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dont Vrécourt a été le théâtre depuis la Révolution. Il raconte spécialement ce que fut le singulier << camp de la délivrance » dans les forêts de la région lors de l'invasion allemande de 1870. Pour finir il consacre quelques pages émues aux enfants de Vrécourt qui ont bien mérité de la patrie et qui ont versé leur sang sur les nombreux champs de bataille de la Grande Guerre.

Comme dernier mot je dirai que les «< Pages d'histoire » méritent de trouver bonne place dans une bibliothèque de monographies, parce qu'elles apportent notable contribution à l'histoire générale et à l'histoire des Vosges en particulier; parce qu'un lotharingiste ne dédaignerapas de les consulter, et qu'un chercheur, qui se spécialise dans les études locales, y découvrira plus d'un horizon inattendu, y trouvera plus d'un jalon précieux. M.-C. IDOUX.

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TRÉMISOT (E.) Les Poèmes du Rudlin. Sous ce titre, la librairie musicale A. Leduc, 3, rue de Grammont, Paris, a récemment publié cinq morceaux pour chant et piano : Princesse de Légende. Les Fontaines. Visage d'automne. Ulric. Rêve d'Amour. Il ne faut chercher aucun lien musical entre ces mélodies; elles en sont nullement construites sur une forme «< cyclique », parfaitemeut indépendantes les une des autres, elles offrent cependant ceci de commun, qui est bien certainement unique dans l'histoire de la musique c'est leur composition dans une «< cagna » du Rudlin (Vosgcs), au pied du col de Luchbach, sous six pieds de neige, alors que l'auteur comptait au 54o territorial. En l'automné 1916, le secteur était calme; pour tromper la solitude infinie et l'ennui mortel du désœuvrement, le musicien perdu dans la campagne glacée put revivre pendant quelques heures son existence d'avant-guerre; aussi ne serait-ce que par la force du souvenir qui s'y attache, l'auteur considère-t-il ces poèmes comme ses mélodies de beaucoup préférées. PIERROT.

Gabriel JEANTON, Le Máconnais traditionaliste et populaire, Fêtes du terroir et Coutumes du foyer, Protat, Mácon 1922, grand in-8 de 104 pages, avec 6 pl. et 8 gravures. Erudit distingué, apôtre en son pays du régionalisme, membre associé-correspondant de l'Académie de Stanislas, M. Gabriel Jeanton publie sous ce titre le tome III de ses savants travaux sur le folklore mâconnais, les précédents traitant du peuple, de la maison, du costume, des pèlerinages et légendes sacrées.

Au seuil de cet ouvrage, portant à 49 le chiffre de ses publications, tant volumes que brochures, M. Jeanton déplore, avec les fervents amis de la tradition, la disparition générale et progressive de ces antiques coutumes, donnant à la province sa figure et à la France son unité, diverse mais, pourtant, harmonieuse. Le costume, dit-il, s'en est allé ou s'en va, le patois disparaît ou s'altère... Les toits moussus de chaume, de laves ou de tuiles creuses s'effondrent et ne se reconstruisent point. Les pèlerins aux blouses bleues ne s'acheminent plus vers les oratoires des montagnes et des sources. La chaine qui nous reliait au passé semble s'être rompue ».

Puis, sous sa plume sobre mais expressive, ressuscitent les vieilles fêtes, avec les antiques symboles, retrouvés aussi au fond de nos campagnes lorraines : les Rois, la Saint-Antoine ou fête des porcs, la Saint-Vincent, la Chandeleur, le Carnaval ou carême entrant (carmentrant), les Brandons, parfois licencieux, interdits vers 1530 par le cardinal de Lenoncourt, abbé lorrain de Tournus, les œufs de Pâques, le Mai, planté à la cour de Lorraine, la Saint-Jean, avec ses plantes cueillies et pendues, la fougère notamment, les herbes de la Saint-Jean, la fête des moissons, la fête des vendanges, enfin la Saint-Nicolas, fête des garçons, répliquant à la Sainte-Catherine des filles, et non, comme en Lorraine, fête des enfants, remarque M. Jeanton. Suit un Noël en

