(538 p.)Pourrat Frères, 1839 |
Expressions et termes fréquents
Adieu aimable aime amis amitié assez aura avez beau belles Berlin Bonsoir bontés Bruxelles Catilina César charmant cher ami cher ange cher et respectable chose Cicéron CIDEVILLE Cirey cœur complimens compte COMTE D'ARGENTAL consolation corriger cour crois d'Arnaud d'auguste daigne déja Dieu dire donner écrire écrit embrasse eminenza envoyé êtes fâché fesait flatte gens gloire goût grace heureux homme j'aime j'aurais j'avais j'en jamais jouer jours l'abbé l'amitié Lanoue lettre long-temps Louis XIV Lunéville m'avez madame d'Argental madame de Pompadour MADAME DENIS madame du Châtelet mademoiselle mademoiselle Clairon mademoiselle Dumesnil mademoiselle Gaussin Mahomet mandé MARQUIS D'ARGENSON Maupertuis mieux Mille tendres respects mois monde monseigneur monsieur n'ai nièce ouvrage paquet parler passer pense peux philosophe pièce plaisir Potsdam président Hénault prince princesse Prusse raison reine respectable ami Richelieu rien rois Rome sauvée sais santé Sémiramis sentimens sera souper talens théâtre tragédie trouve Versailles veux voilà voudrais
Fréquemment cités
Page 60 - TOUS voulez que j'aime encore, Rendez-moi l'âge des amours ; Au crépuscule de mes jours Rejoignez , s'il se peut , l'aurore. Des beaux lieux où le dieu du vin Avec l'Amour tient son empire , Le Temps, qui me prend par la main, M'avertit que je me retire. De son inflexible rigueur Tirons au moins quelque avantage. Qui n'a pas l'esprit de son âge, De son âge a tout le malheur.
Page 372 - Denis 1^749 ] me sont chers. Je n'ai point perdu une maîtresse, j'ai perdu la moitié de moi-même, une âme pour qui la mienne était faite, une amie de vingt ans que j'avais vue naître. Le père le plus tendre n'aime pas autrement sa fille unique. J'aime à en retrouver partout l'idée. J'aime à parler à son mari, à son fils.
Page 393 - Enfin me voici dans ce séjour autrefois sauvage, et qui est aujourd'hui aussi embelli par les arts qu'ennobli par la gloire. Cent cinquante mille soldats victorieux , point de procureurs, opéra, comédie, philosophie , poésie , un héros philosophe et poète, grandeur et graces , grenadiers et muses , trompettes et violons, repas de Platon , société et liberté!
Page 524 - BEST.D.4604. ...Ce La Mettrie, cet homme-machine, ce jeune médecin, cette vigoureuse santé, cette folle imagination, tout cela vient de mourir pour avoir mangé, par vanité, tout un pâté de faisan aux truffes. Voilà, mon héros, une de nos farces achevées.
Page 124 - Vauvenargues. 1l serait en effet fort difficile, monsieur, qu'il y eût deux personnes capables d'écrire une telle lettre ; et depuis que j'entends raisonner sur le goût, je n'ai rien vu de si fin et de si approfondi que ce que vous m'avez fait l'honneur de m'écrire.
Page 438 - Henri ™7 est bon acteur, n'a point d'accent, et est très aimable, et qu'il ya ici du plaisir ? Tout cela est vrai;... mais... les soupers du roi sont délicieux, on y parle raison, esprit, science; la liberté y règne; il est l'âme de tout cela; point de mauvaise humeur, point de nuages, du moins point d'orages.
Page 433 - Je me trouve ici en France. On ne parle que notre langue. L'allemand est pour les soldats et pour les chevaux; il n'est nécessaire que pour la route.
Page 428 - Nous voilà dans la retraite de Potsdam : le tumulte des fêtes est passé, mon âme en est plus à son aise. Je ne suis pas fâché de me trouver auprès d'un roi qui n'a ni cour ni conseil. Il est vrai que Potsdam est habité par des moustaches et des bonnets de grenadier ; mais, Dieu merci, je ne les vois point. Je travaille paisiblement dans mon appartement au son du tambour.
Page 321 - Madame, je me jette aux pieds de Votre Majesté. Vous n'assistez aux spectacles que par condescendance pour votre auguste rang, et c'est un sacrifice que votre vertu fait aux bienséances du monde. J'implore cette vertu même, et je la conjure , avec la plus vive douleur, de ne pas souffrir que ces spectacles soient déshonorés par une satire odieuse qu'on veut faire contre moi, à Fontainebleau, sons vos yeux.
Page 61 - Ainsi je déplorais la perte Des erreurs de mes premiers ans ; Et mon âme, aux désirs ouverte, Regrettait ses égarements. Du ciel alors daignant descendre, L'Amitié vint à mon secours ; Elle était peut-être aussi tendre, Mais moins vive que les Amours. Touché de sa beauté nouvelle, Et de sa lumière éclairé, Je la suivis ; mais je pleurai De ne pouvoir plus suivre qu'elle.