Les écrivains politiques du XVIIIe siècleA. Colin, 1917 - 446 pages |
Expressions et termes fréquents
absolue Anglais assemblées assez autorité besoin bonheur c'est-à-dire charges chose citoyens civile clergé commerce conseil conséquent constitution corps crimes d'Holbach démocratie despotisme devoir Diderot Dieu doit Dupont de Nemours ecclésias ecclésiastiques ÉCRIVAINS également encyclopédistes esclaves Esprit des Lois esprits établi États Fénelon force François Ier guerre hommes humaine Ibid idées impôts intérêts jamais Jean-Jacques Rousseau jésuites juge justice l'autorité l'Église l'esprit l'Esprit des Lois l'État l'homme l'impôt l'inégalité l'intérêt liberté lois Louis XIV Mably magistrats Majesté ment ministres mœurs monarchie monarque Montesquieu morale nation nature naturel nécessaire paix Parlement particuliers passions patrie payer pays peuple philosophes physiocrates politique Pologne pouvoir prince principe propriété public publique puissance exécutrice puissance législative qu'un raison Raynal réformes religieuse religion remontrances république rien rois Rousseau royaume s'il sance science sent serait seul social société sorte souverain souveraineté subsister sujets système terre tion tolérance Turgot tyrannie vertu volonté générale Voltaire XVIIIe siècle
Fréquemment cités
Page 24 - Je suppose trois définitions, ou plutôt trois faits : l'un que « le gouvernement républicain est celui où le peuple en corps, ou seulement une partie du peuple a la souveraine puissance ; le monarchique, celui où un seul gouverne, mais par des lois fixes et établies ; au lieu que, dans le despotique, un seul, sans loi et sans règle, entraîne tout par sa volonté et par ses caprices».
Page 24 - ... physique du pays; au climat glacé, brûlant, ou tempéré; à la qualité du terrain , à sa situation , à sa grandeur; au genre de vie des peuples, laboureurs, chasseurs , ou pasteurs : elles doivent se rapporter au degré de liberté que la constitution peut souffrir, à la religion des habitants, à leurs inclinations , à leurs richesses , à leur nombre , à leur commerce , à leurs mœurs , à leurs manières.
Page 282 - Que si quelqu'un, après avoir reconnu publiquement ces mêmes dogmes, se conduit comme ne les croyant pas, qu'il soit puni de mort ; il a commis le plus grand des crimes : il a menti devant les lois.
Page 259 - Les députés du peuple ne sont donc ni ne peuvent être ses représentants ; ils ne sont que ses commissaires ; ils ne peuvent rien conclure définitivement. Toute loi que le peuple en personne n'a pas ratifiée est nulle ; ce n'est point une loi. Le peuple anglais pense être libre , il se trompe fort ; il ne l'est que durant l'élection des membres du parlement : sitôt qu'ils sont élus, il est esclave , il n'est rien.
Page 344 - Dieu, en donnant à l'homme des besoins, en lui rendant nécessaire la ressource du travail, a fait, du droit de travailler, la propriété de tout homme, et cette propriété est la première, la plus sacrée et la plus imprescriptible de toutes. « Nous regardons comme un des premiers devoirs de notre justice, et comme un des actes les plus dignes de notre bienfaisance, d'affranchir nos sujets de toutes les atteintes portées à ce droit inaliénable de l'humanité. Nous voulons en conséquence...
Page 46 - Les peuples d'Europe ayant exterminé ceux de l'Amérique, ils ont dû mettre en esclavage ceux de l'Afrique, pour s'en servir à défricher tant de terres. Le sucre serait trop cher, si l'on ne faisait travailler la plante qui le produit par des esclaves.
Page 21 - Les lois, dans la signification la plus étendue, sont les rapports nécessaires qui dérivent de la nature des choses ; et, dans ce sens, tous les êtres ont leurs lois : la divinité a ses lois, le monde matériel a ses lois, les intelligences supérieures à l'homme ont leurs lois, les bêtes ont leurs lois, l'homme a ses lois.
Page 34 - De cette façon, la puissance de juger, si terrible parmi les hommes , n'étant attachée ni à un certain état , ni à une certaine profession , devient, pour ainsi dire, invisible et nulle. On n'a point continuellement des juges devant les yeux , et l'on craint la magistrature et non pas les magistrats.
Page 23 - Elles doivent être tellement propres au peuple pour lequel elles sont faites, que c'est un très grand hasard si celles d'une nation peuvent convenir à une autre.
Page 28 - L'honneur fait mouvoir toutes les parties du corps politique, il les lie par son action même, et il se trouve que chacun va au bien commun, croyant aller à ses intérêts particuliers.