patois « moconnai », avec des détails curieux sur la bûche de Noël flambant toujours dans nos âtres lorrains. Comme illustrations, la maison à galerie du Mâconnais, des landiers, pelles à feu et la vieille lampe à longue tige, brûlant dans les étables pour la veillée, le «< crésieu ». Ce livre, évocateur de mœurs en voie de disparition, dégage un parfum pénétrant, quoique mélancolique, celui des souvenirs retrouvés, où flotte un peu de notre âme.

Hippolyte Roy.

Jacques DE LACRETELLE. Silbermann, éditions de la Nouvelle Revue française, in-16. Le Prix Fémina-Vie-heureuse vient d'être attribué à Jacques de Lacretelle, nouveau venu dans la littérature, de vieille souche lorraine. Une rue de Nancy porte ce nom et son aïeul, avocat à Metz, avait déjà l'occasion, en 1775, de plaider en faveur d'un certain nombre de juifs de cette ville.

Cette sympathie, Jacques de Lacretelle semble l'avoir fait sienne. Son Silbermann est un petit juif, qui a réuni toutes les qualités et tous les défauts de sa race. Il est intelligent mais sans tact, éloquent mais désire briller et ne recule devant aucun intrigue pour se faire valoir auprès de ses professeurs. Il aime que l'on s'occupe de lui, même quand il peut lui en cuire. Il apporte dans ses études, dans ses discussions, ces merveilleux dons d'assimilation, d'analyse et de critique qui font des juifs de grands savants, de grands philosophes et de piètres romanciers. Même vaincu, il se redresse et la vieille espérance qui fit errer ses ancêtres dans le désert, le réconforte et lui dicte le mot qui blesse et qui venge. Bref, il déplaît et ses camarades le molestent, lui rendent intolérable la vie au lycée. Mais Silbermann veut y rester et narguer par sa seule présence ceux qui voudraient le voir disparaître.

Il est aidé dans cette lutte par un protestant qui, lui aussi, apporte au lycée le vieux caractère huguenot. Il est sensible à l'excès, se croit placé auprès de Silbermann pour le défendre. Il subit cet attrait qui incite un protestant à préférer un juif à un catholique. Il croit, en défendant Silbermann accomplir un apostolat et plus tard, quand son ami, contraint de quitter la France, lui découvrira une âme lointaine, un esprit ingrat, il en restera blessé jusqu'au moment où, repris par la vie de famille, il oubliera et même reniera son camarade.

Ce livre est-il vraiment sympathique aux juifs? Qu'importe. Jacques de Lacretelle a voulu étudier un caractère et une sensibilité, il y a réussi et son œuvre est très belle. Eile a, de plus, le mérite de poser nettement le problème juif, problème vieux comme le monde et à la solution duquel un de nos concitoyens, M. André Spire, a consacré une large part de son activité. M. B. Gaston VARENNE: Introduction à la Vie Artistique. Editions de la Cloche, Le Havre. in-16. - « Qu'on ne s'imagine pas, dit l'auteur au début de son livre, qu'on ne s'imagine pas, comme on le fait le plus souvent, que juger une œuvre d'art est la chose du monde la plus facile. C'est une opinion très répandue, hélas! et qui ne va pas sans un certain ridicule. Il n'y a rien a-t-on dit qui ait entendu dire plus de bêtises qu'un tableau. — Rien, sinon une statue ajouterions-nous volontiers ». C'est pour nous éviter de dire ces bêtises, ou pour en diminuer le nombre, tout au moins, que l'Introduction à la vie artistique a été écrite. L'excellent critique d'art, bien connu et apprécié d'ailleurs de la plupart de nos lecteurs, s'efforce de nous y donner un minimum de connaissances techniques, historiques, ou plus purement artistiques, qui nous permettront de juger avec plus de compétence d'un vase ou d'un bas-relief. Il a, volontairement, condensé ces notions indispensables, en des chapitres courts, mais nourris et précis, qui parcourent les principales branches des arts: la sculpture, la peinture, la gravure, et les arts appli

