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réalité des produits allemands qui, par le territoire des mines domaniales, pénètrent subrepticement en France. Prévoyant le danger, le traité de Versailles avait pourtant tenté d'y parer. Le S 31 de l'annexe à la partie III prévoit que seront fixés les contingents de marchandises en provenance d'Allemagne nécessaires au territoire de la Sarre et admises à y pénétrer en franchise jusqu'en 1925. Or jamais n'ont été publiés les chiffres des contingents autorisés, la clause paraît être complètement négligée. Il en résulte que d'ici 1925 nos commerçants appréhendent de voir la Sarre devenir « un immense entrepôt de marchandises allemandes qui après être entrées en Sarre en franchise avant le terme du régime actuel, seront ensuite déversées sur toute la France sans payer de droits de douanes. » Cette éventualité n'est pas moins menaçante en effet pour les commerçants de l'intérieur que pour ceux d'Alsace-Lorraine.

Certaines industries, telles que la céramique et la verrerie se plaignent également de la concurrence sarroise. Le moindre taux des salaires (malgré le paiement en francs) et la réception en franchise des matières premières handicapent nos fabriquants. L'industrie métallurgique lorraine, elle non plus, n'a pas encore repris tout son essor pourtant son rétablissement d'après-guerre paraît avoir un peu précédé celui des usines similaires des bassins de Briey et de Nancy. L'insuffisance des livraisons allemandes de coke métallurgique maintient les usines mosellanes dans une sorte de dépendance vis-à-vis de nos voisins. La mauvaise volonté du fournisseur peut avoir d'inquiétantes répercussions sur la marche régulière des fabrications on le vit bien l'été dernier au lendemain des fameuses << mesures de rétorsion », quand les arrivages cessèrent presque durant quelques jours. D'autre part la position excentrique des usines à la lisière du territoire français rend plus grave pour elles la question des tarifs de transport restés très élevés.

Malgré la belle étoile de voie ferrée qui déversent de la gare de Metz dans toutes les directions, le réseau de transports ne donne pas en effet toute satisfaction. Les marchandises, notamment les grains, arrivant d'Anvers par la voie fluviale Givet-Sedan, subissent des surtaxes d'entrepôts, supprimées pour les autres voies d'accès, mais, plaçant les minoteries dans une situation défavorable. Surtout s'impose la canalisation de la Moselle depuis Metz, actuellement tête de trafic seulement vers l'amont, jusqu'à l'aval de Thionville, en attendant la jonction Thionville-Coblence. Le travail était déjà décidé en 1867; il fait partie du projet de grands travaux déposé par le gouvernement sur le bureau de la Chambre le 18 octobre 1921. La difficulté de mettre à exécution, en cette époque de crise financière, un programme si étendu, risquait de retarder encore indéfiniment la canalisation projetée. Le ministre, consulté, promit d'en détacher le projet concernant la Moselle s'il se trouvait en présence d'un consortium susceptible de négocier les emprunts nécessaires. C'est aujourd'hui chose faite l'acte constitutit du consortium a été signé le 25 novembre dernier à Metz; il a pris la forme d'une société à responsabilité limitée, au capital de 500.000 francs groupant la Chambre de commerce de Metz, le conseil général de la Moselle, les municipalités de Metz et Thionville, l'association minière d'Alsace-lorraine. Il faut donc espérer que rien ne retardera plus désormais le début des études préliminaires et des travaux. La nouvelle voie navigable se détachera sans doute de la Moselle près de la digue de Wadrineau, et le port de Metz, dont le minuscule bassin de la Comédie n'est que la médiocre ébauche sera creusé hors ville. Le « bras navigable dédaignera les vieilles arches du Moyen Pont, et celles plus périlleuses encore, si surbaissées du Pont des Roches. La proue du Jardin d'Amour, dûment cadenassé, car Metz est vertueuse, n'en présidera pas moins au rassemblement des péniches de dragage égarées parmi les herbes; la Madelon pimpante, au ronflement de sa machine tudesque, continuera toujonrs à conduire à Moulins, les

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beaux dimanches d'été, des bandes de gamins extasiés et de midinettes alanguies... Mais que de flots, verts et jaunes tour à tour, refléteront encore les vieilles maisons du quai des Roches, avant qu'un beau steamer de 1200 tonnes, comme on nous le promet, nous emporte vers Thionville, Trèves, les méandres de l'Hunsruck et les bords du vieux Rhin où veillent nos soldats ?

