Oeuvres complètes, Volume 1Impr. P. Didot l'aîné et F. Didot, 1806 |
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Page 49
... rives tumultueuses Où les passions fastueuses Font régner le luxe et le bruit Jusque dans l'ombre de la nuit , Je regrette ce tendre asile 20 x Où sous des feuillages secrets s Le Sommeil répose tranquille 1 + t . Dans les bras de l ...
... rives tumultueuses Où les passions fastueuses Font régner le luxe et le bruit Jusque dans l'ombre de la nuit , Je regrette ce tendre asile 20 x Où sous des feuillages secrets s Le Sommeil répose tranquille 1 + t . Dans les bras de l ...
Page 55
... rives Je veux rimer en badinant . Un peuple de jeunes esclaves Dans un silence rigoureux , Des pleurs , des prisons , des entraves , Un séjour vaste et ténébreux , Des cœurs dévoués à la plainte , Des jours filés par les ennuis , N'est ...
... rives Je veux rimer en badinant . Un peuple de jeunes esclaves Dans un silence rigoureux , Des pleurs , des prisons , des entraves , Un séjour vaste et ténébreux , Des cœurs dévoués à la plainte , Des jours filés par les ennuis , N'est ...
Page 67
... rives , Pleurant encor son Horace exilé , Demande aux dieux que ce phénix lyrique , Dont la jeunessse illustra ces climats , Revienne enfin de la rive belgique Se reproduire et renaître en ses bras . Voilà pourtant , Muse , voilà l ...
... rives , Pleurant encor son Horace exilé , Demande aux dieux que ce phénix lyrique , Dont la jeunessse illustra ces climats , Revienne enfin de la rive belgique Se reproduire et renaître en ses bras . Voilà pourtant , Muse , voilà l ...
Page 70
... rives où j'écris , Daphnis , Thémiré , et la jeune Eucharis , Qui cherchent moins dans la philosophie L'esprit d'auteur que l'esprit de la vie , Qu'un sage aisé , qui , naturel , égal , Sache éviter le style théâtral , Les airs guindés ...
... rives où j'écris , Daphnis , Thémiré , et la jeune Eucharis , Qui cherchent moins dans la philosophie L'esprit d'auteur que l'esprit de la vie , Qu'un sage aisé , qui , naturel , égal , Sache éviter le style théâtral , Les airs guindés ...
Page 79
... rives Porter au loin ces redites plaintives , Que l'Hélicon n'est plus qu'un vain tombeau , Que pour Phébus il n'est plus de Mécene , Et qu'éloigné du trône de la Seine En soupirant il éteint son flambeau . Oui , je le sais , de ...
... rives Porter au loin ces redites plaintives , Que l'Hélicon n'est plus qu'un vain tombeau , Que pour Phébus il n'est plus de Mécene , Et qu'éloigné du trône de la Seine En soupirant il éteint son flambeau . Oui , je le sais , de ...
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Expressions et termes fréquents
accents aimable airs amant amours antres Apollon arts auroit autels avoit beaux jours bergers bocage bois bonheur bords brillant cagots carriere champêtre champs chansons chanter charmant chassez ma tendresse cher ciel cieux cœur CORYDON DAMETE Daphnis déesse Déja desirs destin dieu dieux disgrace douceur doux encens ennuyeux esprit étoient étoit Eurotas fidele fleurs foible Gallus gloire Glycere goût Graces Gresset hameaux hautbois Hélicon héros hêtres heureux immortelle j'ai jeune jeux l'aimable l'ame l'amour l'art l'heureuse l'univers lauriers lieux Loin long-temps lumiere Lycoris lyre malheurs Mantoue MÉLIBÉE MÉNALQUE MOERIS MOPSUS mortels muse myrtes nymphes oiseau ombres paisible par-tout pasteur Permesse perroquet peuple Phébus plaisir plaisirs pleurs poëte premiere printemps qu'un Ramenez mon berger regrets rimes rivage rives sage secret séjour silence Silene sœurs soins solitaire sombre sort soupirs Styx Syrinx talents temple tendre Thrace TITYRE tombeau tranquille triste troupeaux TYRSIS vainqueurs Ver-Vert vertu Virgile vœux vois voix volage yeux zéphyrs
Fréquemment cités
Page 5 - J'ai lu qu'on perd à trop courir le monde ; Très-rarement en devient-on meilleur : Un sort errant ne conduit qu'à l'erreur. Il nous vaut mieux vivre au sein de nos Lares » Et conserver , paisibles casaniers , Notre vertu dans nos propres foyers, Que parcourir bords lointains et barbares : Sans quoi le cœur , victime des dangers , Revient chargé de vices étrangers. L'affreux destin du héros que je chante En éternise une preuve touchante : Tous les échos des parloirs de Nevers , Si l'on en...