qués, si improprement appelés arts décoratifs. Les principes qu'il nous donne, par exemple, sur les modes d'expressions des diverses matières: marbre, bronze, terre cuite, biscuit, etc.; en sculpture, sur les différents procédés de la gravure: cuivre, lithographie, eau-forte, bois, etc., sont hélas trop généralement ignorés du public qui prétend juger sans appel dans les expositions. En outre il définit, chose également indispensable, les différentes tendances actuelles de la peinture moderne, trop peu connues, surtout en province, et termine, dans son chapitre consacré par des principes de simple bon gout, souvent oubliés par les acheteurs comme par les fabricants.

Une suite de reproductions fort bien choisies, illustrent cet ouvrage, court, mais excellent et utile.

Georges SADOUL.

Abbé Eugéne MARTIN. La dévotion à la Sainte Vierge dans le Diocèse de Toul. Nancy, ancienne imprimerie Vagner, 1922, 281 pages, petit in 8o. - M. l'abbé Eugène Martin auquel déjà nous devons de nombreux et remarquables ouvrages sur l'histoire religieuse de la Lorraine, étudie dans le présent volume avec son érudition, sa compétence et sa conscience coutumières comment fut pratiquée dans le diocèse de Toul la dévotion à la Sainte-Vierge et comment celle-ci se manifesta. Le plus ancien Sanctuaire qui fut dédié à la Mère de Dieu dans le diocèse de Toul, semble bien avoir été la cathédrale établie au siège du diocèse. Sa dédicace peut être reportée au ve siècle. D'autre part le pèlerinage qui fut visité le premier fut Sion. Dès le vire siècle, les sanctuaires dédiés à la Vierge-Mère se multiplient: Remiremont, Saint-Dié, Bouxières-aux-Dames, Écrouves doivent, selon l'auteur, être classés parmi les premiers. A côté de ces églises florissent d'innombrables pèlerinages comme la Maix et Malfosse qui remontent au xie siècle, peut-être au delà. Marie en son Annonciation devient sous René II, la patronne reconnue des duchés elle figure sur l'étendard ducal, sur la porte de la Craffe et c'est à ce Mystère qu'est dédiée plus tard la Primatiale de Nancy. Dans d'autres chapitres M. l'abbé Martin nous renseigne avec précision sur les prières, les fêtes en l'honneur de la Sainte-Vierge, sur les époques auxquelles elles furent établies, sur les congrégations et les confréries, sur les principaux pèlerinages parmi lesquels les plus célèbres furent Sion, Saint-Dié, Bonsecours, N.-D. des Vertus de Ligny; quant aux chapelles on en trouvait dans presque toutes les paroisses. La dévotion à N.-D. de Pitié invoquée dans l'affliction fut une des plus répandues, sans doute à cause des calamités qui affligèrent notre pays aux xvIe et XVIIe siècles.

De nombreuses planches sont insérées dans le volume et en appendice une iconographie donne la description et l'histoire des anciennes images de la Sainte-Vierge en Lorraine. Il en est de fort curieuses et de fort belles. La plus vénérable est certainement la Vierge du Trésor, à Remiremont, buste en bois de cèdre dans lequel Charlemagne aurait fait enchâsser huit cheveux de Marie. Hélas, à travers les siècles que de statues remarquables on été détruites, non seulement par la méchanceté des hommes mais aussi par leur négligence, combien récemment ont pris le chemin de l'étranger pour garnir des collections particulières? Ont-elles au milieu des richesses le même charme que dans nos pauvres églises villageoises? L'excellent livre de M. l'abbé Eugène Martin, sera lu et consulté avec le plus grand profit par tous. Il est intéressant aux divers points de vue, religieux, historique et artistique.