Mez 2 janvier 1923.

Chronique des Vosges

LA MUSIQUE A EPINAL

André GAIN.

Depuis quelques semaines, il n'est question que de musique à Epinal, les concerts y abondent, ses habitants sont devenus parfaitement mélomanes.

Il faut constater, en effet, qu'une vague de sympathie pour la musique a déferlé sur notre ville avec une force tout à fait inattendue.

Lorsqu'il y a deux ans, les fondateurs de l'Association des Concerts classiques prirent la très heureuse initiative d'offrir aux Spinaliens quelques heures d'excellente musique, une fois par mois, pendant la saison d'hiver, ils ne pouvaient pas supposer que leur tentative atteindrait au degré de faveur dont elle a joui depuis. Encore moins pouvaient-ils être certains que, par la suite, le même succès couronnerait leurs efforts, l'attrait de la nouveauté ayant pu être cause de la réussite du début.

Avec eux, il y a lieu de se réjouir du résultat obtenu, et pour leur troisième année d'existence, les concerts classiques ont déjà subi à trois reprises le jugement d'un public fidèle et sympathique.

Peut-être est-ce là le fait de l'éducation et du développement de la sensibilité. Il en est de l'oreille comme de l'œil : on apprend à entendre comme on apprend à voir.

Quoi qu'il en soit, et ces heureuses constatations faites, les Spinaliens ont pu goûter, depuis la fin du mois d'octobre, quatre auditions de musique classique, deux de musique religieuse et une de musique populaire russe. Celle-ci fut donnée tout dernièrement par le Chœur ukrainien, trop connu et trop célèbre pour qu'il y ait lieu d'insister à son sujet, et qui eut un si fort beau succès.

Un quatuor de la Chapelle Sixtine a offert aux amateurs de musique sacrée deux concerts successifs d'une maîtrise incontestable.

Lors de la première soirée classique de la saison, nons avons eu le plaisir d'entendre le célèbre pianiste José Sturbi, dans les œuvres de Bach, de Mozart, de Chopin et de Liszt, et une cantatrice de talent Madame Marinelli, a interprêté des compositions de maîtres divers, depuis Haendel jusqu'à Duparc et Debussy, en passant par Pergolèse et Schubert. Le second concert a réuni Robert et Marius Casadesus et le violoncelliste Maurice Maréchal, dans les trios de Beethoven et de Schumann et une sonate de Locatelli. Je dois dire que personnellement, c'est lors de la troisième audition que j'ai ressenti la plus intense émotion. Trois œuvres, interprêtées par deux artistes formaient tout le programme, mais les sonates de Bach, de Beethoven et de Brahms, la maîtrise pondérée et prenante du violoncelliste Gérard Hekking et du professeur Lazare Lévy en ont fait un programme de premier ordre..

J'ai parlé, il y a quelque mois, de la résurrection de l'Orchestre Cosmopolite, du Cosmo, Quitte à me répéter, je tiens à y revenir à-propos du concert que ce gronpe symphonique a récemment offert à ses abonnés qui sont à la fois ses amis, et qui ont tenu, à venir nombreux prouver leur sympathie aux exécutants et à leur chef.

Bien que les manifestations d'art soient beaucoup moins goûtées et encouragées que certaines brutalités dites sportives, et qu'elles jouissent auprès du public d'une moindre

faveur, j'ai pu constater cependant ce soir là que le pain et les jeux du cirque n'étaient pas encore devenus sans partage l'idéal commun.

