheur véritable Ne dépendit jamais des lieux , Que le palais le plus pompeux Souvent renferme un misérable , Et qu'un désert peut être aimable Pour quiconque sait être heureux ...
Page 47
... mortels j'ai vu les chimeres ; } Sur leurs fortunes mensongeres J'ai vu régner la folle erreur ; J'ai vu mille peines cruelles Sous un vain masque de bonheur , Milles petitesses réelles Sous une écorce de grandear , Mille lâchetés ...
... mortels j'ai vu les chimeres ; } Sur leurs fortunes mensongeres J'ai vu régner la folle erreur ; J'ai vu mille peines cruelles Sous un vain masque de bonheur , Milles petitesses réelles Sous une écorce de grandear , Mille lâchetés ...
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Expressions et termes fréquents
accents aimable airs amant amours antres Apollon arts auroit autels avoit beaux jours bergers bocage bois bonheur bords brillant cagots carriere champêtre champs chansons chanter charmant chassez ma tendresse cher ciel cieux cœur CORYDON DAMETE Daphnis déesse Déja desirs destin dieu dieux disgrace douceur doux encens ennuyeux esprit étoient étoit Eurotas fidele fleurs foible Gallus gloire Glycere goût Graces Gresset hameaux hautbois Hélicon héros hêtres heureux immortelle j'ai jeune jeux l'aimable l'ame l'amour l'art l'heureuse l'univers lauriers lieux Loin long-temps lumiere Lycoris lyre malheurs Mantoue MÉLIBÉE MÉNALQUE MOERIS MOPSUS mortels muse myrtes nymphes oiseau ombres paisible par-tout pasteur Permesse perroquet peuple Phébus plaisir plaisirs pleurs poëte premiere printemps qu'un Ramenez mon berger regrets rimes rivage rives sage secret séjour silence Silene sœurs soins solitaire sombre sort soupirs Styx Syrinx talents temple tendre Thrace TITYRE tombeau tranquille triste troupeaux TYRSIS vainqueurs Ver-Vert vertu Virgile vœux vois voix volage yeux zéphyrs
Fréquemment cités
Page 5 - J'ai lu qu'on perd à trop courir le monde ; Très-rarement en devient-on meilleur : Un sort errant ne conduit qu'à l'erreur. Il nous vaut mieux vivre au sein de nos Lares » Et conserver , paisibles casaniers , Notre vertu dans nos propres foyers, Que parcourir bords lointains et barbares : Sans quoi le cœur , victime des dangers , Revient chargé de vices étrangers. L'affreux destin du héros que je chante En éternise une preuve touchante : Tous les échos des parloirs de Nevers , Si l'on en...
Page 17 - Dont il savoit le bachique jargon, Qu'aller apprendre encor les litanies, La révérence, et les cérémonies. Mais force fut au grivois dépité D'être conduit au gîte détesté.
Page 44 - Je laisse aux savantas poudreux Ce vaste chaos de volumes Dont l'erreur et les sots divers Ont infatué l'univers , Et qui , sous le nom de science , Semés et reproduits par-tout , Immortalisent l'ignorance , Les mensonges , et le faux goût. C'est ainsi que , par la présence De ces morts vainqueurs des destins , On se console de l'absence, De l'oubli même des humains. A l'abri de leurs noirs orages , Sur la cime de mon rocher, Je vois à mes pieds les naufrages Qu'ils vont imprudemment chercher.
Page 4 - Non moins dévot, plus malheureux que lui: Mais trop de vers entraînent trop d'ennui. Les Muses sont des abeilles volages; Leur goût voltige, il fuit les longs ouvrages, Et, ne prenant que la fleur d'un sujet Vole bientôt sur un nouvel objet. Dans vos leçons.
Page 101 - Je pourrois à tes yeux renverser leurs idoles , Les dieux de leur folie, ouvrage de leurs mains, Et, dans mon ardeur intrépide, De la vérité moins timide Osant rallumer le flambeau, Juger et nommer tout avec cette assurance Que j'ai su rapporter du sein de la souffrance, Et de l'école du tombeau. Réduit, comme je fus, par l'arrêt inflexible Et de la Douleur et du Sort, A demander aux dieux le bienfait de la mort, Je te...
Page 43 - Adoucissent le double ton. Tantôt à ce folâtre groupe Je vois succéder une troupe De morts un peu plus sérieux, Mais non moins charmants à mes yeux.
Page 45 - Irois-je pâlir sur la rime Dans un siècle insensible aux arts , Et de ce rien qu'on nomme estime Affronter les nombreux hasards ? Et d'ailleurs, quand la poésie, Sortant de la nuit du tombeau...
Page 24 - Semblent ne connoître que l'onde Et n'être connus que des cieux. Des nouvelles de la nature Viennent rarement sur ces bords; On n'y sait que par aventure, Et par de très tardifs rapports, Ce qui se passe sur la terre, Qui fait la paix, qui fait la guerre, Qui sont les vivants et les morts.
Page 60 - Nos citoyens l'ignoreront ; Exempts de soucis inutiles, Dans cet univers ils vivront Comme des passagers tranquilles Qui, dans la chambre d'un vaisseau, Oubliant la terre, l'orage, Et le reste de l'équipage, Tâchent d'égayer le voyage Dans un plaisir toujours nouveau : Sans savoir comme va la flotte Qui vogue avec eux sur les eaux, Ils laissent la crainte au pilote Et la manœuvre aux matelots.
Page 43 - Ils montent aux terrestres lieux, Mais sous cette parure aisée , Sous ces lauriers vainqueurs du sort , Que les citoyens d'Elysée Sauvent du souffle de la mort. Tantôt de l'azur d'un nuage...