Histoire de France[...]: précédée d'une Notice historique sur la vie et les ouvrages d'Anquetil, Volume 3

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E. et V. Penaud, 1851
 

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Fréquemment cités

Page 39 - J'ai reçu un ordre sous le sceau de Votre « Majesté , de faire mourir tous les protestants « qui sont dans ma province. Je respecte trop « Votre Majesté pour ne pas croire que ces « lettres sont supposées ; et si , ce qu'à Dieu ne « plaise , l'ordre est véritablement émané d'elle , « je la respecte aussi trop pour lui obéir.
Page 39 - Sire, j'ai communiqué le commandement de Votre Majesté à ses fidèles habitants et gens de guerre de la garnison ; je n'y ai trouvé que bons citoyens et braves soldats, mais pas un bourreau.
Page 271 - IV à l'Assemblée des Notables. Si je faisais gloire de passer pour excellent orateur, j'aurais apporté ici plus de belles paroles que de bonne volonté; mais mon ambition tend à quelque chose de plus haut que de bien parler : j'aspire au glorieux titre de libérateur et de restaurateur de la France.
Page 271 - Je ne vous ai point appelés, comme faisaient mes prédécesseurs, pour vous faire approuver leurs volontés. Je vous ai assemblés pour recevoir vos conseils, pour les croire, pour les suivre, bref, pour me mettre en tutelle entre vos mains, envie qui ne prend guère aux rois, aux barbes grises et aux victorieux.
Page 175 - France pour vingtquatre heures, c'est s'en bannir pour jamais. Le péril, au reste, n'est pas si grand qu'on vous le dépeint : ceux qui nous pensent envelopper sont, ou ceux...
Page 144 - C'est grand'pitié quand le valet chasse le maître. Au reste, mon âme est à Dieu, mon cœur est à mon roi, et mon corps est entre les mains des méchants : qu'on en fasse ce qu'on voudra.
Page 158 - Les catholiques devaient s'unir pour tirer vengeance de son crime , et y employer, s'il était nécessaire , «jusqu'au dernier denier de leur » bourse, et jusqu'à la dernière goutte de leur sang. » « Jurez-le tous, s'écria le fougueux Lincestre, dans sa chaire de Tkint-Barthélemi , jurez-le tous avec moi, et levez la main en signe de votre serment. » Comme il vit que le premier président de Harlay, assis dans l'œuvre.
Page 288 - Cet homme, dit-il, pense être si éloquent, subtil, fin et « rusé, qu'il est capable de circonvenir et abuser tout le monde : or, il ya « longtemps qu'il m'amuse de belles paroles; je lui ferai voir que je ne suis « pas de ces oiseaux niais, propres à se laisser duper.
Page 275 - J'ai sauté sur des murailles de villes, je « sauterai bien sur des barricades. On ne me doit point alléguer la religion « catholique, ni le respect dû au saint-siége.
Page 275 - C'est le chemin qu'on a pris pour faire des barricades, et venir par degrés au parricide du feu roi.

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