Page 17 - Dont il savoit le bachique jargon, Qu'aller apprendre encor les litanies, La révérence, et les cérémonies. Mais force fut au grivois dépité D'être conduit au gîte détesté.
Page 44 - Je laisse aux savantas poudreux Ce vaste chaos de volumes Dont l'erreur et les sots divers Ont infatué l'univers , Et qui , sous le nom de science , Semés et reproduits par-tout , Immortalisent l'ignorance , Les mensonges , et le faux goût. C'est ainsi que , par la présence De ces morts vainqueurs des destins , On se console de l'absence, De l'oubli même des humains. A l'abri de leurs noirs orages , Sur la cime de mon rocher, Je vois à mes pieds les naufrages Qu'ils vont imprudemment chercher.
Page 4 - Non moins dévot, plus malheureux que lui: Mais trop de vers entraînent trop d'ennui. Les Muses sont des abeilles volages; Leur goût voltige, il fuit les longs ouvrages, Et, ne prenant que la fleur d'un sujet Vole bientôt sur un nouvel objet. Dans vos leçons.
Page 101 - Je pourrois à tes yeux renverser leurs idoles , Les dieux de leur folie, ouvrage de leurs mains, Et, dans mon ardeur intrépide, De la vérité moins timide Osant rallumer le flambeau, Juger et nommer tout avec cette assurance Que j'ai su rapporter du sein de la souffrance, Et de l'école du tombeau. Réduit, comme je fus, par l'arrêt inflexible Et de la Douleur et du Sort, A demander aux dieux le bienfait de la mort, Je te...
Page 43 - Adoucissent le double ton. Tantôt à ce folâtre groupe Je vois succéder une troupe De morts un peu plus sérieux, Mais non moins charmants à mes yeux.
Page 45 - Irois-je pâlir sur la rime Dans un siècle insensible aux arts , Et de ce rien qu'on nomme estime Affronter les nombreux hasards ? Et d'ailleurs, quand la poésie, Sortant de la nuit du tombeau...
Page 24 - Semblent ne connoître que l'onde Et n'être connus que des cieux. Des nouvelles de la nature Viennent rarement sur ces bords; On n'y sait que par aventure, Et par de très tardifs rapports, Ce qui se passe sur la terre, Qui fait la paix, qui fait la guerre, Qui sont les vivants et les morts.
Page 60 - Nos citoyens l'ignoreront ; Exempts de soucis inutiles, Dans cet univers ils vivront Comme des passagers tranquilles Qui, dans la chambre d'un vaisseau, Oubliant la terre, l'orage, Et le reste de l'équipage, Tâchent d'égayer le voyage Dans un plaisir toujours nouveau : Sans savoir comme va la flotte Qui vogue avec eux sur les eaux, Ils laissent la crainte au pilote Et la manœuvre aux matelots.
Page 43 - Ils montent aux terrestres lieux, Mais sous cette parure aisée , Sous ces lauriers vainqueurs du sort , Que les citoyens d'Elysée Sauvent du souffle de la mort. Tantôt de l'azur d'un nuage...