Le concert eut lieu au gymnase transformé en salle des Fêtes, et à ce propos, il y a lieu de savoir gré à la Municipalité de l'effort qu'elle a fait pour doter la ville d'Epinal d'un lieu de réunion convenable, et qui pût s'adapter aux différents genres de manifestations qu'elle aurait à abriter. Il a fallu transformer un vaste hall, le plafonner, y dresser une scène, et surtout en modifier l'acoustique qui était naturellement déplorable. C'est chose faite, et les résultats obtenus lors du concert ont été trés satisfaisants.

Ne faisant pas ici de critique musicale et n'ayant plus à rendre compte de cette soirée la presse le fit en temps opportun, je ne ferai que donner quelques impressions

personnelles.

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Une pieuse pensée avait fait mettre en tête du programme la Marche funèbre de la symphonie héroïque de Beethoven, et ce fut un bel hommage rendu à à la mémoire des dix-sept membres de l'orchestre morts pour la France.

Uue charmante et parfaite artiste, Mme Louise Matha a été très goûtée notamment dans la Procession, de Brizeux et César Franck, et dans le délicieux poême de Leconte de Lisle, les Roses d'Ispahan, enveloppé de la mélodie de G. Fauré.

Je citerai, afin de montrer toute l'ampleur et toute la variété de ce concert; les airs de ballet de l'Hippolyte et Aricie de Rameau, la Romance Sérénade de Lalo, exécutée par l'excellent violoniste spinalien Rietschler, l'ouverture d'Euryanthe de Wéber, et des fragments de la très originale musique de scène composée par M. Bagot pour l'Anneau de Sakonntala de Maurice Pottecher, musique qu'avait déjà exécutée le Cosmo, sous la direction de l'auteur, au Théâtre de Bussang, l'été dernier.

Ce fut un concert excellent et de belle tenue; l'impression générale fut des plus favorable. Tous ceux qui savent ce que représentent d'efforts et de travail soutenu, la préparation et la mise au point d'un tel programme par un orchestre d'amateurs ne peuvent que féliciter le Cosmo et son chef Henry Najean de l'œuvre entreprise et des résultats déjà obtenus.

Epinal 1er Janvier- 1923.

Cartes postales illustrées

André PHILIPPE.

Dans sa très judicieuse chronique du 4 novembre, notre collègue d'Epinal, M. André Philippe, expose avec une grande précision ce que devrait être la carte postale illustrée pour rendre des services et instruire. Les exemples qu'il cite sont presque tous relatifs au département des Vosges. Nous voudrions montrer qu'en Meurthe-et-Moselle aussi il y a beaucoup à réformer.

Nous avons eu, dans ces derniers temps, l'occasion d'aller plusieurs fois à Vézelise et d'en parcourir les environs. Nous devons reconnaître que les principaux édifices de cette curieuse petite ville, halles, église, vieilles maisons, sont reproduits en cartes illustrées, et convenablement. Mais à quelques kilomètres de Vézelise, on a le plaisir de rencontrer trois églises en partie romanes et bien conservées, celles de Lalouf, Parey-Saint-Césaire et Forcelles-Saint-Gorgon, et quatre églises gothiques, celles de Vitrey, Goviller, Thelod, Houdreville. Nous avons en vain cherché chez tous les papetiers de Vézelise, des cartes les reproduisant. En revanche, ils ont des stocks de cartes figurant la gare et la brasserie de Vézelise, pas plus laides que d'autres, mais pas plus belles non plus.

Tout près de Vézelise également s'élève un beau château de la Renaissance, d'un style très pur et pas trop endommagé, celui d'Etreval. Il en existe une reproduction, mais elle est la propriété des chapelains de Sion; on ne la trouve pas dans le commerce. Tant pis pour ceux qui voudraient avoir un souvenir de ce remarquable édifice et le

comparer à d'autres constructions de la même époque. Qu'ils achètent l'image de la gare pour se consoler.