Atmanach du Combattant, édition des Vosges, 1923-448-48 pages, in-8° (3 fr.). Comme le dit le Maréchal Foch à la première page de ce livre. « Il y a le plus grand intérêt pour la paix du monde à ce que les liens de camaraderie qui ont uni les combattants alliés dans la guerre soient entretenus dans la paix ». Le silence sur ce qui s'est passé de 1914 à 1918, que certains préconisent, ne risquerait-il pas de produire l'oubli et

de dénouer ces liens? Il faut savoir gré aux survivants de nos héros de venir raviver le souvenir. Dans cet almanach, conçu selon le mode traditionnel ils y ont réussi parfaitement. Les éditeurs ont eu l'heureuse idée d'ajouter au volume une partie spéciale aux Vosges, composée sous la direction du commandant Camps. On y trouvera notamment des poésies et des souvenirs en prose de notre collaborateur G. Baumont, des renseignements pratiques, etc.

FLORANGE (J.). Jetons des maisons de Lorraine-Vaudémont et de Lorraine-Guise. Paris 1922, 55 pages, fig. in-8°. Les jetons étaient de petites médailles qui avant l'invention du système métrique étaient indispensables pour la comptabilité. Les grands les offraient aussi en cadeaux ou se les faisaient offrir. Longtemps les amateurs de monnaies et de médailles dédaignèrent de les recueillir dans leurs cartons. Ces jetons sont cependant une partie intéressante de la numismatique. Ceux de Lorraine forment une suite des plus curieuses. Pour être renseignés sur eux il fallait avoir recours jusqu'ici à des catalogues de vente ou de collections, forcément incomplets. On les trouvera tous réunis dans ce volume. M. Florange dont on connaît la compétence en la matière les décrit avec précision et exactitude, indiquant avec soin leur degré de rareté, donnant des références, renvoyant à d'autres ouvrages. Son texte est semé de nombreuses reproductions soigneusement dessinées qui permettront aux plus ignorants d'identifier facilement les jetons qu'ils pourront rencontrer, des tableaux généalogiques fort bien établis aident à se reconnaître dans la généalogie assez embrouillée des branches collatérales de la maison de Lorraine. Ce livre est un guide des plus sûrs dont profiteront les amateurs débutants comme les plus avertis. Puisse-t-il contribuer à mettre à la mode les collections de numismatique si instructives et d'un intérêt artistique bien plus grand que les collections de timbres-poste beaucoup plus coûteuses.

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Nouvelles lorraines

Ch. SADOUL.

Nos compatriotes. Le 17 décembre dernier, la très florissante Association vosgienne, de Paris, avait organisé une grande et brillante fête, en l'honneur des compatriotes restés fidèles au pays. Elle débuta par un hommage au soldat inconnu. Le cortège, dans lequel on remarquait le général Tanant, commandant l'Ecole de Saint-Cyr, était précédé du capitaine Fonck, portant le fanion de l'Association. Une gerbe fut déposée sur la tombe. Le soir, à 7 h. 1/2, 250 convives étaient rassemblés à l'hôtel du quai d'Orsay. Le dîner était présidé par M. Paul Léon, de l'Institut, directeur des BeauxArts, qui, après un discours très applaudi de M. H. Lafosse, président de l'Association, rappela en termes émus de vieux souvenirs spinaliens et célébra le régionalisme, qui entend servir la grande patrie.

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- Le 23 décembre, les Alsaciens-Lorrains, de Tunis, se sont réunis pour fêter les décorations dans l'ordre de la Légion d'honneur, accordées à deux lorrains, MM. Wiriot et Coanet. Des discours ont été prononcés, par MM. Tremsal, Wiriot et Coanet.

- La Société des Lorrains, a réuni il y a quelques semaines son Assemblée générale, sous la présidence de M. Lebrun, ancien ministre, sénateur de Meurthe-et-Moselle. Les sociétaires ont constaté la prospérité de la société ; de nombreuses adhésions sont venues de Paris, de Lorraine, et du pays Messin. Parmi les membres nouveaux, MM. le colonel Deville; Geay, sous-préfet de Metz-Campagne; Feschotte, chef de cabinet du Préfet de la Moselle; les représentants lorrains de la Presse, ont également donné à la société, leur concours le plus complet et le plus empressé. Devant ces résultats très satisfaisants, les sociétaires ont adressé leurs félicitations au conseil et au comité exécutif. L'assemblée générale a été suivie d'un dîner-réception sous la présidence de

M. Lebrun, ancien ministre : c'était un Messin qui présidait et qui, au dessert, a évoqué les souvenirs ds sa ville natale, la poésie du pays messin, les souffrances de Metz, le courage de Verdun, et le lien puissant qui unit les départements lorrains, et il ajouta une union étroite s'impose entre nous, amoureux de notre petite Patrie, nous devons être plus ardemment encore, les dévôts de la grande Patrie : c'est ce noble sentiment qui anime notre président, M. Poincaré, dont nous sommes si fiers; en saluant notre grand Lorrain, nous glorifions la Lorraine toute entière.

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M. René Lauret vient d'être choisi par le journal le Matin

comme son correspondant, à Berlin.

Dans Polonia, chaque semaine, Maurice Toussaint donne d'intéressantes études sur la Pologne d'aujourd'hui, aux points de vue économique et politique.

Dans le numéro du 23 décembre du Manuel général de l'Instruction primaire on lira, avec intérêt, d'amusants souvenirs d'enfance, de M. Paul Humbert.

La Pensée française (13 janvier), publie une excellente étude de M. G. Gobron, sur le terroir dans la littérature classique.

- Dans la Pologne (15 décembre) M. Albert Cim consacre une notice émue au regretté Wlodimir Konarski qui, quoique né dans l'Yonne, peut être revendiqué par la Lorraine, puisqu'il vécut plus de 25 ans à Bar-le-Duc. Il consacra on le sait son talent de dessinateur et d'écrivain délicat au Barrois dont il avait fait sa seconde patrie. Son père le général Konarski, avait été décoré par Napoléon à Leipzig, il mourut à 88 ans après avoir été quelque temps directeur de l'Ecole polonaise de Paris.

Dieuze. D'après l'Immeuble, la ville de Dieuze va enfin honorer deux de ses enfants illustres : le romancier et journaliste, Edmond About et le savant mathématicien Charles Hermite, dont Nancy a glorifié les noms au coin de deux rues. L'hommage de Dieuze consiste en une plaque commémorative sur la maison natale de chacun avec médaillon et inscription.

Régionalisme. Le vœu suivant se passe de commentaires. Il montre, une fois de plus, combien notre organisation administrative aurait besoin d'être modifiée :

« Le syndicat des commerçants de la ville de Saint-Dié et de l'arrondissement considérant que le courant économique se dirige plutôt vers Nancy que vers Epinal; que, du reste, les relations avec cette dernière ville se font de plus en plus difficiles; que l'arrondissement de Saint-Dié possède une chambre et un tribunal de commerce détachés de ceux d'Epinal ne peut comprendre que l'établissement de la Banque de France à Saint-Dié soit sous la dépendance complète de celui d'Epinal. Emet le vœu que le bureau auxiliaire de Saint-Dié soit transformé en succursale et qu'un bureau auxiliaire soit créé à Raon-l'Etape. »

Revues et journaux. Depuis le 1er janvier, paraît chaque semaine l'Est illustré, revue de grand format qui publie de nombreux clichés d'actualités. On y trouve, en outre, une chronique des arts, des théâtres et concerts, de la mode, etc. Cette publication comble heureusement une lacune dans notre région de l'Est. Elle nous paraît appelée à un grand développement.

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Politica (décembre) publie une courte mais excellente notice, de M. Fernand Hauser, sur M. Raymond Poincaré. A lire aussi, dans le même numéro, un article de M. Fernand Maurette, sur la question de la houille blanche en France.

Ch. SADOUL.

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