Ce que nous disons de ce canton, on pourrait le constater en bien d'autres. Dans celui de Bayon, Rozelieures possède une église du xve siècle digne d'attention. Dans le village voisin de Saint-Boingt, l'église est quelconque, mais on y voit d'ancienner peintures et de beaux objets en bois sculpté. Nous doutons fort qu'on trouve des cartes postales figurant tout cela; ces deux communes sont fort loin du chemin de fer; il serait trop pénible pour un photographe de s'y rendre, et on suppose au reste qu'aucun touriste n'y passera jamais. Mais là aussi, il est des compensations: nous savons un village du même arrondissement de Lunéville qui a été honoré d'une carte postale, une route à la sortie du village avec une laide auberge d'un côté et quatre peupliers déplumés de l'autre. C'est laid à faire pleurer.

Inutile de multiplier les exemples; on n'en finirait pas. Mieux vaut conclure en priant très humblement MM. les éditeurs de cartes postales illustrées de vouloir bien, dans l'intérêt même de la vente, s'informer des objets et monuments qui méritent d'être divulgués. Qu'ils s'amourachent moins des gares, des crassiers, des cheminées d'usines, des peupliers, et qu'ils recherchent davantage les œuvres d'art, anciennes ou récentes, même s'il faut parcourir quelques lieues pour les atteindre.

Une collection de cartes illustrées composée avec goût et méthode serait aussi utile qu'agréable. Elle remplacerait en quelque manière, ou du moins elle aiderait à attendre ce répertoire archéologique de Meurthe-et-Moselle qui est ébauché depuis plus d'un demi-siècle déjà et dont on ne voit pas trop quand et par qui il sera terminé.

Les livres

E. DUVERNOY.

Poursui

»>, vient de faire

Editions des Belles Lettres », 157, boulevard Saint-Germain, Paris (6e). vant son courageux effort, la Société d'Edition Les Belles Lettres paraître, sous le patronage de l'Association Guillaume Budé, les Discours d'Isée ainsi que les Olympiques et les Pythiques de Pindare.

Le texte d'Isée a été établi et traduit par M. Roussel, professeur à la Faculté des Lettres de Strasbourg. Dans cette nouvelle édition, chaque détail touchant le texte et la traduction a été mis au point. Dans ces discours, le maître de Démosthène donne de curieux renseignements sur le droit hellénique et sur les mœurs du siècle de Périclès. Pindare a connu dans l'antiquité une gloire incomparable. M. Aimé Puech, professeur à la Faculté des Lettres de Paris, publie une nouvelle édition de l'œuvre du plus grand des lyriques grecs. Une biographie, des notes substantielles sur les Jeux et sur chaque ode, permettent au lecteur de comprendre et de goûter pleinement la poésie étrange et puissante du chantre des grandes fêtes helléniques.

Sous les auspices de l'Association « France-Pologne », la même maison vient d'inaugurer une collection de littérature polonaise. Traduits et commentés par Paul Cazin, les Mémoires de Jean Chrysostome Pasek, gentilhomme polonais (1656-1688), sont l'un des plus précieux monuments de la littérature polonaise. L'auteur de « l'Humaniste à la guerre » et de << Decadi ou la pieuse enfance » présente le personnage dans une étude magistrale où se déroule comme une fresque largement brossée le fond historique et Intéraire de l'œuvre de Pasek. Document d'histoire, ce livre constitue une des pages les plus curieuses du long roman de cape et d'épée que fut l'histoire de la Pologne. C'est un roman de moeurs et d'aventures étincelant de verve et de fantaisie. Dans la même collection paraîtra prochainement la correspondance inédite de Mickiewicz.

Dans la collection des Universités de France, la Constitution d'Athènes d'Aristote et

les Opera Minora de Tacite (Germanie, Vie d'Agricola, Dialogue des Orateurs) vont également paraître, immédiatement suivis du De Oratore de Cicéron, du Satyricon de Pétrone et des Poèmes de Catulle.

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Maurice TOUSSAINT.

ABBÉ FONTAINE. Vrécourt. Pages d'histoire, impr. de Balan-Sedan, 1922 VIII-467 pages in-8°. L'histoire des Vosges vient de s'enrichir d'un important ouvrage dû aux patientes et consciencieuses recherches de M. Fontaine, premier vicaire de Gérardmer. Le volume (1), d'une impression serrée, documenté de nombreuses photographies, rempli de notes compactes, consacré à redire ce qu'a été Vrécourt (2) à travers les âges, porte le sous-titre modeste de «< Pages d'histoire ». Loin d'être un simple carnet de notes plus ou moins suivies, il forme au contraire une monographie complète, je dirais presque trop complète, de Vrécourt. Après avoir compulsé les archives paroissiales et communales, consulté les vieux contrats épars dans les familles, recueilli les traditions locales, feuilleté les auteurs, M. Fontaine a demandé aux archives d'Epinal, Nancy et Bar-le-Duc ce que les dépôts publics pouvaient lui fournir sur Vrécourt et sa baronnie. Il s'est peut-être trop attardé à recueillir des détails qui alourdissent son récit, ou qui sembleront oiseux à certains lecteurs, mais qui en définitive dépeignent au vif une locaité qui a eu son importance par sa proximité de la forteresse de La Mothe. De ces détails faut-il faire un reproche à l'auteur, qui a voulu trop dire? Je ne le pense pas. Ces « Pages d'histoire » ne sont pas à analyser, disons, pour en donner une idée exacte, qu'elles ont cinq partie d'inégale importance. La première, traitant du régime féodal, tournit de nombreux renseignements sur les Choiseul, La Vaulx, Labbé de Beaufremont, Brunet-Neuilly, etc., qui furent barons de Vrécourt. On y trouve une bonne étude de l'administration seigueuriale avec ses charges, ses œuvres de bienfaisance, ses divers fonctionnaires. Enfin un chapitre montre une singulière usurpation de noblesse. Par suite de manoeuvres plus ou mois habiles, des descendants de vulgaires roturiers du XVIIIe siècle se faisaient encore passer en 1907 pour les derniers rejetons des ducs de Bar, comtes de Ferrette et Montbéliard !!,

La seconde partie nous fait entrer dans la vie paroissiale sous tous ses aspets; elle étudie l'église, dont plusieurs parties accusent l'architecture romane du XIIe siècle, quelques portions du mobilier qui ne manque pas d'une réelle valeur archéologique ; elle donne une esquisse substantielle des ressources dont le culte était doté et pour finir elle présente les biographies rapides des curés de Vrécourt depuis 1655.

Après avoir consacré onze chapitres à la noblesse et au clergé, les « Pages d'histoire » étudient le tiers-état avant 1790. Cette troisième partie, la moins considérable, se termine par deux remarquables aperçus consacrés aux œuvres scolaires dûes aux Labbé de Beaufremont et de La Vaulx. Ces écoles ont mené aux carrières libérales plus d'un entant du pays; elles en ont donné au clergé, à la magistrature, à l'armée, au professorat, et le célèbre géographe Jean-Baptiste Poirson en est sorti.

Inévitablement M. Fontaine a été amené à traiter longuement de la Révolution. A Vrécourt elle a été fort mouvementée dès les débuts; l'on suit avec curiosité les diverses péripéties par lesquelles, pendant dix années, passèrent les Brunet-Neuilly derniers seigneurs du lieu; les phases de la vente des biens nationaux, des biens des émigrés ; l'enrôlement des volontaires; les réquisitions pour les armées de la républi que; l'abolition du culte, etc. Cette quatrième partie n'est pas la moins attrayante.

Enfin M. Fontaine termine ses «< Pages d'histoire » par quatre chapitres, sorte de ehronique sur les personnes et les choses contemporaines, où il relate les événements

(1) En vente chez l'auteur.

(2) Vrécourt, Vosges, arr. de Neufchâteau, cant. de Bulgnéville.

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